Exceptionnellement un deuxième épisode ce week-end, je dois avancer si je veux terminer ce récit avant d’être gâteux (à moins que vous ne pensiez que je le suis déjà pour écrire des truc pareils), ne vous attendez cependant pas à en avoir un tous les jours à l’avenir.
Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (16)
Samedi 25 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil
L’architecte continua :
— Désolé Koen de te prendre au dépourvu, le professeur Latte vient de m’expliquer que tu as fait un remarquable exposé dans ton école, très vivant. Tu n’es pas obligé d’accepter ma proposition.
— Aucun problème, dit Koen. Je ne pourrais cependant pas faire la partie théorique, mais je pense que les personnes présentes ont déjà quelques informations à ce sujet.
— Oui, je le pense aussi, fit Graf en riant. Nous allons nous déplacer à l’intérieur, cela permettra au traiteur de mettre en place la suite.
Dans un coin de l’immense pièce qui constituait la plus grande partie du rez-de-chaussée, il y avait une scène ronde légèrement surélevée. Une porte permettait d’y accéder par l’arrière. Martin ouvrit le rideau rouge qui l’entourait et alluma un projecteur. Un micro était placé sur un support. La plupart des invités restèrent debout, avec leur flûte de champagne à la main et une réserve d’amuse-bouches sur une assiette.
Koen monta sur la scène, tapa sur le micro pour voir s’il fonctionnait et débuta son exposé.
— Mesdames, Messieurs.
Éclats de rires dans l’assemblée.
— Il n’y a pas de dames ? Qu’en savez-vous. Il n’est pas nécessaire d’avoir un corps de femme pour en être une. Je suis content d’apporter ma modeste contribution à la réussite de ce week-end et je remercie nos hôtes de l’invitation. Comme je l’ai dit, je vais sauter la partie théorique. Nous allons étudier le pénis sur un modèle vivant et nous pourrons également nous intéresser aux différentes zones érogène du corps.
Ricanements parmi les invités.
— Je demande donc s’il y aurait un volontaire pour monter sur la scène. Je préférerais une personne jeune, qui ne se produira pas ce soir.
Ça va être pour ma poire, pensa Frédéric, je doute que quelqu’un d’autre ait envie de s’exhiber. Il ne restait d’ailleurs plus grand monde, les danseurs, Peter, son pianiste et Stefan étaient exclus. Frédéric espéra que le novice, qu’on ne reconnaissait plus comme religieux depuis qu’il avait enlevé sa bure, se déciderait. Le Père Emptoire l’encourageait, sans succès, Adso lui répondit qu’il ne voulait pas ne jamais terminer sa vie éternelle aux Enfers.
Koen tourna les yeux en direction de son ami, lorsqu’un jeune homme qui était arrivé en fin d’après-midi s’avança. Il était d’une émouvante beauté, il avait de longs cheveux blonds, un visage d’ange. Il était le seul à avoir gardé sa veste et sa cravate. Il marcha jusqu’à la scène sous un tonnerre d’applaudissements. Koen eut un moment de trouble, puis il reprit son sang-froid et l’aida à monter en lui tendant la main.
— Merci d’avoir accepté de participer à mon exposé. Nous ne nous sommes par présentés, comment t’appelles-tu ?
— Hyacinthe fils d’Amyclas, ce n’est pas mon vrai nom, je dois rester discret. Ma famille est connue.
— Pas de souci, j’ai aussi un pseudonyme pour mon nom de famille. Je suis le fils de… désolé, je ne dois pas le dire.
— Tu es le fils de…
Hyacinthe chuchota à l’oreille de Koen.
— Mais, comment le sais-tu ?
— J’ai très bonne mémoire, nous nous sommes déjà rencontrés en 1960 aux Pays-Bas. Ton père nous avait invités chez lui. Tu m’avais montré ta chambre et…
Hyacinthe chuchota à nouveau à l’oreille de Koen, celui-ci sourit.
— Je me souviens, il me semblait bien t’avoir déjà vu. Le monde est petit. Nous discuterons plus tard.
— Dois-je me déshabiller ?
— Comme tu veux, je… je suis confus.
— Allons, oublie qui je suis.
Frédéric se demanda pourquoi Koen était si troublé. Ce jeune homme devait être le fils d’un homme d’État puisque Koen était le fils du Premier ministre néerlandais, et ils s’étaient rencontrés lors d’un voyage officiel.
Martin posa une chaise sur la scène. Hyacinthe prit tout son temps pour se déshabiller, sans aucune vulgarité, il ne se prenait pas pour un stripteaseur. Il posa sa veste sur le dossier, puis sa chemise et sa cravate dont il défit le nœud. Cela étonna Koen qui était incapable d’en faire un, il devait demander à sa mère. Il ôta ensuite ses chaussures noires, son pantalon et ses chaussettes. Il avait mis un boxer blanc, sous-vêtement peu courant à cette époque où la majorité des hommes portaient des slips. Il l’enleva, dévoilant un pénis d’une dizaine de centimètres, terminé par un prépuce assez long, surmonté d’une toison blonde et reposant sur de belles couilles.
Le reste du corps était aussi beau que le visage. Hyacinthe devait faire du sport, sans être exagérément musclé. Son bronzage était intégral. Il avait un pendentif en or autour du cou qui attira l’attention de l’orateur.
— Saint-Sébastien, cadeau de mon parrain pour l’obtention de mon bac.
Koen entra dans le vif du sujet, il prit le pénis dans sa main et détailla toutes les parties avec force détails. Il demanda à Hyacinthe de se retourner pour présenter l’anus aux spectateurs, petite dérogation au programme. Il renonça à enfoncer son doigt, de peur de le salir.
Koen détailla ensuite les diverses zones érogènes, les touchant pour voir s’il provoquait une réaction. Il débuta par l’aisselle en levant le bras pour en caresser l’extérieur. Il pétrit les fesses, l’intérieur des cuisses, le pénis se gonfla légèrement. Il titilla ensuite les tétons, le membre se dressa presque à la verticale, suscitant des cris d’admiration, des sifflements et des applaudissements dans le public. Il faut dire qu’il était de très belle taille, Koen l’estima à 17,5 cm et continua son exposé :
— Le pénis est évidemment la principale zone érogène de l’homme, en particulier le frein, le gland et la couronne.
Joignant le geste à la parole, Koen stimulait les diverses zones. Hyacinthe ne mouillait pas, Martin avait discrètement déposé un gel lubrifiant sur la chaise, Koen en enduisit le gland, ce qui provoqua une réaction inattendue, des jets de sperme sortirent du méat. Hyacinthe rougit.
— Bravo et encore merci de ta participation, dit Koen. J’ai terminé et je vous remercie de votre attention.
Applaudissements nourris. Graf pria les invités à se déplacer sur la terrasse pour le souper. Martin apporta une boîte de mouchoirs en papier à Koen.
— Je suis désolé, dit Hyacinthe, ejaculatio praecox.
— Pas de souci, je te donnerai des conseils et on fera des exercices demain, dit Koen tout en nettoyant le gland et le sol.
Frédéric était jaloux, Koen semblait trop attiré pas ce jeune homme. Il devrait les surveiller.
Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (16)
Samedi 25 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil
L’architecte continua :
— Désolé Koen de te prendre au dépourvu, le professeur Latte vient de m’expliquer que tu as fait un remarquable exposé dans ton école, très vivant. Tu n’es pas obligé d’accepter ma proposition.
— Aucun problème, dit Koen. Je ne pourrais cependant pas faire la partie théorique, mais je pense que les personnes présentes ont déjà quelques informations à ce sujet.
— Oui, je le pense aussi, fit Graf en riant. Nous allons nous déplacer à l’intérieur, cela permettra au traiteur de mettre en place la suite.
Dans un coin de l’immense pièce qui constituait la plus grande partie du rez-de-chaussée, il y avait une scène ronde légèrement surélevée. Une porte permettait d’y accéder par l’arrière. Martin ouvrit le rideau rouge qui l’entourait et alluma un projecteur. Un micro était placé sur un support. La plupart des invités restèrent debout, avec leur flûte de champagne à la main et une réserve d’amuse-bouches sur une assiette.
Koen monta sur la scène, tapa sur le micro pour voir s’il fonctionnait et débuta son exposé.
— Mesdames, Messieurs.
Éclats de rires dans l’assemblée.
— Il n’y a pas de dames ? Qu’en savez-vous. Il n’est pas nécessaire d’avoir un corps de femme pour en être une. Je suis content d’apporter ma modeste contribution à la réussite de ce week-end et je remercie nos hôtes de l’invitation. Comme je l’ai dit, je vais sauter la partie théorique. Nous allons étudier le pénis sur un modèle vivant et nous pourrons également nous intéresser aux différentes zones érogène du corps.
Ricanements parmi les invités.
— Je demande donc s’il y aurait un volontaire pour monter sur la scène. Je préférerais une personne jeune, qui ne se produira pas ce soir.
Ça va être pour ma poire, pensa Frédéric, je doute que quelqu’un d’autre ait envie de s’exhiber. Il ne restait d’ailleurs plus grand monde, les danseurs, Peter, son pianiste et Stefan étaient exclus. Frédéric espéra que le novice, qu’on ne reconnaissait plus comme religieux depuis qu’il avait enlevé sa bure, se déciderait. Le Père Emptoire l’encourageait, sans succès, Adso lui répondit qu’il ne voulait pas ne jamais terminer sa vie éternelle aux Enfers.
Koen tourna les yeux en direction de son ami, lorsqu’un jeune homme qui était arrivé en fin d’après-midi s’avança. Il était d’une émouvante beauté, il avait de longs cheveux blonds, un visage d’ange. Il était le seul à avoir gardé sa veste et sa cravate. Il marcha jusqu’à la scène sous un tonnerre d’applaudissements. Koen eut un moment de trouble, puis il reprit son sang-froid et l’aida à monter en lui tendant la main.
— Merci d’avoir accepté de participer à mon exposé. Nous ne nous sommes par présentés, comment t’appelles-tu ?
— Hyacinthe fils d’Amyclas, ce n’est pas mon vrai nom, je dois rester discret. Ma famille est connue.
— Pas de souci, j’ai aussi un pseudonyme pour mon nom de famille. Je suis le fils de… désolé, je ne dois pas le dire.
— Tu es le fils de…
Hyacinthe chuchota à l’oreille de Koen.
— Mais, comment le sais-tu ?
— J’ai très bonne mémoire, nous nous sommes déjà rencontrés en 1960 aux Pays-Bas. Ton père nous avait invités chez lui. Tu m’avais montré ta chambre et…
Hyacinthe chuchota à nouveau à l’oreille de Koen, celui-ci sourit.
— Je me souviens, il me semblait bien t’avoir déjà vu. Le monde est petit. Nous discuterons plus tard.
— Dois-je me déshabiller ?
— Comme tu veux, je… je suis confus.
— Allons, oublie qui je suis.
Frédéric se demanda pourquoi Koen était si troublé. Ce jeune homme devait être le fils d’un homme d’État puisque Koen était le fils du Premier ministre néerlandais, et ils s’étaient rencontrés lors d’un voyage officiel.
Martin posa une chaise sur la scène. Hyacinthe prit tout son temps pour se déshabiller, sans aucune vulgarité, il ne se prenait pas pour un stripteaseur. Il posa sa veste sur le dossier, puis sa chemise et sa cravate dont il défit le nœud. Cela étonna Koen qui était incapable d’en faire un, il devait demander à sa mère. Il ôta ensuite ses chaussures noires, son pantalon et ses chaussettes. Il avait mis un boxer blanc, sous-vêtement peu courant à cette époque où la majorité des hommes portaient des slips. Il l’enleva, dévoilant un pénis d’une dizaine de centimètres, terminé par un prépuce assez long, surmonté d’une toison blonde et reposant sur de belles couilles.
Le reste du corps était aussi beau que le visage. Hyacinthe devait faire du sport, sans être exagérément musclé. Son bronzage était intégral. Il avait un pendentif en or autour du cou qui attira l’attention de l’orateur.
— Saint-Sébastien, cadeau de mon parrain pour l’obtention de mon bac.
Koen entra dans le vif du sujet, il prit le pénis dans sa main et détailla toutes les parties avec force détails. Il demanda à Hyacinthe de se retourner pour présenter l’anus aux spectateurs, petite dérogation au programme. Il renonça à enfoncer son doigt, de peur de le salir.
Koen détailla ensuite les diverses zones érogènes, les touchant pour voir s’il provoquait une réaction. Il débuta par l’aisselle en levant le bras pour en caresser l’extérieur. Il pétrit les fesses, l’intérieur des cuisses, le pénis se gonfla légèrement. Il titilla ensuite les tétons, le membre se dressa presque à la verticale, suscitant des cris d’admiration, des sifflements et des applaudissements dans le public. Il faut dire qu’il était de très belle taille, Koen l’estima à 17,5 cm et continua son exposé :
— Le pénis est évidemment la principale zone érogène de l’homme, en particulier le frein, le gland et la couronne.
Joignant le geste à la parole, Koen stimulait les diverses zones. Hyacinthe ne mouillait pas, Martin avait discrètement déposé un gel lubrifiant sur la chaise, Koen en enduisit le gland, ce qui provoqua une réaction inattendue, des jets de sperme sortirent du méat. Hyacinthe rougit.
— Bravo et encore merci de ta participation, dit Koen. J’ai terminé et je vous remercie de votre attention.
Applaudissements nourris. Graf pria les invités à se déplacer sur la terrasse pour le souper. Martin apporta une boîte de mouchoirs en papier à Koen.
— Je suis désolé, dit Hyacinthe, ejaculatio praecox.
— Pas de souci, je te donnerai des conseils et on fera des exercices demain, dit Koen tout en nettoyant le gland et le sol.
Frédéric était jaloux, Koen semblait trop attiré pas ce jeune homme. Il devrait les surveiller.
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