20-01-2021, 10:42 AM
Je sors de la chambre bien que j’aie une envie de rester auprès de mon chéri, mais je ne peux pas ! Je me dirige vers la sortie de l’hôpital. J’ai le bourdon, je suis triste de quitter Julien mais je sais pourtant que dans deux jours nous serons ensemble, de retour à Bruxelles tout en sachant que ça va être difficile pour Juju de ne pas rentrer dans sa maison familiale.
Je prends le bus, je ne sais pas quelle heure il peut être, je n’ai pas de montre, d’ailleurs je n’en porte jamais pendant les vacances d’été ! Pendant le trajet je vois sur une horloge apposée sur la devanture d’une pharmacie qu’il va être vingt heures. Que le temps passe vite !
J’arrive à la maison de ma tante et de mon oncle. La famille est assise dans le salon. C’est le moment de l’apéro. L’oncle Martin et la tante Françoise sont là, de même que mes deux cousins. Maman n’est pas là. Je m’en inquiète auprès de ma tante qui me dit qu’elle est rentrée pour terminer les préparatifs pour recevoir Julien. L’oncle Martin me demande :
Mar : « Bonsoir Phil, que veux-tu prendre pour l’apéro ?
Moi : Je ne sais pas, comme tu veux, vous prenez du rosé, alors un rosé pour moi aussi, merci !
Mar : Voilà Phil. Comment va Julien ?
Moi : Julien va bien, il est impatient de rentrer oui de rentrer à Bruxelles !
Mar : Tu as l’air encore soucieux !
Moi : Je viens de me rendre compte que Julien va venir chez nous, dans notre maison et qu’il ne peut retourner dans celle de sa famille !
Fra : Oh Phil, arrête, oui arrête de te mettre martel en tête, je suis certaine que Julien sait très bien que c’est la meilleure chose pour lui et sa sœur !
Moi : Je sais ma tante, mais c’est tellement injuste, oui injuste !
Fra : Il faut que tu te ressaisisses Phil, tu dois être fort pour Julien et pour toi aussi !
Moi : Je sais, il faut que je fasse attention d’être positif pour notre bien à tous.
Dav : Tu sais Phil, je sais que ce n’est pas évident pour toi et pour Julien, mais sache que tu comptes beaucoup pour notre famille, alors prends le taureau par les cornes et va de l’avant, tu seras de toute façon soutenu par nous tous.
Moi : Merci David. Au fait oncle Martin, je voudrai m’excuser pour les propos que j’ai tenus hier soir, je suis désolé.
Mar : Je pense que j’ai moi aussi une part de responsabilité, ne t’inquiète pas, tout est oublié !
Moi : Merci, merci.
Mar : Je suis content de voir que tu prennes tes responsabilités pour venir en aide à ton cher Julien, mais n’oublie pas de penser à toi. Ménage-toi des moments pour te retrouver pour ne pas perdre ton énergie pour ton chéri, qui va en avoir besoin pour sa rééducation. Cela ne sera pas facile tous les jours !
Moi : Merci pour tes conseils. A votre santé et merci pour votre accueil si chaleureux !
Mar : Tchin-tchin.
Moi : Tchin-tchin. »
Nous buvons notre apéro en parlant d’autre chose. C’est David qui me propose d’aller faire un tour à la piscine communale demain matin, question d’être en forme pour le reste de la journée. Je suis partant tout comme Nathan qui dit : « Et moi alors, je peux venir ? » Nous avons tous éclaté de rire. Enfin je suis déjà un peu plus détendu. Je suis si bien entouré par mes cousins, oncle et tante.
L’oncle Martin me demande de l’aider pour le barbecue qu’il a prévu pour le souper. Le feu est déjà allumé. Il suffit d’y remettre du charbon de bois pour qu’il soit assez chargé pour cuire les viandes. Nathan aide David pour dresser la table, les deux filles sont occupées avec ma tante Françoise à mettre toutes les préparations dans des plats : salades, tomates, concombres, pâtes froides et pommes de terre en salade.
Une fois le charbon de bois bien pris et prêt pour la cuisson, je vais chercher la viande à la cuisine en emportant aussi les herbes de Provence. J’apporte le tout à l’oncle Martin. Puis je vais chercher deux plats pour y déposer la viande lorsqu’elle sera cuite. Je reste alors près de mon oncle pour surveiller la cuisson.
Nous allons bientôt pouvoir passer à table, l’oncle me demande d’aller avec Nathan chercher deux bouteilles de vin rouge, du « Grand-ordinaire » dans la cave à vin. Je vais donc accompagné de Nathan à la cave en vue de prendre les bouteilles de vin. Lorsque nous sommes seuls Nathan me demande :
Nat : « Dis-moi Phil, Julien s’est-il apaisé après mes excuses ?
Moi : Oui Nat, ne t’en fais pas, c’est une chose oubliée tant pour lui que pour moi.
Nat : Merci, je suis super content que cela se soit arrangé.
Moi : C’est moi qui te remercie d’avoir présenté tes excuses à Julien, tu es vraiment super mon cousin !
Nat : Non, si j’avais été super, je n’aurais rien entrepris avec toi.
Moi : Nathan, c’est fini, on oublie tout !
Nat : OK, tu m’en veux ?
Moi : Non Nat, ce qui est fait est fait, on ne peut pas revenir en arrière et tout est pardonné !
Nat : Merci. Bon, on remonte avec les bouteilles ?
Moi : Oui, passe devant ! »
Nous arrivons à la cuisine et c’est moi qui prend l’initiative d’ouvrir la première bouteille. Je la dépose sur la table à proximité de la place de mon oncle. Je vais rejoindre le barbecue en vue de savoir si les viandes sont prêtes. L’oncle Martin me désigne celles à enlever en premier. Je prélève alors les morceaux déjà cuits, je les dresse sur le premier plat que j’apporte à table. Nous nous servons alors de tous les bons plats préparés et de viande.
Quelques minutes plus tard, je vais chercher les derniers morceaux de viande sur le barbecue en vue de les apporter à table. Je mange de bon appétit, heureux d’être parmi cette famille si accueillante. L’oncle Martin me sert du vin à plusieurs reprises sans que je ne m’en rende compte. C’est à un certain moment que je me rends compte que j’ai déjà ma dose et qu’il est temps que j’arrête de boire du vin, je demande alors un verre de limonade.
Ma sœur Delphine, qui avait vu le manège de mon oncle, me félicite de ma décision de boire autre chose. Stéphanie affiche un large sourire me voyant un peu éméché. Elle sait que je décompresse et que je pense enfin à autre chose qu’au retour de Julien et aux conditions de sa rééducation dans une autre maison que celle qu’il a quittée avant l’accident.
C’est la tante Françoise qui apporte le dessert, un bavarois aux framboises préparé par les filles. Nous commençons à déguster ce délicieux dessert lorsque la sonnette tinte. Quelqu’un sonne à la porte d’entrée à une heure assez tardive, qui cela peut-il être ? C’est David qui se lève pour aller ouvrir au visiteur. Il revient quelques minutes plus tard, accompagné de Pierre-Alain, son chef scout. Je le reconnais, il avait animé nos anniversaires à Julien et moi.
L’oncle Martin se demande pourquoi Pierre-Alain vient si tard.
Mar : « Bonsoir Pierre-Alain, que nous vaut l’honneur de ta visite ?
P-A : Je suis désolé de venir si tard, comme j’ai vu de la lumière je me suis permis de sonner à votre porte. En fait je viens d’apprendre ce qui est arrivé à Julien et à ses parents lorsque je suis allé rendre visite à un ami à l’hôpital. J’ai vu Julien dans un couloir alors qu’il allait refaire des examens. Je lui ai demandé ce qui lui était arrivé et il m’a expliqué ce qui s’était passé. Je venais donc voir Phil pour voir comment il vivait cette situation.
Mar : Tu as bien fait, viens, assied toi et prend un morceau de bavarois.
P-A : Merci.
Moi : Tu sais Pierre-Alain, ça va mieux. Mais j’ai aussi été fort secoué par ce qui est arrivé.
P-A : Je m’en doute. Tu peux compter sur moi si un jour vous avez besoin d’une aide quelconque.
Moi : Merci Pierre-Alain, oui c’est très gentil de ta part.
Dav : Tu vois Phil, c’est ça l’esprit scout.
Moi : Je vois David, vous êtes super ! Merci pour cette attention à notre égard.
P-A : Cela fait partie de ce qu’on peut appeler la « BA » (bonne action).
Mar : Pierre-Alain, un verre de vin pour accompagner le gâteau ?
P-A : Oui, merci ce n’est pas de refus ! »
L’oncle Martin demande à Nathan d’aller chercher une nouvelle bouteille de vin à la cave et de l’apporter. Nous reprenons un verre de ce vin, moi aussi d’ailleurs. Nous parlons de la situation de Julien ainsi que de l’avenir. Stéphanie explique alors tout ce qui a été envisagé pour que Julien se rétablisse dans un environnement adapté. Puis elle souligne mon rôle auprès de son frère pour lui remonter le moral et mon investissement total pour aider Julien. Je ne veux pas réagir, j’ai déjà les joues rougies par l’effet du vin et aussi par les propos tenus à mon égard.
Elle est gentille Stéphanie, mais c’est trop pour moi, je sens que je ne vais pas pouvoir résister, des larmes perlent aux bords de mes yeux. Tante Françoise s’en aperçoit, elle sait combien je suis sensible. Elle se lève et vient s’asseoir à mes côtés. Elle me prend dans ses bras, sans dire le moindre mot, il n’y a rien à dire ! Stéphanie se rend compte de ce qui se passe. Elle non plus ne dit plus rien. C’est le silence, un silence combien dérangeant, qui fait que tous les regards sont tournés vers moi. Tout ce que je fais pour Julien c’est parce que je l’aime au plus profond de mon être. Stéphanie vient se placer elle aussi auprès de moi, de l’autre côté ! Elle me prend la main et de l’autre elle me caresse le visage.
Pierre-Alain n’ose rien dire, il regarde David en vue de comprendre. David lui susurre à l’oreille que la sœur de Julien a loué mon implication pour aider Julien et que je n’ai pas supporté tous les compliments car je suis très sensible. Pierre-Alain comprend alors tout ce qui se passe autour de moi. Quelques minutes après, mes larmes séchées, je me remets à sourire et je m’excuse pour mon moment de faiblesse. C’est alors que Delphine me dit de ne pas m’inquiéter, que c’est normal après tout ce qui s’est passé.
C’est l’oncle Martin qui vient près de moi, il me demande de le suivre. Nous faisons quelques pas dans le jardin. Il m’explique que je dois faire très attention à moi car il me dit que je suis au bord de la dépression. Il ajoute que c’est normal de verser des larmes, même pour un garçon et que je suis à la hauteur et même bien plus. Il me dit de me confier à mes parents car il est important de verbaliser mes pensées et d’exprimer ce que je ressens, d’autant plus que mes parents sont à l’écoute. Je le remercie pour ses bonnes paroles. Nous rejoignons le reste de la famille.
Nous poursuivons la soirée en parlant des derniers films sortis au cinéma, des dernières BD dont celle d’Astérix et Obélix, du dernier disque de Deep-Purple et encore d’un tas de choses. Je me sens déjà bien mieux, mais assez fatigué. Il est assez tard, il est presque minuit. P-A salue tout le monde et quitte la maison. Je me fais la réflexion, il est super sympa tout comme il l’était, lorsqu’il était venu pour nos anniversaires. A mon tour je souhaite une bonne nuit à toute la famille. Je monte dans la chambre pour attendre de pouvoir aller à la salle de bain qui est déjà occupée par les deux filles. Je m’endors sans même m’en rendre compte.
David rentre dans sa chambre et me découvre endormi. Il ôte mes sandales, il retire mon tee-shirt et me couvre seulement du drap car il fait chaud. Il va se rafraîchir à la salle de bain. Tante Françoise passe devant la porte ouverte et me voit dans les bras de Morphée. Elle demande à David de bien prendre soin de moi. Il se couche et éteint la lampe de chevet.
Durant la nuit je fais un cauchemar : « Je suis perdu dans une gare et je ne trouve plus accès aux quais. Une voix annonce que le train que je dois prendre va fermer ses portes et qu’il va quitter le quai en direction de Bruxelles. Je ne comprends pas ce qui se passe. Julien est déjà dans la dernière voiture et il va partir sans moi. Je crie au chef de gare d’arrêter le train car je dois absolument rejoindre Julien. » C’est David qui me saisit car le gesticule dans le lit. Il me rassure en disant que j’ai fait un mauvais rêve. Je me rendors directement.
A un moment durant la nuit je ressens une pression sur mon ventre, c’est le bras de David qui y repose. Je le repousse. Quelques minutes plus tard, rebelote, le bras de mon cousin vient se reposer sur mon bas ventre, à hauteur de ma vessie. Je tente de le repousser dans un demi-sommeil. Je ne sais pas quelle heure il est. David se retourne et je me rendors profondément jusqu’au petit matin.
J’ouvre les yeux, il est six heures trente-trois. David est lui aussi réveillé, il me fait un large sourire. Je lui dis bonjour et j’ajoute qu’il est trop tôt pour se lever surtout un samedi matin. Je me retourne. David m’attrape par le bras pour que je me mette sur le dos. Je le regarde et je vois qu’il a le visage assez expressif, tout comme lorsque nous étions plus jeunes, soit vers nos quinze ans. Il a un sourire qui ne me rassure pas plus que ça. Je le vois venir et de fait il m’enlace et se met à me chatouiller. Il sait que je suis hyper chatouilleux et il en profite. Je me rappelle alors qu’un jour lorsque j’étais en vacances avec sa famille, qu’il m’avait chatouillé et que je m’étais pissé dessus de rire. Je dis alors à David :
Moi : « David, non, arrête, je vois où tu veux en venir !
Dav : Laisse-toi faire, j’aime bien te voir au bord du désespoir !
Moi : Non, arrête, je vais me pisser dessus, arrête !
Dav : C’est justement ce que je veux, que tu te pisses dessus.
Moi : Mais t’es un grand malade !
Dav : Laisse-toi aller ! »
Je n’en peux plus de rire, je me tords dans tous les sens et je sens que ma vessie est pleine et que je ne vais pas pouvoir me retenir plus longtemps. David en profite pour pousser avec une main sur mon bas ventre et donc sur ma vessie, arrive alors ce qui doit arriver, je lâche les vannes et je me pisse dessus, dans mon slip, mon short et dans le lit. Je sais que David va faire la même chose, qu’il va lui aussi se laisser aller dans son pyjama. J’entends que de son côté il se laisse à son tour aller, j’entends le chuintement de l’urine qui s’écoule de son pénis et qui inonde son pyjama.
Je me sens plus léger, c’est un fait, mais bien honteux. Je regarde mon cousin et je lui dis :
Moi : « C’est malin, t’es content ?
Dav : Oui, ça me rappelle certaines nuits lors de vacances en famille.
Moi : Je m’en souviens aussi, mais que va dire ta maman et comment lui expliquer.
Dav : Ne t’inquiète pas, je m’en charge.
Moi : Oui, je vais avoir l’air malin moi.
Dav : Laisse-moi, je m’en occupe. »
Je me rends compte que David a mis sa main dans son pantalon de pyjama et qu’il se masturbe. Il doit aimer se pisser dessus et ainsi y trouver une certaine jouissance, raison pour laquelle il se donne du plaisir par la suite. Au vu de la situation, mon sexe se gonfle. David me dit d’en profiter moi aussi pour me masturber. Je ne résiste pas et je prends mon sexe en main pour me branler dans mes vêtements humides.
Je prends le bus, je ne sais pas quelle heure il peut être, je n’ai pas de montre, d’ailleurs je n’en porte jamais pendant les vacances d’été ! Pendant le trajet je vois sur une horloge apposée sur la devanture d’une pharmacie qu’il va être vingt heures. Que le temps passe vite !
J’arrive à la maison de ma tante et de mon oncle. La famille est assise dans le salon. C’est le moment de l’apéro. L’oncle Martin et la tante Françoise sont là, de même que mes deux cousins. Maman n’est pas là. Je m’en inquiète auprès de ma tante qui me dit qu’elle est rentrée pour terminer les préparatifs pour recevoir Julien. L’oncle Martin me demande :
Mar : « Bonsoir Phil, que veux-tu prendre pour l’apéro ?
Moi : Je ne sais pas, comme tu veux, vous prenez du rosé, alors un rosé pour moi aussi, merci !
Mar : Voilà Phil. Comment va Julien ?
Moi : Julien va bien, il est impatient de rentrer oui de rentrer à Bruxelles !
Mar : Tu as l’air encore soucieux !
Moi : Je viens de me rendre compte que Julien va venir chez nous, dans notre maison et qu’il ne peut retourner dans celle de sa famille !
Fra : Oh Phil, arrête, oui arrête de te mettre martel en tête, je suis certaine que Julien sait très bien que c’est la meilleure chose pour lui et sa sœur !
Moi : Je sais ma tante, mais c’est tellement injuste, oui injuste !
Fra : Il faut que tu te ressaisisses Phil, tu dois être fort pour Julien et pour toi aussi !
Moi : Je sais, il faut que je fasse attention d’être positif pour notre bien à tous.
Dav : Tu sais Phil, je sais que ce n’est pas évident pour toi et pour Julien, mais sache que tu comptes beaucoup pour notre famille, alors prends le taureau par les cornes et va de l’avant, tu seras de toute façon soutenu par nous tous.
Moi : Merci David. Au fait oncle Martin, je voudrai m’excuser pour les propos que j’ai tenus hier soir, je suis désolé.
Mar : Je pense que j’ai moi aussi une part de responsabilité, ne t’inquiète pas, tout est oublié !
Moi : Merci, merci.
Mar : Je suis content de voir que tu prennes tes responsabilités pour venir en aide à ton cher Julien, mais n’oublie pas de penser à toi. Ménage-toi des moments pour te retrouver pour ne pas perdre ton énergie pour ton chéri, qui va en avoir besoin pour sa rééducation. Cela ne sera pas facile tous les jours !
Moi : Merci pour tes conseils. A votre santé et merci pour votre accueil si chaleureux !
Mar : Tchin-tchin.
Moi : Tchin-tchin. »
Nous buvons notre apéro en parlant d’autre chose. C’est David qui me propose d’aller faire un tour à la piscine communale demain matin, question d’être en forme pour le reste de la journée. Je suis partant tout comme Nathan qui dit : « Et moi alors, je peux venir ? » Nous avons tous éclaté de rire. Enfin je suis déjà un peu plus détendu. Je suis si bien entouré par mes cousins, oncle et tante.
L’oncle Martin me demande de l’aider pour le barbecue qu’il a prévu pour le souper. Le feu est déjà allumé. Il suffit d’y remettre du charbon de bois pour qu’il soit assez chargé pour cuire les viandes. Nathan aide David pour dresser la table, les deux filles sont occupées avec ma tante Françoise à mettre toutes les préparations dans des plats : salades, tomates, concombres, pâtes froides et pommes de terre en salade.
Une fois le charbon de bois bien pris et prêt pour la cuisson, je vais chercher la viande à la cuisine en emportant aussi les herbes de Provence. J’apporte le tout à l’oncle Martin. Puis je vais chercher deux plats pour y déposer la viande lorsqu’elle sera cuite. Je reste alors près de mon oncle pour surveiller la cuisson.
Nous allons bientôt pouvoir passer à table, l’oncle me demande d’aller avec Nathan chercher deux bouteilles de vin rouge, du « Grand-ordinaire » dans la cave à vin. Je vais donc accompagné de Nathan à la cave en vue de prendre les bouteilles de vin. Lorsque nous sommes seuls Nathan me demande :
Nat : « Dis-moi Phil, Julien s’est-il apaisé après mes excuses ?
Moi : Oui Nat, ne t’en fais pas, c’est une chose oubliée tant pour lui que pour moi.
Nat : Merci, je suis super content que cela se soit arrangé.
Moi : C’est moi qui te remercie d’avoir présenté tes excuses à Julien, tu es vraiment super mon cousin !
Nat : Non, si j’avais été super, je n’aurais rien entrepris avec toi.
Moi : Nathan, c’est fini, on oublie tout !
Nat : OK, tu m’en veux ?
Moi : Non Nat, ce qui est fait est fait, on ne peut pas revenir en arrière et tout est pardonné !
Nat : Merci. Bon, on remonte avec les bouteilles ?
Moi : Oui, passe devant ! »
Nous arrivons à la cuisine et c’est moi qui prend l’initiative d’ouvrir la première bouteille. Je la dépose sur la table à proximité de la place de mon oncle. Je vais rejoindre le barbecue en vue de savoir si les viandes sont prêtes. L’oncle Martin me désigne celles à enlever en premier. Je prélève alors les morceaux déjà cuits, je les dresse sur le premier plat que j’apporte à table. Nous nous servons alors de tous les bons plats préparés et de viande.
Quelques minutes plus tard, je vais chercher les derniers morceaux de viande sur le barbecue en vue de les apporter à table. Je mange de bon appétit, heureux d’être parmi cette famille si accueillante. L’oncle Martin me sert du vin à plusieurs reprises sans que je ne m’en rende compte. C’est à un certain moment que je me rends compte que j’ai déjà ma dose et qu’il est temps que j’arrête de boire du vin, je demande alors un verre de limonade.
Ma sœur Delphine, qui avait vu le manège de mon oncle, me félicite de ma décision de boire autre chose. Stéphanie affiche un large sourire me voyant un peu éméché. Elle sait que je décompresse et que je pense enfin à autre chose qu’au retour de Julien et aux conditions de sa rééducation dans une autre maison que celle qu’il a quittée avant l’accident.
C’est la tante Françoise qui apporte le dessert, un bavarois aux framboises préparé par les filles. Nous commençons à déguster ce délicieux dessert lorsque la sonnette tinte. Quelqu’un sonne à la porte d’entrée à une heure assez tardive, qui cela peut-il être ? C’est David qui se lève pour aller ouvrir au visiteur. Il revient quelques minutes plus tard, accompagné de Pierre-Alain, son chef scout. Je le reconnais, il avait animé nos anniversaires à Julien et moi.
L’oncle Martin se demande pourquoi Pierre-Alain vient si tard.
Mar : « Bonsoir Pierre-Alain, que nous vaut l’honneur de ta visite ?
P-A : Je suis désolé de venir si tard, comme j’ai vu de la lumière je me suis permis de sonner à votre porte. En fait je viens d’apprendre ce qui est arrivé à Julien et à ses parents lorsque je suis allé rendre visite à un ami à l’hôpital. J’ai vu Julien dans un couloir alors qu’il allait refaire des examens. Je lui ai demandé ce qui lui était arrivé et il m’a expliqué ce qui s’était passé. Je venais donc voir Phil pour voir comment il vivait cette situation.
Mar : Tu as bien fait, viens, assied toi et prend un morceau de bavarois.
P-A : Merci.
Moi : Tu sais Pierre-Alain, ça va mieux. Mais j’ai aussi été fort secoué par ce qui est arrivé.
P-A : Je m’en doute. Tu peux compter sur moi si un jour vous avez besoin d’une aide quelconque.
Moi : Merci Pierre-Alain, oui c’est très gentil de ta part.
Dav : Tu vois Phil, c’est ça l’esprit scout.
Moi : Je vois David, vous êtes super ! Merci pour cette attention à notre égard.
P-A : Cela fait partie de ce qu’on peut appeler la « BA » (bonne action).
Mar : Pierre-Alain, un verre de vin pour accompagner le gâteau ?
P-A : Oui, merci ce n’est pas de refus ! »
L’oncle Martin demande à Nathan d’aller chercher une nouvelle bouteille de vin à la cave et de l’apporter. Nous reprenons un verre de ce vin, moi aussi d’ailleurs. Nous parlons de la situation de Julien ainsi que de l’avenir. Stéphanie explique alors tout ce qui a été envisagé pour que Julien se rétablisse dans un environnement adapté. Puis elle souligne mon rôle auprès de son frère pour lui remonter le moral et mon investissement total pour aider Julien. Je ne veux pas réagir, j’ai déjà les joues rougies par l’effet du vin et aussi par les propos tenus à mon égard.
Elle est gentille Stéphanie, mais c’est trop pour moi, je sens que je ne vais pas pouvoir résister, des larmes perlent aux bords de mes yeux. Tante Françoise s’en aperçoit, elle sait combien je suis sensible. Elle se lève et vient s’asseoir à mes côtés. Elle me prend dans ses bras, sans dire le moindre mot, il n’y a rien à dire ! Stéphanie se rend compte de ce qui se passe. Elle non plus ne dit plus rien. C’est le silence, un silence combien dérangeant, qui fait que tous les regards sont tournés vers moi. Tout ce que je fais pour Julien c’est parce que je l’aime au plus profond de mon être. Stéphanie vient se placer elle aussi auprès de moi, de l’autre côté ! Elle me prend la main et de l’autre elle me caresse le visage.
Pierre-Alain n’ose rien dire, il regarde David en vue de comprendre. David lui susurre à l’oreille que la sœur de Julien a loué mon implication pour aider Julien et que je n’ai pas supporté tous les compliments car je suis très sensible. Pierre-Alain comprend alors tout ce qui se passe autour de moi. Quelques minutes après, mes larmes séchées, je me remets à sourire et je m’excuse pour mon moment de faiblesse. C’est alors que Delphine me dit de ne pas m’inquiéter, que c’est normal après tout ce qui s’est passé.
C’est l’oncle Martin qui vient près de moi, il me demande de le suivre. Nous faisons quelques pas dans le jardin. Il m’explique que je dois faire très attention à moi car il me dit que je suis au bord de la dépression. Il ajoute que c’est normal de verser des larmes, même pour un garçon et que je suis à la hauteur et même bien plus. Il me dit de me confier à mes parents car il est important de verbaliser mes pensées et d’exprimer ce que je ressens, d’autant plus que mes parents sont à l’écoute. Je le remercie pour ses bonnes paroles. Nous rejoignons le reste de la famille.
Nous poursuivons la soirée en parlant des derniers films sortis au cinéma, des dernières BD dont celle d’Astérix et Obélix, du dernier disque de Deep-Purple et encore d’un tas de choses. Je me sens déjà bien mieux, mais assez fatigué. Il est assez tard, il est presque minuit. P-A salue tout le monde et quitte la maison. Je me fais la réflexion, il est super sympa tout comme il l’était, lorsqu’il était venu pour nos anniversaires. A mon tour je souhaite une bonne nuit à toute la famille. Je monte dans la chambre pour attendre de pouvoir aller à la salle de bain qui est déjà occupée par les deux filles. Je m’endors sans même m’en rendre compte.
David rentre dans sa chambre et me découvre endormi. Il ôte mes sandales, il retire mon tee-shirt et me couvre seulement du drap car il fait chaud. Il va se rafraîchir à la salle de bain. Tante Françoise passe devant la porte ouverte et me voit dans les bras de Morphée. Elle demande à David de bien prendre soin de moi. Il se couche et éteint la lampe de chevet.
Durant la nuit je fais un cauchemar : « Je suis perdu dans une gare et je ne trouve plus accès aux quais. Une voix annonce que le train que je dois prendre va fermer ses portes et qu’il va quitter le quai en direction de Bruxelles. Je ne comprends pas ce qui se passe. Julien est déjà dans la dernière voiture et il va partir sans moi. Je crie au chef de gare d’arrêter le train car je dois absolument rejoindre Julien. » C’est David qui me saisit car le gesticule dans le lit. Il me rassure en disant que j’ai fait un mauvais rêve. Je me rendors directement.
A un moment durant la nuit je ressens une pression sur mon ventre, c’est le bras de David qui y repose. Je le repousse. Quelques minutes plus tard, rebelote, le bras de mon cousin vient se reposer sur mon bas ventre, à hauteur de ma vessie. Je tente de le repousser dans un demi-sommeil. Je ne sais pas quelle heure il est. David se retourne et je me rendors profondément jusqu’au petit matin.
J’ouvre les yeux, il est six heures trente-trois. David est lui aussi réveillé, il me fait un large sourire. Je lui dis bonjour et j’ajoute qu’il est trop tôt pour se lever surtout un samedi matin. Je me retourne. David m’attrape par le bras pour que je me mette sur le dos. Je le regarde et je vois qu’il a le visage assez expressif, tout comme lorsque nous étions plus jeunes, soit vers nos quinze ans. Il a un sourire qui ne me rassure pas plus que ça. Je le vois venir et de fait il m’enlace et se met à me chatouiller. Il sait que je suis hyper chatouilleux et il en profite. Je me rappelle alors qu’un jour lorsque j’étais en vacances avec sa famille, qu’il m’avait chatouillé et que je m’étais pissé dessus de rire. Je dis alors à David :
Moi : « David, non, arrête, je vois où tu veux en venir !
Dav : Laisse-toi faire, j’aime bien te voir au bord du désespoir !
Moi : Non, arrête, je vais me pisser dessus, arrête !
Dav : C’est justement ce que je veux, que tu te pisses dessus.
Moi : Mais t’es un grand malade !
Dav : Laisse-toi aller ! »
Je n’en peux plus de rire, je me tords dans tous les sens et je sens que ma vessie est pleine et que je ne vais pas pouvoir me retenir plus longtemps. David en profite pour pousser avec une main sur mon bas ventre et donc sur ma vessie, arrive alors ce qui doit arriver, je lâche les vannes et je me pisse dessus, dans mon slip, mon short et dans le lit. Je sais que David va faire la même chose, qu’il va lui aussi se laisser aller dans son pyjama. J’entends que de son côté il se laisse à son tour aller, j’entends le chuintement de l’urine qui s’écoule de son pénis et qui inonde son pyjama.
Je me sens plus léger, c’est un fait, mais bien honteux. Je regarde mon cousin et je lui dis :
Moi : « C’est malin, t’es content ?
Dav : Oui, ça me rappelle certaines nuits lors de vacances en famille.
Moi : Je m’en souviens aussi, mais que va dire ta maman et comment lui expliquer.
Dav : Ne t’inquiète pas, je m’en charge.
Moi : Oui, je vais avoir l’air malin moi.
Dav : Laisse-moi, je m’en occupe. »
Je me rends compte que David a mis sa main dans son pantalon de pyjama et qu’il se masturbe. Il doit aimer se pisser dessus et ainsi y trouver une certaine jouissance, raison pour laquelle il se donne du plaisir par la suite. Au vu de la situation, mon sexe se gonfle. David me dit d’en profiter moi aussi pour me masturber. Je ne résiste pas et je prends mon sexe en main pour me branler dans mes vêtements humides.