12-01-2021, 01:10 PM
A l’issue du dîner, j’avais pris la décision de faire un maximum pour me montrer fort et ainsi surmonter mes peurs. J’avais donné un coup de main à maman pour tout remettre en place et faire la vaisselle avec elle. J’avais demandé à Henri de ne pas venir et de s’occuper avec les autres dans le salon où ils jouaient à des jeux de société.
Pour moi c’était l’occasion de parler un peu à maman. Je voulais être un peu seul avec elle.
Moi : « Maman, tu crois que je suis responsable de ce qui m’arrive ?
Mam : Non Phil, tu n’es pas responsable de qui s’est passé. Il y a des gens qui ne comprennent pas que des personnes du même sexe puissent s’aimer. Et je suis certaine que vous vous étiez très bien comportés lorsque vous étiez à la plage.
Moi : Tu vois, j’ai peur pour Henri. Je me demande comment il va affronter ce que nous avons vécu.
Mam : Phil, dis-toi que les parents d’Henri sauront ce qu’il faut faire pour lui. Ils vont certainement prendre contact avec un psychologue. D’ailleurs c’est ce que nous allons faire pour toi aussi.»
Moi : Crois-tu que notre amour va résister à tout ça ?
Mam : Phil, il ne tiens qu’à vous pour que votre amour résiste et grandisse après cette épreuve.
Moi : Merci Maman, je voudrais tant que ce ne se soit jamais passé.
Des larmes perlaient sur mon visage. Maman m’a alors pris dans ses bras pour me consoler.
Moi : Je n’en peux plus, je suis si triste, je suis si mal, j’ai peur de l’avenir.
Mam : Il ne faut pas avoir peur Phil, nous serons toujours à tes côtés et aux côtés de Henri, tu peux en être sûr.
Moi : Merci, je t’aime tu sais.
Mam : Et moi donc mon Philou. »
Une fois toute la cuisine rangée, nous étions allés rejoindre les autres au salon. J’avais affiché un sourire un peu contraint pour faire bonne figure. Nous avions encore joué ensemble. L’oncle Pierre était aux petits soins avec nous, il nous laissait souvent gagner.
Nous avions décidé d’aller nous coucher Henri et moi, il était déjà 22h45. Nous étions vite allés prendre une bonne douche avant de nous mettre au lit. Henri était venu se blottir dans mes bras. Nous nous étions embrassés, Henri me regardait avec son air angélique, il était craquant comme ça. Henri restait silencieux, il ne voulait pas rompre ce moment de calme et de confiance qu’il voulait m’apporter. Puis finalement c’est moi qui avais proposé à Henri de se faire des papouilles et des caresses. Henri m’a souri tendrement et me glissa à l’oreille :
Henri : « Je n’osais pas te le demander !
Moi : Mais, il fallait me le dire, je t’aime mon Henri d’amour.
Henri : Je t’aime tu sais Phil, mais j’avais eu si peur pour toi. Je tiens tellement à toi.»
Moi : Aller viens, embrasse-moi. »
Nous nous étions embrassés fougueusement, nos bouches n’arrêtaient pas de trouver, de retrouver, nous avions tous nos sens en éveil. Mes mains se baladaient sur le corps de mon cher Henri. Je m’étais mis à lui mordiller les tétons et lui rigolait. Nous avions retrouvé une nouvelle entente, nous étions heureux ensemble. Henri me caressait les fesses et parfois remontait le long de ma raie. Nous nous donnions un peu de sensations. Puis nous avions pris le sexe de l’autre pour enfin nous donner encore plus de plaisir. Nous prenions notre temps, Henri ne voulait pas brusquer les choses et moi non plus par ailleurs.
Nous étions de nouveau à l’unisson. Nous avions retrouvé notre équilibre partagé. J’étais très heureux de voir mon Henri avait gardé une bonne dose de malice car il s’amusait vraiment à me faire plaisir, à me procurer de la joie et du bonheur. C’était en fait un bonheur partagé. Nous nous sommes masturbés mutuellement durant 20 bonnes minutes, nous y allions doucement, nous profitions du moment présent, du plaisir partagé et l’amour retrouvé. Nous avons joui assez fort, j’avais eu peur d’ameuter toute la famille. Nous avions éjaculé une bonne quantité de sperme sur nos torses, nous avions donc dû nous essuyés.
Puis c’est dans les bras de l’être aimé que nous nous étions endormis.
Au matin, je m’étais réveillé au sec. Que j’étais heureux ! J’avais laissé Henri dormir. Je le regardais, je pouvais voir combien il était important pour moi, combien il était important à mes yeux, combien je tenais à lui et combien il m’apportait de joie et d’amour. Je ne me lassais pas de le regarder, c’est après une bonne demi-heure que mon Henri avait ouvert les yeux. J’étais donc la première chose qu’il avait vue à son réveil. Le premier geste d’Henri fut de m’embrasser. Il avait retrouvé son regard pétillant que je lui connaissais. J’étais heureux avec lui.
Nous nous étions levés. Hop dans la salle de bain pour une très bonne douche à deux bien entendu. Puis la porte s’était ouverte et la tête de Jean s’était penchée. Henri et moi nous avions commencé à rire et nous lui avions lancé un grand : « Bien entre grand bêta ! Il y a encore de la place. »
Jean est venu nous rejoindre, heureux de voir que j’allais beaucoup mieux ainsi qu’Henri. Il nous avait fait la bise et je voyais dans ses yeux qu’il était pleinement rassuré sur notre compte et sur notre complicité. Nous avions chahuté un bon moment avant que Maman nous demande de nous dépêcher pour nous habiller et de descendre pour prendre le petit-déjeuner.
J’avais dit à Maman que le lit était bien sec ce matin. Elle m’avait alors souri, on voyait qu’elle était contente qu’il ne me soit rien arrivé durant la nuit. Henri et Jean m’avaient alors charrié, en me disant pour rire : « Bébé est resté sec cette nuit. » J’avais ri de bon cœur.
Après avoir mangé, toute la famille était montée dans les deux voitures pour nous rendre à La Tranche sur Mer pour y passer la dernière journée du séjour. Tout le monde était joyeux.
Nous avions tous profité de cette dernière journée. Le temps était de la partie, il y avait un soleil radieux, une petite brise légère et la clarté était des meilleurs pour toutes les activités nautiques.
J’avais été auprès de papa pour lui demander si nous pouvions aller au club de voile pour faire un tour en mer et apprendre les rudiments de la voile à Henri. Papa était ravi de cette demande et il avait de suite accepté. Je m’étais ensuite empressé de rejoindre Henri et de lui proposer une surprise. Dès cette proposition faite, j’avais vu les yeux de mon ami Henri briller d’un des plus beaux éclats qui soit. Henri me regardait se demandait quelle serait cette surprise tombée dont on ne sait où. Il était aux anges, il extrapolait, il ne se doutait pas de ce que j’avais proposé à papa. Puis j’avais fait signe à Jean de venir nous rejoindre ainsi qu’à Anne. Une fois tous les quatre réunis, je leur avais annoncé que nous irions faire de la voile. Tous étaient super contents de cette proposition et de suite papa nous avait dit qu’il était grand temps de hisser la grand-voile.
Papa avait pris un voilier pour que nous soyons ensemble. Maman était restée avec l’oncle Pierre. Elle avait envie de faire les boutiques.
Une fois en mer, c’était l’effervescence, Henri ne savait où regarder, il était heureux, ses yeux pétillaient, il affichait un très large sourire il n’en revenait pas, lui qui n’avait jamais été sur le moindre bateau. Alors là, il profitait de chaque moment, il savourait chaque instant.
Nous étions bien au large et papa nous avait dit que nous ne devions pas hésiter si nous voulions plonger et nager, qu’il ferait une pose ; qu’il jetterait l’ancre pour que nous en profiterons. Nous avions tous crié : Oh oui, c’est une bonne idée !
Papa avait jeté l’ancre et nous nous étions dévêtus pour plonger dans la mer. Henri était hilare, il profitait de cet instant, pour lui c’était comme si le temps était suspendu. Nous étions comme sur un nuage, tous enfin un peu apaisés, enfin un peu heureux après les événements tragiques. « Au temps suspend ton vol… »
C’était avec regrets que nous avions regagné le port.
Dans les yeux de ma famille et dans ceux d’Henri, enfin des éclats lumineux, enfin de la chaleur humaine, enfin un peu de joie !
J’étais heureux d’avoir pu vivre ces moments privilégiés avec ma famille et Henri. Mais au fait c’était la même chose, Henri faisait partie intégrante de MA famille !
Nous avions ensuite passé l’après-midi sur la plage de la Faute sur Mer. Nous avions laissé nos vêtements et nus nous avions profité de l’air, du vent, du soleil et de la mer. Quoi demander de mieux.
Durant toute cette journée, j’avais pu occulter un tant soit peu les pénibles événements vécus deux jours auparavant. J’avais pu faire abstraction du mal tant physique que psychologique qui me rongeait. Je voulais que mon ami Henri puisse lui aussi faire comme moi et occulter un moment les événements vécus.
Nous avions ensuite regagné la villa à Notre Dame de Mont. J’étais assez fatigué et j’avais souhaité me reposer. Mais je ne savais pourquoi, mais Henri était remonté, il voulait piquer une tête dans la piscine et il voulait absolument que je sois de la partie. J’avais accepté, ne voulant pas le contrarier.
Nous avions donc passé un bon moment dans la piscine avant d’aller nous sécher pour le dîner.
Une fois de plus maman avait préparé avec papa et l’oncle Pierre un succulent repas. Pour une fois il y avait de la joie et des rires autour de la table familiale et non des pleurs !
A la fin du repas j’avais regardé maman, je l’avais fixé et son regard avait alors croisé le mien. Nous nous comprenions. Elle avait vu dans mes yeux tant d’amour et tant de remerciements qu’elle avait laissé une larme couler sur ses joues. Moi, de mon côté, j’étais dans le même état d’esprit et j’avais laissé échapper une larme.
Henri m’avait regardé et il avait aussi vu maman et il comprit lui aussi le moment hors du temps qui m’unissait à ma très chère maman. Comme Henri était juste à côté de moi, il me fit un clin d’œil et me donna un baiser sur la joue.
Personne, en dehors de Maman, Henri et moi, n’avait rien remarqué !
Le soir venu, il était temps d’aller se coucher. J’avais insisté pour passer par la piscine et papa avait accepté. Nous avions une nouvelle fois passé un bon moment dans l’eau, en famille.
Nous étions tous montés dans nos chambres. Henri et moi nous nous étions étendus nus, sur le lit. Puis, quelqu’un frappait à la porte. J’avais dit : « Oui, entre ». C’était Jean qui passait la tête. J’avais ajouté qu’il pouvait rentrer. Jean avait gardé son short. Il s’était avancé vers nous et voulait nous saluer pour la nuit. Je voyais à son air qu’il n’osait pas parler, qu’il n’osait pas poser une question ou autre chose.
J’avais alors prié Jean de se coucher près de nous sur le lit.
Moi : « Petit frère, à ton air je vois que quelque chose te chagrine ! Dis-nous ce qui ne va pas.
Jean : Bien, tu sais Phil, j’ai passé une bonne journée avec vous et la famille. La seule chose que je me demandais, si toi tu allais bien !
Moi : Pourquoi demandes tu cela frérot !
Jean : J’ai peur que ce soit le calme avant la tempête. Es-tu sûr que ça va ? Et toi Henri ?
Moi : Mais, je ne sais pas, je me suis bien amusé aujourd’hui et je n’ai presque pas pensé à ce…
Jean : Dis grand frère, c’était un beau jour, mais fait attention à toi. C’est la même chose pour toi Henri. Je vous aime tous les deux, vous êtres mes deux frères. Je ne veux pas vous perdre !
Henri : Non Jean, je sais que nous aurons des hauts et des bas ; peut-être plus de bas que de hauts au début, mais nous devrons faire face. Je te remercie de te soucier de nous et de notre moral.
Moi : Tu as très bien dis ce que je pensais Henri.
Jean : Merci les gars, mais si vous voulez je suis là pour vous.
Moi, Je le sais frérot, tu sais combien je t’aime.
Henri : Moi aussi, je t’aime bien Jean. »
Nous voilà en train de nous câliner l’un l’autre.
Nous étions passés à autre chose, nous parlions de tout et de rien. Puis nous avions commencé à parler copines pour Jean et de mecs pour Henri et Moi. Au fur et à mesure de la conversation j’avais pu voir l’avant du short de Jean présenter un mat de tente indéniable. Je l’avais fait remarquer à Henri. Henri à son tour avait fait remarquer cet état à Jean en lui disant qu’il était prêt pour la représentation du cirque. Jean n’avait pas compris du premier coup, Henri lui avait alors demandé s’il avait vu l’état de son short.
Jean bandait et nous nous avions alors une demi-gaule. Henri avait proposé de se soulagé. Jean ôta alors son short et nous nous étions mis à nous masturber ensemble, à trois, chacun son pénis.
Une fois cette partie lubrique terminée, nous avions rejoint les bras de Morphée.
Ce n’est qu’au petit matin que je m’étais aperçu que Jean avait dormi avec nous le reste de la nuit. De plus le lit était sec, j’en étais des plus heureux.
Maman avait entrouvert la porte et elle avait remarqué la présence de Jean auprès de nous. Elle avait aussi vu que j’étais éveillé. Je lui avais alors fais un clin d’œil. Tout de suite elle avait compris.
Lors du petit-déjeuner, Jean avait dit à maman qu’il s’était endormi hier soir avec nous dans la chambre. Jean lui avait expliqué qu’il voulait être avec nous et discuter ensemble calmement.
Maman nous avait alors dit que c’était normal de vouloir discuter entre frères.
Après ce petit-déjeuner nous avions commencé à préparer les valises, en effet nous allions bientôt quitter Notre Dame de Mont pour rentrer chez nous.
Les voitures étaient vite chargées et alors que nous allions partir, un véhicule police s’est arrêté devant la villa. Le policier qui avait pris la plainte en sortait. Papa était allé à sa rencontre et ils avaient discuté un moment. Puis papa m’avait appelé ainsi que Henri. Une fois devant le policier, celui-ci avait fait le résumé de la suite de l’enquête. En un mot, les trois assaillants avaient été identifiés et ils reconnaissaient les faits. Ils devaient être présentés auprès du magistrat du Parquet Jeunesse. J’étais en peu soulagé, mais tout était encore bien gravé dans mon esprit. C’était la même chose pour Henri.
Après cette nouvelle nous avions pris le chemin du retour.
Le trajet s’était très bien passé, sans encombre. J’étais assis à l’arrière de la voiture de l’oncle Pierre avec Henri. Nous discutions de ce que nous allions faire une fois rentrés chez nous. Henri me proposait de venir loger dans un jour ou deux chez lui. Nous devions en discuter avec nos parents respectifs. Puis j’avais dit à Henri, il allait falloir dire à ses parents ce qui s’était passé, l’attaque et tout ce qui en découlait.
J’avais vu le regard d’Henri s’assombrir, ses yeux se voilaient et des larmes s’étaient écoulées sur ses joues bronzées. J’avais pris Henri dans mes bras et je l’avais consolé. Je lui avais alors expliqué qu’il était important que ses parents sachent ce qui s’était passé. De toute façon c’était papa qui allait leur en parler en premier lieu.
Henri se demandait si ses parents seraient d’accord pour que nous puissions nous revoir par la suite. J’étais alors parvenu à le convaincre que les choses allaient rentrer dans l’ordre et que nous pourrions toujours nous voir. Un peu rassuré, Henri s’était endormi dans mes bras une bonne partie du trajet.
Pour moi c’était l’occasion de parler un peu à maman. Je voulais être un peu seul avec elle.
Moi : « Maman, tu crois que je suis responsable de ce qui m’arrive ?
Mam : Non Phil, tu n’es pas responsable de qui s’est passé. Il y a des gens qui ne comprennent pas que des personnes du même sexe puissent s’aimer. Et je suis certaine que vous vous étiez très bien comportés lorsque vous étiez à la plage.
Moi : Tu vois, j’ai peur pour Henri. Je me demande comment il va affronter ce que nous avons vécu.
Mam : Phil, dis-toi que les parents d’Henri sauront ce qu’il faut faire pour lui. Ils vont certainement prendre contact avec un psychologue. D’ailleurs c’est ce que nous allons faire pour toi aussi.»
Moi : Crois-tu que notre amour va résister à tout ça ?
Mam : Phil, il ne tiens qu’à vous pour que votre amour résiste et grandisse après cette épreuve.
Moi : Merci Maman, je voudrais tant que ce ne se soit jamais passé.
Des larmes perlaient sur mon visage. Maman m’a alors pris dans ses bras pour me consoler.
Moi : Je n’en peux plus, je suis si triste, je suis si mal, j’ai peur de l’avenir.
Mam : Il ne faut pas avoir peur Phil, nous serons toujours à tes côtés et aux côtés de Henri, tu peux en être sûr.
Moi : Merci, je t’aime tu sais.
Mam : Et moi donc mon Philou. »
Une fois toute la cuisine rangée, nous étions allés rejoindre les autres au salon. J’avais affiché un sourire un peu contraint pour faire bonne figure. Nous avions encore joué ensemble. L’oncle Pierre était aux petits soins avec nous, il nous laissait souvent gagner.
Nous avions décidé d’aller nous coucher Henri et moi, il était déjà 22h45. Nous étions vite allés prendre une bonne douche avant de nous mettre au lit. Henri était venu se blottir dans mes bras. Nous nous étions embrassés, Henri me regardait avec son air angélique, il était craquant comme ça. Henri restait silencieux, il ne voulait pas rompre ce moment de calme et de confiance qu’il voulait m’apporter. Puis finalement c’est moi qui avais proposé à Henri de se faire des papouilles et des caresses. Henri m’a souri tendrement et me glissa à l’oreille :
Henri : « Je n’osais pas te le demander !
Moi : Mais, il fallait me le dire, je t’aime mon Henri d’amour.
Henri : Je t’aime tu sais Phil, mais j’avais eu si peur pour toi. Je tiens tellement à toi.»
Moi : Aller viens, embrasse-moi. »
Nous nous étions embrassés fougueusement, nos bouches n’arrêtaient pas de trouver, de retrouver, nous avions tous nos sens en éveil. Mes mains se baladaient sur le corps de mon cher Henri. Je m’étais mis à lui mordiller les tétons et lui rigolait. Nous avions retrouvé une nouvelle entente, nous étions heureux ensemble. Henri me caressait les fesses et parfois remontait le long de ma raie. Nous nous donnions un peu de sensations. Puis nous avions pris le sexe de l’autre pour enfin nous donner encore plus de plaisir. Nous prenions notre temps, Henri ne voulait pas brusquer les choses et moi non plus par ailleurs.
Nous étions de nouveau à l’unisson. Nous avions retrouvé notre équilibre partagé. J’étais très heureux de voir mon Henri avait gardé une bonne dose de malice car il s’amusait vraiment à me faire plaisir, à me procurer de la joie et du bonheur. C’était en fait un bonheur partagé. Nous nous sommes masturbés mutuellement durant 20 bonnes minutes, nous y allions doucement, nous profitions du moment présent, du plaisir partagé et l’amour retrouvé. Nous avons joui assez fort, j’avais eu peur d’ameuter toute la famille. Nous avions éjaculé une bonne quantité de sperme sur nos torses, nous avions donc dû nous essuyés.
Puis c’est dans les bras de l’être aimé que nous nous étions endormis.
Au matin, je m’étais réveillé au sec. Que j’étais heureux ! J’avais laissé Henri dormir. Je le regardais, je pouvais voir combien il était important pour moi, combien il était important à mes yeux, combien je tenais à lui et combien il m’apportait de joie et d’amour. Je ne me lassais pas de le regarder, c’est après une bonne demi-heure que mon Henri avait ouvert les yeux. J’étais donc la première chose qu’il avait vue à son réveil. Le premier geste d’Henri fut de m’embrasser. Il avait retrouvé son regard pétillant que je lui connaissais. J’étais heureux avec lui.
Nous nous étions levés. Hop dans la salle de bain pour une très bonne douche à deux bien entendu. Puis la porte s’était ouverte et la tête de Jean s’était penchée. Henri et moi nous avions commencé à rire et nous lui avions lancé un grand : « Bien entre grand bêta ! Il y a encore de la place. »
Jean est venu nous rejoindre, heureux de voir que j’allais beaucoup mieux ainsi qu’Henri. Il nous avait fait la bise et je voyais dans ses yeux qu’il était pleinement rassuré sur notre compte et sur notre complicité. Nous avions chahuté un bon moment avant que Maman nous demande de nous dépêcher pour nous habiller et de descendre pour prendre le petit-déjeuner.
J’avais dit à Maman que le lit était bien sec ce matin. Elle m’avait alors souri, on voyait qu’elle était contente qu’il ne me soit rien arrivé durant la nuit. Henri et Jean m’avaient alors charrié, en me disant pour rire : « Bébé est resté sec cette nuit. » J’avais ri de bon cœur.
Après avoir mangé, toute la famille était montée dans les deux voitures pour nous rendre à La Tranche sur Mer pour y passer la dernière journée du séjour. Tout le monde était joyeux.
Nous avions tous profité de cette dernière journée. Le temps était de la partie, il y avait un soleil radieux, une petite brise légère et la clarté était des meilleurs pour toutes les activités nautiques.
J’avais été auprès de papa pour lui demander si nous pouvions aller au club de voile pour faire un tour en mer et apprendre les rudiments de la voile à Henri. Papa était ravi de cette demande et il avait de suite accepté. Je m’étais ensuite empressé de rejoindre Henri et de lui proposer une surprise. Dès cette proposition faite, j’avais vu les yeux de mon ami Henri briller d’un des plus beaux éclats qui soit. Henri me regardait se demandait quelle serait cette surprise tombée dont on ne sait où. Il était aux anges, il extrapolait, il ne se doutait pas de ce que j’avais proposé à papa. Puis j’avais fait signe à Jean de venir nous rejoindre ainsi qu’à Anne. Une fois tous les quatre réunis, je leur avais annoncé que nous irions faire de la voile. Tous étaient super contents de cette proposition et de suite papa nous avait dit qu’il était grand temps de hisser la grand-voile.
Papa avait pris un voilier pour que nous soyons ensemble. Maman était restée avec l’oncle Pierre. Elle avait envie de faire les boutiques.
Une fois en mer, c’était l’effervescence, Henri ne savait où regarder, il était heureux, ses yeux pétillaient, il affichait un très large sourire il n’en revenait pas, lui qui n’avait jamais été sur le moindre bateau. Alors là, il profitait de chaque moment, il savourait chaque instant.
Nous étions bien au large et papa nous avait dit que nous ne devions pas hésiter si nous voulions plonger et nager, qu’il ferait une pose ; qu’il jetterait l’ancre pour que nous en profiterons. Nous avions tous crié : Oh oui, c’est une bonne idée !
Papa avait jeté l’ancre et nous nous étions dévêtus pour plonger dans la mer. Henri était hilare, il profitait de cet instant, pour lui c’était comme si le temps était suspendu. Nous étions comme sur un nuage, tous enfin un peu apaisés, enfin un peu heureux après les événements tragiques. « Au temps suspend ton vol… »
C’était avec regrets que nous avions regagné le port.
Dans les yeux de ma famille et dans ceux d’Henri, enfin des éclats lumineux, enfin de la chaleur humaine, enfin un peu de joie !
J’étais heureux d’avoir pu vivre ces moments privilégiés avec ma famille et Henri. Mais au fait c’était la même chose, Henri faisait partie intégrante de MA famille !
Nous avions ensuite passé l’après-midi sur la plage de la Faute sur Mer. Nous avions laissé nos vêtements et nus nous avions profité de l’air, du vent, du soleil et de la mer. Quoi demander de mieux.
Durant toute cette journée, j’avais pu occulter un tant soit peu les pénibles événements vécus deux jours auparavant. J’avais pu faire abstraction du mal tant physique que psychologique qui me rongeait. Je voulais que mon ami Henri puisse lui aussi faire comme moi et occulter un moment les événements vécus.
Nous avions ensuite regagné la villa à Notre Dame de Mont. J’étais assez fatigué et j’avais souhaité me reposer. Mais je ne savais pourquoi, mais Henri était remonté, il voulait piquer une tête dans la piscine et il voulait absolument que je sois de la partie. J’avais accepté, ne voulant pas le contrarier.
Nous avions donc passé un bon moment dans la piscine avant d’aller nous sécher pour le dîner.
Une fois de plus maman avait préparé avec papa et l’oncle Pierre un succulent repas. Pour une fois il y avait de la joie et des rires autour de la table familiale et non des pleurs !
A la fin du repas j’avais regardé maman, je l’avais fixé et son regard avait alors croisé le mien. Nous nous comprenions. Elle avait vu dans mes yeux tant d’amour et tant de remerciements qu’elle avait laissé une larme couler sur ses joues. Moi, de mon côté, j’étais dans le même état d’esprit et j’avais laissé échapper une larme.
Henri m’avait regardé et il avait aussi vu maman et il comprit lui aussi le moment hors du temps qui m’unissait à ma très chère maman. Comme Henri était juste à côté de moi, il me fit un clin d’œil et me donna un baiser sur la joue.
Personne, en dehors de Maman, Henri et moi, n’avait rien remarqué !
Le soir venu, il était temps d’aller se coucher. J’avais insisté pour passer par la piscine et papa avait accepté. Nous avions une nouvelle fois passé un bon moment dans l’eau, en famille.
Nous étions tous montés dans nos chambres. Henri et moi nous nous étions étendus nus, sur le lit. Puis, quelqu’un frappait à la porte. J’avais dit : « Oui, entre ». C’était Jean qui passait la tête. J’avais ajouté qu’il pouvait rentrer. Jean avait gardé son short. Il s’était avancé vers nous et voulait nous saluer pour la nuit. Je voyais à son air qu’il n’osait pas parler, qu’il n’osait pas poser une question ou autre chose.
J’avais alors prié Jean de se coucher près de nous sur le lit.
Moi : « Petit frère, à ton air je vois que quelque chose te chagrine ! Dis-nous ce qui ne va pas.
Jean : Bien, tu sais Phil, j’ai passé une bonne journée avec vous et la famille. La seule chose que je me demandais, si toi tu allais bien !
Moi : Pourquoi demandes tu cela frérot !
Jean : J’ai peur que ce soit le calme avant la tempête. Es-tu sûr que ça va ? Et toi Henri ?
Moi : Mais, je ne sais pas, je me suis bien amusé aujourd’hui et je n’ai presque pas pensé à ce…
Jean : Dis grand frère, c’était un beau jour, mais fait attention à toi. C’est la même chose pour toi Henri. Je vous aime tous les deux, vous êtres mes deux frères. Je ne veux pas vous perdre !
Henri : Non Jean, je sais que nous aurons des hauts et des bas ; peut-être plus de bas que de hauts au début, mais nous devrons faire face. Je te remercie de te soucier de nous et de notre moral.
Moi : Tu as très bien dis ce que je pensais Henri.
Jean : Merci les gars, mais si vous voulez je suis là pour vous.
Moi, Je le sais frérot, tu sais combien je t’aime.
Henri : Moi aussi, je t’aime bien Jean. »
Nous voilà en train de nous câliner l’un l’autre.
Nous étions passés à autre chose, nous parlions de tout et de rien. Puis nous avions commencé à parler copines pour Jean et de mecs pour Henri et Moi. Au fur et à mesure de la conversation j’avais pu voir l’avant du short de Jean présenter un mat de tente indéniable. Je l’avais fait remarquer à Henri. Henri à son tour avait fait remarquer cet état à Jean en lui disant qu’il était prêt pour la représentation du cirque. Jean n’avait pas compris du premier coup, Henri lui avait alors demandé s’il avait vu l’état de son short.
Jean bandait et nous nous avions alors une demi-gaule. Henri avait proposé de se soulagé. Jean ôta alors son short et nous nous étions mis à nous masturber ensemble, à trois, chacun son pénis.
Une fois cette partie lubrique terminée, nous avions rejoint les bras de Morphée.
Ce n’est qu’au petit matin que je m’étais aperçu que Jean avait dormi avec nous le reste de la nuit. De plus le lit était sec, j’en étais des plus heureux.
Maman avait entrouvert la porte et elle avait remarqué la présence de Jean auprès de nous. Elle avait aussi vu que j’étais éveillé. Je lui avais alors fais un clin d’œil. Tout de suite elle avait compris.
Lors du petit-déjeuner, Jean avait dit à maman qu’il s’était endormi hier soir avec nous dans la chambre. Jean lui avait expliqué qu’il voulait être avec nous et discuter ensemble calmement.
Maman nous avait alors dit que c’était normal de vouloir discuter entre frères.
Après ce petit-déjeuner nous avions commencé à préparer les valises, en effet nous allions bientôt quitter Notre Dame de Mont pour rentrer chez nous.
Les voitures étaient vite chargées et alors que nous allions partir, un véhicule police s’est arrêté devant la villa. Le policier qui avait pris la plainte en sortait. Papa était allé à sa rencontre et ils avaient discuté un moment. Puis papa m’avait appelé ainsi que Henri. Une fois devant le policier, celui-ci avait fait le résumé de la suite de l’enquête. En un mot, les trois assaillants avaient été identifiés et ils reconnaissaient les faits. Ils devaient être présentés auprès du magistrat du Parquet Jeunesse. J’étais en peu soulagé, mais tout était encore bien gravé dans mon esprit. C’était la même chose pour Henri.
Après cette nouvelle nous avions pris le chemin du retour.
Le trajet s’était très bien passé, sans encombre. J’étais assis à l’arrière de la voiture de l’oncle Pierre avec Henri. Nous discutions de ce que nous allions faire une fois rentrés chez nous. Henri me proposait de venir loger dans un jour ou deux chez lui. Nous devions en discuter avec nos parents respectifs. Puis j’avais dit à Henri, il allait falloir dire à ses parents ce qui s’était passé, l’attaque et tout ce qui en découlait.
J’avais vu le regard d’Henri s’assombrir, ses yeux se voilaient et des larmes s’étaient écoulées sur ses joues bronzées. J’avais pris Henri dans mes bras et je l’avais consolé. Je lui avais alors expliqué qu’il était important que ses parents sachent ce qui s’était passé. De toute façon c’était papa qui allait leur en parler en premier lieu.
Henri se demandait si ses parents seraient d’accord pour que nous puissions nous revoir par la suite. J’étais alors parvenu à le convaincre que les choses allaient rentrer dans l’ordre et que nous pourrions toujours nous voir. Un peu rassuré, Henri s’était endormi dans mes bras une bonne partie du trajet.