21-01-2021, 12:55 PM
Bon, voici une petite suite (merci Emmanofile, tu m'avais donné une bonne idée). J'espère vivement que Antoine et Pierre ne commettront pas l'irréparable et qu'ils pourront refaire un bout de chemin ensemble !
Notre désir d'indépendance s'était réalisé plus vite que prévu et nous n'avions pas véritablement conscience du bouleversement que cela allait impliquer dans notre relation et dans notre vie personnelle. À l'institut, nous vivions un peu comme sur une île au milieu d'un vaste océan sur les rives duquel se trouvaient les continents, là où la réalité journalière de la vie se déployait librement. Nous avons évoqué le développement de nos corps, de l'excitation grandissante de nos hormones et de la vision différente que nous pouvions avoir sur nos corps respectifs mais tout cela se passait dans un cadre rassurant, à l'abri des tentations et sous la protection de l'encadrement propre à l'institut. Hors de celui-ci, nous restions toujours sur notre île car notre petit village était bien loin de tous les plaisirs que pouvaient offrir une grande ville.
Dès notre arrivée, avant même que notre emménagement soit totalement achevé, nous avons commencé à explorer la ville afin d'apprivoiser notre nouveau cadre de vie. L'immeuble où nous habitions était situé au bas d'un quartier populaire et très vivant, avec beaucoup de petits magasins d'alimentation, d'ateliers où l'on trouvait un peu de tout. Nous découvrîmes, tout-à-fait par hasard, un sex-shop ce qui nous sidéra bien sûr en regardant la vitrine qui, pourtant, n'exposait que des objets assez anodins mais pour nous déjà très excitants !
Peu de jours après cette découverte, Pierre réussit à me convaincre de retourner dans ce magasin et, surtout d'y entrer alors même que j'étais très réticent : pour ne rien vous cacher, j'avais peur, peur de l'inconnu, peur de l'interdit. Pierre, pour sa part, était très excité, parlant de s'éclater. Le magasin me sembla a priori très conventionnel avec des habits féminins aux couleurs violentes, des slips véritablement mini qui me laissaient perplexe quant à leurs capacités à cacher tout ce qui devaient être contenus, des livres parfois aux titres imagés, mais finalement rien de bien extraordinaire et je sentais Pierre très déçu.
Un jeune vendeur, correctement habillé mais probablement plus malin, s'adressa à Pierre pour lui dire que nous devions le suivre dans l'arrière-boutique. La première chose que je vis, ce fut un écran sur lequel on voyait un homme et une femme, tous deux nus, s'embrassant tout en se caressant. Dans la demi-obscurité, je découvrais des collections de pénis, de toutes formes et grandeurs que certains clients caressaient. Pierre s'était saisi d'un de ces pénis, il le regardait et le caressait lui-aussi avec un regard vicieux que je ne lui connaissais pas. J'avais les jambes qui flageolaient, j'étais pétrifié de stupeur alors que Pierre était surexcité au fur et à mesure qu'il découvrait des objets aux formes bizarres.
Je sursautais lorsqu'une main prit la mienne et m'attira en me susurrant
- viens avec moi mon mignon, je vais tout t'expliquer
La main appartenait à un jeune homme entre vingt et trente ans, beau garçon, vêtu on ne peut plus sommairement : un genre de camisole aux larges échancrures laissant voir ses aisselles et une vaste partie de sa poitrine imberbe et un slip tellement mini que cela lui faisait une grosse protubérance ; Pierre le regardait fasciné, s'approchait lentement et, à ma stupeur, il posa sa main sur l'entre-jambe du jeune vendeur qui, lui, en fit autant sur mon compagnon.
- Moi / Non, je ne veux pas, viens Pierre, on s'en va
- Pierre / T'es fou, viens, on va enfin pouvoir s'amuser un peu
- Moi / Fais ce que tu veux, moi je rentre mais je t'en supplie, vient
rien n'y fit et je laissais Pierre avec le vendeur, les deux riaient, ils se fichaient de moi. Cela m'était égal mais que Pierre, mon Pierre, se moque de moi cela me faisait un mal comme je n'en avais jamais ressenti. En sortant de ce magasin, mes larmes jaillirent et c'est en pleurant à chaud de larmes que je rentrais à la maison, à notre maison, seul. J'étais épuisé, je pensais à l'institut, je le regrettais déjà. Je m'endormis, seul, sans savoir encore que c'est toute ma jeunesse qui était en train de basculer, c'était mon amour pour Pierre qui était en danger, je pressentais que tout ce qui faisait le sens et le but de mon existence allait s'effondrer.
Le lendemain matin, je me réveillais assez tôt, comme d'habitude, et en me levant je vis une chemise par terre, une chaussette par-ci et une autre par-là, son caleçon à l'entrée de notre chambre et son pantalon dans le salon. Je ramassais ce désordre et, en prenant le slip, je constatais qu'il était encore humide. À 10h 30, Pierre n'était toujours pas apparu aussi j'entrais dans notre chambre, il dormait toujours mais d'un sommeil agité. En m'entendant, il ouvre vaguement un œil
- Fous-moi la paix, laisse-moi tranquille, je suis crevé !
- Moi / Ok, mais je te fais observer qu'il est…
- Pierre / Tu comprends pas ce que je te dis, laisse-moi tranquille
et ce disant, il eut un geste franchement obscène pour se gratter le cul
- Moi / Tiens, voilà ton caleçon… mais dis donc, c'est quoi ce slip, c'est pas à toi, c'est ton copain du sex-shop qui t'a prêté le sien ? Il est encore humide de ton sperme ou du sien, ah non, de vos deux jus ! Tu me dégoutes Pierre, vraiment
et sur ce je sortis de la pièce en claquant la porte; à nouveau j'avais les larmes aux yeux, je sentais que notre relation allait vraiment au-devant de la catastrophe et si je voulais éviter le pire, il fallait qu'on discute calmement ensemble, que je modère ma déception et mes réactions. Mais il fallait également que Pierre revienne à plus de raison, même si je lui accordais de faire ce qu'il voulait, c'est pour cela que nous avions décidé de quitter l'institut, mais pas de cette manière où je ne reconnaissais plus mon ami.
En début d'après-midi, il entra dans la cuisine, avec son caleçon sale et demanda quand on mangeait
- Qu'est-ce que tu as préparé ?
- Moi / De la viande froide, des salades et des fruits ; tout est dans le frigidaire, tu peux te servir toi-même, j'ai déjà mangé.
- Pierre / Tu aurais quand même pu m'attendre, ça aurait été la moindre des politesse, non ?
- Moi / Pierre, qu'as-tu fait après mon départ, où es-tu allé et à quelle heure es-tu rentré ?
- Pierre / Antoine, tu me fais chier, on a convenu qu'on venait ici pour mener une vraie vie, notre vie à chacun et rattraper le temps perdu dans ce foutu institut. Maintenant, si tu veux vraiment le savoir, Gilbert, le petit vendeur, m'a montrer tous les plaisirs que deux garçons peuvent se donner. Il m'a arraché mes vêtements et j'en ai fait autant des siens, il m'a masturbé et sucé et, crois-moi, c'était divin, on a éjaculé plusieurs fois. Il a voulu m'enculer, mais je lui ai dit qu'il allait trop vite, que ce serait pour une prochaine fois.
- Moi / Parce que tu as l'intention de le revoir ?
- Pierre / Bien sûr, qu'est-ce que tu crois, c'était trop bon. Il m'a invité chez lui vendredi soir, tu es aussi invité mais il faudra pas que tu fasses ta chochotte comme hier soir. Ça serait sympa à trois, on rigolerait bien et tu y prendrais du plaisir, j'en suis certain.
- Moi / Si je comprends bien, cette nuit c'était du sexe pur, sans aucun sentiment et vendredi ce serait la même chose ?
- Pierre / Tu as tout compris Antoine, et en plus, je l'enculerai et il me rendra la pareille. A toi de jouer avec nous car, vraiment, tu as eu tort de partir hier soir et Gilbert est un gars super bandant.
- Moi / Pierre, tu es complètement malade, ce n'est absolument pas ce qu'on avait envisagé, toi et moi, en venant ici, tu ne peux pas renier tous les sentiments qui…
- Pierre / Je m'en fous de tes sentiments qui paralysent, on a jamais rien fait sexuellement ensemble sinon des petites branlettes, moi ce que je veux maintenant c'est baiser, encore baiser, enfoncer mon pieu dans des petits culs. Tiens, tu veux que je te le fasse, je sais que tu aimerais très vite et que tu en…
- Moi / [d'une voix très calme mais tremblante de colère et de rage] Tais-toi, tu me dégoutes, as-tu seulement pensé à nos parents…
- Pierre / Nos parents ne se sont jamais occupés de nous alors je me fous de ce qu'ils pourraient penser et toi aussi avec tes principes à la con, tu m'en merdes, arrête de me faire la morale et la gueule, à l'avenir je fais ce que je veux.
Notre désir d'indépendance s'était réalisé plus vite que prévu et nous n'avions pas véritablement conscience du bouleversement que cela allait impliquer dans notre relation et dans notre vie personnelle. À l'institut, nous vivions un peu comme sur une île au milieu d'un vaste océan sur les rives duquel se trouvaient les continents, là où la réalité journalière de la vie se déployait librement. Nous avons évoqué le développement de nos corps, de l'excitation grandissante de nos hormones et de la vision différente que nous pouvions avoir sur nos corps respectifs mais tout cela se passait dans un cadre rassurant, à l'abri des tentations et sous la protection de l'encadrement propre à l'institut. Hors de celui-ci, nous restions toujours sur notre île car notre petit village était bien loin de tous les plaisirs que pouvaient offrir une grande ville.
Dès notre arrivée, avant même que notre emménagement soit totalement achevé, nous avons commencé à explorer la ville afin d'apprivoiser notre nouveau cadre de vie. L'immeuble où nous habitions était situé au bas d'un quartier populaire et très vivant, avec beaucoup de petits magasins d'alimentation, d'ateliers où l'on trouvait un peu de tout. Nous découvrîmes, tout-à-fait par hasard, un sex-shop ce qui nous sidéra bien sûr en regardant la vitrine qui, pourtant, n'exposait que des objets assez anodins mais pour nous déjà très excitants !
Peu de jours après cette découverte, Pierre réussit à me convaincre de retourner dans ce magasin et, surtout d'y entrer alors même que j'étais très réticent : pour ne rien vous cacher, j'avais peur, peur de l'inconnu, peur de l'interdit. Pierre, pour sa part, était très excité, parlant de s'éclater. Le magasin me sembla a priori très conventionnel avec des habits féminins aux couleurs violentes, des slips véritablement mini qui me laissaient perplexe quant à leurs capacités à cacher tout ce qui devaient être contenus, des livres parfois aux titres imagés, mais finalement rien de bien extraordinaire et je sentais Pierre très déçu.
Un jeune vendeur, correctement habillé mais probablement plus malin, s'adressa à Pierre pour lui dire que nous devions le suivre dans l'arrière-boutique. La première chose que je vis, ce fut un écran sur lequel on voyait un homme et une femme, tous deux nus, s'embrassant tout en se caressant. Dans la demi-obscurité, je découvrais des collections de pénis, de toutes formes et grandeurs que certains clients caressaient. Pierre s'était saisi d'un de ces pénis, il le regardait et le caressait lui-aussi avec un regard vicieux que je ne lui connaissais pas. J'avais les jambes qui flageolaient, j'étais pétrifié de stupeur alors que Pierre était surexcité au fur et à mesure qu'il découvrait des objets aux formes bizarres.
Je sursautais lorsqu'une main prit la mienne et m'attira en me susurrant
- viens avec moi mon mignon, je vais tout t'expliquer
La main appartenait à un jeune homme entre vingt et trente ans, beau garçon, vêtu on ne peut plus sommairement : un genre de camisole aux larges échancrures laissant voir ses aisselles et une vaste partie de sa poitrine imberbe et un slip tellement mini que cela lui faisait une grosse protubérance ; Pierre le regardait fasciné, s'approchait lentement et, à ma stupeur, il posa sa main sur l'entre-jambe du jeune vendeur qui, lui, en fit autant sur mon compagnon.
- Moi / Non, je ne veux pas, viens Pierre, on s'en va
- Pierre / T'es fou, viens, on va enfin pouvoir s'amuser un peu
- Moi / Fais ce que tu veux, moi je rentre mais je t'en supplie, vient
rien n'y fit et je laissais Pierre avec le vendeur, les deux riaient, ils se fichaient de moi. Cela m'était égal mais que Pierre, mon Pierre, se moque de moi cela me faisait un mal comme je n'en avais jamais ressenti. En sortant de ce magasin, mes larmes jaillirent et c'est en pleurant à chaud de larmes que je rentrais à la maison, à notre maison, seul. J'étais épuisé, je pensais à l'institut, je le regrettais déjà. Je m'endormis, seul, sans savoir encore que c'est toute ma jeunesse qui était en train de basculer, c'était mon amour pour Pierre qui était en danger, je pressentais que tout ce qui faisait le sens et le but de mon existence allait s'effondrer.
Le lendemain matin, je me réveillais assez tôt, comme d'habitude, et en me levant je vis une chemise par terre, une chaussette par-ci et une autre par-là, son caleçon à l'entrée de notre chambre et son pantalon dans le salon. Je ramassais ce désordre et, en prenant le slip, je constatais qu'il était encore humide. À 10h 30, Pierre n'était toujours pas apparu aussi j'entrais dans notre chambre, il dormait toujours mais d'un sommeil agité. En m'entendant, il ouvre vaguement un œil
- Fous-moi la paix, laisse-moi tranquille, je suis crevé !
- Moi / Ok, mais je te fais observer qu'il est…
- Pierre / Tu comprends pas ce que je te dis, laisse-moi tranquille
et ce disant, il eut un geste franchement obscène pour se gratter le cul
- Moi / Tiens, voilà ton caleçon… mais dis donc, c'est quoi ce slip, c'est pas à toi, c'est ton copain du sex-shop qui t'a prêté le sien ? Il est encore humide de ton sperme ou du sien, ah non, de vos deux jus ! Tu me dégoutes Pierre, vraiment
et sur ce je sortis de la pièce en claquant la porte; à nouveau j'avais les larmes aux yeux, je sentais que notre relation allait vraiment au-devant de la catastrophe et si je voulais éviter le pire, il fallait qu'on discute calmement ensemble, que je modère ma déception et mes réactions. Mais il fallait également que Pierre revienne à plus de raison, même si je lui accordais de faire ce qu'il voulait, c'est pour cela que nous avions décidé de quitter l'institut, mais pas de cette manière où je ne reconnaissais plus mon ami.
En début d'après-midi, il entra dans la cuisine, avec son caleçon sale et demanda quand on mangeait
- Qu'est-ce que tu as préparé ?
- Moi / De la viande froide, des salades et des fruits ; tout est dans le frigidaire, tu peux te servir toi-même, j'ai déjà mangé.
- Pierre / Tu aurais quand même pu m'attendre, ça aurait été la moindre des politesse, non ?
- Moi / Pierre, qu'as-tu fait après mon départ, où es-tu allé et à quelle heure es-tu rentré ?
- Pierre / Antoine, tu me fais chier, on a convenu qu'on venait ici pour mener une vraie vie, notre vie à chacun et rattraper le temps perdu dans ce foutu institut. Maintenant, si tu veux vraiment le savoir, Gilbert, le petit vendeur, m'a montrer tous les plaisirs que deux garçons peuvent se donner. Il m'a arraché mes vêtements et j'en ai fait autant des siens, il m'a masturbé et sucé et, crois-moi, c'était divin, on a éjaculé plusieurs fois. Il a voulu m'enculer, mais je lui ai dit qu'il allait trop vite, que ce serait pour une prochaine fois.
- Moi / Parce que tu as l'intention de le revoir ?
- Pierre / Bien sûr, qu'est-ce que tu crois, c'était trop bon. Il m'a invité chez lui vendredi soir, tu es aussi invité mais il faudra pas que tu fasses ta chochotte comme hier soir. Ça serait sympa à trois, on rigolerait bien et tu y prendrais du plaisir, j'en suis certain.
- Moi / Si je comprends bien, cette nuit c'était du sexe pur, sans aucun sentiment et vendredi ce serait la même chose ?
- Pierre / Tu as tout compris Antoine, et en plus, je l'enculerai et il me rendra la pareille. A toi de jouer avec nous car, vraiment, tu as eu tort de partir hier soir et Gilbert est un gars super bandant.
- Moi / Pierre, tu es complètement malade, ce n'est absolument pas ce qu'on avait envisagé, toi et moi, en venant ici, tu ne peux pas renier tous les sentiments qui…
- Pierre / Je m'en fous de tes sentiments qui paralysent, on a jamais rien fait sexuellement ensemble sinon des petites branlettes, moi ce que je veux maintenant c'est baiser, encore baiser, enfoncer mon pieu dans des petits culs. Tiens, tu veux que je te le fasse, je sais que tu aimerais très vite et que tu en…
- Moi / [d'une voix très calme mais tremblante de colère et de rage] Tais-toi, tu me dégoutes, as-tu seulement pensé à nos parents…
- Pierre / Nos parents ne se sont jamais occupés de nous alors je me fous de ce qu'ils pourraient penser et toi aussi avec tes principes à la con, tu m'en merdes, arrête de me faire la morale et la gueule, à l'avenir je fais ce que je veux.