29-01-2021, 06:12 PM
Voici une nouvelle petite suite, les événements pourraient bien se précipiter...
Quelques heures plus tard, Hector et moi dînions à mon restaurant favori, tout près de chez moi : ni l'un ni l'autre n'avions envie de manger dans la saleté et les odeurs et nous avions décidé d'un commun accord de nous attaquer que le lendemain à la remise en état de mon appartement. Hector se révélait, une fois de plus, un charmant compagnon sachant s'adapter aux circonstances du moment. Après être resté sidéré par l'aspect du salon et de la cuisine, sans parler des toilettes, il m'avait repris dans ses bras pour me consoler car je lui avais exprimé ma honte de ce qu'avait fait Pierre, oui j'avais honte de Pierre, de sa personne. Durant notre repas, il avait réussi à me dérider, à me faire rire et oublier la situation. Nous avons même été pris d'un fou rire en nous amusant à imaginer les poses et gestes érotiques pris par les joyeux noceurs au point que nous étions presque prêts à les excuser. En rentrant, la réalité nous a immédiatement rappelé le travail qui nous attendait le lendemain ce qui ne nous a finalement pas empêchés d'être de bonne humeur, l'apéritif et la bouteille de vin rouge que nous avions dégustés jouant certainement un rôle.
Lors de mon récent séjour à l'institut, nous avions pris l'habitude de dormir nu, dans la même chambre et nous n'avons trouvé aucune raison pour modifier cette règle, sauf que dans ma chambre il n'y avait qu'un seul lit, large de deux mètres il est vrai, mais quand même. Nous nous sommes regardés en souriant et nous sommes glissés dans le lit, nos sexes n'ont manifesté aucune émotion particulière, mon cœur battait peut-être un peu plus rapidement que normalement. Nous avons très bien dormi. Le matin, au réveil, nos deux corps étaient entremêlés, nos sexes avaient leurs gaules matinales ce qui ne nous a pas empêchés de nous lever sans problèmes ni gêne.
Toute la journée nous avons travaillé durement mais le soir tout était à nouveau en ordre, il n'y avait plus de traces visibles des fêtards sinon une vague odeurs de sperme, mais c'était peut-être notre imagination ! À nouveau, nous nous sommes régalés à notre petit restaurant avec un apéritif, peut-être deux, et la même bouteille de vin que la veille car il était vraiment excellent. En sortant, il faisait encore agréablement chaud lorsque Hector me dit
- Tiens, avant de rentrer on pourrait faire quelques pas et tu pourrais me montrer ce fameux sexshop
- Moi / C'est une bonne idée et qui sait, Pierre a peut-être été engagé pour faire des démonstrations des divers gadgets sexuels offerts, façon de parler, aux clients intéressés
Nous regardons la vitrine, il me semble qu'elle a été refaite, il y a quelques photos assez osées, même si l'essentiel est caché et deux trois livres aux titres très évocateurs tel que "La masturbation pour les nuls", *sucette pour bébé"
- Moi / Tu veux qu'on entre ? moi cela me dirait car je serais beaucoup plus relaxe que le première fois. Et peut-être que Gilbert, le petit vendeur, sera là et on pourrait le questionner innocemment pour savoir s'il s'est bien amusé
- Hector / je veux bien, cela élargira mon horizon mais as-tu réfléchi que Pierre pourrait s'y trouver ?
- Moi / je prends le risque et cela ne serait pas forcément un mal, cela pourrait crever l'abcès
- Hector / D'accord, mais à une condition, pour ton bien, tu dois me promettre de ne pas t'énerver, sous aucun prétexte
Nous entrons dans la première partie du magasin, finalement assez anodine, un employé nous demande si nous avons besoin d'aide et nous signale que la partie intéressante, sa mine et son invitation sont sans équivoque, est un peu plus loin. Il y a même, un peu plus au fond, une partie privée que son collègue se ferait un plaisir de nous montrer. Je regarde Hector qui lève son pouce en signe d'accord. Sur l'écran, deux hommes nus se paluchent les parties avec un regard extatiques, la pièce me parait plus obscure que la première fois, l'atmosphère est ouatée, comme assourdie, comme une invite à saisir ces pénis, souvent très ressemblants. Hector n'est pas surpris car je lui avais tout raconté, donc il s'y attendait, il me glisse
- Ouais, il faut être un peu débile pour s'amuser avec ça, quand à faire, je préfèrerais un vrai, un vivant !
- Moi / Eh bien dis-donc, tu ne manques pas de souffle !
- Hector / [en riant doucement], je suis sûr que toi aussi tu préfères l'original à la copie
Un jeune et, évidemment beau vendeur nous regarde depuis un moment et j'ai l'impression qu'il est en train de nous jauger "est-ce simplement des curieux où des amateurs de sensation". Nos regards se croisent, il esquisse un sourire, il me semble même qu'il a passé sa langue sur ses lèvres… Soudain, j'entends du bruit dans la dernière pièce, celle marquée "privé" et j'entends une voix, c'est celle de Pierre, j'en suis certain. Je saisis violemment Hector par le bras et le tire résolument vers la sortie
- Je ne veux pas le voir maintenant, j'ai reconnu sa voix, je suis certain que c'était lui
- Hector / Attends, il ne me reconnaîtra pas, je vais observer mais éloigne-toi un peu
Quelques minutes plus tard, Hector revient, un peu rouge me semble-t-il
- Heureusement que tu ne l'as pas vu, il avait une tenue pas possible
- Moi / Une sorte de grande camisole qui laisse voir entièrement ses aisselles et une bonne partie de sa poitrine ; il avait un mini slip qui ne cachait pratiquement rien mais qui suggérait tout
- Hector / Comment tu le sais ? tu m'as suivi ?
- Moi / C'était la tenue de son Gilbert la fois où nous sommes entrés dans ce maudit magasin ; tu vois, il a dû être engagé
- Hector / Tu l'as mis à la porte, il a peut-être besoin d'argent
- Moi / [en me forçant à rire] Non, ne t'inquiète pas pour lui, ses parents étaient moins riches que les miens, mais il n'est vraiment pas à plaindre. [Silence] Tu sais Hector, je suis sûr que, tôt ou tard, il va revenir, ce qu'il fait actuellement ce n'est tellement pas lui. Un jour, on lui demandera de faire quelque chose qui le rebutera et, ce jour-là, il comprendra qu'il fait fausse route, il nous reviendra.
Nous sommes rentrés tranquillement, nous avons trouvé que l'appartement sentait bon le propre, nous sommes allés dans ma chambre, nous nous sommes déshabillés, nous étions nus, nous nous sommes glissés sous le drap, je me suis blotti contre lui ou il s'est serré contre mon corps ; nous étions bien, nous étions en confiance ; nous nous sommes endormis ; j'ai rêvé de Pierre qui était revenu et d'Hector qui était là.
Depuis le départ de Pierre, les jours, puis les semaines et enfin les mois se sont égrenés sans que je reçoive le moindre signe de vie de sa part, il n'est pas revenu en classe, tous mes camarades s'interrogent, ils savent que je ne sais rien, ils me voient triste et
plusieurs sont vraiment très sympa avec moi. Je commence à me faire à l'idée que je dois tirer un trait sur cette aventure qui date de notre naissance et qu'il me faut reprendre goût à la vie.
Hector a bien sûr dû rentrer à l'institut mais son appui est total et nous nous voyons deux fois par mois, alternativement chez moi et au Village. Cela devenait difficile que je m'installe régulièrement, même pour un weekend, à l'institut alors j'ai saisi l'occasion, ma situation financière me le permettant sans problème, d'acquérir un petit appartement de deux pièces à moins de cinq minutes de l'institut. C'est là que nous nous retrouvons Hector et moi lorsque c'est mon tour de me déplacer, Jacques s'est montré très compréhensif.
Notre relation est déconcertante, nous nous entendons très bien, nous sommes très proches l'un de l'autre mais à part une proximité corporelle car nous dormons généralement dans le même lit, sexuellement il ne se passe rien entre nous, tout au moins volontairement car il arrive parfois, au gré des mouvements, que nous nous retrouvions dans les bras l'un de l'autre, voire même que nous éjaculions sans vraiment nous toucher.
Je sens très bien qu'Hector, tout comme moi, serions prêts à sauter le pas mais ce pas nous ne l'avons jusqu'à maintenant pas franchi : Hector sait très bien que j'espère toujours et encore le retour de Pierre, que c'est lui que j'aime véritablement et donc il entend respecter le fait que je me réserve pour Pierre. Et moi, eh oui, je veux encore y croire et je veux être vierge pour lui. Car, en y réfléchissant, Pierre et moi n'avons jamais eu de véritables relations intimes, le maximum que nous ayons fait ensemble consistait en des branlettes mutuelles, assez appuyées parfois, mais jamais de fellation ou autres plaisirs. Et c'est vrai que cela n'est pas normal pour un jeune comme moi et que Hector est victime de ma réticence, même si, je n'en sais rien, il se rattrape peut-être à l'institut…
Un matin où nous faisions la grasse matinée chez moi, nous avons tout naturellement abordé la question
Quelques heures plus tard, Hector et moi dînions à mon restaurant favori, tout près de chez moi : ni l'un ni l'autre n'avions envie de manger dans la saleté et les odeurs et nous avions décidé d'un commun accord de nous attaquer que le lendemain à la remise en état de mon appartement. Hector se révélait, une fois de plus, un charmant compagnon sachant s'adapter aux circonstances du moment. Après être resté sidéré par l'aspect du salon et de la cuisine, sans parler des toilettes, il m'avait repris dans ses bras pour me consoler car je lui avais exprimé ma honte de ce qu'avait fait Pierre, oui j'avais honte de Pierre, de sa personne. Durant notre repas, il avait réussi à me dérider, à me faire rire et oublier la situation. Nous avons même été pris d'un fou rire en nous amusant à imaginer les poses et gestes érotiques pris par les joyeux noceurs au point que nous étions presque prêts à les excuser. En rentrant, la réalité nous a immédiatement rappelé le travail qui nous attendait le lendemain ce qui ne nous a finalement pas empêchés d'être de bonne humeur, l'apéritif et la bouteille de vin rouge que nous avions dégustés jouant certainement un rôle.
Lors de mon récent séjour à l'institut, nous avions pris l'habitude de dormir nu, dans la même chambre et nous n'avons trouvé aucune raison pour modifier cette règle, sauf que dans ma chambre il n'y avait qu'un seul lit, large de deux mètres il est vrai, mais quand même. Nous nous sommes regardés en souriant et nous sommes glissés dans le lit, nos sexes n'ont manifesté aucune émotion particulière, mon cœur battait peut-être un peu plus rapidement que normalement. Nous avons très bien dormi. Le matin, au réveil, nos deux corps étaient entremêlés, nos sexes avaient leurs gaules matinales ce qui ne nous a pas empêchés de nous lever sans problèmes ni gêne.
Toute la journée nous avons travaillé durement mais le soir tout était à nouveau en ordre, il n'y avait plus de traces visibles des fêtards sinon une vague odeurs de sperme, mais c'était peut-être notre imagination ! À nouveau, nous nous sommes régalés à notre petit restaurant avec un apéritif, peut-être deux, et la même bouteille de vin que la veille car il était vraiment excellent. En sortant, il faisait encore agréablement chaud lorsque Hector me dit
- Tiens, avant de rentrer on pourrait faire quelques pas et tu pourrais me montrer ce fameux sexshop
- Moi / C'est une bonne idée et qui sait, Pierre a peut-être été engagé pour faire des démonstrations des divers gadgets sexuels offerts, façon de parler, aux clients intéressés
Nous regardons la vitrine, il me semble qu'elle a été refaite, il y a quelques photos assez osées, même si l'essentiel est caché et deux trois livres aux titres très évocateurs tel que "La masturbation pour les nuls", *sucette pour bébé"
- Moi / Tu veux qu'on entre ? moi cela me dirait car je serais beaucoup plus relaxe que le première fois. Et peut-être que Gilbert, le petit vendeur, sera là et on pourrait le questionner innocemment pour savoir s'il s'est bien amusé
- Hector / je veux bien, cela élargira mon horizon mais as-tu réfléchi que Pierre pourrait s'y trouver ?
- Moi / je prends le risque et cela ne serait pas forcément un mal, cela pourrait crever l'abcès
- Hector / D'accord, mais à une condition, pour ton bien, tu dois me promettre de ne pas t'énerver, sous aucun prétexte
Nous entrons dans la première partie du magasin, finalement assez anodine, un employé nous demande si nous avons besoin d'aide et nous signale que la partie intéressante, sa mine et son invitation sont sans équivoque, est un peu plus loin. Il y a même, un peu plus au fond, une partie privée que son collègue se ferait un plaisir de nous montrer. Je regarde Hector qui lève son pouce en signe d'accord. Sur l'écran, deux hommes nus se paluchent les parties avec un regard extatiques, la pièce me parait plus obscure que la première fois, l'atmosphère est ouatée, comme assourdie, comme une invite à saisir ces pénis, souvent très ressemblants. Hector n'est pas surpris car je lui avais tout raconté, donc il s'y attendait, il me glisse
- Ouais, il faut être un peu débile pour s'amuser avec ça, quand à faire, je préfèrerais un vrai, un vivant !
- Moi / Eh bien dis-donc, tu ne manques pas de souffle !
- Hector / [en riant doucement], je suis sûr que toi aussi tu préfères l'original à la copie
Un jeune et, évidemment beau vendeur nous regarde depuis un moment et j'ai l'impression qu'il est en train de nous jauger "est-ce simplement des curieux où des amateurs de sensation". Nos regards se croisent, il esquisse un sourire, il me semble même qu'il a passé sa langue sur ses lèvres… Soudain, j'entends du bruit dans la dernière pièce, celle marquée "privé" et j'entends une voix, c'est celle de Pierre, j'en suis certain. Je saisis violemment Hector par le bras et le tire résolument vers la sortie
- Je ne veux pas le voir maintenant, j'ai reconnu sa voix, je suis certain que c'était lui
- Hector / Attends, il ne me reconnaîtra pas, je vais observer mais éloigne-toi un peu
Quelques minutes plus tard, Hector revient, un peu rouge me semble-t-il
- Heureusement que tu ne l'as pas vu, il avait une tenue pas possible
- Moi / Une sorte de grande camisole qui laisse voir entièrement ses aisselles et une bonne partie de sa poitrine ; il avait un mini slip qui ne cachait pratiquement rien mais qui suggérait tout
- Hector / Comment tu le sais ? tu m'as suivi ?
- Moi / C'était la tenue de son Gilbert la fois où nous sommes entrés dans ce maudit magasin ; tu vois, il a dû être engagé
- Hector / Tu l'as mis à la porte, il a peut-être besoin d'argent
- Moi / [en me forçant à rire] Non, ne t'inquiète pas pour lui, ses parents étaient moins riches que les miens, mais il n'est vraiment pas à plaindre. [Silence] Tu sais Hector, je suis sûr que, tôt ou tard, il va revenir, ce qu'il fait actuellement ce n'est tellement pas lui. Un jour, on lui demandera de faire quelque chose qui le rebutera et, ce jour-là, il comprendra qu'il fait fausse route, il nous reviendra.
Nous sommes rentrés tranquillement, nous avons trouvé que l'appartement sentait bon le propre, nous sommes allés dans ma chambre, nous nous sommes déshabillés, nous étions nus, nous nous sommes glissés sous le drap, je me suis blotti contre lui ou il s'est serré contre mon corps ; nous étions bien, nous étions en confiance ; nous nous sommes endormis ; j'ai rêvé de Pierre qui était revenu et d'Hector qui était là.
Depuis le départ de Pierre, les jours, puis les semaines et enfin les mois se sont égrenés sans que je reçoive le moindre signe de vie de sa part, il n'est pas revenu en classe, tous mes camarades s'interrogent, ils savent que je ne sais rien, ils me voient triste et
plusieurs sont vraiment très sympa avec moi. Je commence à me faire à l'idée que je dois tirer un trait sur cette aventure qui date de notre naissance et qu'il me faut reprendre goût à la vie.
Hector a bien sûr dû rentrer à l'institut mais son appui est total et nous nous voyons deux fois par mois, alternativement chez moi et au Village. Cela devenait difficile que je m'installe régulièrement, même pour un weekend, à l'institut alors j'ai saisi l'occasion, ma situation financière me le permettant sans problème, d'acquérir un petit appartement de deux pièces à moins de cinq minutes de l'institut. C'est là que nous nous retrouvons Hector et moi lorsque c'est mon tour de me déplacer, Jacques s'est montré très compréhensif.
Notre relation est déconcertante, nous nous entendons très bien, nous sommes très proches l'un de l'autre mais à part une proximité corporelle car nous dormons généralement dans le même lit, sexuellement il ne se passe rien entre nous, tout au moins volontairement car il arrive parfois, au gré des mouvements, que nous nous retrouvions dans les bras l'un de l'autre, voire même que nous éjaculions sans vraiment nous toucher.
Je sens très bien qu'Hector, tout comme moi, serions prêts à sauter le pas mais ce pas nous ne l'avons jusqu'à maintenant pas franchi : Hector sait très bien que j'espère toujours et encore le retour de Pierre, que c'est lui que j'aime véritablement et donc il entend respecter le fait que je me réserve pour Pierre. Et moi, eh oui, je veux encore y croire et je veux être vierge pour lui. Car, en y réfléchissant, Pierre et moi n'avons jamais eu de véritables relations intimes, le maximum que nous ayons fait ensemble consistait en des branlettes mutuelles, assez appuyées parfois, mais jamais de fellation ou autres plaisirs. Et c'est vrai que cela n'est pas normal pour un jeune comme moi et que Hector est victime de ma réticence, même si, je n'en sais rien, il se rattrape peut-être à l'institut…
Un matin où nous faisions la grasse matinée chez moi, nous avons tout naturellement abordé la question