17-01-2021, 04:53 PM
Voici une petite suite qui vaut ce qu'elle vaut ! Je ne conçois pas encore très bien la suite, d'un point de vue rédactionnel, au point que je me demande si je ne devrais pas arrêter mon récit à ce déménagement... Qu'en pense ceux qui me suivent régulièrement ?
Parmi ces quatre garçons, il y en avait un, Hector, le moins baraqué de leur groupe, avec qui j'avais une relation presque normale, surtout lorsque ses copains n'étaient pas là ce qui arrivait fréquemment car ceux-ci étaient très fiers de leurs corps musclés qu'ils entretenaient avec beaucoup d'assiduité dans la salle de sports et dans la piscine.
En les voyant entrer, je remarquais immédiatement le clin d'œil et le bref sourire que me fit Hector, ce qui, quelle que part, me rassura. Je savais, il me l'avait confié, qu'il n'appréciait pas du tout les trois autres qui ne se gênaient pas de le charrier sur son aspect un peu chétif et qui lui faisaient parfois, et de plus en plus souvent, des allusions gênantes sur sa timidité et son refus de s'associer à leurs jeux sexuels, de plus en plus osés. Il y a deux jours, Hector m'avait confié que le plus terrible lui avait lancé, tu ne serais pas un peu pédé, toi ?
- Garçon 1 / Alors les garçons, vous vous êtes déjà sucés ? C'était bon ?
- Garçon 2 / Mais non, tu vois bien qu'ils sont encore habillés, ils nous attendaient, n'est-ce pas mes chéris, on va vous aider, vous allez adorer !
- Nous deux / Allez, faite pas les cons, laissez-nous on va se coucher car…
Deux des garçons s'approchèrent de moi pour me tirer hors du lit, ils tirèrent sur mon survêtement qui resta accrocher à une seule jambe, dévoilant ainsi mon slip ce que je n'appréciais pas du tout : je levais avec le plus de violence dont j'étais capable mon genou qui arriva en plein sur son entre-jambe et sur ses testicules le faisant hurler de douleur car j'y avais mis tout mon cœur et je ne l'avais pas raté ! C'est alors qu'il était plié en deux et que ses deux complices n'étaient pas encore revenus de leur stupéfaction que la porte s'ouvrit et que trois moniteurs s'emparaient sans ménagement de nos agresseurs. Quelques instants plus tard, le directeur arrivait pour s'enquérir de nos personnes, nous pûmes le rassurer, nous allions très bien, nous n'avions pas véritablement eu peur et finalement nous trouvions la situation assez drôle en revoyant notre agresseur toujours plié en deux, en quatre s'il avait pu le faire. Tout le monde repartit, le directeur nous a juste demandé de ne pas ébruiter cette agression jusqu'à demain où nous ferions le point de la situation. C'est alors que nous avons découvert Hector caché dans un recoin de notre chambre
- Antoine / Et bien, Hector, qu'est-ce que tu fais encore là ?
- Hector / J'ai l'impression qu'ils m'ont oublié, je vais aller demander ce que je dois faire et où je dois aller pour la nuit car je ne peux vraiment pas retourner avec eux, je crois qu'ils me tueraient
C'est alors qu'Hector nous raconta son intervention au près des surveillants lorsqu'il avait entendu le projet de ses trois amis : ils voulaient nous mettre à poil tous les deux et nous obliger à nous sucer devant eux et plus selon l'évolution de ce qu'ils appelaient leurs jeux. Ils ne s'étaient pas véritablement méfiés d'Hector qui n'avait pas hésité à informer les surveillants de ce projet afin qu'ils puissent être pris sur le fait, ce qui justifierait leur expulsion immédiate de l'institut. Nous devions une fière chandelle à ce garçon timide mais qui avait eu une très bonne réaction malgré la peur que lui inspirait ses soi-disant amis.
Le calme était revenu, nous ignorions où se trouvaient les trois voyous, Hector avait effectivement été oublié, peut-être volontairement par notre responsable qui, nous connaissant bien, devait peut-être se douter de l'orientation que tendait à prendre notre relation entre Pierre et moi. Toujours est-il que par mesure de sureté, nous avons fermé à clé notre chambre, Hector était contraint de passer la nuit avec nous ! Nous tirâmes au sort pour savoir avec qui Hector allait passer la nuit c'est alors que notre hôte réagit
- Hector / [d'une voix gênée] Eh, c'est que j'ai un problème moi, je n'ai pas de vêtement de nuit et, surtout, …
- Pierre / Nous on dort à poil donc ce n'est pas un problème et [regardant Hector] tu pourras, si tu le veux, te joindre à notre cérémonial du soir pour te vider les couilles ce qui résoudrait ton problème. Mais bien sûr, tu n'es absolument pas obligé. Juste pour ton orientation, nous pensons avec Antoine que nous sommes attirés par les garçons, mais tu n'as rien à craindre de notre part !!
- Hector / Vous êtes sympa les gars mais je ne suis pas sûr de vous suivre, mais je dors volontiers dans votre chambre, je crois que cette nuit je n'aimerais pas être seul.
Nous nous asseyons l'un en face l'un de l'autre sur le lit de Pierre alors qu'Hector est sur mon lit. Nous avons enlevé nos slips, Hector a conservé le sien mais cela ne m'empêche pas de remarquer une protubérance bien visible. Nous commençons notre "activité" très lentement, sensuellement en laissant notre main se balader sur notre corps, existant nos tétons, descendant sur notre nombril, osant une incursion entre nos cuisses pour remonter vers notre poitrine. Je dois admettre que je suis distrait et que ce n'est pas tant la bitte de Pierre que je regarde mais bien cette bosse de plus en plus grosse sur le devant du corps d'Hector. Je me concentre sur ce que je fais, je souris à Pierre tout en lorgnant du côté de notre invité ; j'ai une décharge électrique lorsque je le vois introduire précautionneusement sa main dans son sous-vêtement où un véritable chapiteau se dessine, laissant entrevoir à l'entrée de son slip, une couille déjà bien gonflée qui cherche à échapper à son propriétaire. Je suis discret, je sais respecter l'intimité de mes invités aussi je reporte mon attention sur Pierre, je transpire en voyant son gland tout humide de ses sécrétions. Je ne vois pas le sexe d'Hector mais je vois sa main qui s'agite dans son slip dont l'élastique est curieusement descendu jusqu'au niveau de ses poils pubiens. Je suis certain que son vêtement va, dans quelques instants se retrouver sur ses cuisses et que…
- Ah les garçons, je n'en peux plus de vous voir vous astiquer la queue, j'enlève tout !
Et joignant le geste à la parole, le bout de tissu qui le protégeait symboliquement vole dans l'air et atterrit directement sur mon sexe : à ce contact je n'ai pas besoin de me toucher, je sens ma semence monter à une vitesse vertigineuse et s'expulser en plusieurs jets puissants et une succession de secousses de rappel, j'émets un râle de jouissance et dans la béatitude qui suit l'éjaculation j'entends deux autres râles, je vois deux pénis couverts de sperme encore en train de se répandre ; avec le mien cela fait trois garçons béatement repus, les mains et le bas-ventre pleins de nos liqueurs et pour moi, un bonus avec le slip d'Hector que j'ai copieusement arrosé, je le porte à ma figure, je pourrais presque me débarbouiller tellement il est mouillé par ses secrétions et mon jus, je sens son odeur qui se confond avec ma propre odeur. Epuisé, je me glisse dans mon lit et me heurte à Hector qui grogne, je me coince contre lui et je m'endors.
Le lendemain matin, Pierre et moi nous nous trouvons dans le bureau du directeur où est déjà Hector, tout sourire. On nous explique que les trois agresseurs ont été immédiatement renvoyés et qu'à l'heure actuelle ils ont déjà quitté le village et que nous n'avons donc plus rien à craindre. Grâce au revirement de dernier moment d'Hector qui a averti les surveillants, le pire a été évité, personne ne s'est aperçu de l'incident dont l'objectif n'était finalement pas bien méchant car il s'agissait uniquement de nous mettre à poil. Nous convînmes tous de ne pas ébruiter cette soirée mouvementée, Hector fut réprimandé pour s'être dans un premier temps associé à ce projet mais félicité pour sa réaction finale ce qui lui permit de ne pas être renvoyé. Hector devient un chic copain que nous avons de temps à autre invité à partager nos soirées.
Le décès et le départ
La vie à l'institut était bien rôdée, nous étions bien encadrés et, outre les études qui étaient prioritaires, le sport jouait un grand rôle : Pierre se spécialisait dans le tennis, je faisais de plus en plus souvent de l'escalade dans les Alpes avec un guide et son fils, du même âge que moi. Avec ce dernier, nous étions devenus suffisamment intimes pour nous masturber ensemble, c'est même lui qui m'a appris à nous branler l'un l'autre ce qui augmente considérablement le plaisir. La vie était belle et pourtant nous commencions à nous lasser de l'institut, nous réalisions que nous vivions dans un cocon, en dehors de la vie réelle et nous aspirions à plus d'indépendance. Il faut dire également que nous n'étions plus les petits jeunes, nous avions grandi tout comme nos corps dans leurs fonctionnements intimes de sorte que nous ressentions la discipline de l'institut comme un carcan qui nous bloquait dans nos aspirations. Il n'y a pas si longtemps, nous étions une personne dans deux corps, aujourd'hui nous étions deux adolescents, certes très proches mais qui aspiraient à être eux-mêmes, à vivre leur propre vie, dans tous les domaines, y-compris dans le domaine sexuel où nous sentions nos hormones qui nous travaillaient, qui nous faisaient penser et même souhaiter des gestes, des actes impensables il y a encore peu… Pour vivre ces phantasmes, il allait falloir quitter ce havre de sécurité qu'était l'institut pour nous.
Cette indépendance nous fut accordée plus rapidement que prévu en raison d'un événement tragique qui aurait pu être dévastateur mais qui, en réalité, ne nous toucha pas en profondeur : nos parents venaient d'être victimes d'un accident d'avion privé quelque par dans la chaîne des Andes. Ce n'était pas de l'indifférence de notre part mais tout simplement la conséquence du peu d'intérêt que nous manifestaient nos parents : nous ne les voyions au mieux qu'une fois par année durant quelques heures… Il n'empêche que pendant quelques semaines nous avons passé des moments difficiles en réalisant que, oui, nous étions désormais orphelins, livrés à nous-mêmes.
Un beau jour, nous fûmes convoqués dans une grande Etude notariale en compagnie du directeur de l'institut. Comme par un pressentiment, nos parents avaient pris des dispositions très précises pour notre devenir : Nous étions émancipés sous le contrôle du directeur, nous héritions chacun d'une grosse, très grosse fortune avec entre autres un très bel appartement à Genève, nous étions priés de poursuivre avec assiduité nos études et que Pierre et moi, nous nous devions assistance et soutien dans la vie.
Alors que l'année scolaire approchait de la fin, nous présentâmes notre projet pour l'avenir à notre conseiller : nous allions avoir 16 ans et nous voulions vivre nos deux dernières années de lycée comme tout le monde, c'est-à-dire dans un établissement public, nous désirions habiter chez nous et nous débrouiller seul.
C'est comme ça qu'à mi-août nous avons pris possession de notre nouveau domicile qui nous a plus que surpris par ses dimensions, l'ameublement moderne des pièces et la vue superbe dont nous bénéficions sur le lac et la vielle ville, sans parler du célèbre jet d'eau !
Parmi ces quatre garçons, il y en avait un, Hector, le moins baraqué de leur groupe, avec qui j'avais une relation presque normale, surtout lorsque ses copains n'étaient pas là ce qui arrivait fréquemment car ceux-ci étaient très fiers de leurs corps musclés qu'ils entretenaient avec beaucoup d'assiduité dans la salle de sports et dans la piscine.
En les voyant entrer, je remarquais immédiatement le clin d'œil et le bref sourire que me fit Hector, ce qui, quelle que part, me rassura. Je savais, il me l'avait confié, qu'il n'appréciait pas du tout les trois autres qui ne se gênaient pas de le charrier sur son aspect un peu chétif et qui lui faisaient parfois, et de plus en plus souvent, des allusions gênantes sur sa timidité et son refus de s'associer à leurs jeux sexuels, de plus en plus osés. Il y a deux jours, Hector m'avait confié que le plus terrible lui avait lancé, tu ne serais pas un peu pédé, toi ?
- Garçon 1 / Alors les garçons, vous vous êtes déjà sucés ? C'était bon ?
- Garçon 2 / Mais non, tu vois bien qu'ils sont encore habillés, ils nous attendaient, n'est-ce pas mes chéris, on va vous aider, vous allez adorer !
- Nous deux / Allez, faite pas les cons, laissez-nous on va se coucher car…
Deux des garçons s'approchèrent de moi pour me tirer hors du lit, ils tirèrent sur mon survêtement qui resta accrocher à une seule jambe, dévoilant ainsi mon slip ce que je n'appréciais pas du tout : je levais avec le plus de violence dont j'étais capable mon genou qui arriva en plein sur son entre-jambe et sur ses testicules le faisant hurler de douleur car j'y avais mis tout mon cœur et je ne l'avais pas raté ! C'est alors qu'il était plié en deux et que ses deux complices n'étaient pas encore revenus de leur stupéfaction que la porte s'ouvrit et que trois moniteurs s'emparaient sans ménagement de nos agresseurs. Quelques instants plus tard, le directeur arrivait pour s'enquérir de nos personnes, nous pûmes le rassurer, nous allions très bien, nous n'avions pas véritablement eu peur et finalement nous trouvions la situation assez drôle en revoyant notre agresseur toujours plié en deux, en quatre s'il avait pu le faire. Tout le monde repartit, le directeur nous a juste demandé de ne pas ébruiter cette agression jusqu'à demain où nous ferions le point de la situation. C'est alors que nous avons découvert Hector caché dans un recoin de notre chambre
- Antoine / Et bien, Hector, qu'est-ce que tu fais encore là ?
- Hector / J'ai l'impression qu'ils m'ont oublié, je vais aller demander ce que je dois faire et où je dois aller pour la nuit car je ne peux vraiment pas retourner avec eux, je crois qu'ils me tueraient
C'est alors qu'Hector nous raconta son intervention au près des surveillants lorsqu'il avait entendu le projet de ses trois amis : ils voulaient nous mettre à poil tous les deux et nous obliger à nous sucer devant eux et plus selon l'évolution de ce qu'ils appelaient leurs jeux. Ils ne s'étaient pas véritablement méfiés d'Hector qui n'avait pas hésité à informer les surveillants de ce projet afin qu'ils puissent être pris sur le fait, ce qui justifierait leur expulsion immédiate de l'institut. Nous devions une fière chandelle à ce garçon timide mais qui avait eu une très bonne réaction malgré la peur que lui inspirait ses soi-disant amis.
Le calme était revenu, nous ignorions où se trouvaient les trois voyous, Hector avait effectivement été oublié, peut-être volontairement par notre responsable qui, nous connaissant bien, devait peut-être se douter de l'orientation que tendait à prendre notre relation entre Pierre et moi. Toujours est-il que par mesure de sureté, nous avons fermé à clé notre chambre, Hector était contraint de passer la nuit avec nous ! Nous tirâmes au sort pour savoir avec qui Hector allait passer la nuit c'est alors que notre hôte réagit
- Hector / [d'une voix gênée] Eh, c'est que j'ai un problème moi, je n'ai pas de vêtement de nuit et, surtout, …
- Pierre / Nous on dort à poil donc ce n'est pas un problème et [regardant Hector] tu pourras, si tu le veux, te joindre à notre cérémonial du soir pour te vider les couilles ce qui résoudrait ton problème. Mais bien sûr, tu n'es absolument pas obligé. Juste pour ton orientation, nous pensons avec Antoine que nous sommes attirés par les garçons, mais tu n'as rien à craindre de notre part !!
- Hector / Vous êtes sympa les gars mais je ne suis pas sûr de vous suivre, mais je dors volontiers dans votre chambre, je crois que cette nuit je n'aimerais pas être seul.
Nous nous asseyons l'un en face l'un de l'autre sur le lit de Pierre alors qu'Hector est sur mon lit. Nous avons enlevé nos slips, Hector a conservé le sien mais cela ne m'empêche pas de remarquer une protubérance bien visible. Nous commençons notre "activité" très lentement, sensuellement en laissant notre main se balader sur notre corps, existant nos tétons, descendant sur notre nombril, osant une incursion entre nos cuisses pour remonter vers notre poitrine. Je dois admettre que je suis distrait et que ce n'est pas tant la bitte de Pierre que je regarde mais bien cette bosse de plus en plus grosse sur le devant du corps d'Hector. Je me concentre sur ce que je fais, je souris à Pierre tout en lorgnant du côté de notre invité ; j'ai une décharge électrique lorsque je le vois introduire précautionneusement sa main dans son sous-vêtement où un véritable chapiteau se dessine, laissant entrevoir à l'entrée de son slip, une couille déjà bien gonflée qui cherche à échapper à son propriétaire. Je suis discret, je sais respecter l'intimité de mes invités aussi je reporte mon attention sur Pierre, je transpire en voyant son gland tout humide de ses sécrétions. Je ne vois pas le sexe d'Hector mais je vois sa main qui s'agite dans son slip dont l'élastique est curieusement descendu jusqu'au niveau de ses poils pubiens. Je suis certain que son vêtement va, dans quelques instants se retrouver sur ses cuisses et que…
- Ah les garçons, je n'en peux plus de vous voir vous astiquer la queue, j'enlève tout !
Et joignant le geste à la parole, le bout de tissu qui le protégeait symboliquement vole dans l'air et atterrit directement sur mon sexe : à ce contact je n'ai pas besoin de me toucher, je sens ma semence monter à une vitesse vertigineuse et s'expulser en plusieurs jets puissants et une succession de secousses de rappel, j'émets un râle de jouissance et dans la béatitude qui suit l'éjaculation j'entends deux autres râles, je vois deux pénis couverts de sperme encore en train de se répandre ; avec le mien cela fait trois garçons béatement repus, les mains et le bas-ventre pleins de nos liqueurs et pour moi, un bonus avec le slip d'Hector que j'ai copieusement arrosé, je le porte à ma figure, je pourrais presque me débarbouiller tellement il est mouillé par ses secrétions et mon jus, je sens son odeur qui se confond avec ma propre odeur. Epuisé, je me glisse dans mon lit et me heurte à Hector qui grogne, je me coince contre lui et je m'endors.
Le lendemain matin, Pierre et moi nous nous trouvons dans le bureau du directeur où est déjà Hector, tout sourire. On nous explique que les trois agresseurs ont été immédiatement renvoyés et qu'à l'heure actuelle ils ont déjà quitté le village et que nous n'avons donc plus rien à craindre. Grâce au revirement de dernier moment d'Hector qui a averti les surveillants, le pire a été évité, personne ne s'est aperçu de l'incident dont l'objectif n'était finalement pas bien méchant car il s'agissait uniquement de nous mettre à poil. Nous convînmes tous de ne pas ébruiter cette soirée mouvementée, Hector fut réprimandé pour s'être dans un premier temps associé à ce projet mais félicité pour sa réaction finale ce qui lui permit de ne pas être renvoyé. Hector devient un chic copain que nous avons de temps à autre invité à partager nos soirées.
Le décès et le départ
La vie à l'institut était bien rôdée, nous étions bien encadrés et, outre les études qui étaient prioritaires, le sport jouait un grand rôle : Pierre se spécialisait dans le tennis, je faisais de plus en plus souvent de l'escalade dans les Alpes avec un guide et son fils, du même âge que moi. Avec ce dernier, nous étions devenus suffisamment intimes pour nous masturber ensemble, c'est même lui qui m'a appris à nous branler l'un l'autre ce qui augmente considérablement le plaisir. La vie était belle et pourtant nous commencions à nous lasser de l'institut, nous réalisions que nous vivions dans un cocon, en dehors de la vie réelle et nous aspirions à plus d'indépendance. Il faut dire également que nous n'étions plus les petits jeunes, nous avions grandi tout comme nos corps dans leurs fonctionnements intimes de sorte que nous ressentions la discipline de l'institut comme un carcan qui nous bloquait dans nos aspirations. Il n'y a pas si longtemps, nous étions une personne dans deux corps, aujourd'hui nous étions deux adolescents, certes très proches mais qui aspiraient à être eux-mêmes, à vivre leur propre vie, dans tous les domaines, y-compris dans le domaine sexuel où nous sentions nos hormones qui nous travaillaient, qui nous faisaient penser et même souhaiter des gestes, des actes impensables il y a encore peu… Pour vivre ces phantasmes, il allait falloir quitter ce havre de sécurité qu'était l'institut pour nous.
Cette indépendance nous fut accordée plus rapidement que prévu en raison d'un événement tragique qui aurait pu être dévastateur mais qui, en réalité, ne nous toucha pas en profondeur : nos parents venaient d'être victimes d'un accident d'avion privé quelque par dans la chaîne des Andes. Ce n'était pas de l'indifférence de notre part mais tout simplement la conséquence du peu d'intérêt que nous manifestaient nos parents : nous ne les voyions au mieux qu'une fois par année durant quelques heures… Il n'empêche que pendant quelques semaines nous avons passé des moments difficiles en réalisant que, oui, nous étions désormais orphelins, livrés à nous-mêmes.
Un beau jour, nous fûmes convoqués dans une grande Etude notariale en compagnie du directeur de l'institut. Comme par un pressentiment, nos parents avaient pris des dispositions très précises pour notre devenir : Nous étions émancipés sous le contrôle du directeur, nous héritions chacun d'une grosse, très grosse fortune avec entre autres un très bel appartement à Genève, nous étions priés de poursuivre avec assiduité nos études et que Pierre et moi, nous nous devions assistance et soutien dans la vie.
Alors que l'année scolaire approchait de la fin, nous présentâmes notre projet pour l'avenir à notre conseiller : nous allions avoir 16 ans et nous voulions vivre nos deux dernières années de lycée comme tout le monde, c'est-à-dire dans un établissement public, nous désirions habiter chez nous et nous débrouiller seul.
C'est comme ça qu'à mi-août nous avons pris possession de notre nouveau domicile qui nous a plus que surpris par ses dimensions, l'ameublement moderne des pièces et la vue superbe dont nous bénéficions sur le lac et la vielle ville, sans parler du célèbre jet d'eau !