13-01-2021, 10:49 AM
Julien me regarde alors dans les yeux, moi aussi je m’y plonge. Je vois toujours cette petite lueur de tristesse, je sais qu’il faudra encore beaucoup de temps pour que Julien puisse faire son deuil. Julien dépose ses lèvres sur les miennes et nous nous embrassons. Julien me regarde à nouveau et me demande :
Jul : « Phil, ne te méprends pas, mais j’ai eu l’impression que Nathan voulait ajouter quelque chose tantôt !
Moi : Tu crois Juju !
Jul : Oui Phil, il t’a regardé et tu lui as fait des signes de ne plus ajouter autre chose.
Moi : Tu es bon observateur Juju.
Jul : Je pense que Nathan s’est montré entreprenant vis-à-vis de toi.
Moi : Je ne vais pas te le cacher, oui Nathan a été très entreprenant, il se cherchait et se posait beaucoup de questions sur son orientation.
Jul : Je vois, mais vous avez fait quoi.
Moi : Nous nous sommes masturbés mutuellement, rien de plus ! Je suis désolé, je voulais t’en parler, mais pas cet après-midi, alors que nos amis étaient présents auprès de nous.
Jul : Je suis déçu, tu peux le comprendre, mais je te crois Phil. Si tu dis que ça s’est limité à une branlette partagée, bon, rien de bien méchant.
Moi : Il faut que je te dise qu’il a voulu remettre ça ce matin et que j’ai refusé, je lui ai dit que je t’aime.
Jul : Allez Phil, vient près de moi, je ne t’en veux pas et je comprends très bien ce qui s’est passé.
Moi : Merci Juju, je suis soulagé. Mais tu n’imagines pas combien je n’en veux !
Jul : Chut, ne dis plus rien. Embrasse-moi et après le souper, reste un moment avec moi, c’est Claude qui est là, il va prolonger son service car l’infirmer de nuit est malade ! »
Nos lèvres se retrouvent, nos langues s’insinuent dans la bouche de l’être aimé. Elles partent dans une folle farandole, tous nos sens sont réveillés, nos phallus sont bien raidis, mais nous devons encore attendre avant de nous faire plaisir mutuellement. Effectivement, on frappe à la porte, c’est Claude qui apporte le souper. Nous nous séparons à contre-cœur. Claude affiche un large sourire. Puis je lui demande si nous pourrions profiter d’un moment de tranquillité.
Moi : « Bonsoir Claude, tu fais la nuit en plus de ta journée ?
Cla : Oui, il y a un malade, le comble quand on est à l’hôpital ! Donc j’assure le service de nuit.
Moi : Tu crois que Julien et moi pourrions avoir un petit moment pour nous retrouver ?
Cla : Oh là, que c’est une très bonne idée. Bien entendu que nous pouvons l’envisager et nous arranger. Je repasse après la distribution des repas et je vous dis quoi.
Jul : Merci Claude, c’est très sympa de ta part.
Cla : On ne peut rien refuser à des garçons comme vous. Vous êtes craquants !
Moi : Merci Claude.
Cla : Bon d’ici environ trois quart d’heure je repasse. Bon appétit Julien.
Jul : Merci. »
Claude quitte la chambre, Julien a le sourire aux lèvres tout comme moi. Je retourne me placer à côté de Juju, sur le lit. Au préalable j’avais approché le plateau que Claude avait posé sur la table escamotable. Julien mange avec appétit, il fait plaisir à voir. Ce ne sont que des tartines avec du fromage et du jambon, une pomme et un yaourt, avec comme boisson une bouteille d’eau pétillante.
Le temps passe et enfin Claude fait son apparition dans la chambre. Il nous signale que nous disposons de trois quarts d’heures pour nous retrouver. Nous le remercions chaleureusement. Il n’en faut pas plus pour que j’aille embrasser Juju à pleine bouche. Nos langues se retrouvent, tout heureuses une nouvelles fois de se cajoler dans nos bouches réunies.
Nos mains ne restent pas tranquilles, elles vont et viennent sur nos corps. Julien a glissé sa main sous mon tee-shirt tandis que mes mains caressent son dos. Julien ne sait pas trop bouger, pour cause, ses deux jambes sont plâtrées ainsi qu’un bras. Mais il nous reste nos bouches, elles sont toujours soudées l’une à l’autre. Enfin, elles se séparent, nous pouvons déjà mieux respirer. J’en profite pour descendre une main vers le bas ventre de mon juju. Directement je trouve son phallus dressé, je l’enserre dans mes doigts et je décalotte le gland déjà humide. Julien baisse mon short et mon slip en même temps. Je l’aide un peu en bougeant en vue de me défaire le plus vite possible de ces deux vêtements emprisonnant mon vit dressé tel un mât de cocagne. Nos caresses se font de plus en plus pressantes, une certaine volupté nous envahit l’un et l’autre. Je glisse à l’oreille de Juju que nous pourrions nous sucer. Je vois alors des étincelles dans ses yeux. Je me penche donc vers ce pénis qui n’attend que ça. Je viens d’abord lécher les deux boules empaquetées, ensuite je remonte le long de cette barre de chair jusqu’au frein. Le gland est déjà sorti du prépuce, il ne me reste qu’à m’en occuper. Je commence par le méat qui sécrète ce délicieux liquide pré-éjaculatoire. Je prends ensuite ma langue pour entourer et lécher son gland rouge et brillant. Julien émet quelques râles de bonheur. Ma bouche englobe enfin le sexe turgescent pour le caler jusqu’à la garde. Je commence des mouvements de va et vient le long de cet appendice gorgé de sang. Julien râle de plus en plus fort, je sais qu’il n’est pas loin de la jouissance c’est pour cette raison que je ralentis la cadence. Mes mouvements buccaux se font plus lascifs mais Julien veut jouir, il sait qu’il n’a pu être satisfait depuis quelques temps. Je sens qu’il va répandre sa sève de vie dans ma bouche : c’est une affaire de secondes. Puis, dans un râle très sonore, Julien vient inonder mon palais avec des jets de sperme bien chauds. Je me délecte de ce présent offert, mais j’en garde quelques gouttes en vue de les partager avec mon amour. Je quitte donc ce sexe qui ramollit quelque peu pour embrasser mon Julien à pleine bouche et partager sa semence.
Julien est aux anges, il a les yeux qui pétillent de joie et de bonheur. L’incident avec Nathan semble bel et bien oublié. J’esquisse un sourire de bonheur moi aussi, j’ai retrouvé mon Julien, oui celui qui est cher à mon cœur et je lui susurre à l’oreille que je l’aime.
Julien me regarde, je sais ce qu’il veut, c’est me sucer. Vu sa position dans ce lit d’hôpital, je fais l’acrobate pour pouvoir me placer au mieux pour que Julien puisse lui aussi me satisfaire. Mon organe masculin est bien dur et dressé, je suis placé à côté de l’oreiller de Julien, je me penche pour lui faciliter l’accès à mon appendice qu’il désire honorer. Juju commence à me lécher le gland qui lui aussi est super humide ; il s’attarde au niveau du méat et déguste le précum. Puis sans rien dire il englouti d’un coup ma queue dans sa bouche jusqu’à la garde. Sa langue joue le long de ma colonne de chair, ses lèvres exercent des pressions variées tout au long de mon membre qui sort et entre dans la cavité buccale de Juju de manière synchronisée. A ce rythme-là je ne vais pas pouvoir tenir longtemps sans éjaculer. Julien le sait mais il semble vouloir goûter ma semence qui lui a tellement manqué durant ces jours interminables. Je préviens Juju que je vais jouir, il s’arrange pour que je jouisse dans sa bouche en inondant son palais de ma liqueur de vie. Julien fait comme moi, peu avant, il avale une partie et partage ensuite le reste dans un baiser passionné, nos bouches s’étant une nouvelle fois retrouvées pour partager mon élixir.
C’est exténué que je me couche à côté de Julien. Ma main gauche prenant sa main gauche dans la mienne. J’aime bien tenir sa main, les doigts entrelacés. C’est pour moi un signe d’amour très profond. C’est grâce à ce lien que j’ai pu retrouver mon Julien, mon amour. Nos regards se croisent et se fixent dans celui de l’être aimé. Des étoiles brillent dans nos yeux, nous nous sommes pleinement retrouvés. Nous nous aimons et nous allons repartir ensemble, main dans la main, vers notre avenir commun et partagé, pour affronter tout l’Univers. Julien me dit alors « Je t’aime Phil, je t’aime pour la vie ! » Je lui réponds : « Je t’aime aussi Juju et c’est pour la vie ! »
Je regarde l’heure et je m’aperçois que cela fait presque une heure que Claude nous a laissé tranquilles. C’est alors qu’on frappe à la porte et que la porte s’ouvre. C’est Claude qui entre dans la chambre. Nous sommes Julien et moi toujours couchés sur le lit, nus. Claude affiche un large sourire et il nous dit :
Cla : « Alors les tourtereaux, vous en avez profité.
Jul : Oui, merci Claude.
Cla : Phil, il va être temps car la porte d’entrée principale va être fermée et tu seras obligé de passer par l’entrée des urgences !
Moi : Merci Claude. »
Je me lève et le prends mes vêtements. Je me rhabille devant Claude, il en a vu d’autres et il doit être habitué de voir des personnes dans le plus simple appareil.
J’embrasse Juju et je lui dis :
Moi : « A demain Juju. Fais de beaux rêves !
Jul : Toi aussi Phil, merci !
Cla : Bonne nuit Julien. A demain soir Phil, car je refais la nuit demain.
Moi : Merci à toi, tu es génial !
Cla : Allez, ouste. »
Je passe la porte de la chambre et je fais un signe de la main à mon Juju. Claude me suit et me raccompagne vers l’entrée de service de l’étage. Il m’ouvre la porte car il l’avait fermée pour que nous puissions être tranquilles et lui aussi par la même occasion. Je le remercie une dernière fois pour cette faveur qu’il nous a accordée. Je veux lui tendre la main pour le dire au revoir, mais il se penche vers moi et m’embrasse sur la joue. C’est la première fois, je remarque qu’il a les joues en feu, puis baissant les yeux je remarque qu’il y a une bosse au niveau de la braguette de son pantalon blanc. Je sors dans le hall des ascenseurs tandis qu’il referme la porte derrière moi.
Je ne sais que penser, durant tout le trajet en bus je me suis demandé si Claude est « gay » ou même « bi ». Voir encore cette bosse au niveau de son entre-jambe, ce qui m’a quelque peu troublé. Puis je viens de penser un truc, il s’est peut-être rincé l’œil en nous matant derrière les vitres de la chambre. Bref je me pose pas mal de questions.
J’arrive chez ma tante, ils ont tous fini de souper et ils sont au salon. J’en profite pour les remercier et dire que Julien a été comblé par leur présence et les cadeaux reçus. Nathan me regarde et il ne sait pas si Julien est maintenant au courant de ce qui s’est passé. Je vais devoir lui dire, mais quand il sera seul. C’est David qui me fait un clin d’œil et affiche un large sourire. Je suis certain qu’il sait que Julien et moi nous nous sommes donnés du bon temps, car il n’aurait jamais eu ce comportement. Maman est encore là, elle aussi me regarde, j’ai l’impression d’être analysé de la tête aux pieds, même Delphine s’y met. Je sens que je vais exploser, il faut que ça s’arrête, je suis à bout, je suis fatigué et je n’ai pas besoin de ça pour le moment. Depuis quelques jours je pense à ce que va être la vie à la maison, oui il y aura les infirmières, le médecin, les kinés etc. Mais Julien va-t-il dormir avec moi ? Aura-t-il un lit médicalisé ? Serai-je encore utile ? Je commence à me demander si c’est la bonne solution que d’accueillir Julien chez nous. Bien entendu que Stéphanie est la bienvenue, je la vois très mal rester dans la maison de ses parents et encore moins Julien qui devrait rester seul durant des heures. Mais ici, à la maison : qui va s’occuper de Julien quand mes parents seront au travail et que je serai aux cours de même que les deux filles ? Je suis « fâché » de voir qu’ils ne pensent que je ne me préoccupe seulement que du sexe de Julien et du mien. Mais ce n’est pas possible. Puis c’est l’oncle Martin qui s’y met, il me demande :
Mar : « Alors Phil, ça va, et Julien, comment se sent-il ?
Moi : Moi, ça va doucement et pour Julien, il attend d’être chez nous !
Mar : Tu es rentré bien tard ce soir, les visites devaient être terminées !
Moi : Je suis resté avec Julien pour voir s’il mangeait bien son souper et pour parler de la visite de nos amis.
Mar : C’est bien Phil, mais Julien doit être bien seul, il doit ronger son frein.
Moi : (Comment peut-il penser ça, dire en sous-entendu qu’il doit crever d’envie de jouir, de libérer la tension et bien sûr c’est avec moi qu’il l’aurait fait, mais cela ne le regarde pas !) Oui, Julien est bien seul au soir, ce n’est pas facile pour lui.
Mar : C’est vrai qu’il n’a personne qui puisse l’aider, c’est assez, disons, difficile de …
Moi : Mais ça suffit, j’en ai marre de ces allusions camouflées ! Je voudrais bien vous voir à sa place. Je vous laisse je vais aller dormir.
Maman : Mais Phil, pourquoi tu prends la mouche comme ça ?
Moi : Parce qu’ils veulent savoir si Julien et moi nous avons eu un moment d’intimité !
Maman : Mais non.
Moi : Je ne veux plus vous entendre. Bonne nuit ! »
Je me lève et je monte à l’étage pour m’affaler sur le lit de David. Je suis hyper nerveux, je ne me sens pas bien, je suis perdu. Il faut que ça s’arrête. Mais cela se voit sur ma figure quand j’ai eu du bonheur avec Julien ! Pour moi c’est une chose naturelle et bien personnelle qui ne regarde que nous deux. Je fulmine, je ressasse tout ce qui s’est passé dans mon esprit. Puis enfin je me calme un peu, je suis moins angoissé, je retrouve l’équilibre qui me permet de m’endormir.
Jul : « Phil, ne te méprends pas, mais j’ai eu l’impression que Nathan voulait ajouter quelque chose tantôt !
Moi : Tu crois Juju !
Jul : Oui Phil, il t’a regardé et tu lui as fait des signes de ne plus ajouter autre chose.
Moi : Tu es bon observateur Juju.
Jul : Je pense que Nathan s’est montré entreprenant vis-à-vis de toi.
Moi : Je ne vais pas te le cacher, oui Nathan a été très entreprenant, il se cherchait et se posait beaucoup de questions sur son orientation.
Jul : Je vois, mais vous avez fait quoi.
Moi : Nous nous sommes masturbés mutuellement, rien de plus ! Je suis désolé, je voulais t’en parler, mais pas cet après-midi, alors que nos amis étaient présents auprès de nous.
Jul : Je suis déçu, tu peux le comprendre, mais je te crois Phil. Si tu dis que ça s’est limité à une branlette partagée, bon, rien de bien méchant.
Moi : Il faut que je te dise qu’il a voulu remettre ça ce matin et que j’ai refusé, je lui ai dit que je t’aime.
Jul : Allez Phil, vient près de moi, je ne t’en veux pas et je comprends très bien ce qui s’est passé.
Moi : Merci Juju, je suis soulagé. Mais tu n’imagines pas combien je n’en veux !
Jul : Chut, ne dis plus rien. Embrasse-moi et après le souper, reste un moment avec moi, c’est Claude qui est là, il va prolonger son service car l’infirmer de nuit est malade ! »
Nos lèvres se retrouvent, nos langues s’insinuent dans la bouche de l’être aimé. Elles partent dans une folle farandole, tous nos sens sont réveillés, nos phallus sont bien raidis, mais nous devons encore attendre avant de nous faire plaisir mutuellement. Effectivement, on frappe à la porte, c’est Claude qui apporte le souper. Nous nous séparons à contre-cœur. Claude affiche un large sourire. Puis je lui demande si nous pourrions profiter d’un moment de tranquillité.
Moi : « Bonsoir Claude, tu fais la nuit en plus de ta journée ?
Cla : Oui, il y a un malade, le comble quand on est à l’hôpital ! Donc j’assure le service de nuit.
Moi : Tu crois que Julien et moi pourrions avoir un petit moment pour nous retrouver ?
Cla : Oh là, que c’est une très bonne idée. Bien entendu que nous pouvons l’envisager et nous arranger. Je repasse après la distribution des repas et je vous dis quoi.
Jul : Merci Claude, c’est très sympa de ta part.
Cla : On ne peut rien refuser à des garçons comme vous. Vous êtes craquants !
Moi : Merci Claude.
Cla : Bon d’ici environ trois quart d’heure je repasse. Bon appétit Julien.
Jul : Merci. »
Claude quitte la chambre, Julien a le sourire aux lèvres tout comme moi. Je retourne me placer à côté de Juju, sur le lit. Au préalable j’avais approché le plateau que Claude avait posé sur la table escamotable. Julien mange avec appétit, il fait plaisir à voir. Ce ne sont que des tartines avec du fromage et du jambon, une pomme et un yaourt, avec comme boisson une bouteille d’eau pétillante.
Le temps passe et enfin Claude fait son apparition dans la chambre. Il nous signale que nous disposons de trois quarts d’heures pour nous retrouver. Nous le remercions chaleureusement. Il n’en faut pas plus pour que j’aille embrasser Juju à pleine bouche. Nos langues se retrouvent, tout heureuses une nouvelles fois de se cajoler dans nos bouches réunies.
Nos mains ne restent pas tranquilles, elles vont et viennent sur nos corps. Julien a glissé sa main sous mon tee-shirt tandis que mes mains caressent son dos. Julien ne sait pas trop bouger, pour cause, ses deux jambes sont plâtrées ainsi qu’un bras. Mais il nous reste nos bouches, elles sont toujours soudées l’une à l’autre. Enfin, elles se séparent, nous pouvons déjà mieux respirer. J’en profite pour descendre une main vers le bas ventre de mon juju. Directement je trouve son phallus dressé, je l’enserre dans mes doigts et je décalotte le gland déjà humide. Julien baisse mon short et mon slip en même temps. Je l’aide un peu en bougeant en vue de me défaire le plus vite possible de ces deux vêtements emprisonnant mon vit dressé tel un mât de cocagne. Nos caresses se font de plus en plus pressantes, une certaine volupté nous envahit l’un et l’autre. Je glisse à l’oreille de Juju que nous pourrions nous sucer. Je vois alors des étincelles dans ses yeux. Je me penche donc vers ce pénis qui n’attend que ça. Je viens d’abord lécher les deux boules empaquetées, ensuite je remonte le long de cette barre de chair jusqu’au frein. Le gland est déjà sorti du prépuce, il ne me reste qu’à m’en occuper. Je commence par le méat qui sécrète ce délicieux liquide pré-éjaculatoire. Je prends ensuite ma langue pour entourer et lécher son gland rouge et brillant. Julien émet quelques râles de bonheur. Ma bouche englobe enfin le sexe turgescent pour le caler jusqu’à la garde. Je commence des mouvements de va et vient le long de cet appendice gorgé de sang. Julien râle de plus en plus fort, je sais qu’il n’est pas loin de la jouissance c’est pour cette raison que je ralentis la cadence. Mes mouvements buccaux se font plus lascifs mais Julien veut jouir, il sait qu’il n’a pu être satisfait depuis quelques temps. Je sens qu’il va répandre sa sève de vie dans ma bouche : c’est une affaire de secondes. Puis, dans un râle très sonore, Julien vient inonder mon palais avec des jets de sperme bien chauds. Je me délecte de ce présent offert, mais j’en garde quelques gouttes en vue de les partager avec mon amour. Je quitte donc ce sexe qui ramollit quelque peu pour embrasser mon Julien à pleine bouche et partager sa semence.
Julien est aux anges, il a les yeux qui pétillent de joie et de bonheur. L’incident avec Nathan semble bel et bien oublié. J’esquisse un sourire de bonheur moi aussi, j’ai retrouvé mon Julien, oui celui qui est cher à mon cœur et je lui susurre à l’oreille que je l’aime.
Julien me regarde, je sais ce qu’il veut, c’est me sucer. Vu sa position dans ce lit d’hôpital, je fais l’acrobate pour pouvoir me placer au mieux pour que Julien puisse lui aussi me satisfaire. Mon organe masculin est bien dur et dressé, je suis placé à côté de l’oreiller de Julien, je me penche pour lui faciliter l’accès à mon appendice qu’il désire honorer. Juju commence à me lécher le gland qui lui aussi est super humide ; il s’attarde au niveau du méat et déguste le précum. Puis sans rien dire il englouti d’un coup ma queue dans sa bouche jusqu’à la garde. Sa langue joue le long de ma colonne de chair, ses lèvres exercent des pressions variées tout au long de mon membre qui sort et entre dans la cavité buccale de Juju de manière synchronisée. A ce rythme-là je ne vais pas pouvoir tenir longtemps sans éjaculer. Julien le sait mais il semble vouloir goûter ma semence qui lui a tellement manqué durant ces jours interminables. Je préviens Juju que je vais jouir, il s’arrange pour que je jouisse dans sa bouche en inondant son palais de ma liqueur de vie. Julien fait comme moi, peu avant, il avale une partie et partage ensuite le reste dans un baiser passionné, nos bouches s’étant une nouvelle fois retrouvées pour partager mon élixir.
C’est exténué que je me couche à côté de Julien. Ma main gauche prenant sa main gauche dans la mienne. J’aime bien tenir sa main, les doigts entrelacés. C’est pour moi un signe d’amour très profond. C’est grâce à ce lien que j’ai pu retrouver mon Julien, mon amour. Nos regards se croisent et se fixent dans celui de l’être aimé. Des étoiles brillent dans nos yeux, nous nous sommes pleinement retrouvés. Nous nous aimons et nous allons repartir ensemble, main dans la main, vers notre avenir commun et partagé, pour affronter tout l’Univers. Julien me dit alors « Je t’aime Phil, je t’aime pour la vie ! » Je lui réponds : « Je t’aime aussi Juju et c’est pour la vie ! »
Je regarde l’heure et je m’aperçois que cela fait presque une heure que Claude nous a laissé tranquilles. C’est alors qu’on frappe à la porte et que la porte s’ouvre. C’est Claude qui entre dans la chambre. Nous sommes Julien et moi toujours couchés sur le lit, nus. Claude affiche un large sourire et il nous dit :
Cla : « Alors les tourtereaux, vous en avez profité.
Jul : Oui, merci Claude.
Cla : Phil, il va être temps car la porte d’entrée principale va être fermée et tu seras obligé de passer par l’entrée des urgences !
Moi : Merci Claude. »
Je me lève et le prends mes vêtements. Je me rhabille devant Claude, il en a vu d’autres et il doit être habitué de voir des personnes dans le plus simple appareil.
J’embrasse Juju et je lui dis :
Moi : « A demain Juju. Fais de beaux rêves !
Jul : Toi aussi Phil, merci !
Cla : Bonne nuit Julien. A demain soir Phil, car je refais la nuit demain.
Moi : Merci à toi, tu es génial !
Cla : Allez, ouste. »
Je passe la porte de la chambre et je fais un signe de la main à mon Juju. Claude me suit et me raccompagne vers l’entrée de service de l’étage. Il m’ouvre la porte car il l’avait fermée pour que nous puissions être tranquilles et lui aussi par la même occasion. Je le remercie une dernière fois pour cette faveur qu’il nous a accordée. Je veux lui tendre la main pour le dire au revoir, mais il se penche vers moi et m’embrasse sur la joue. C’est la première fois, je remarque qu’il a les joues en feu, puis baissant les yeux je remarque qu’il y a une bosse au niveau de la braguette de son pantalon blanc. Je sors dans le hall des ascenseurs tandis qu’il referme la porte derrière moi.
Je ne sais que penser, durant tout le trajet en bus je me suis demandé si Claude est « gay » ou même « bi ». Voir encore cette bosse au niveau de son entre-jambe, ce qui m’a quelque peu troublé. Puis je viens de penser un truc, il s’est peut-être rincé l’œil en nous matant derrière les vitres de la chambre. Bref je me pose pas mal de questions.
J’arrive chez ma tante, ils ont tous fini de souper et ils sont au salon. J’en profite pour les remercier et dire que Julien a été comblé par leur présence et les cadeaux reçus. Nathan me regarde et il ne sait pas si Julien est maintenant au courant de ce qui s’est passé. Je vais devoir lui dire, mais quand il sera seul. C’est David qui me fait un clin d’œil et affiche un large sourire. Je suis certain qu’il sait que Julien et moi nous nous sommes donnés du bon temps, car il n’aurait jamais eu ce comportement. Maman est encore là, elle aussi me regarde, j’ai l’impression d’être analysé de la tête aux pieds, même Delphine s’y met. Je sens que je vais exploser, il faut que ça s’arrête, je suis à bout, je suis fatigué et je n’ai pas besoin de ça pour le moment. Depuis quelques jours je pense à ce que va être la vie à la maison, oui il y aura les infirmières, le médecin, les kinés etc. Mais Julien va-t-il dormir avec moi ? Aura-t-il un lit médicalisé ? Serai-je encore utile ? Je commence à me demander si c’est la bonne solution que d’accueillir Julien chez nous. Bien entendu que Stéphanie est la bienvenue, je la vois très mal rester dans la maison de ses parents et encore moins Julien qui devrait rester seul durant des heures. Mais ici, à la maison : qui va s’occuper de Julien quand mes parents seront au travail et que je serai aux cours de même que les deux filles ? Je suis « fâché » de voir qu’ils ne pensent que je ne me préoccupe seulement que du sexe de Julien et du mien. Mais ce n’est pas possible. Puis c’est l’oncle Martin qui s’y met, il me demande :
Mar : « Alors Phil, ça va, et Julien, comment se sent-il ?
Moi : Moi, ça va doucement et pour Julien, il attend d’être chez nous !
Mar : Tu es rentré bien tard ce soir, les visites devaient être terminées !
Moi : Je suis resté avec Julien pour voir s’il mangeait bien son souper et pour parler de la visite de nos amis.
Mar : C’est bien Phil, mais Julien doit être bien seul, il doit ronger son frein.
Moi : (Comment peut-il penser ça, dire en sous-entendu qu’il doit crever d’envie de jouir, de libérer la tension et bien sûr c’est avec moi qu’il l’aurait fait, mais cela ne le regarde pas !) Oui, Julien est bien seul au soir, ce n’est pas facile pour lui.
Mar : C’est vrai qu’il n’a personne qui puisse l’aider, c’est assez, disons, difficile de …
Moi : Mais ça suffit, j’en ai marre de ces allusions camouflées ! Je voudrais bien vous voir à sa place. Je vous laisse je vais aller dormir.
Maman : Mais Phil, pourquoi tu prends la mouche comme ça ?
Moi : Parce qu’ils veulent savoir si Julien et moi nous avons eu un moment d’intimité !
Maman : Mais non.
Moi : Je ne veux plus vous entendre. Bonne nuit ! »
Je me lève et je monte à l’étage pour m’affaler sur le lit de David. Je suis hyper nerveux, je ne me sens pas bien, je suis perdu. Il faut que ça s’arrête. Mais cela se voit sur ma figure quand j’ai eu du bonheur avec Julien ! Pour moi c’est une chose naturelle et bien personnelle qui ne regarde que nous deux. Je fulmine, je ressasse tout ce qui s’est passé dans mon esprit. Puis enfin je me calme un peu, je suis moins angoissé, je retrouve l’équilibre qui me permet de m’endormir.