03-02-2021, 10:48 AM
Nous sommes nombreux dans la chambre mais nous faisons attention pour ne pas faire trop de bruit. Nathan et Manu discutent avec ma tante Françoise. Je suppose que c’est à propos de leur toute fraîche relation. En les voyant tous les deux occupés à se dévorer des yeux, je me dis qu’ils vont très bien ensemble !
L’oncle Martin parle avec Julien et moi, tandis que David discute avec Élisabeth. En fait ils se connaissent de vue. Ils étaient dans la même école mais pas dans la même classe. C’est assez amusant de voir ainsi des frères et des sœurs qui connaissent une partie de la famille en fréquentant une école ou un club de sport et qui, via une liaison nouvelle, découvrent le reste de celle-ci.
Je sais que demain ce sera le départ pour Julien vers un autre lieu de repos et ce lieu c’est chez nous, dans la maison de la famille, en compagnie de sa sœur. Julien a hâte de quitter l’hôpital, ce sera une délivrance pour lui et pour notre famille aussi. Je me demande ce que mes parents ont prévus pour accueillir Julien. Quel lit aura-t-il ? Dormirai-je avec lui ? Comment les services médicaux pourront-ils apporter tous les soins inhérents à son état de santé ? Bref un tas de questions que je ne veux pas aborder avec Julien, ne sachant rien de ce qui va se passer !
Alors que je vais discuter avec Élisabeth, je vois que Manu est en pleurs. Il semble perdu. Je demande à Élisabeth ce qui se passe, elle me signale que son frère a peur de la réaction de ses parents. Ils ne sont pas au courant qu’Emmanuel est gay. C’est le gros problème qui hante actuellement Manu. Je lui rappelle alors que Papa est à même, s’il le faut, de servir d’intermédiaire en vue de faciliter les choses. Je communique alors le numéro de téléphone de la maison au cas où, elle ou Manu, voudrait avoir des conseils ou autres idées pour faciliter son coming-out.
Le reste de la famille de Nathan va quitter la chambre, il est déjà dix-huit heures. Ma tante me demande vers quelle heure je compte rentrer, je lui dis que je n’en ai aucune idée, mais pas trop tard pour pouvoir manger le souper ensemble. Ils passent tous donner un bisou à Nathan et saluent Manu et sa sœur.
Nous ne sommes plus que trois visiteurs dans la chambre. Élisabeth pense qu’il va être temps de rentrer pour ne pas inquiéter ses parents. Manu dit alors au-revoir à Nathan, mais à contre-cœur, il aurai bien voulu rester encore un peu plus longtemps. Avant qu’ils ne quittent la chambre, j’ai le plaisir de voir maman qui entre. Elle salue Julien et Nathan. Elle avait appris ce qui s’était passé. Je présente Emmanuel et Élisabeth. En deux mots j’explique le pourquoi de leur présence. Maman est étonnée et en même temps ravie, de voir les deux garçons se regarder si intensément. Finalement Manu et Élisabeth quittent la chambre.
Je reste donc avec Maman auprès de Julien et de Nathan. Maman signale que tout est prêt pour demain. Le départ est fixé à dix heures. Pour ce qui est de l’installation à la maison, elle nous dit que c’est une surprise. Puis elle ajoute que tout sera fait pour que Stéphanie et Julien soient accueillis le mieux possible. Stéphanie a déjà eu un avant-goût de ce qui a été apporté comme modifications dans la disposition des pièces de la maison.
Je parle ensuite de Manu à Maman. Je lui explique ce qui se passe. Nathan nous entend et je vois qu’il est au bord des larmes. Maman le prend dans ses bras pour le consoler, comme elle le fait avec moi quand ça va moins bien. Elle lui dit que son oncle (mon père) sera là si besoin s’en fait sentir pour aider Manu afin qu’il puisse être au moins compris de ses parents et qu’il puisse assumer son orientation sexuelle sans avoir de reproche de leur part.
Il se fait tard, il est presque dix-neuf heures. Maman me demande si je rentre avec elle. Je marque mon accord. En fait je me vois très mal me trouver avec Julien, à nous caresser ou autre chose en présence de Nathan. Je donne une bise à Nath et j’embrasse mon Juju sur la bouche. Bon, ça va un peu plus loin, nos langues sont parties dans une danse frénétique un court instant. Maman souhaite une bonne nuit aux deux garçons en ajoutant qu’elle sera là demain matin.
C’est bien entendu à contre-cœur que je quitte Juju et Nath. Maman m’attend dans le couloir. Puis nous nous rendons au parking où est stationnée la voiture. Durant le trajet vers la maison de ma tante, nous discutons de ce qui s’est passé. Maman trouve que j’ai très bien réagit avec Nathan et Manu. Bref dans les dix minutes nous sommes arrivés à destination.
C’est maman qui entre la première, elle porte un gros bouquet de fleurs. Elle salue toute la famille et remet les fleurs à tante Françoise. David dresse alors une place de plus à table pour le souper. En attendant de manger, c’est oncle Martin qui s’occupe de l’apéro. C’est le moment de parler du retour à la maison pour Julien et moi. Il est aussi question de Nathan et bien entendu de Manu. Maman explique bien qu’en cas de soucis Papa sera tout disposé à venir en aide tant à Nathan qu’à Manu et sa famille.
A l’issue du repas, c’est soirée en famille devant la télévision. C’est un moment de détente avant d’aller dormir. Nous savons que nous devons être à neuf heures à l’hôpital pour officialiser le transfert de Julien. Puis il faut que je fasse mon sac avec mes effets. Je monte dans la chambre de David pour terminer mon sac, il est déjà vingt-deux heures passées. Je ferme mon sac ; un nouveau tee-shirt, un autre short ainsi qu’un slip propre sont prêts pour demain. C’est alors que David entre dans sa chambre. Il est temps de passer à la douche et d’aller dormir, je reconnais que je suis fatigué de cette énième après-midi passée aux côtés de Julien.
Je suis déjà nu et je me rends à la salle de bain. Je suis suivi de David qui vient de se dévêtir. Nous prenons la douche ensemble. David prend l’initiative de laver mon dos et je fais de même pour lui par la suite. Une fois séchés, nous regagnons la chambre. Il ne faut pas longtemps pour nous glisser sous les draps. On frappe à la porte, c’est maman qui ouvre pour nous souhaiter une bonne nuit, suivie de tante Françoise. Maman me dit qu’elle viendra me réveiller vers sept heures trente.
David me parle en me disant qu’il a une certaine appréhension car il va devoir s’occuper de Nathan lorsqu’il sera rentré à la maison. Je lui dis que ce n’est pas compliqué, il ne faut pas se mettre martel en tête, de faire ce qu’il faut et que ça vient tout seul. Je lui explique que même le fait de devoir s’occuper de la toilette ainsi que d’aider Julien pour ses besoins naturels, qu’il suffit de s’y mettre et que cela ira de soi. J’ajoute aussi que ce n’est pas forcément facile pour celui qui est aidé. David me remercie de mes conseils. Je lui dis que nous serons donc deux dans une situation similaire. David sourit, il a l’air moins tendu.
Nous parlons encore de choses et d’autres, même de musique. Nous n’avons pas les mêmes goûts, mais il n’empêche que nous trouvons parfois un groupe avec lequel nous tombons d’accord, c’est « Deep Purple » par exemple ! J’aime particulièrement les Beatles, David c’est Slade. Il va être temps de dormir. David éteint la lampe de chevet.
J’ai du mal à trouver le sommeil. Je me retourne plusieurs fois. Je suis sur le dos et je me dis qu’il vaut mieux rester immobile dans cette position et que m’endormirai bien. Je suppose que David dort, il a une respiration régulière. Je suis dans mes pensées depuis un bon quart d’heure lorsque j’entends un léger bruit. C’est comme un frôlement de tissu. Je n’y prête pas trop d’attention. Puis je me rends compte que le son de ce frôlement est très régulier. Je réalise alors que David est occupé à se masturber. Je suis certain qu’il pense que je suis endormi. De mon côté, il ne faut pas longtemps avant que mon propre sexe ne soit dressé à la verticale. Je prends ma main et je la dépose sur mon appendice turgescent. Je commence alors me caresser, à laisser ma main aller le long de ma colonne de chair de haut en bas. Je me masturbe à côté de David, c’est assez excitant d’ailleurs. Je m’aperçois que David s’est arrêté. Je lui dis alors :
Moi : « Continue, ne t’arrête pas !
Dav : Je suis désolé, je pensais que tu dormais.
Moi : Non, mais tu m’as donné aussi envie de me branler.
Dav : OK, de toute façon nous l’avons déjà fait en même temps.
Moi : C’est ce que j’allais te dire.
Dav : Je te passe des morceaux d’essuie-tout.
Moi : Merci, je vais en avoir besoin. »
David a repris sa masturbation. Nous sommes tous les deux avec notre queue en main, occupés à nous donner du plaisir. C’est chacun pour soi. Ce n’est qu’au bout d’une dizaine de minutes que nous jouissons presque en même temps. Nous nous essuyons et nous nous souhaitons une bonne nuit. Je trouve enfin le sommeil et je tombe dans les bras de Morphée.
Il fait déjà jour, les rayons du soleil commencent à enter dans la chambre par l’interstice entre les tentures. David dort encore, je referme les yeux pour encore profiter de la chaleur du lit avant de me lever. J’entends la porte s’ouvrir, c’est maman qui vient pour me réveiller. J’ouvre les yeux. Elle affiche un large sourire, nous sommes lundi et c’est le jour, le grand jour que j’attends depuis des semaines, c’est le jour de la sortie de l’hôpital pour Julien. Je réponds à Maman pour un beau sourire et des étoiles dans les yeux. Nous n’avons pas besoin de parler, elle sait que je suis heureux d’enfin retrouver mon amour, mon Julien. Je sais que ce sera parfois difficile, mais avec la famille nous serons tous attentifs à Julien pour lui faciliter la rééducation et sa vie à la maison. Je me lève et je passe immédiatement à la salle de bain pour me doucher.
Ma douche terminée, je reviens dans la chambre et je m’habille avec les vêtements que j’avais préparé la veille au soir. Au moment de quitter la chambre, David se réveille, il me salue et me souhaite un bon retour. Je le remercie. Je vais à la cuisine où maman et ma tante boivent une tasse de café. J’en prends une également pour accompagner les trois tranches de pain avec de la confiture aux fraises que je vais avaler.
Il est presque l’heure de partir pour se rendre à l’hôpital. Alors que je dis au-revoir à ma tante Françoise, David arrive. Je lui fais la bise et en même temps je lui dis :
Moi : « Salut cousin, n’oublie pas ce que nous avons dit, en cas de problème avec Emmanuel, tu sonnes à papa !
Dav : Oui Phil, merci pour lui.
Moi : C’est surtout pour Nathan que c’est important !
Dav : Je vais faire attention à mon petit frère et à son ami, ne t’inquiète pas !
Moi : Merci David pour m’avoir hébergé dans ta chambre.
Dav : Pas de souci Phil, je t’apprécie même si tu es gay !
Moi : Salut mon cousin préféré !
Dav : Salut, prends soin de Julien et de toi !
Moi : Oh ça, tu peux y compter ! »
J’entre dans la voiture de maman et nous quittons la maison de ma tante. Direction hôpital, je connais le trajet par cœur pour l’avoir fait chaque jour. Tout ce que j’espère c’est que Julien pourra se remettre physiquement mais aussi moralement. J’en parle à Maman, je lui demande en fait si quelque chose a été prévu pour un suivi psychologique pour Julien et peut-être même pour Stéphanie. Maman me dit que j’ai une excellente idée, qu’elle y a songé, mais que rien n’est prévu actuellement.
Nous arrivons sur le parking. Maman se rend à l’accueil pour régler les derniers détails pour le transfert. L’ambulance prévue pour effectuer le trajet vers Bruxelles doit arriver dans une demi-heure. Le médecin a laissé une enveloppe à l’attention du médecin qui assurera le suivi dans le bureau des infirmières à l’étage de la chambre de Julien. Tout est donc en ordre pour que Julien puisse rentrer à Bruxelles dans les meilleures conditions possible.
Il est neuf heures trente, nous allons retrouver Julien et Nathan. La porte de la chambre est ouverte et j’entre avec un large sourire aux lèvres. Julien me vois et il me rend mon sourire, il semble très heureux de pouvoir quitter enfin cette chambre. Nathan est quant à lui un peu moins souriant. J’embrasse Julien sur la bouche et je vais ensuite faire la bise à Nathan. Maman salue les deux garçons. Puis c’est l’arrivée de l’infirmière en chef de l’étage qui apporte l’enveloppe contenant d’autres documents médicaux laisser par le médecin. Elle vient souhaiter à Julien de guérir le plus vite possible et elle lui souhaite bonne chance. Elle dit aussi que Nathan quittera l’hôpital à quatorze heures pour rentrer chez lui. Un énorme sourire illumine alors le visage de mon cousin.
Les deux ambulanciers arrivent à leur tour. Ils sont en possession de leur civière pour prendre en charge Julien. Ils le posent avec l’aide l’infirmière sur brancard. Je prends avec Maman les effets de Julien. Nous embrassons Nathan avant de quitter la chambre. Julien dit à Nath qu’il souhaite le revoir et faire une grande fête quand il sera sur pied. Nathan est heureux d’avoir passé deux jours avec Julien. Nous sommes dans le couloir et nous passons devant le bureau des infirmières. Toutes celles qui sont présentes viennent saluer Julien. Puis l’une d’elle nous souhaite le meilleur pour l’avenir et de nous aimer très fort. Nous recevons des bises de sa part. Je suis si émerveillé de voir comment elles sont dévouées envers les patients hospitalisés dans ce service. Julien a vraiment été très bien accueilli.
Nous arrivons au parking alors que Julien passe par l’entrée des urgences pour être placé dans l’ambulance. Maman prend le volant et se place à la sortie de l’allée des urgences. L’ambulance arrive à notre hauteur, le convoyeur nous fait signe et maman suit alors le véhicule. Il est presque dix heures, le minutage est donc respecté. Nous en avons pour une petite heure de route avant d’arriver à la maison.
L’oncle Martin parle avec Julien et moi, tandis que David discute avec Élisabeth. En fait ils se connaissent de vue. Ils étaient dans la même école mais pas dans la même classe. C’est assez amusant de voir ainsi des frères et des sœurs qui connaissent une partie de la famille en fréquentant une école ou un club de sport et qui, via une liaison nouvelle, découvrent le reste de celle-ci.
Je sais que demain ce sera le départ pour Julien vers un autre lieu de repos et ce lieu c’est chez nous, dans la maison de la famille, en compagnie de sa sœur. Julien a hâte de quitter l’hôpital, ce sera une délivrance pour lui et pour notre famille aussi. Je me demande ce que mes parents ont prévus pour accueillir Julien. Quel lit aura-t-il ? Dormirai-je avec lui ? Comment les services médicaux pourront-ils apporter tous les soins inhérents à son état de santé ? Bref un tas de questions que je ne veux pas aborder avec Julien, ne sachant rien de ce qui va se passer !
Alors que je vais discuter avec Élisabeth, je vois que Manu est en pleurs. Il semble perdu. Je demande à Élisabeth ce qui se passe, elle me signale que son frère a peur de la réaction de ses parents. Ils ne sont pas au courant qu’Emmanuel est gay. C’est le gros problème qui hante actuellement Manu. Je lui rappelle alors que Papa est à même, s’il le faut, de servir d’intermédiaire en vue de faciliter les choses. Je communique alors le numéro de téléphone de la maison au cas où, elle ou Manu, voudrait avoir des conseils ou autres idées pour faciliter son coming-out.
Le reste de la famille de Nathan va quitter la chambre, il est déjà dix-huit heures. Ma tante me demande vers quelle heure je compte rentrer, je lui dis que je n’en ai aucune idée, mais pas trop tard pour pouvoir manger le souper ensemble. Ils passent tous donner un bisou à Nathan et saluent Manu et sa sœur.
Nous ne sommes plus que trois visiteurs dans la chambre. Élisabeth pense qu’il va être temps de rentrer pour ne pas inquiéter ses parents. Manu dit alors au-revoir à Nathan, mais à contre-cœur, il aurai bien voulu rester encore un peu plus longtemps. Avant qu’ils ne quittent la chambre, j’ai le plaisir de voir maman qui entre. Elle salue Julien et Nathan. Elle avait appris ce qui s’était passé. Je présente Emmanuel et Élisabeth. En deux mots j’explique le pourquoi de leur présence. Maman est étonnée et en même temps ravie, de voir les deux garçons se regarder si intensément. Finalement Manu et Élisabeth quittent la chambre.
Je reste donc avec Maman auprès de Julien et de Nathan. Maman signale que tout est prêt pour demain. Le départ est fixé à dix heures. Pour ce qui est de l’installation à la maison, elle nous dit que c’est une surprise. Puis elle ajoute que tout sera fait pour que Stéphanie et Julien soient accueillis le mieux possible. Stéphanie a déjà eu un avant-goût de ce qui a été apporté comme modifications dans la disposition des pièces de la maison.
Je parle ensuite de Manu à Maman. Je lui explique ce qui se passe. Nathan nous entend et je vois qu’il est au bord des larmes. Maman le prend dans ses bras pour le consoler, comme elle le fait avec moi quand ça va moins bien. Elle lui dit que son oncle (mon père) sera là si besoin s’en fait sentir pour aider Manu afin qu’il puisse être au moins compris de ses parents et qu’il puisse assumer son orientation sexuelle sans avoir de reproche de leur part.
Il se fait tard, il est presque dix-neuf heures. Maman me demande si je rentre avec elle. Je marque mon accord. En fait je me vois très mal me trouver avec Julien, à nous caresser ou autre chose en présence de Nathan. Je donne une bise à Nath et j’embrasse mon Juju sur la bouche. Bon, ça va un peu plus loin, nos langues sont parties dans une danse frénétique un court instant. Maman souhaite une bonne nuit aux deux garçons en ajoutant qu’elle sera là demain matin.
C’est bien entendu à contre-cœur que je quitte Juju et Nath. Maman m’attend dans le couloir. Puis nous nous rendons au parking où est stationnée la voiture. Durant le trajet vers la maison de ma tante, nous discutons de ce qui s’est passé. Maman trouve que j’ai très bien réagit avec Nathan et Manu. Bref dans les dix minutes nous sommes arrivés à destination.
C’est maman qui entre la première, elle porte un gros bouquet de fleurs. Elle salue toute la famille et remet les fleurs à tante Françoise. David dresse alors une place de plus à table pour le souper. En attendant de manger, c’est oncle Martin qui s’occupe de l’apéro. C’est le moment de parler du retour à la maison pour Julien et moi. Il est aussi question de Nathan et bien entendu de Manu. Maman explique bien qu’en cas de soucis Papa sera tout disposé à venir en aide tant à Nathan qu’à Manu et sa famille.
A l’issue du repas, c’est soirée en famille devant la télévision. C’est un moment de détente avant d’aller dormir. Nous savons que nous devons être à neuf heures à l’hôpital pour officialiser le transfert de Julien. Puis il faut que je fasse mon sac avec mes effets. Je monte dans la chambre de David pour terminer mon sac, il est déjà vingt-deux heures passées. Je ferme mon sac ; un nouveau tee-shirt, un autre short ainsi qu’un slip propre sont prêts pour demain. C’est alors que David entre dans sa chambre. Il est temps de passer à la douche et d’aller dormir, je reconnais que je suis fatigué de cette énième après-midi passée aux côtés de Julien.
Je suis déjà nu et je me rends à la salle de bain. Je suis suivi de David qui vient de se dévêtir. Nous prenons la douche ensemble. David prend l’initiative de laver mon dos et je fais de même pour lui par la suite. Une fois séchés, nous regagnons la chambre. Il ne faut pas longtemps pour nous glisser sous les draps. On frappe à la porte, c’est maman qui ouvre pour nous souhaiter une bonne nuit, suivie de tante Françoise. Maman me dit qu’elle viendra me réveiller vers sept heures trente.
David me parle en me disant qu’il a une certaine appréhension car il va devoir s’occuper de Nathan lorsqu’il sera rentré à la maison. Je lui dis que ce n’est pas compliqué, il ne faut pas se mettre martel en tête, de faire ce qu’il faut et que ça vient tout seul. Je lui explique que même le fait de devoir s’occuper de la toilette ainsi que d’aider Julien pour ses besoins naturels, qu’il suffit de s’y mettre et que cela ira de soi. J’ajoute aussi que ce n’est pas forcément facile pour celui qui est aidé. David me remercie de mes conseils. Je lui dis que nous serons donc deux dans une situation similaire. David sourit, il a l’air moins tendu.
Nous parlons encore de choses et d’autres, même de musique. Nous n’avons pas les mêmes goûts, mais il n’empêche que nous trouvons parfois un groupe avec lequel nous tombons d’accord, c’est « Deep Purple » par exemple ! J’aime particulièrement les Beatles, David c’est Slade. Il va être temps de dormir. David éteint la lampe de chevet.
J’ai du mal à trouver le sommeil. Je me retourne plusieurs fois. Je suis sur le dos et je me dis qu’il vaut mieux rester immobile dans cette position et que m’endormirai bien. Je suppose que David dort, il a une respiration régulière. Je suis dans mes pensées depuis un bon quart d’heure lorsque j’entends un léger bruit. C’est comme un frôlement de tissu. Je n’y prête pas trop d’attention. Puis je me rends compte que le son de ce frôlement est très régulier. Je réalise alors que David est occupé à se masturber. Je suis certain qu’il pense que je suis endormi. De mon côté, il ne faut pas longtemps avant que mon propre sexe ne soit dressé à la verticale. Je prends ma main et je la dépose sur mon appendice turgescent. Je commence alors me caresser, à laisser ma main aller le long de ma colonne de chair de haut en bas. Je me masturbe à côté de David, c’est assez excitant d’ailleurs. Je m’aperçois que David s’est arrêté. Je lui dis alors :
Moi : « Continue, ne t’arrête pas !
Dav : Je suis désolé, je pensais que tu dormais.
Moi : Non, mais tu m’as donné aussi envie de me branler.
Dav : OK, de toute façon nous l’avons déjà fait en même temps.
Moi : C’est ce que j’allais te dire.
Dav : Je te passe des morceaux d’essuie-tout.
Moi : Merci, je vais en avoir besoin. »
David a repris sa masturbation. Nous sommes tous les deux avec notre queue en main, occupés à nous donner du plaisir. C’est chacun pour soi. Ce n’est qu’au bout d’une dizaine de minutes que nous jouissons presque en même temps. Nous nous essuyons et nous nous souhaitons une bonne nuit. Je trouve enfin le sommeil et je tombe dans les bras de Morphée.
Il fait déjà jour, les rayons du soleil commencent à enter dans la chambre par l’interstice entre les tentures. David dort encore, je referme les yeux pour encore profiter de la chaleur du lit avant de me lever. J’entends la porte s’ouvrir, c’est maman qui vient pour me réveiller. J’ouvre les yeux. Elle affiche un large sourire, nous sommes lundi et c’est le jour, le grand jour que j’attends depuis des semaines, c’est le jour de la sortie de l’hôpital pour Julien. Je réponds à Maman pour un beau sourire et des étoiles dans les yeux. Nous n’avons pas besoin de parler, elle sait que je suis heureux d’enfin retrouver mon amour, mon Julien. Je sais que ce sera parfois difficile, mais avec la famille nous serons tous attentifs à Julien pour lui faciliter la rééducation et sa vie à la maison. Je me lève et je passe immédiatement à la salle de bain pour me doucher.
Ma douche terminée, je reviens dans la chambre et je m’habille avec les vêtements que j’avais préparé la veille au soir. Au moment de quitter la chambre, David se réveille, il me salue et me souhaite un bon retour. Je le remercie. Je vais à la cuisine où maman et ma tante boivent une tasse de café. J’en prends une également pour accompagner les trois tranches de pain avec de la confiture aux fraises que je vais avaler.
Il est presque l’heure de partir pour se rendre à l’hôpital. Alors que je dis au-revoir à ma tante Françoise, David arrive. Je lui fais la bise et en même temps je lui dis :
Moi : « Salut cousin, n’oublie pas ce que nous avons dit, en cas de problème avec Emmanuel, tu sonnes à papa !
Dav : Oui Phil, merci pour lui.
Moi : C’est surtout pour Nathan que c’est important !
Dav : Je vais faire attention à mon petit frère et à son ami, ne t’inquiète pas !
Moi : Merci David pour m’avoir hébergé dans ta chambre.
Dav : Pas de souci Phil, je t’apprécie même si tu es gay !
Moi : Salut mon cousin préféré !
Dav : Salut, prends soin de Julien et de toi !
Moi : Oh ça, tu peux y compter ! »
J’entre dans la voiture de maman et nous quittons la maison de ma tante. Direction hôpital, je connais le trajet par cœur pour l’avoir fait chaque jour. Tout ce que j’espère c’est que Julien pourra se remettre physiquement mais aussi moralement. J’en parle à Maman, je lui demande en fait si quelque chose a été prévu pour un suivi psychologique pour Julien et peut-être même pour Stéphanie. Maman me dit que j’ai une excellente idée, qu’elle y a songé, mais que rien n’est prévu actuellement.
Nous arrivons sur le parking. Maman se rend à l’accueil pour régler les derniers détails pour le transfert. L’ambulance prévue pour effectuer le trajet vers Bruxelles doit arriver dans une demi-heure. Le médecin a laissé une enveloppe à l’attention du médecin qui assurera le suivi dans le bureau des infirmières à l’étage de la chambre de Julien. Tout est donc en ordre pour que Julien puisse rentrer à Bruxelles dans les meilleures conditions possible.
Il est neuf heures trente, nous allons retrouver Julien et Nathan. La porte de la chambre est ouverte et j’entre avec un large sourire aux lèvres. Julien me vois et il me rend mon sourire, il semble très heureux de pouvoir quitter enfin cette chambre. Nathan est quant à lui un peu moins souriant. J’embrasse Julien sur la bouche et je vais ensuite faire la bise à Nathan. Maman salue les deux garçons. Puis c’est l’arrivée de l’infirmière en chef de l’étage qui apporte l’enveloppe contenant d’autres documents médicaux laisser par le médecin. Elle vient souhaiter à Julien de guérir le plus vite possible et elle lui souhaite bonne chance. Elle dit aussi que Nathan quittera l’hôpital à quatorze heures pour rentrer chez lui. Un énorme sourire illumine alors le visage de mon cousin.
Les deux ambulanciers arrivent à leur tour. Ils sont en possession de leur civière pour prendre en charge Julien. Ils le posent avec l’aide l’infirmière sur brancard. Je prends avec Maman les effets de Julien. Nous embrassons Nathan avant de quitter la chambre. Julien dit à Nath qu’il souhaite le revoir et faire une grande fête quand il sera sur pied. Nathan est heureux d’avoir passé deux jours avec Julien. Nous sommes dans le couloir et nous passons devant le bureau des infirmières. Toutes celles qui sont présentes viennent saluer Julien. Puis l’une d’elle nous souhaite le meilleur pour l’avenir et de nous aimer très fort. Nous recevons des bises de sa part. Je suis si émerveillé de voir comment elles sont dévouées envers les patients hospitalisés dans ce service. Julien a vraiment été très bien accueilli.
Nous arrivons au parking alors que Julien passe par l’entrée des urgences pour être placé dans l’ambulance. Maman prend le volant et se place à la sortie de l’allée des urgences. L’ambulance arrive à notre hauteur, le convoyeur nous fait signe et maman suit alors le véhicule. Il est presque dix heures, le minutage est donc respecté. Nous en avons pour une petite heure de route avant d’arriver à la maison.