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Deux papas et cinq garçons - Version imprimable

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Deux papas et cinq garçons - Nostalgique - 22-12-2020

Deux hommes et cinq garçons…

Ce récit, totalement imaginaire (??), faisant abstraction des réalités juridiques, financières ou techniques, a néanmoins un appui dans la réalité en ce sens que c'est l'écriture d'une situation que, dans l'idéal, j'aurais éventuellement souhaité connaître et même, peut-être, vivre. Un peu équivoque, je l'admets !


Pierre et moi, Antoine, avons pratiquement été élevés ensemble :  nous sommes nés le même jour, à dix minutes d'intervalle (je suis l'aîné !) et dans la même clinique. Nos parents habitaient dans une grande maison dont la partie gauche était occupée par notre famille alors que la partie droite abritait la famille de Pierre. Le jardin, presque un parc, était commun tout comme la vaste piscine et ses annexes. Nos parents étaient de grands amis et les quatre travaillaient ensemble pour une très grande firme internationale qui les faisait voyager aux quatre coins du monde durant une bonne partie de l'année de sorte que, lors des vacances qu'ils avaient bien méritées, ils n'avaient aucune envie de s'embarrasser de deux bambins. Nos parents étaient pour nous une abstraction plus qu'autre chose, le genre étoile filante que l'on entrevoyait et qui, tout aussi vite, disparaissait.

C'est Blanche, notre adorable et aimante nounou, qui s'est occupé de nous deux et qui, jusqu'à six ans, nous a pratiquement élevés. C'était une femme d'une quarantaine d'années qui nous aimait comme si nous avions été ses propres garçons, douce mais ne se laissant pas marcher sur les pieds, sachant nous consoler quand c'était nécessaire mais veillant à nous endurcir : nous l'adorions, nous faisions tout pour lui faire plaisir tout en lui jouant des tours on ne peut plus pendables, ce qui nous valait de sévères réprimandes. Il y avait encore une cuisinière et une aide-ménagère qui venait tous les matins avec qui nous entretenions également de très bonnes relations.

Et puis, il y avait Pierre et moi. Nous étions le centre du monde ou tout au moins de la maison mais il n'était pas pour autant question que nous fassions nos quatre volontés, il y avait des directives, des règles très strictes que nous avions intérêt à respecter ne serait-ce qu'en raison qu'elles avaient été établies par nos parents qui veillaient, je n'ai jamais très bien su comment, à ce qu'elles soient suivies et que notre éducation, dans le sens le plus large du terme, soit parfaite. Lors de leurs brèves apparitions, en général non annoncées, nous étions soumis à une véritable inspection qui allait, pour ce qui nous concernait, de la propreté de nos oreilles, à notre tenue à table et à l'avancement de nos connaissances préscolaires. Le résultat de leur inspection ne nous était pas connu mais nous nous apercevions, dans les jours suivants leur visite, qu'un certain nombre de règles avaient été modifiées, à notre avantage comme à notre désavantage.

Nous avons donc pris nos biberons ensemble et il semble que les premiers jours à la maternité furent éprouvants pour tout le monde ; nos petits berceaux étaient dans deux pièces différentes et dès les premières heures de notre vie, nous avons hurlé, sans interruption, le visage congestionné ; rien n'y faisait, chacun de notre côté, nous hurlions gênant les autres poupons et rendant dingue les adultes. Le pédiatre nous avait réexaminé et n'avait rien décelé d'anormal, mais nous hurlions toujours. Finalement, excédées, les puéricultrices nous mirent tous les deux dans une minuscule pièce et, miracle, nous nous tûmes immédiatement. Le soir, on nous remit dans nos pièces respectives et… nos hurlements reprirent de plus belles ! Nous voulions déjà être ensemble, et, de ce jour, nous l'avons toujours été. Nous avons gouté nos premiers légumes de concert, nous avons marché le même jour en nous donnant la main, nous avons feuilleté le même livre d'images ensemble et nous dormions, bien sûr, dans la même chambre. J'oubliais, c'est Pierre, le jour de nos quatre ans, qui, pour la première fois, m'embrassa. La première fois mais pas la dernière, mais cela nous ne le savions pas encore.

Dans cette grande et belle maison, ce parc avec de vieux arbres qui dispensaient une ombre bien agréable en été, une ambiance aimante avec un personnel adorable, nous avions tout pour être heureux et, effectivement nous étions heureux. L'absence de nos parents ne nous pesaient pas vraiment et quand ils étaient là, c'est toujours vers les personnes qui prenaient soin de nous chaque jour que nous allions nous réfugier.

Le jour de nos six ans, qui aurait dû être une belle journée, nous sentions Pierre et moi qu'il se passait quelque chose d'inquiétant, nos parents étaient là depuis la veille et tenaient des conciliabules inhabituels, Blanche – notre nounou – avait les yeux rouges, la cuisinière également. Nous étions dans notre chambre de jeux et, intuitivement, nous nous tenions tranquilles et qu'il était peut-être dans notre intérêt de nous faire oublier.
Le lendemain, à l'heure du petit-déjeuner où nos parents étaient présents ce qui n'était pas dans leur habitude, ils nous annoncèrent d'abord qu'ils repartaient en début de soirée ce qui, franchement dit, nous laissa assez indifférents, peut-être même avec un certain contentement de retrouver notre routine habituelle.
En revanche la suite nous tomba dessus comme la foudre dans un ciel serein : nos parents estimaient que notre entourage, à commencer par Blanche, ne convenait plus à l'ambition qu'ils avaient pour notre avenir et que, par conséquent, nous allions être envoyés dans un institut alpin réputé dans les Alpes valaisannes. Ils avaient d'abord décidé de nous séparer avant finalement de renoncer à ce qui pour nous aurait été la catastrophe ultime, inconcevable.
Bon, finalement l'essentiel était préservé, nous resterions ensemble, certes dans un environnement très différent mais pas forcément désagréable. Mais ce qui nous peina énormément ce fut d'apprendre que notre Blanche était en fait atteinte d'une grave maladie et que, de toutes façons, elle n'aurait plus pu s'occuper de nous deux. La dizaine de jours qui restait avant notre déménagement, nous avons témoigné une extrême tendresse vis-à-vis de celle qui nous avait servi de mère et que nous aimions comme tel. Et c'est bien sûr la pauvre Blanche qui prépara toutes nos affaires, tous ces petits objets que les jeunes enfants aiment conserver, même s'ils ne servent à rien et dont bien souvent, finalement, on oublie jusqu'à leur existence.

Le grand jour du départ finit par arriver, ce fut véritablement dramatique car non seulement nous laissions notre maison, nos amis, notre école mais surtout ceux que nous quittions qui étaient les seules personnes qui nous aimaient pour ce que nous étions, les seules personnes que nous aimions véritablement et auxquelles nous étions attachés. Ce fut le chauffeur qui devait nous amener à notre nouveau lieu de vie qui dû, presque physiquement, nous arracher à ces gens simples qui avaient tout fait pour que nous soyons heureux, et nous l'avions réellement été. Durant tout le trajet, deux bonnes heures au maximum, nous n'avons pratiquement pas prononcé une seule parole mais nous ne nous sommes pas quittés du regard, un regard dans lequel nous avons mis toute notre force, toute notre détermination : QUOIQU'IL ARRIVE, NOUS RESTONS ENSEMBLE.



Re : Deux papas et cinq garçons - Philou0033 - 22-12-2020

Bonjour [member=146]Nostalgique[/member] !

Beau début. Les deux garçons, Pierre et Antoine se connaissent depuis la naissance. Les deux familles vivent dans la même maison, avec les mêmes personnes chargées de leur éducation, de leur faire à manger ou pour entretenir la maison.
Les deux gars s’apprécient et ne savent pas vivre l'un sans l'autre, comme s'ils étaient des jumeaux!
Départ pour une pension dans les Alpes valaisannes pour les jeunes enfants alors âgés de 6 ans.

Je vais bien entendu suivre ce récit.

Bonnes fêtes de fin d'année!

Philou


Re : Deux papas et cinq garçons - Lange128 - 23-12-2020

Merci [member=146]Nostalgique[/member].

Début original, ces deux enfants m’ont fait penser à des jumeaux qui ont une relation spéciale entre eux. J’imagine qu’il vont rester ensemble après leur enfance.

Je pense que beaucoup d’entre nous écrivent pour décrire des situations qu’ils auraient aimé vivre, ce qui ne signifie pas que notre vie aurait été meilleure si nous les avions réellement vécues.


Re : Deux papas et cinq garçons - KLO7514 - 24-12-2020

Très belle histoire en gestation. Six ans et déjà en pension...Oui, cela arrive pour certains enfants qui ont, malgré tout, père et mère mais qui ne peuvent s'occuper d'eux. J'en ai connu, de ces petits gars, internes en classe de 11ème (ou le Cours Préparatoire, première année de l'école primaire) lorsque , interne moi-même mais en 5ème, je les voyais aux récréations dans la cour des "petits".
Assez souvent, leurs parents étaient commerçants et quelques-uns avec une maman seule...Ce n'était pas évident pour ces «p'tiots»!
Au moins, Antoine et Pierre seront toujours réunis : c'est déjà cela.


Re : Deux papas et cinq garçons - emmanolife - 24-12-2020

Bonjour Nostalgique !

Bon, encore des gamins qui sont nés avec une petite cuiller en argent dans la bouche : ça a l'air d'être la mode ici, je rêve d'une histoire avec des enfants de prolo ! Un genre de "les misérables gays", en quelque sorte. Mais je sens qu'il faudra que je l'écrive.

Mais ils vont tout de même peut-être en baver un peu dans leur pensionnat alpin. Des châtiments corporels ! Des éducateurs sadiques ! Des curés pédophiles ! (enfin, pas tout de suite, ils sont encore un peu tendres) Et puis peut-être même va-t-on les séparer, et ils n'auront de cesse que de se retrouver...

Je rêve, je rêve...

Merci d'avance, Nostalgique ! Smile



Re : Deux papas et cinq garçons - bech - 26-12-2020

Encore une histoire qui démarre bien. L'un des garçons s'appelle Antoine et ils vont aller à l'institut alpin (comme dans le récit précédent). Et l'histoire de la pension me fait penser à celle de Florentin.


Re : Deux papas et cinq garçons - Nostalgique - 07-01-2021

Voici une nouvelle suite

L'accueil a été très chaleureux, nous étions aux portes de l'automne et les arbres prenaient des teintes multicolores, même si le vert foncé des sapins dominait largement. L'institut était au centre d'un vaste parc, avec tennis, piscine et terrains de sport ; les responsables étaient assez jeunes, très ouverts et tous nous embrassèrent avec beaucoup de chaleur tandis qu'une haie d'une bonne vingtaine de garçons de tout âge nous souhaitait la bienvenue avec une bienveillance et un plaisir évident. Cela nous rassura car nous imaginions un peu aller au-devant d'une sorte de prison alors que, de toute évidence, ce n'était pas le cas. C'était l'heure des quatre heures, avec tartines, fruits et boissons aussi nos nouveaux compagnons nous abreuvèrent-ils de questions, plus ou moins intelligentes d'ailleurs, et on pouvait voir qu'ils avaient tous l'air parfaitement heureux. Ce qui nous frappa rapidement, c'est que dans ce petit groupe nous étions nettement les plus jeunes ce qui nous fut confirmé lorsqu'un des garçons, ayant connu notre âge, six ans, s'étonna car l'âge minimum était de huit ans…
Au bout d'un moment, une jeune femme, Léonine, renvoya tout le monde en classe, sauf nous qui fûmes conviés à un tour de l'établissement qui se termina dans la chambre que nous allions occuper désormais. Alors que la porte n'était pas encore ouverte, ce fut le seul moment où Pierre et moi, en nous regardant, avons paniqué au point que Léonine le remarqua

- Lé / Soyez tranquilles, tous se passera très bien, vous allez être très heureux, vous aurez de nombreux amis, de multiples distractions et vos professeurs seront très compréhensifs, même s'ils sont exigeants dans la manière de travailler. Allez, entrez !
Pierre avait la main sur la poignée mais ne se décidait pas à appuyer pour ouvrir et d'une voix tremblante

- Mais est-ce qu'on va être ensemble ?

Léonine, avec beaucoup de douceur, mis sa main sur celle de Pierre et appuya fermement et la porte s'ouvrit : ce fut l'éblouissement pour nous deux, nous nous jetâmes dans les bras l'un de l'autre, pleurant presque de joie et de réconfort : c'était une vaste pièce avec deux lits, deux bureaux et tout le reste à double, il était évident que nous restions ensemble, nous étions sauvés, les deux ensemble nous savions que nous serions forts et que rien ne pourrait nous arriver. Nos valises avaient disparu et toutes nos affaires étaient parfaitement rangées, dans les armoires ou les commodes, nos objets personnels sur les bureaux et sur les étagères situées au-dessus. Léonine nous fit remarquer qu'il nous appartiendrait de maintenir notre chambre rangée, que c'était à nous de faire nos lits et que c'était elle qui, vu notre jeune âge, s'occuperait de nous dans tous les domaines, sauf celui de l'enseignements où ce seraient les professeurs qui agiraient. Par contre, c'est elle qui veillerait, en plus des répétitions communes, à ce que notre travail soit exemplaire et, à ce sujet, elle serait intransigeante, il y allait de la réputation de l'institut. Elle nous laissa afin que nous puissions personnaliser notre installation, elle reviendrait peu avant 19h pour le dîner ce qui nous réjouit car les émotions, et nous en avions eu durant cette journée, creusent l'estomac.

Nos parents, à distance et par personnes interposées, nous ont appris à connaître et à aimer tout ce qui est beau, dans tous les domaines : c'est probablement la raison qui nous fit, très vite, apprécier le cadre et l'ambiance de notre nouveau chez nous. L'ancien bâtiment très bien entretenu et restauré de sorte qu'on ne lui aurait jamais donné son âge, les extensions modernes en belle pierre de taille, partie où nous avions notre chambre, s'intégraient parfaitement dans ce village de montagne. Le cadre n'avait rien d'exceptionnel car entouré de deux routes, sinon une vue merveilleuse sur les Alpes. À peu de distance, des terrains de sports parfaitement entretenus et, en altitude, un chalet d'hiver pour la saison du ski où l'on pouvait se réchauffer et déjeuner. Il y avait également une grande bibliothèque, parfaitement équipée en ouvrages de tous genres et les meubles de travail étaient modernes et fonctionnels ; dans cette pièce le silence était de rigueur afin que chacun puisse travailler à son aise et dans le calme. Enfin, dans la partie moderne, il y a avait une belle salle de sport avec tous les agrès nécessaires pour la culture du corps, sans parler des sanitaires permettant de prendre une bonne douche après l'effort physique. Pour terminer ce tour du propriétaire, il y avait le département artistique où la plus part des arts pouvait se développer au gré de la fantaisie des artistes en herbe sous la direction et les conseils avisés de professionnels. En un mot comme en cent, c'était un petit paradis sur terre, même si une discipline, bienveillante mais très stricte était de rigueur, du matin au réveil jusqu'à l'extinction des feux. Très vite Pierre et moi nous nous sommes sentis parfaitement à l'aise d'autant que l'encadrement humain était à la hauteur de ce bel ensemble.

Nous avons vécu pratiquement dix ans dans ce cadre qui nous convenait parfaitement même si, en grandissant, nous prenions conscience que nous étions terriblement privilégiés au point que parfois il nous arrivait d'envier les garçons du village dont nous sentions qu'ils bénéficiaient d'une liberté que nous ne connaissions pas et qu'ils vivaient la vraie vie. La durée moyenne des séjours à l'institut variait entre une et trois-quatre années de sorte que rapidement nous sommes devenus les anciens qui connaissaient tous les rouages et combines, parfois avec la complicité des responsables et, en particulier, du directeur de l'institut. Celui-ci devait disposer en ce qui nous concernait d'une grande marge de manœuvre et d'une vaste délégation de pouvoir car au fil des années nous bénéficions de privilèges qui nous donnaient une plus grande liberté. Il n'empêche que la vie dans un institut est finalement assez monotone et routinière de sorte que je ne vais pas vous abreuver du récit journalier de toutes ces années, je me bornerai à relater certains moments particulièrement significatifs de notre existence, sans ordre chronologique c'est-à-dire comme ils me viennent à l'esprit.

La première grande épreuve a dû avoir lieu un peu avant nos huit ans lorsque, rentrant d'une journée en plein air, un garçon était vautré sur mon lit, toutes mes affaires personnelles avaient été enlevées : la direction avait estimé que Pierre et moi devenions trop conviviaux et qu'il était temps que nous apprenions à être indépendants l'un de l'autre. Nous avons eu beau dire et beau faire, la direction fut intransigeante, il faut dire que le directeur en titre était absent depuis quelques semaines ayant dû se faire opérer et qu'un remplaçant, externe, assurait la direction de l'institut et c'est lui qui avait pris cette décision.
Le soir même, nous avions arrêté notre stratégie pour le faire plier, nous avons débuté une grève de la faim, nous contentant de boire de l'eau et d'une tranche de pain. Nos proches surveillants comprirent très rapidement que rien ne nous ferait changer d'avis et ils mirent en garde le remplaçant du directeur qui les envoya froidement promener déclarant qu'il savait ce qu'il faisait et qu'il en avait maté des plus difficiles que nous deux : le malheureux, il ne nous connaissait pas !
Après vingt-quatre heures, nous étions convoqués dans son bureau où il chercha à nous convaincre de la nécessité de sa décision et nous étions prêts à être moins ensemble dans la journée mais que nous ne transigerions jamais sur la nécessité de partager la même chambre. Je vous materai fut sa seul réponse.
Au bout de trois jours la faim nous tenaillait déjà moins mais nous commencions à avoir des étourdissements, le quatrième jour, nous étions trop faibles pour quitter nos lits, dans deux chambres séparées, et le médecin rattaché à la maison vient nous voir et se montra très préoccupé par notre état et invita le directeur à nous remettre dans le même chambre :  "ce ne sont pas des gamins qui vont me dicter ma conduite" fut sa réponse.
Le jour suivant, nous étions dans un semi-coma, le médecin nous fit transporter d'urgence à l'hôpital le plus proche où nous nous retrouvâmes dans la même chambre, mais il n'était pas question que nous cédions tant que nous n'aurions pas obtenu la certitude d'être remis ensemble.
Un médecin nous expliqua que nous risquions notre vie, nous sourîmes parait-il en faisant comprendre que nous serions dès lors sûrs d'être ensemble.
Un des responsables fit appel à la police, le directeur en titre rappelé d'urgence et il vient directement à notre chevet et nous parla très doucement en nous expliquant que tout cela était terminé, que tout reprendrait comme avant. Il parait que nous avons encore esquissé un sourire, on nous a nourri par intraveineuse, nous sommes lentement revenus à nous et deux semaines plus tard, nous étions de retour dans notre chambre, faibles mais heureux. Nous avons su que le remplaçant était en prison pour maltraitance de mineur et non-assistance à personne en danger. Avec le recul des années, le remplaçant n'avait peut-être pas tout-à-fait tort sur le fond mais la méthode n'était évidemment pas acceptable ; les liens du sang n'existaient pas entre nous, nous n'étions pas des frères, nous n'étions que des amis qui, un jour ou l'autre, risqueraient d'avoir des relations équivoques.

Quelques années plus tard, quatre jeunes gens arrivaient à l'institut et nous comprîmes qu'ils avaient été éduqués dans un milieu très conservateur où la moralité jouait un grand rôle, si ce n'est un rôle primordial. Assez vite nous comprîmes que ces nouveaux venus se prenaient très au sérieux, qu'ils donnaient des directives sur ce qu'il fallait faire ou ne pas faire pendant nos rares moments de temps véritablement libre et nous nous aperçûmes qu'ils ne nous aimaient pas, Pierre et moi. Il faut dire que nous avions nos habitudes, que nous étions très indépendants et que nous n'aimions pas qu'on se mêle de nos affaires : nous n'hésitions pas à leur répondre, avec un certain manque de diplomatie il est vrai.

Avec le temps et l'âge aidant, nous sentions que notre corps changeait, que notre relation, tout en restant aussi forte, évoluait dans une direction plus sensuel. Il n'y a pas si longtemps le corps de Pierre m'était parfaitement indifférent, je ne le voyais même pas mais depuis un certain temps, je le trouvais beau et il m'arrivait de mettre la main sur lui pour simplement sentir sa peau, sa chaleur. Je remarquais que, le matin, son sexe avait pris de l'ampleur et qu'il lui arrivait d'être humide alors que le mien était toujours le même comme me l'avait fait observer Pierre. Je lui avais fait la remarque que son zizi était de plus en plus dur le matin

- Moi (Antoine) / Dis-moi, ton zizi il est tout dur, cela doit être désagréable

- Pierre / Au début cela m'a gêné mais on s'habitue très vite et maintenant je trouve cela très agréable, surtout si je le touche car cela le durcit encore plus et cela me fait des chatouilles dans tout le ventre, j'adore ça !

- Moi / Si je te le touchais, cela te ferait aussi des choses ?

- Pierre / J'en sais rien, vas-y, on verra bien !

Et j'y suis allé, j'ai pris cette barre dans ma main, j'ai ressenti comme un spasme, elle était toute mouillée et j'ai entendu Pierre qui poussait un grand soupir. C'était la première fois que je mettais volontairement ma main dans cette partie de son corps et j'ai senti qu'il aimait ce toucher et j'ai réalisé que moi aussi cela ne m'avait pas laissé indifférent et surtout j'ai senti que mon organe avait eu une réaction étrange. Depuis ce jour, Pierre m'a demandé de plus en plus fréquemment de le toucher et, un matin, il a mis sa main sur la mienne pour lui imprimer un petit mouvement de va-et-vient qui apparemment lui faisait beaucoup de bien à entendre les soupirs de plus en plus prononcés que ce petit jeu lui procurait. Un jour j'ai demandé à Pierre de me faire la même chose et rapidement, moi aussi, je suis devenu dur, pas autant que lui mais j'ai rapidement fait des progrès.

Nous apprécions toujours plus ce moment d'intimité matinale, mais rapidement nous nous sommes sentis frustrés, il fallait trop se dépêcher alors que nous aurions souhaité prolonger ces échanges, mais l'horaire de l'institut ne le permettait pas. Un soir, alors que nous nous apprêtions à nous coucher, je remarquais que Pierre avait son sexe matinal

- Moi / Dit-donc, tu as vu ta barre, qu'est-ce qui t'arrive ?

- Pierre / [un peu gêné] C'est ce que j'imagine qui me fait bander : j'ai pensé qu'on devrait se faire plaisir le soir au lieu du matin où on est régulièrement à la bourre, qu'est-ce que tu en dis ?

Je ne lui ai pas répondu, mais je me suis glissé dans son lit, je me suis placé de manière telle qu'il pouvait se plaquer contre moi et, pour la première fois, j'ai senti son sexe contre mes fesses. J'avais pris mon organe en main et je me masturbais très lentement ce que Pierre ne tarda pas à remarquer : il passa son bras par-dessus mon corps et s'empara de ma queue, elle était presque aussi dure que la sienne, il exerça des petits mouvements, il me décalotta ce qui me fit gémir. Il me serrait très fort contre lui et je sentais son sexe se frotter contre mes fesses alors qu'il accentuait la masturbation sur mon sexe. Je me sentais devenir tout chose, j'avais envie de pisser, je me crispais, je sentais des spasmes qui me traversaient tout le corps. La queue de Pierre s'était infiltrée dans ma raie et devenait de plus en plus dure, ses soupirs devenaient des gémissements, j'avais l'impression qu'il mouillait. Soudain, ensemble, nous avons presque crié, nos corps se sont arqués sous la pression du plaisir, j'ai senti que Pierre lâchait son sperme dans mes fesses alors que sa main était soudain inondée de ma première éjaculation. Je me suis alors retourné, nous étions mon ventre gluant de ma jeune semence contre son ventre encore plus gluant que le mien, nos mains se promenaient sur nos corps, nos têtes étaient proches l'une de l'autre, nos lèvres se sont rapprochées, elles se sont unies et ont découvert nos salives : c'était notre premier baiser depuis nos quatre ans.

Nos rapports avec la bande des quatre ne s'amélioraient pas, bien au contraire, ils nous provoquaient régulièrement et nous ne nous gênions pas de nous moquer de leur arrogance ; ils étaient habiles car lorsqu'il y avait d'autres étudiants, ils se comportaient normalement, ils étaient même capables d'être assez sympathiques. Mais un soir, les choses se gâtèrent alors que l'extinction des feux avaient déjà sonné mais notre chambre avait droit à trente minutes supplémentaires. Nous étions encore habillés et nous lisions tranquillement, installés sur le lit de Pierre. Un léger bruit nous sortit de notre livre et nous vîmes la porte qui s'ouvrait et nos quatre gaillards qui entraient avec un sourire sournois.



Re : Deux papas et cinq garçons - KLO7514 - 08-01-2021

Voilà donc quelques moments de la vie de jeunesse de nos deux héros. Leurs conditions seraient plutôt enviables. 10 années internes, ça commence à compter! Découvertes communes, émois,...bref le début de quelques aspects importants d'une existence, importants surtout à leur âge. Par la suite, d'autres choses viennent s'ajouter quant au devenir professionnel puis la rencontre d'une-ou d'un!- partenaire.
Mais que veulent donc ces quatre loustics qui entrent sans frapper ("sans frapper"...pour le moment? ) la suite de cette belle histoire nous le dira.
Merci, ami Nostalgique.
KLO.


Re : Deux papas et cinq garçons - Philou0033 - 08-01-2021

Bonjour [member=146]Nostalgique[/member] !

Belle suite!
On découvre la vie dans ce pensionnat où Antoine et Pierre évoluent. C'est la vie d'un établissement où la routine s'installe. Tout est conforme de jour en jour.
Il y a cet épisode du changement de directeur qui fait basculer quelque peu la vie des deux garçons. Puis tout revient en ordre.
Quatre jeunes arrivent, ils sont "prétentieux" ils ne supportent pas Antoine et Pierre. Les échanges sont parfois houleux entre eux m=ais jamais devant d'autres pensionnaires!
C'est alors la découverte de la sexualité entre nos deux amis. Ils se découvrent!
Que viennent faire les quatre garçons dans la chambre de Pierre et Antoine?

Je t'embrasse!

Philou


Re : Deux papas et cinq garçons - Nostalgique - 17-01-2021

Voici une petite suite qui vaut ce qu'elle vaut ! Je ne conçois pas encore très bien la suite, d'un point de vue rédactionnel, au point que je me demande si je ne devrais pas arrêter mon récit à ce déménagement... Qu'en pense ceux qui me suivent régulièrement ?



Parmi ces quatre garçons, il y en avait un, Hector, le moins baraqué de leur groupe, avec qui j'avais une relation presque normale, surtout lorsque ses copains n'étaient pas là ce qui arrivait fréquemment car ceux-ci étaient très fiers de leurs corps musclés qu'ils entretenaient avec beaucoup d'assiduité dans la salle de sports et dans la piscine.
En les voyant entrer, je remarquais immédiatement le clin d'œil et le bref sourire que me fit Hector, ce qui, quelle que part, me rassura. Je savais, il me l'avait confié, qu'il n'appréciait pas du tout les trois autres qui ne se gênaient pas de le charrier sur son aspect un peu chétif et qui lui faisaient parfois, et de plus en plus souvent, des allusions gênantes sur sa timidité et son refus de s'associer à leurs jeux sexuels, de plus en plus osés. Il y a deux jours, Hector m'avait confié que le plus terrible lui avait lancé, tu ne serais pas un peu pédé, toi ?

- Garçon 1 / Alors les garçons, vous vous êtes déjà sucés ? C'était bon ?
- Garçon 2 / Mais non, tu vois bien  qu'ils sont encore habillés, ils nous attendaient, n'est-ce pas mes chéris, on va vous aider, vous allez adorer !
- Nous deux / Allez, faite pas les cons, laissez-nous on va se coucher car…

Deux des garçons s'approchèrent de moi pour me tirer hors du lit, ils tirèrent sur mon survêtement qui resta accrocher à une seule jambe, dévoilant ainsi mon slip ce que je n'appréciais pas du tout : je levais avec le plus de violence dont j'étais capable mon genou qui arriva en plein sur son entre-jambe et sur ses testicules le faisant hurler de douleur car j'y avais mis tout mon cœur et je ne l'avais pas raté ! C'est alors qu'il était plié en deux et que ses deux complices n'étaient pas encore revenus de leur stupéfaction que la porte s'ouvrit et que trois moniteurs s'emparaient sans ménagement de nos agresseurs. Quelques instants plus tard, le directeur arrivait pour s'enquérir de nos personnes, nous pûmes le rassurer, nous allions très bien, nous n'avions pas véritablement eu peur et finalement nous trouvions la situation assez drôle en revoyant notre agresseur toujours plié en deux, en quatre s'il avait pu le faire. Tout le monde repartit, le directeur nous a juste demandé de ne pas ébruiter cette agression jusqu'à demain où nous ferions le point de la situation. C'est alors que nous avons découvert Hector caché dans un recoin de notre chambre

- Antoine / Et bien, Hector, qu'est-ce que tu fais encore là ?
- Hector / J'ai l'impression qu'ils m'ont oublié, je vais aller demander ce que je dois faire et où je dois aller pour la nuit car je ne peux vraiment pas retourner avec eux, je crois qu'ils me tueraient

C'est alors qu'Hector nous raconta son intervention au près des surveillants lorsqu'il avait entendu le projet de ses trois amis : ils voulaient nous mettre à poil tous les deux et nous obliger à nous sucer devant eux et plus selon l'évolution de ce qu'ils appelaient leurs jeux. Ils ne s'étaient pas véritablement méfiés d'Hector qui n'avait pas hésité à informer les surveillants de ce projet afin qu'ils puissent être pris sur le fait, ce qui justifierait leur expulsion immédiate de l'institut. Nous devions une fière chandelle à ce garçon timide mais qui avait eu une très bonne réaction malgré la peur que lui inspirait ses soi-disant amis.

Le calme était revenu, nous ignorions où se trouvaient les trois voyous, Hector avait effectivement été oublié, peut-être volontairement par notre responsable qui, nous connaissant bien, devait peut-être se douter de l'orientation que tendait à prendre notre relation entre Pierre et moi. Toujours est-il que par mesure de sureté, nous avons fermé à clé notre chambre, Hector était contraint de passer la nuit avec nous ! Nous tirâmes au sort pour savoir avec qui Hector allait passer la nuit c'est alors que notre hôte réagit
- Hector / [d'une voix gênée] Eh, c'est que j'ai un problème moi, je n'ai pas de vêtement de nuit et, surtout, …
- Pierre / Nous on dort à poil donc ce n'est pas un problème et [regardant Hector] tu pourras, si tu le veux, te joindre à notre cérémonial du soir pour te vider les couilles ce qui résoudrait ton problème. Mais bien sûr, tu n'es absolument pas obligé. Juste pour ton orientation, nous pensons avec Antoine que nous sommes attirés par les garçons, mais tu n'as rien à craindre de notre part !!
- Hector / Vous êtes sympa les gars mais je ne suis pas sûr de vous suivre, mais je dors volontiers dans votre chambre, je crois que cette nuit je n'aimerais pas être seul.

Nous nous asseyons l'un en face l'un de l'autre sur le lit de Pierre alors qu'Hector est sur mon lit. Nous avons enlevé nos slips, Hector a conservé le sien mais cela ne m'empêche pas de remarquer une protubérance bien visible. Nous commençons notre "activité" très lentement, sensuellement en laissant notre main se balader sur notre corps, existant nos tétons, descendant sur notre nombril, osant une incursion entre nos cuisses pour remonter vers notre poitrine. Je dois admettre que je suis distrait et que ce n'est pas tant la bitte de Pierre que je regarde mais bien cette bosse de plus en plus grosse sur le devant du corps d'Hector. Je me concentre sur ce que je fais, je souris à Pierre tout en lorgnant du côté de notre invité ; j'ai une décharge électrique lorsque je le vois introduire précautionneusement sa main dans son sous-vêtement où un véritable chapiteau se dessine, laissant entrevoir à l'entrée de son slip, une couille déjà bien gonflée qui cherche à échapper à son propriétaire. Je suis discret, je sais respecter l'intimité de mes invités aussi je reporte mon attention sur Pierre, je transpire en voyant son gland tout humide de ses sécrétions. Je ne vois pas le sexe d'Hector mais je vois sa main qui s'agite dans son slip dont l'élastique est curieusement descendu jusqu'au niveau de ses poils pubiens. Je suis certain que son vêtement va, dans quelques instants se retrouver sur ses cuisses et que…

- Ah les garçons, je n'en peux plus de vous voir vous astiquer la queue, j'enlève tout !

Et joignant le geste à la parole, le bout de tissu qui le protégeait symboliquement vole dans l'air et atterrit directement sur mon sexe : à ce contact je n'ai pas besoin de me toucher, je sens ma semence monter à une vitesse vertigineuse et s'expulser en plusieurs jets puissants et une succession de secousses de rappel, j'émets un râle de jouissance et dans la béatitude qui suit l'éjaculation j'entends deux autres râles, je vois deux pénis couverts de sperme encore en train de se répandre ; avec le mien cela fait trois garçons béatement repus, les mains et le bas-ventre pleins de nos liqueurs et pour moi, un bonus avec le slip d'Hector que j'ai copieusement arrosé, je le porte à ma figure,  je pourrais presque me débarbouiller tellement il est mouillé par ses secrétions et mon jus, je sens son odeur qui se confond avec ma propre odeur. Epuisé, je me glisse dans mon lit et me heurte à Hector qui grogne, je me coince contre lui et je m'endors.
Le lendemain matin, Pierre et moi nous nous trouvons dans le bureau du directeur où est déjà Hector, tout sourire. On nous explique que les trois agresseurs ont été immédiatement renvoyés et qu'à l'heure actuelle ils ont déjà quitté le village et que nous n'avons donc plus rien à craindre. Grâce au revirement de dernier moment d'Hector qui a averti les surveillants, le pire a été évité, personne ne s'est aperçu de l'incident dont l'objectif n'était finalement pas bien méchant car il s'agissait uniquement de nous mettre à poil. Nous convînmes tous de ne pas ébruiter cette soirée mouvementée, Hector fut réprimandé pour s'être dans un premier temps associé à ce projet mais félicité pour sa réaction finale ce qui lui permit de ne pas être renvoyé. Hector devient un chic copain que nous avons de temps à autre invité à partager nos soirées.

Le décès et le départ

La vie à l'institut était bien rôdée, nous étions bien encadrés et, outre les études qui étaient prioritaires, le sport jouait un grand rôle : Pierre se spécialisait dans le tennis, je faisais de plus en plus souvent de l'escalade dans les Alpes avec un guide et son fils, du même âge que moi. Avec ce dernier, nous étions devenus suffisamment intimes pour nous masturber ensemble, c'est même lui qui m'a appris à nous branler l'un l'autre ce qui augmente considérablement le plaisir. La vie était belle et pourtant nous commencions à nous lasser de l'institut, nous réalisions que nous vivions dans un cocon, en dehors de la vie réelle et nous aspirions à plus d'indépendance. Il faut dire également que nous n'étions plus les petits jeunes, nous avions grandi tout comme nos corps dans leurs fonctionnements intimes de sorte que nous ressentions la discipline de l'institut comme un carcan qui nous bloquait dans nos aspirations. Il n'y a pas si longtemps, nous étions une personne dans deux corps, aujourd'hui nous étions deux adolescents, certes très proches mais qui aspiraient à être eux-mêmes, à vivre leur propre vie, dans tous les domaines, y-compris dans le domaine sexuel où nous sentions nos hormones qui nous travaillaient, qui nous faisaient penser et même souhaiter des gestes, des actes impensables il y a encore peu… Pour vivre ces phantasmes, il allait falloir quitter ce havre de sécurité qu'était l'institut pour nous.

Cette indépendance nous fut accordée plus rapidement que prévu en raison d'un événement tragique qui aurait pu être dévastateur mais qui, en réalité, ne nous toucha pas en profondeur : nos parents venaient d'être victimes d'un accident d'avion privé quelque par dans la chaîne des Andes. Ce n'était pas de l'indifférence de notre part mais tout simplement la conséquence du peu d'intérêt que nous manifestaient nos parents : nous ne les voyions au mieux qu'une fois par année durant quelques heures…  Il n'empêche que pendant quelques semaines nous avons passé des moments difficiles en réalisant que, oui, nous étions désormais orphelins, livrés à nous-mêmes.
Un beau jour, nous fûmes convoqués dans une grande Etude notariale en compagnie du directeur de l'institut. Comme par un pressentiment, nos parents avaient pris des dispositions très précises pour notre devenir : Nous étions émancipés sous le contrôle du directeur, nous héritions chacun d'une grosse, très grosse fortune avec entre autres un très bel appartement à Genève, nous étions priés de poursuivre avec assiduité nos études et que Pierre et moi, nous nous devions assistance et soutien dans la vie.
Alors que l'année scolaire approchait de la fin, nous présentâmes notre projet pour l'avenir à notre conseiller : nous allions avoir 16 ans et nous voulions vivre nos deux dernières années de lycée comme tout le monde, c'est-à-dire dans un établissement public, nous désirions habiter chez nous et nous débrouiller seul.

C'est comme ça qu'à mi-août nous avons pris possession de notre nouveau domicile qui nous a plus que surpris par ses dimensions, l'ameublement moderne des pièces et la vue superbe dont nous bénéficions sur le lac et la vielle ville, sans parler du célèbre jet d'eau !



Re : Deux papas et cinq garçons - Philou0033 - 17-01-2021

Bonjour [member=146]Nostalgique[/member] !

Merci pour cette suite.

Je ne sais quoi te dire, si tu ne le sent pas, tu décides d'arrêter le récit.
Pour moi, c'est peut-être égoïste, mais je suis partant pour une u des suites!
Le sujet évoqué est intéressant, reste à savoir si tu es partant pour poursuivre!

Je suis à ton écoute!

Je t'embrasse!

Philou


Re : Deux papas et cinq garçons - Lange128 - 17-01-2021

Merci [member=146]Nostalgique[/member].

Tu t’es peut-être fait prendre au piège de l’internat, c’est un thème qui paraît prometteur au départ mais on en a vite fait le tour après quelques branlettes. Je me rappelle un de mes récits dans un internat qui s’était aussi terminé abruptement car je n’avais plus d’idées.

À toi de décider si tu as des idées pour la suite ou pas, il vaut mieux arrêter si tu es dans une impasse. En tant que lecteur c'est difficile de se prononcer car nous n'avons aucune idée de ce qui pourrait se passer dans cette ville.

Bien à toi.
Daniel


Re : Deux papas et cinq garçons - Louklouk - 18-01-2021

[member=146]Nostalgique[/member] !

Pas d'accord pour que tu arrêtes !
Il est super facile de continuer cette histoire.

Je pense que tu te sens coincé parce que tu n'as pas d'intrigue : les peuples heureux n'ont pas d'Histoire, dit-on.
Il faut donc que tes personnages ne soient pas parfaitement heureux tout de suite.

D'abord, il faut introduire des personnages secondaires (voire des seconds premiers rôles), et partant de là tu utilises toutes les ficelles de la fiction : amour, fidélité, jalousie, désir, etc.
Que devient Hector, là-dedans ?
Et pourquoi pas une rencontre fortuite avec un des trois agresseurs ?
Il y a mille idées qui te tendent les bras pour aller de l'avant !

Note chacune dès qu'elle te vient.
Et écris dès que l'envie t'en prend : tu utiliseras ou pas ce matériel.
La base de l'histoire est solide, dommage de s'arrêter là.
S'aimeront-ils ou non ? Que feront-ils de leur fortune ? Etc., etc.

Le mieux serait encore que tu ébauches un plan général de ton ouvrage, quitte à le modifier au fur et à mesure de l'écriture, quand de nouvelles idées te viendront.

Compris ? Il faut écrire, et rien d'autre, voilà !
Rappelle-toi la phrase de Flaubert : "L'inspiration, c'est de se mettre tous les jours à la même heure devant sa page blanche."

Courage, et amitiés,
Louklouk




Re : Deux papas et cinq garçons - KLO7514 - 18-01-2021

Oui, mon cher Nostalgique, je suis également du même avis que Louklouk : n'hésite pas à inventer (souviens-toi qu'on est là!), à "mettre du sel". Déjà, le titre que tu as donné à ce récit est très prometteur et en même temps laisse place à plein de péripéties possibles avant de parvenir au résultat qui sera, au final, réconfortant et nous fera plaisir : il faut bien trembler un peu, pas trop longtemps quand même. On attend Hector et quelques autres avec lui : ils n'ont que seize ans, tes deux héros et toute la vie devant eux...alors?
Bien à toi, KLO.


Re : Deux papas et cinq garçons - emmanolife - 19-01-2021

Où Nostalgique a-t-il dit qu'il arrêtait ? Je ne l'ai pas vu, ou en tout cas, ça m'a échappé.

Mon avis sur l'histoire, c'est qu'il faut que les héros soit un peu malheureux. Bon, là, leurs parents viennent de mourir et il y en a qui seraient tristes dans cette situation, mais eux visiblement s'en foutent car ils ne connaissaient pratiquement pas leurs parents. C'est leur couple qui leur procure une stabilité affective.

Une solution pour relancer l'histoire : séparer les deux héros ! Le premier pourrait connaître tous les malheurs du monde, et le second vivre une petite vie pépère et sans intérêt, sauf qu'il pourrait lui arriver un truc grave (genre accident, maladie, amputation, etc) qui le diminuerait beaucoup. Et à la fin ils se retrouveraient pour filer le parfait amour, en pansant leurs blessures respectives.

Bon courage, Nostalgique, et merci ! Smile