07-01-2021, 02:58 PM
(Modification du message : 08-01-2021, 10:03 AM par Philou0033.)
Chapitre 6.
Catastrophes.
Nous nous étions rhabillés puis nous avions rejoint le parking en vue d’y reprendre nos vélos. Nous nous dirigions vers l’intérieur des terres pour ensuite bifurquer à droite sur un chemin cyclable pour rejoindre Notre Dame de Mont. J’avais pris la tête et Henri me suivait. Nous nous étions arrêtés pour une petite pause, car j’avais un petit problème avec le dérailleur de mon vélo. J’avais remis le dérailleur en état et avant de repartir, je m’étais approché d’Henri. Je me suis placé à genoux devant lui qui était assis en tailleur. J’avais déposé un petit baiser sur ses lèvres. Puis nos bouches s’étaient ouvertes et nous avions échangé un baiser bien humide, nos langues se titillant l’une l’autre.
D’un coup nous avions été surpris par trois jeunes qui ont déboulé de nulle part. Ils devaient avoir dans les 17 ans. Le plus âgé criait : « Ah, les sales PD sont là ! Les lopettes se bavent dessus ! Allez les mecs, qu’ils foutent le camp ! » Je me suis relevé d’un bond. J’ai fait signe à Henri de partir le plus loin possible à vélo. Le temps de me retourner j’avais reçu un coup à la figure. Puis des coups au niveau des jambes. Je me suis alors affalé au sol. J’avais eu le temps de voir qu’Henri avait pu quitter les lieux en direction de Notre Dame de Mont. Un peu de sang coulait de ma lèvre supérieure. J’avais mal à la mâchoire. Le grand de la bande reprit de plus belle : « Allez les mecs, il nous en reste un, il va morfler. » Une pluie de coups m’était tombée sur la tête et sur tout le corps. J’ai senti que l’un d’eux m’avait arraché mon short qui s’était retrouvé à mes chevilles. Je m’étais donc retrouvé le cul à l’air devant les trois mecs.
Ils s’étaient alors chacun à leur tour mis à me pisser dessus, sur tout le corps. Puis par la suite ils s’étaient branlés pour venir se faire juter sur ma tête et dans mes cheveux.
J’ai encore reçu des coups sur le corps étant recroquevillé au sol, les bras placés devant la figure, pour me protéger tant bien que mal. Le plus âgé avait alors ramassé un bout de bois sur le chemin, il s’était rapproché de moi et voulait me l’enfoncer dans l’anus. Un des gars lui a dit : « T’es malade, ne lui fais pas ça ». Voyant que le plus âgé souhaitait continuer, il quitta les lieux. Le deuxième dit alors au plus âgé, « Puisque c’est comme ça, je fous le camp ! », il quitta lui aussi les lieux. Mon assaillant continua encore à me dire qu’il allait me sodomiser avec ce bout de bois. (......) Il était en rage et je me suis senti défaillir et j’ai perdu connaissance.
Il avait finalement quitté les lieux, me laissant ainsi, le cul à l’air, plein de pisse et de sperme, seul et meurtri ; le corps endolori de partout.
Je ne savais pas combien de temps j’étais resté ainsi couché à même le sol.
A un moment, lorsque je commençais à reprendre mes esprits, un homme d’environ 35 ans était à mes côtés. Il était arrivé à vélo venant de la direction de l’Île de Noirmoutier, il s’était arrêté à ma hauteur en me voyant gisant à terre. Tout de suite il m’avait dit : « Ne t’inquiète pas, je suis médecin, je vais regarder si tu n’as rien de cassé. » Cet homme m’a manipulé avec précaution, il faisait attention à ne pas me faire plus mal. (.......) Il m’avait ausculté pour me dire que rien ne semblait cassé.
Puis, par la suite, j’avais entendu des pas arriver en ma direction, c’étaient des pas de course à pied. J’avais ensuite entendu quelqu’un qui m’appelait, j’entendais « Phil, Phil, où es-tu ? Phil répond ! » J’avais reconnu la voix de mon père ainsi que celle d’Henri. Et d’une voix presque éteinte, j’ai répondu « Ohé, je suis là ! ». Le docteur a alors crié de venir en direction de sa voix. J’avais alors vu arriver en courant Henri suivi de mon père et de mon oncle.
Je me suis alors effondré en larme. Henri lui était dans tous ses états, il pleurait, il ne savait pas se reprendre, il s’en voulait de ne pas être resté auprès de moi. Il avait mal pour moi, il rageait de ne rien avoir pu faire face à ces trois mecs débiles.
L’homme, le médecin, s’était alors présenté comme étant le docteur Jean-Philippe MARTIN. Il expliquait à papa que je n’avais rien de cassé et qu’il ne faudrait sans doute pas recoudre la lèvre supérieure, mais qu’il passerait à la maison dans les minutes qui suivaient car il était en vacances à Notre Dame de Mont et qu’il voulait récupérer sa trousse médicale avant de venir.
Finalement, en discutant avec lui, Papa avait appris qu’il résidait à moins de 500 mètres de la villa.
J’étais rentré à la villa dans la voiture de papa en compagnie d’Henri. Mon oncle avait repris mon vélo pour revenir lui aussi par la voie cyclable. Henri me consolait tant qu’il pouvait, on voyait dans ses yeux un regard de peur mêlé d’incompréhension. Je tentais de mon côté de calmer Henri, en lui disant qu’il n’aurait rien pu faire de plus que d’aller chercher de l’aide.
Une fois à la maison, maman avait couru vers moi, elle m’avait embrassé alors que je pleurais encore.
Henri était lui aussi en larme, il était dans tous ses états, il s’excusait de ne pas avoir pu m’aider et de ne pas avoir été plus vite pour chercher de l’aide.
Maman s’était ensuite occupée de moi, elle m’avait déshabillé et m’avait donné un bain bien chaud. Elle était restée près de moi tout le temps.
Le docteur MARTIN est arrivé alors que je venais juste de finir d’avoir pris un bon bain. Il est monté dans ma chambre où j’étais étendu, nu, sur mon lit. Tout de suite il m’a rassuré en voyant que les coups n’avaient pas trop causé de dommage. Il me plaça un petit sparadrap sur la lèvre en me disant de le garder au moins 2 à 3 jours. Il me demanda alors ce qui avait bien pu se passer, je suis certain qu’il s’en doutait avant même de me poser cette question. Je lui avais alors expliqué ce qui s’était passé avec moi et Henri. Il ajouta à l’issue de mon récit que j’avais quand même eu de la chance, car j’aurai pu être blessé plus gravement. Il ajouta qu’il n’y avait que quelques griffures au niveau de l’entrée anale et qu’il n’y paraîtrait plus dans 2 ou 3 jours.
Papa invita le docteur à venir prendre un verre avec son épouse et ses enfants en soirée pour le remercier. Il avait été décidé qu’il viendrait avec sa famille pour finalement participer à notre barbecue le lendemain.
Plus tard, une fois remis de mes émotions, alors que le docteur MARTIN était parti, nous nous étions tous retrouvés au salon. Henri ne savait pas quoi me dire pour me réconforter.
Papa et oncle Pierre fulminaient. Ils étaient remontés, ils voulaient retrouver les 3 mecs pour leur casser la gueule. Finalement ils avaient décidé qu’une plainte serait déposée auprès d’un service de police.
Maman m’a souri, et elle était allée réconforter Henri, qui n’était pas bien. Puis elle a dit à Henri : « Oh mon pauvre, on ne s’est même pas occupé de toi tellement c’est allé vite. Viens, tu vas te changer. »
En fait en quittant le lieu de l’agression à vélo, Henri ayant eu si peur qu’il s’était pissé dessus. Il n’avait eu qu’une idée, c’était de revenir le plus vite possible à la villa pour trouver du secours auprès de la famille. Il était reparti avec Papa et Oncle Pierre, sans même penser à se changer.
J’avais fait signe à Henri de venir près de moi, je l’avais pris dans mes bras et je l’avais embrassé et étreint devant toute la famille, tellement j’étais content de voir qu’il avait fait tout ce qu’il pouvait pour moi et qu’il n’avait pas subi d’atrocités de la part des trois mecs.
Henri m’avait expliqué avoir eu la peur de sa vie, mais que je comptais tellement pour lui, qu’il avait fait de son mieux pour prévenir le plus rapidement ma famille.
Voyant le tableau, mon frère Jean s’était mis lui aussi à pleurer. Il était submergé par beaucoup d’émotions et c’est ma sœur Anne qui l’avait consolé.
Henri avait accompagné maman pour aller lui aussi prendre une bonne douche et se changer.
Nous avions pris le dîner que maman avait préparé, sans appétit. Presque personne n’a mangé, nous avions seulement grignoté un peu comme ça. L’ambiance était lourde, personne n’avait le cœur à parler. Seule maman me regardait sans cesse. Je voyais dans ses yeux qu’elle avait mal au cœur de me voir dans l’état dans lequel j’étais. C’est instinct maternel qui prime dans ces cas-là. Elle avait compris que ce qui m’était arrivé allait avoir des conséquences sur mon avenir. Elle était consciente que personne ne peut s’en sortir indemne d’une telle situation.
Pour ma part je m’en voulais d’avoir embrassé Henri après avoir réparé le dérailleur et la chaîne de mon vélo. Mais pourquoi fallait-il que ça me soit arrivé. Nous n’avions pourtant rien fait de spécial lorsque nous étions sur la plage, nous avions été très sages, hormis l’épisode dans la mer où personne ne pouvait voir quoi que ce soit. Je n’en revenais pas. Et Henri qui a dû se demander ce qui m’arrivait alors qu’il allait chercher du secours. J’étais de plus en plus mal dans ma peau.
La soirée n’a pas été non plus très animée, ce n’était pas l’habitude. Les membres de la famille parlaient à voix basse. Papa et l’oncle Pierre parlaient ensemble de la plainte qui devait être déposée le lendemain. J’avais mal un peu partout et surtout à l’anus. Maman m’avait donné des antidouleurs et elle m’avait conseillé d’aller dormir pour récupérer. Je suis monté après avoir dit bonne nuit à la famille. Henri m’avait demandé s’il pouvait monter avec moi ou si je préférais qu’il monte plus tard pour me laisser me reposer. J’avais fait signe à Henri qu’il pouvait venir avec moi, que ça me faisait chaud au cœur de le voir si avenant avec moi. Nous étions donc montés pour nous rendre dans notre chambre. Nous n’avons presque pas parlé de ce qui s’était passé. Je n’en avais pas le courage. J’avais seulement expliqué à Henri le déroulement de l’attaque ainsi que tous les détails. Je ne voulais pas qu’Henri ignore que le grand con avait tenté de m’enfoncer un bout de bois dans l’anus. Henri rageait, il ne comprenait pas comment on pouvait faire ce genre de chose à quelqu’un. Voyant qu’il allait se remettre à pleurer, je l’ai pris dans mes bras pour le réconforter.
Pour passer la nuit, j’avais été soigné par maman. Elle avait, à la suite des conseils du médecin, badigeonné mon anus avec de la pommade pour soigner au plus vite les griffures. J’avais donc mis un short en vue de ne pas salir le lit avec la pommade. J’avais dit à Henri qu’il pouvait rester nu, que ça ne me dérangerait pas, j’avais dû insister pour qu’il reste en tenue d’Adam et que je l’appréciais quand il était nu. Henri a donc accepté de dormir à poil.
J’avais assez mal dormi au début de la nuit, je ne trouvais pas le sommeil. Puis je me suis enfin endormi.
Au matin, je ne savais pas à quelle heure, je me suis éveillé. J’étais mouillé. Je m’étais alors rendu compte que j’avais fait pipi dans le lit durant la nuit. Henri s’est éveillé peu après. Je l’ai regardé et je lui ai dit :
Moi : « Henri, je crois que j’ai pissé au lit !
Henri : Ah oui, je vois c’est même un peu humide de mon côté aussi. Ce n’est pas grave Phil, c’est le contre coup. Mais je pense que moi aussi j’ai dû pisser au lit tu sais. Tu veux que j’aille voir ta maman.
Moi : Merci Henri. Je ne sais pas, fais comme tu le penses.
Henri : Phil, je vais aller voir ta maman, tu ne peux pas rester comme ça et puis il faut qu’elle sache ce qui s’est passé.
Moi : Merci Henri. Je t’aime tu sais.
Henri : Oui, je le sais et je t’aime aussi Phil !
Je me suis mis à pleurer doucement pendant qu’Henri était allé voir maman pour l’avertir de ce qui s’était passé.
Henri : Jacqueline, bonjour, Phil n’est pas bien. Il a fait pipi au lit. Et j’ai fait croire à Phil que moi aussi j’avais fait pipi au lit, c’était pour qu’il ne se sente pas trop honteux.
Jacqu : Merci de m’avoir fait part de ça, tu as eu raison d’être venu me trouver.
Henri : C’est normal. Je serai toujours là s’il faut aider Phil à aller mieux.
Jacqu : Merci Henri, je reconnais bien là que tu es une personne délicate et qui aime de tout son cœur !
Henri : Merci, je sais que j’aime Phil du plus profond de mon être.
Jacqu : Je n’en doute pas Henri. D’ailleurs je t’aime aussi comme un fils. Bon allons voir Phil. Tu peux venir avec moi, si tu veux.
Henri : Merci, je viens aussi.
Maman était entrée dans la chambre et elle m’avait trouvé couché et toujours en pleurs. Elle était venue m’embrasser sur le front puis elle m’a dit :
Maman : Ce n’est rien Phil, ce sont des choses qui arrivent et de plus avec tout ce qui t’est arrivé c’est tout à fait normal. Ne t’inquiète pas.
Moi : Merci maman, j’ai un peu honte tu sais !
Maman : Il ne faut pas mon grand, ce n’est pas grave du tout. » « Allez, debout et va à la salle de bain pour te changer et prendre une bonne douche.
Moi : Oui maman. Merci d’être là pour moi. Henri, tu veux venir avec moi.
Henri : Oui, je te suis.
Maman : Très bien, c’est très bien comme ça. Je vous adore mes deux loulous d’amour.
Moi : Arrête maman, on n’est pas des bébés ! Mais c’est gentil quand même
Henri : Jacqueline, merci de nous aimer comme tu le fais, vous êtes une famille formidable et je vois que vous pouvez compter les uns sur les autres ! Je suis désolé pour le lit.
Maman : Allez oust, à la douche. »
Henri, qui était toujours nu, m’a accompagné dans la salle de bain. Je me suis déshabillé et nous nous étions retrouvés dans la grande douche italienne. Maman avait alors frappé à la porte et je lui avais dit d’entrer. Elle s’était emparée de mes vêtements mouillés d’urine pour les laver. Elle avait alors directement quitté la salle d’eau.
Henri m’a savonné le dos ainsi que les fesses d’ailleurs. J’avais fait la même chose à Henri. Nous nous étions aidés l’un l’autre. J’avais encore assez mal et je ne savais pas fort me baisser. Henri s’est occupé de me laver les pieds. Pour le remercier je lui ai roulé une pelle. Il a apprécié et il avait mis sa main sur mon sexe qui était mi bandé. Il m’a regardé dans les yeux et d’un geste je lui ai demandé de me branler. J’avais aussi de mon côté posé ma main sur les attributs de mon très cher Henri. Il bandait déjà très fort. Il n’a pas fallu longtemps avant que nous ne jouissions à l’unisson. Nous nous étions rincés avant de nous sécher.
Catastrophes.
Nous nous étions rhabillés puis nous avions rejoint le parking en vue d’y reprendre nos vélos. Nous nous dirigions vers l’intérieur des terres pour ensuite bifurquer à droite sur un chemin cyclable pour rejoindre Notre Dame de Mont. J’avais pris la tête et Henri me suivait. Nous nous étions arrêtés pour une petite pause, car j’avais un petit problème avec le dérailleur de mon vélo. J’avais remis le dérailleur en état et avant de repartir, je m’étais approché d’Henri. Je me suis placé à genoux devant lui qui était assis en tailleur. J’avais déposé un petit baiser sur ses lèvres. Puis nos bouches s’étaient ouvertes et nous avions échangé un baiser bien humide, nos langues se titillant l’une l’autre.
D’un coup nous avions été surpris par trois jeunes qui ont déboulé de nulle part. Ils devaient avoir dans les 17 ans. Le plus âgé criait : « Ah, les sales PD sont là ! Les lopettes se bavent dessus ! Allez les mecs, qu’ils foutent le camp ! » Je me suis relevé d’un bond. J’ai fait signe à Henri de partir le plus loin possible à vélo. Le temps de me retourner j’avais reçu un coup à la figure. Puis des coups au niveau des jambes. Je me suis alors affalé au sol. J’avais eu le temps de voir qu’Henri avait pu quitter les lieux en direction de Notre Dame de Mont. Un peu de sang coulait de ma lèvre supérieure. J’avais mal à la mâchoire. Le grand de la bande reprit de plus belle : « Allez les mecs, il nous en reste un, il va morfler. » Une pluie de coups m’était tombée sur la tête et sur tout le corps. J’ai senti que l’un d’eux m’avait arraché mon short qui s’était retrouvé à mes chevilles. Je m’étais donc retrouvé le cul à l’air devant les trois mecs.
Ils s’étaient alors chacun à leur tour mis à me pisser dessus, sur tout le corps. Puis par la suite ils s’étaient branlés pour venir se faire juter sur ma tête et dans mes cheveux.
J’ai encore reçu des coups sur le corps étant recroquevillé au sol, les bras placés devant la figure, pour me protéger tant bien que mal. Le plus âgé avait alors ramassé un bout de bois sur le chemin, il s’était rapproché de moi et voulait me l’enfoncer dans l’anus. Un des gars lui a dit : « T’es malade, ne lui fais pas ça ». Voyant que le plus âgé souhaitait continuer, il quitta les lieux. Le deuxième dit alors au plus âgé, « Puisque c’est comme ça, je fous le camp ! », il quitta lui aussi les lieux. Mon assaillant continua encore à me dire qu’il allait me sodomiser avec ce bout de bois. (......) Il était en rage et je me suis senti défaillir et j’ai perdu connaissance.
Il avait finalement quitté les lieux, me laissant ainsi, le cul à l’air, plein de pisse et de sperme, seul et meurtri ; le corps endolori de partout.
Je ne savais pas combien de temps j’étais resté ainsi couché à même le sol.
A un moment, lorsque je commençais à reprendre mes esprits, un homme d’environ 35 ans était à mes côtés. Il était arrivé à vélo venant de la direction de l’Île de Noirmoutier, il s’était arrêté à ma hauteur en me voyant gisant à terre. Tout de suite il m’avait dit : « Ne t’inquiète pas, je suis médecin, je vais regarder si tu n’as rien de cassé. » Cet homme m’a manipulé avec précaution, il faisait attention à ne pas me faire plus mal. (.......) Il m’avait ausculté pour me dire que rien ne semblait cassé.
Puis, par la suite, j’avais entendu des pas arriver en ma direction, c’étaient des pas de course à pied. J’avais ensuite entendu quelqu’un qui m’appelait, j’entendais « Phil, Phil, où es-tu ? Phil répond ! » J’avais reconnu la voix de mon père ainsi que celle d’Henri. Et d’une voix presque éteinte, j’ai répondu « Ohé, je suis là ! ». Le docteur a alors crié de venir en direction de sa voix. J’avais alors vu arriver en courant Henri suivi de mon père et de mon oncle.
Je me suis alors effondré en larme. Henri lui était dans tous ses états, il pleurait, il ne savait pas se reprendre, il s’en voulait de ne pas être resté auprès de moi. Il avait mal pour moi, il rageait de ne rien avoir pu faire face à ces trois mecs débiles.
L’homme, le médecin, s’était alors présenté comme étant le docteur Jean-Philippe MARTIN. Il expliquait à papa que je n’avais rien de cassé et qu’il ne faudrait sans doute pas recoudre la lèvre supérieure, mais qu’il passerait à la maison dans les minutes qui suivaient car il était en vacances à Notre Dame de Mont et qu’il voulait récupérer sa trousse médicale avant de venir.
Finalement, en discutant avec lui, Papa avait appris qu’il résidait à moins de 500 mètres de la villa.
J’étais rentré à la villa dans la voiture de papa en compagnie d’Henri. Mon oncle avait repris mon vélo pour revenir lui aussi par la voie cyclable. Henri me consolait tant qu’il pouvait, on voyait dans ses yeux un regard de peur mêlé d’incompréhension. Je tentais de mon côté de calmer Henri, en lui disant qu’il n’aurait rien pu faire de plus que d’aller chercher de l’aide.
Une fois à la maison, maman avait couru vers moi, elle m’avait embrassé alors que je pleurais encore.
Henri était lui aussi en larme, il était dans tous ses états, il s’excusait de ne pas avoir pu m’aider et de ne pas avoir été plus vite pour chercher de l’aide.
Maman s’était ensuite occupée de moi, elle m’avait déshabillé et m’avait donné un bain bien chaud. Elle était restée près de moi tout le temps.
Le docteur MARTIN est arrivé alors que je venais juste de finir d’avoir pris un bon bain. Il est monté dans ma chambre où j’étais étendu, nu, sur mon lit. Tout de suite il m’a rassuré en voyant que les coups n’avaient pas trop causé de dommage. Il me plaça un petit sparadrap sur la lèvre en me disant de le garder au moins 2 à 3 jours. Il me demanda alors ce qui avait bien pu se passer, je suis certain qu’il s’en doutait avant même de me poser cette question. Je lui avais alors expliqué ce qui s’était passé avec moi et Henri. Il ajouta à l’issue de mon récit que j’avais quand même eu de la chance, car j’aurai pu être blessé plus gravement. Il ajouta qu’il n’y avait que quelques griffures au niveau de l’entrée anale et qu’il n’y paraîtrait plus dans 2 ou 3 jours.
Papa invita le docteur à venir prendre un verre avec son épouse et ses enfants en soirée pour le remercier. Il avait été décidé qu’il viendrait avec sa famille pour finalement participer à notre barbecue le lendemain.
Plus tard, une fois remis de mes émotions, alors que le docteur MARTIN était parti, nous nous étions tous retrouvés au salon. Henri ne savait pas quoi me dire pour me réconforter.
Papa et oncle Pierre fulminaient. Ils étaient remontés, ils voulaient retrouver les 3 mecs pour leur casser la gueule. Finalement ils avaient décidé qu’une plainte serait déposée auprès d’un service de police.
Maman m’a souri, et elle était allée réconforter Henri, qui n’était pas bien. Puis elle a dit à Henri : « Oh mon pauvre, on ne s’est même pas occupé de toi tellement c’est allé vite. Viens, tu vas te changer. »
En fait en quittant le lieu de l’agression à vélo, Henri ayant eu si peur qu’il s’était pissé dessus. Il n’avait eu qu’une idée, c’était de revenir le plus vite possible à la villa pour trouver du secours auprès de la famille. Il était reparti avec Papa et Oncle Pierre, sans même penser à se changer.
J’avais fait signe à Henri de venir près de moi, je l’avais pris dans mes bras et je l’avais embrassé et étreint devant toute la famille, tellement j’étais content de voir qu’il avait fait tout ce qu’il pouvait pour moi et qu’il n’avait pas subi d’atrocités de la part des trois mecs.
Henri m’avait expliqué avoir eu la peur de sa vie, mais que je comptais tellement pour lui, qu’il avait fait de son mieux pour prévenir le plus rapidement ma famille.
Voyant le tableau, mon frère Jean s’était mis lui aussi à pleurer. Il était submergé par beaucoup d’émotions et c’est ma sœur Anne qui l’avait consolé.
Henri avait accompagné maman pour aller lui aussi prendre une bonne douche et se changer.
Nous avions pris le dîner que maman avait préparé, sans appétit. Presque personne n’a mangé, nous avions seulement grignoté un peu comme ça. L’ambiance était lourde, personne n’avait le cœur à parler. Seule maman me regardait sans cesse. Je voyais dans ses yeux qu’elle avait mal au cœur de me voir dans l’état dans lequel j’étais. C’est instinct maternel qui prime dans ces cas-là. Elle avait compris que ce qui m’était arrivé allait avoir des conséquences sur mon avenir. Elle était consciente que personne ne peut s’en sortir indemne d’une telle situation.
Pour ma part je m’en voulais d’avoir embrassé Henri après avoir réparé le dérailleur et la chaîne de mon vélo. Mais pourquoi fallait-il que ça me soit arrivé. Nous n’avions pourtant rien fait de spécial lorsque nous étions sur la plage, nous avions été très sages, hormis l’épisode dans la mer où personne ne pouvait voir quoi que ce soit. Je n’en revenais pas. Et Henri qui a dû se demander ce qui m’arrivait alors qu’il allait chercher du secours. J’étais de plus en plus mal dans ma peau.
La soirée n’a pas été non plus très animée, ce n’était pas l’habitude. Les membres de la famille parlaient à voix basse. Papa et l’oncle Pierre parlaient ensemble de la plainte qui devait être déposée le lendemain. J’avais mal un peu partout et surtout à l’anus. Maman m’avait donné des antidouleurs et elle m’avait conseillé d’aller dormir pour récupérer. Je suis monté après avoir dit bonne nuit à la famille. Henri m’avait demandé s’il pouvait monter avec moi ou si je préférais qu’il monte plus tard pour me laisser me reposer. J’avais fait signe à Henri qu’il pouvait venir avec moi, que ça me faisait chaud au cœur de le voir si avenant avec moi. Nous étions donc montés pour nous rendre dans notre chambre. Nous n’avons presque pas parlé de ce qui s’était passé. Je n’en avais pas le courage. J’avais seulement expliqué à Henri le déroulement de l’attaque ainsi que tous les détails. Je ne voulais pas qu’Henri ignore que le grand con avait tenté de m’enfoncer un bout de bois dans l’anus. Henri rageait, il ne comprenait pas comment on pouvait faire ce genre de chose à quelqu’un. Voyant qu’il allait se remettre à pleurer, je l’ai pris dans mes bras pour le réconforter.
Pour passer la nuit, j’avais été soigné par maman. Elle avait, à la suite des conseils du médecin, badigeonné mon anus avec de la pommade pour soigner au plus vite les griffures. J’avais donc mis un short en vue de ne pas salir le lit avec la pommade. J’avais dit à Henri qu’il pouvait rester nu, que ça ne me dérangerait pas, j’avais dû insister pour qu’il reste en tenue d’Adam et que je l’appréciais quand il était nu. Henri a donc accepté de dormir à poil.
J’avais assez mal dormi au début de la nuit, je ne trouvais pas le sommeil. Puis je me suis enfin endormi.
Au matin, je ne savais pas à quelle heure, je me suis éveillé. J’étais mouillé. Je m’étais alors rendu compte que j’avais fait pipi dans le lit durant la nuit. Henri s’est éveillé peu après. Je l’ai regardé et je lui ai dit :
Moi : « Henri, je crois que j’ai pissé au lit !
Henri : Ah oui, je vois c’est même un peu humide de mon côté aussi. Ce n’est pas grave Phil, c’est le contre coup. Mais je pense que moi aussi j’ai dû pisser au lit tu sais. Tu veux que j’aille voir ta maman.
Moi : Merci Henri. Je ne sais pas, fais comme tu le penses.
Henri : Phil, je vais aller voir ta maman, tu ne peux pas rester comme ça et puis il faut qu’elle sache ce qui s’est passé.
Moi : Merci Henri. Je t’aime tu sais.
Henri : Oui, je le sais et je t’aime aussi Phil !
Je me suis mis à pleurer doucement pendant qu’Henri était allé voir maman pour l’avertir de ce qui s’était passé.
Henri : Jacqueline, bonjour, Phil n’est pas bien. Il a fait pipi au lit. Et j’ai fait croire à Phil que moi aussi j’avais fait pipi au lit, c’était pour qu’il ne se sente pas trop honteux.
Jacqu : Merci de m’avoir fait part de ça, tu as eu raison d’être venu me trouver.
Henri : C’est normal. Je serai toujours là s’il faut aider Phil à aller mieux.
Jacqu : Merci Henri, je reconnais bien là que tu es une personne délicate et qui aime de tout son cœur !
Henri : Merci, je sais que j’aime Phil du plus profond de mon être.
Jacqu : Je n’en doute pas Henri. D’ailleurs je t’aime aussi comme un fils. Bon allons voir Phil. Tu peux venir avec moi, si tu veux.
Henri : Merci, je viens aussi.
Maman était entrée dans la chambre et elle m’avait trouvé couché et toujours en pleurs. Elle était venue m’embrasser sur le front puis elle m’a dit :
Maman : Ce n’est rien Phil, ce sont des choses qui arrivent et de plus avec tout ce qui t’est arrivé c’est tout à fait normal. Ne t’inquiète pas.
Moi : Merci maman, j’ai un peu honte tu sais !
Maman : Il ne faut pas mon grand, ce n’est pas grave du tout. » « Allez, debout et va à la salle de bain pour te changer et prendre une bonne douche.
Moi : Oui maman. Merci d’être là pour moi. Henri, tu veux venir avec moi.
Henri : Oui, je te suis.
Maman : Très bien, c’est très bien comme ça. Je vous adore mes deux loulous d’amour.
Moi : Arrête maman, on n’est pas des bébés ! Mais c’est gentil quand même
Henri : Jacqueline, merci de nous aimer comme tu le fais, vous êtes une famille formidable et je vois que vous pouvez compter les uns sur les autres ! Je suis désolé pour le lit.
Maman : Allez oust, à la douche. »
Henri, qui était toujours nu, m’a accompagné dans la salle de bain. Je me suis déshabillé et nous nous étions retrouvés dans la grande douche italienne. Maman avait alors frappé à la porte et je lui avais dit d’entrer. Elle s’était emparée de mes vêtements mouillés d’urine pour les laver. Elle avait alors directement quitté la salle d’eau.
Henri m’a savonné le dos ainsi que les fesses d’ailleurs. J’avais fait la même chose à Henri. Nous nous étions aidés l’un l’autre. J’avais encore assez mal et je ne savais pas fort me baisser. Henri s’est occupé de me laver les pieds. Pour le remercier je lui ai roulé une pelle. Il a apprécié et il avait mis sa main sur mon sexe qui était mi bandé. Il m’a regardé dans les yeux et d’un geste je lui ai demandé de me branler. J’avais aussi de mon côté posé ma main sur les attributs de mon très cher Henri. Il bandait déjà très fort. Il n’a pas fallu longtemps avant que nous ne jouissions à l’unisson. Nous nous étions rincés avant de nous sécher.