31-07-2020, 01:58 AM
Philipe et Justine se sont arrêtés devant nous, et Justine prit la parole.
— Alors, Julien, je vois que tu as changé de bord. Je n’aurais jamais pensé qu’un jour tu serais gay.
— Bah, tu sais quoi, moi non plus… Mais je retiens qu’aujourd’hui, je suis bien plus heureux avec Nicolas qu’avec toi.
Nicolas me regarda et me sourit.
— Ah, d’accord… Bah moi, je trouve que Philippe est bien mieux que toi !
— D’accord. Je suis content pour toi.
Philippe prit la parole.
— Je peux voir que tu es dans un meilleur état que la dernière fois que je t’ai vu.
— T’es perspicace, dis donc, et dis-moi, t’es pas en taule ?
— Ahah non, moi je n’étais pas sur les lieux, grâce à toi d’ailleurs !
— Comment ça !?
— Eh bah, tu m’as poussé, je suis tombé sur la jambe et je n’arrivais plus à marcher. Heureusement, moi, c’était juste sur le coup, toi non.
— Je t’ai dit que tu étais un vrai connard ?
— Non, mais on me le dit souvent.
Soudain, Marie nous prit par le bras et avança. Au bout de trois couloirs, deux escaliers et un étage, elle s’arrêta et nous dit :
— Toi, Julien, t’arrête les conneries !
— Mais je n’ai rien fait !
— Eh bah, fais-en sorte que ça reste comme ça, ne t’attire pas des ennuis avec lui. Ce qui s’est passé cet été ne t’a pas suffi ?!
— Oui, c’est vrai, d’accord.
— Maintenant, vous ignorez les remarques qu’on peut vous faire sur ces photos, et ça passera, ok ?
— Oui.
La sonnerie retentit et nous somme parti en cours avec Nicolas. Quand nous somme arrivés devant la classe, un silence s’est installé, les autres fuyaient nos regards. Mais on n’y faisait pas attention, puis le prof est arrivé et nous sommes entrés. C’était un cours de SES. Cette séance nous avons vu les différence entre les hommes et les femmes, et le prof nous montra un schéma qui exprimait les types de jeux vidéo selon le sexe. Il a fallu qu’un mec nous regarde avec un sourire, et dise bien fort :
— Euh monsieur, du coup, les PD ils jouent à des jeux de meuf ?
Un rire presque général suivie cette intervention. Le prof répondit :
— Alors jeune homme, non, l’orientation sexuelle n’influe pas sur cela.
Je voyais que Nicolas avait mal prit la chose, il serrait les poings et je voyais que ces yeux brillaient. J’ai donc pris les choses en mains, et l’ai sorti de cette situation :
— T’as mal à la tête, non ?
— Bah, non, pourquoi ?!
— Je te dis que t’as mal à la tête.
Il fit un sourire et prit une tête malade.
— Monsieur, je peux amener Nicolas à l’infirmerie, il ne va pas très bien.
— Oula, oui ! Il n’a pas l’air bien… Vas-y.
— Merci, monsieur.
Nous sommes donc sortis de la salle de classe et, une fois dans le couloir, Nicolas me questionna sur la raison de cette sortie :
— Pourquoi t’as dit que je n’étais pas bien ?
— J’ai très bien vu que tu n’allais pas bien à cause de ce qu’il a dit.
— Ce n’est pas que je ne vais pas bien, c’est juste qu’il nous visait clairement et que je n’ai pas apprécié.
— Ça revient au même, nan ?
— Oui, pas faux. Et du coup, on fait quoi ?
— Bah, on va aller à l’infirmerie du coup…
— Pour faire quoi ?
— Bah, je sens que cette situation va être difficile à gérer, donc l’aide de quelqu’un est toujours bienvenue !
— Oui, ça peut servir.
Nous avons pris le chemin de l’infirmerie. Et, à notre grande surprise, il n’y avait pas d’attente, ça relevait du surnaturel. Nous sommes donc entrés, et avons expliqué la situation dans laquelle nous étions. L’infirmière nous expliqua que nous allions peut-être vivre des choses qui seraient difficiles, mais qu’il fallait qu’on vive notre vie et ne pas faire attention aux imbéciles. Elle dit aussi que, s’il y avait le moindre problème, l’équipe pédagogique de l’établissement était là. Puis elle rajouta :
— Ah oui, au cas où vous auriez des rapports ou autre, ici on donne des préservatifs !
Nicolas devint rouge, et, quant à moi, je répondis en bafouillant, et mort de honte :
— Euh…Non…merci…au revoir !
Puis j’ai presque couru jusqu’à la porte de l’infirmerie. Quand nous somme revenus en classe, il ne restait plus que cinq six minutes à tout casser. Bon, j’avoue, on a trainé dans les couloirs. Mais, bref, à peine de retour en classe, le même, qui avait posé la question tout à l’heure, s’exclama en criant :
— Ça y est, vous avez fini de vous la mettre !
La classe éclata de rire. Le prof, voyant que Nicolas et moi l’avions un peu mal pris, dit :
— Monsieur Delavit, vous venez de gagner une heure de colle et un appel à vos parents.
Quand j’ai entendu ça, un sourire s’est dessiné sur mon visage, ainsi que sur celui de Nicolas.
Après ça, la journée s’est déroulée sans réel problème. Dans notre groupe, mis à part Jean, tout le monde était là et heureux pour nous, mais je me demande vraiment pourquoi il a eu cette réaction, je ne pense qu’il soit homophobe, enfin j’espère….
— Alors, Julien, je vois que tu as changé de bord. Je n’aurais jamais pensé qu’un jour tu serais gay.
— Bah, tu sais quoi, moi non plus… Mais je retiens qu’aujourd’hui, je suis bien plus heureux avec Nicolas qu’avec toi.
Nicolas me regarda et me sourit.
— Ah, d’accord… Bah moi, je trouve que Philippe est bien mieux que toi !
— D’accord. Je suis content pour toi.
Philippe prit la parole.
— Je peux voir que tu es dans un meilleur état que la dernière fois que je t’ai vu.
— T’es perspicace, dis donc, et dis-moi, t’es pas en taule ?
— Ahah non, moi je n’étais pas sur les lieux, grâce à toi d’ailleurs !
— Comment ça !?
— Eh bah, tu m’as poussé, je suis tombé sur la jambe et je n’arrivais plus à marcher. Heureusement, moi, c’était juste sur le coup, toi non.
— Je t’ai dit que tu étais un vrai connard ?
— Non, mais on me le dit souvent.
Soudain, Marie nous prit par le bras et avança. Au bout de trois couloirs, deux escaliers et un étage, elle s’arrêta et nous dit :
— Toi, Julien, t’arrête les conneries !
— Mais je n’ai rien fait !
— Eh bah, fais-en sorte que ça reste comme ça, ne t’attire pas des ennuis avec lui. Ce qui s’est passé cet été ne t’a pas suffi ?!
— Oui, c’est vrai, d’accord.
— Maintenant, vous ignorez les remarques qu’on peut vous faire sur ces photos, et ça passera, ok ?
— Oui.
La sonnerie retentit et nous somme parti en cours avec Nicolas. Quand nous somme arrivés devant la classe, un silence s’est installé, les autres fuyaient nos regards. Mais on n’y faisait pas attention, puis le prof est arrivé et nous sommes entrés. C’était un cours de SES. Cette séance nous avons vu les différence entre les hommes et les femmes, et le prof nous montra un schéma qui exprimait les types de jeux vidéo selon le sexe. Il a fallu qu’un mec nous regarde avec un sourire, et dise bien fort :
— Euh monsieur, du coup, les PD ils jouent à des jeux de meuf ?
Un rire presque général suivie cette intervention. Le prof répondit :
— Alors jeune homme, non, l’orientation sexuelle n’influe pas sur cela.
Je voyais que Nicolas avait mal prit la chose, il serrait les poings et je voyais que ces yeux brillaient. J’ai donc pris les choses en mains, et l’ai sorti de cette situation :
— T’as mal à la tête, non ?
— Bah, non, pourquoi ?!
— Je te dis que t’as mal à la tête.
Il fit un sourire et prit une tête malade.
— Monsieur, je peux amener Nicolas à l’infirmerie, il ne va pas très bien.
— Oula, oui ! Il n’a pas l’air bien… Vas-y.
— Merci, monsieur.
Nous sommes donc sortis de la salle de classe et, une fois dans le couloir, Nicolas me questionna sur la raison de cette sortie :
— Pourquoi t’as dit que je n’étais pas bien ?
— J’ai très bien vu que tu n’allais pas bien à cause de ce qu’il a dit.
— Ce n’est pas que je ne vais pas bien, c’est juste qu’il nous visait clairement et que je n’ai pas apprécié.
— Ça revient au même, nan ?
— Oui, pas faux. Et du coup, on fait quoi ?
— Bah, on va aller à l’infirmerie du coup…
— Pour faire quoi ?
— Bah, je sens que cette situation va être difficile à gérer, donc l’aide de quelqu’un est toujours bienvenue !
— Oui, ça peut servir.
Nous avons pris le chemin de l’infirmerie. Et, à notre grande surprise, il n’y avait pas d’attente, ça relevait du surnaturel. Nous sommes donc entrés, et avons expliqué la situation dans laquelle nous étions. L’infirmière nous expliqua que nous allions peut-être vivre des choses qui seraient difficiles, mais qu’il fallait qu’on vive notre vie et ne pas faire attention aux imbéciles. Elle dit aussi que, s’il y avait le moindre problème, l’équipe pédagogique de l’établissement était là. Puis elle rajouta :
— Ah oui, au cas où vous auriez des rapports ou autre, ici on donne des préservatifs !
Nicolas devint rouge, et, quant à moi, je répondis en bafouillant, et mort de honte :
— Euh…Non…merci…au revoir !
Puis j’ai presque couru jusqu’à la porte de l’infirmerie. Quand nous somme revenus en classe, il ne restait plus que cinq six minutes à tout casser. Bon, j’avoue, on a trainé dans les couloirs. Mais, bref, à peine de retour en classe, le même, qui avait posé la question tout à l’heure, s’exclama en criant :
— Ça y est, vous avez fini de vous la mettre !
La classe éclata de rire. Le prof, voyant que Nicolas et moi l’avions un peu mal pris, dit :
— Monsieur Delavit, vous venez de gagner une heure de colle et un appel à vos parents.
Quand j’ai entendu ça, un sourire s’est dessiné sur mon visage, ainsi que sur celui de Nicolas.
Après ça, la journée s’est déroulée sans réel problème. Dans notre groupe, mis à part Jean, tout le monde était là et heureux pour nous, mais je me demande vraiment pourquoi il a eu cette réaction, je ne pense qu’il soit homophobe, enfin j’espère….