06-01-2021, 10:06 AM
Après une dizaine de minutes maman sort de la chambre. Elle a un large sourire aux lèvres. Je regarde en direction du lit de Julien par l’entrebâillement et je vois qu’il affiche lui aussi un large sourire. Je savais que maman allait lui donner l’envie de venir à la maison et d’être chouchouté par toute la famille, sa sœur ayant déjà opté pour cette cohabitation proposée avec le cœur. Julien m’appelle, il me fait signe de revenir auprès de lui. Je vais vers mon Juju d’amour et je pose une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes. Nos regards se croisent ensuite et ils plongent littéralement comme dans un océan dont les eaux sont si limpides qu’il est possible de s’y mirer. Pas besoin de mot, pas d’explication à donner ou à demander, c’est si simple de se comprendre ainsi, d’envisager de pouvoir se projeter dans l’avenir sans peur et en laissant le temps soigner les cicatrices invisibles subies dans la vie.
Le médecin demande que Julien puisse se reposer car il en a besoin. Maman et les deux filles s’en vont pour rentrer chez la tante Françoise. Quant à moi, je peux rester auprès de mon amoureux si je le laisse dormir un peu. Je remercie le docteur de cette délicate attention. Je prends une chaise et je la pose à côté du lit. Une fois installé, je prends la main de Juju et je le regarde. Je sens que mon amour commence à s’endormir. Je le vois les yeux fermés, sa respiration est très calme, il semble apaisé. Cela fait longtemps que je ne l’avais pas vu comme ça, apaisé et détendu.
Je me rends compte que le chemin sera encore long et qu’il nous faudra beaucoup de patience et surtout beaucoup d’amour pour que nous soyons à nouveau heureux ensemble, entouré de ma famille, sachant que ses parents ne seront plus là pour le soutenir. Je suis plongé dans mes songes, je rêve d’une balade sur une plage, au soleil, le vent chaud souffle sur nos deux corps nus et les vagues terminent leur course à nos pieds qui foulent le sable humide. Nous nous promenons main dans la main, souriants, heureux de vivre et d’être ensemble, comblés d’un amour qui a grandi et nous porte en vue de faire face à l’avenir qui est déjà bien plus rose !
Je suis réveillé en sursaut par l’infirmier qui est entré dans la chambre. Julien a usé de la sonnette d’appel pour aller à la toilette, ou plutôt pour demander l’urinal. J’ai toujours sa main dans la mienne. Je me rends compte que je bande et que le devant de mon short est assez tendu. Julien me fait un beau sourire tout comme l’infirmier qui l’avait aussi remarqué.
Jul : « Alors Phil, tu étais dans un rêve érotique ?
Moi : Je rêvais que nous étions sur une plage, marchant le long de la mer, sous un beau soleil, nus et puis je ne sais pas la suite, j’ai été réveillé !
Jul : Je suis heureux d’être avec toi dans tes rêves et je comprends alors ton état !
Moi : Désolé, c’est la nature Juju.
Jul : Je te le promets nous vivrons un jour ce beau rêve, nous irons au bord de la plage et tous deux, nous profiterons du vent caressant nos corps dénudés !
Moi : Merci Juju, j’ai tellement envie de pouvoir vivre avec toi un tas de choses partagées. Bon je te laisse pour ton petit besoin.
Jul : Non Phil, tu peux rester, cela ne me dérange pas le moins du monde.
Moi : Alors je reste, si l’infirmier est d’accord.
Inf : Pour moi pas de soucis, c’est notre patient qui décide.
Jul : Merci Claude. (L’infirmier)
Une fois que Julien a fini de se soulager et que Claude quitte la chambre après avoir vidé et rincé l’urinal, je dis à Julien :
Moi : Tu sais Juju, tu pouvais me demander de t’aider en t’apportant l’urinal, cela ne me dérange pas !
Jul : Je sais Phil, mais comme tu « dormais » et que tu étais si bien, je n’ai pas voulu te déranger.
Moi : Promets-moi que la prochaine fois tu me laisseras t’aider !
Jul : Mais oui mon amour ! »
Nous abordons ensemble les choses à accomplir pour que sa venue à la maison et sa convalescence se passent au mieux. Puis nous échangeons un baiser un peu plus appuyé. Je remarque que le drap de lit présente une bosse au niveau du bassin de Julien. Il bande tout comme moi d’ailleurs. J’ai tellement envie de tenir son sexe en main et de lui procurer du plaisir. C'est la deuxième fois que je le vois en si forte érection. Décidément, un contact bien senti lui manque beaucoup. Il faudra trouver une solution à cette...question ! Avec la sonde urinaire qu’il avait avant, cela me semblait plus que compliqué. Nous nous regardons dans les yeux. Je sens bien que mon amour veut lui aussi pouvoir me cajoler.
Je quitte les yeux de Julien, je lui fais un clin d’œil et je sors de la chambre. Je ne sais pas ce qui me passe par la tête mais je veux que Julien se sente mieux et j’ai décidé d’en parler à Claude l’infirmier qui officie en ce moment dans cette aile de l’hôpital. Je le trouve assis à une table au bureau des infirmier(ère)s. Il me voit et se lève en vue de voir ce que je veux. Comme j’avais remarqué qu’il était du genre chouette mec, plutôt sympa et assez ouvert, je lui demande :
Moi : « Salut, heu Claude, je voudrai savoir si tu serais d’accord de laisser Julien tranquille un moment.
Cla : Heu, oui, pourquoi ?
Moi : Tu vois, comment dire, cela fait pas mal de temps qu’il n’a pas pu, enfin, tu vois, se faire plaisir !
Cla : Oh là, oui, je vois ce que tu veux dire. Écoute mon gars, je n’ai rien entendu, je ne sais rien, mais je vais faire en sorte que personne ne passe dans le couloir durant, disons, un bon quart d’heure.
Moi : Merci, c’est super sympa de ta part.
Cla : Je sais ce que c’est, à votre âge ce n’est pas évident. Puis je sais qu’il t’aime, alors je vous laisse le champ libre quinze minutes.
Moi : Merci. Super. C’est génial ! »
Je regagne la chambre de Julien. J’ai un sourire en banane et les joues rouges, je suis surexcité. Julien se demande ce qui se passe. Je m’approche de son lit. Je me tords un peu pour venir me coucher à côté de lui. Je suis sur la barre du lit, mais peu importe, je suis à côté de mon Juju. Je me penche vers sa figure et je lui roule une pelle, une pelle d’enfer. Cela me manquait tellement. Puis je me rends compte que nos sexes sont hyper dressés, qu’il est temps de s’en occuper. Je passe ma main sous le drap et je pose ma main sur le pénis tendu de Julien. Je fais deux ou trois aller et retour le long de cette hampe dressée. Julien s’échine à ouvrir ma ceinture, je lui donne un coup de main et j’ôte mon short ainsi que mon caleçon. J’ai mon appendice pénien qui pointe vers le plafond. Julien s’en empare et s’en occupe en y apposant des mouvements de va et vient. De mon côté je reprends possession de son vit et je le masturbe doucement, je sais que Julien est en demande de plaisir. Vu la situation et son aspect assez spécial, je ne tarde pas à éjaculer. Julien lui est tout près de laisser sa semence sortir du méat de son pénis. Je me lève et sors du lit, je me place de façon à pouvoir engloutir le sexe de Julien dans ma bouche. Je lui fais alors une belle fellation, je crois que c’est ce que Julien voulait avoir. Il n’a pas fallu trente secondes avant qu’il ne décharge son nectar au fond de ma gorge. J’avale une partie avant de partager le reste avec Julien, dans un baiser fougueux.
Julien se cale bien dans son lit, heureux et satisfait après cet épisode. Ses yeux sont remplis d’étoiles et de bonheur. Je suis si heureux d’avoir pu offrir ce moment particulier à Julien, dans sa chambre d’hôpital en pleine journée avec la complicité de l’infirmier.
Nous entendons frapper à la porte, c’est Claude qui rentre. Il a un sourire éclatant aux lèvres. Julien a vite compris.
Jul : « Mais vous êtes fous tous les deux !
Cla : Non, ton ami, non, ton amoureux voulait te faire ce plaisir.
Moi : Oui Julien je savais que tu avais besoin d’un peu de réconfort, de réconfort particulier, alors j’en ai parlé à Claude.
Jul : Mais t’es un malade, s’il avait été homophobe, j’aurais été mal, très mal.
Cla : C’est mal me connaître Julien, je suis gay moi aussi !
Jul : Oh, excuse-moi, merci Claude.
Moi : Tu vois Julien, je m’en doutais et j’ai demandé à Claude ce moment de liberté entre nous et il a immédiatement approuvé. Tu sais Juju, je t’aime, ne l’oublie jamais !
Jul : Je sais Phil, moi aussi je t’aime. Je sais que ce ne sera pas facile, mais nous y arriverons, ensemble.
Cla : Super les mecs. Vous êtes géniaux. Soyez heureux, vous le méritez. Je sais que vous allez passer par de moments de déprime, mais gardez toujours à l’esprit que le meilleur est à venir !
Jul : Merci Claude, oui vraiment merci !
Moi : Tu es super, merci à toi ! »
Claude quitte la chambre. Je regarde Juju et lui fait de même. Nous éclatons de rire en même temps. Nous nous embrassons une nouvelle fois à pleine bouche. Quel moment passé ensemble puis Claude qui fait en sorte de nous aider, de nous laisser un moment d’intimité, je commence à avoir foi en l’avenir. Je sais que j’aime encore plus mon julien et je sais que lui aussi m’aime autant. Nous allons nous battre ensemble pour que nous puissions avoir un avenir meilleur, ensemble et pour le plus longtemps possible.
Je retourne en bus jusque chez ma tante Françoise. Je suis heureux de voir que Julien va de mieux en mieux et que son moral est déjà meilleur. Une fois rentré, je vois David qui vient regarder qui vient d’arriver. Il me voit radieux. Pas la peine de dire quoi que ce soit, il sait que je vais bien et que Julien va bien lui aussi. Nous allons au salon où se tiennent maman et ma tante, Nathan est lui aussi présent. Je vais vers maman et je lui fais la bise. Elle me regarde et me dit :
Maman : « Oh là Phil, tu as l’air si heureux !
Moi : Oui, Julien est impatient de venir à la maison et j’ai pu rester avec lui un bon bout de temps et ça grâce à l’infirmier de garde.
Maman : Je suis contente pour vous deux.
Moi : Merci maman, je suis heureux de voir que Julien va mieux, tu ne peux pas t’imaginer.
Nat : Oui Phil on voit que tu es bien plus souriant qu’avant, cela me fait plaisir de te voir comme ça.
Dav : C’est la même chose pour moi, il est temps que vous soyez heureux.
Moi : C’est ce qu’a dit l’infirmier. Il nous souhaite le meilleur.
Fra : Je suis heureuse pour vous. Je vous propose d’aller à la piscine. David, les abonnements sont dans le tiroir et Phil peut utiliser celui de papa sans aucun problème.
Moi : Très bonne idée, ça va me changer un peu de l’hôpital. Merci ma tante ! »
Je pense à ça, je n’ai pas de maillot. David me prête alors un des siens, ainsi qu’une serviette de bain. Nous sommes en route avec les filles aussi. Nous arrivons au bassin de natation. Nous nous changeons et nous nous retrouvons au niveau des douches. Une fois dans l’eau nous nageons et plongeons aussi. Après une trentaine de minutes, nous nous asseyons sur la cursive placée le long du grand bassin. Stéphanie vient près de moi, je sens qu’elle s’interroge sur l’état de son frère Julien. Nous bavardons, je la rassure en lui expliquant en deux mots que Julien va même de mieux en mieux. Je ne lui ai pas parlé de nos galipettes bien entendu. Finalement elle semble rassurée. Delphine prend le relais pour qu’elle pense à autre chose. Je nage avec Nathan et il me demande si ça va bien. Il ajoute aussi qu’il m’a trouvé resplendissant à mon retour de l’hôpital. Je vois qu’il réfléchit, il se pose des questions. Puis d’un coup il me dit :
Nat : « Tu ne vas pas me dire que vous vous êtes fait plaisir dans la chambre en plein après-midi !
Moi : Pourquoi penses-tu à ça.
Nat : C’est l’impression que j’ai eue en te voyant tantôt.
Moi : Entre nous, oui nous nous sommes fait plaisir !
Nat : Je n’en reviens pas, mais vous êtes des malades !
Moi : Nous avions un allié, l’infirmier Claude !
Nat : Alors je comprends. Il a l’air chouette.
Moi : Oui, il est super sympa et en plus il est gay !
Nat : Alors je comprends. Dis Phil tu resteras près de moi ce soir quand je ferai mon annonce à papa.
Moi : Oui Nathan. Je suis certain que cela se passera très bien. Bon on nage ?
Nat : Oui. Merci mon cousin. »
Nous avons rejoint les autres et nous nous sommes bien amusés sans plus penser à rien qu’à jouer et nager.
Nous sommes sortis de la piscine en direction des douches. Il y avait du monde, c’est bientôt la fermeture. Nathan trouve une cabine familiale libre. Il nous appelle David et moi. Nous sommes alors trois dans cette plus grande cabine. Nous nous changeons sans aucune gêne, nous nous sommes bien entendu déjà vus nus. Nous rejoignons les filles à la porte de sortie. C’est ensemble que nous reprenons le bus pour rentrer à la maison de ma tante.
En arrivant nous remarquons que la voiture de l’oncle Martin est déjà garée dans l’allée de garage. Je regarde Nathan, il devient blême. Je m’approche de lui et je le tiens par les épaules pour bien lui montrer que je suis là, près de lui pour le soutenir. David s’approche de nous et fait un large sourire à son frère, il va aussi le soutenir.
Nous nous dirigeons vers le salon où le reste de la famille est réunie. La tante Françoise nous demande si nous nous sommes bien amusés à la piscine. Nous lui répondons que nous avons profité de ce moment pour penser à autre chose, nous avons pensé à nous. C’est l’oncle Martin qui demande alors si quelqu’un veut un apéritif. Nous sommes tous servis, chacun un verre de vin rosé bien frais et pour Nathan une limonade. Puis je fais signe à Nathan de profiter de ce moment bien calme pour aller parler à son père. Nathan se lève et va vers son papa.
Le médecin demande que Julien puisse se reposer car il en a besoin. Maman et les deux filles s’en vont pour rentrer chez la tante Françoise. Quant à moi, je peux rester auprès de mon amoureux si je le laisse dormir un peu. Je remercie le docteur de cette délicate attention. Je prends une chaise et je la pose à côté du lit. Une fois installé, je prends la main de Juju et je le regarde. Je sens que mon amour commence à s’endormir. Je le vois les yeux fermés, sa respiration est très calme, il semble apaisé. Cela fait longtemps que je ne l’avais pas vu comme ça, apaisé et détendu.
Je me rends compte que le chemin sera encore long et qu’il nous faudra beaucoup de patience et surtout beaucoup d’amour pour que nous soyons à nouveau heureux ensemble, entouré de ma famille, sachant que ses parents ne seront plus là pour le soutenir. Je suis plongé dans mes songes, je rêve d’une balade sur une plage, au soleil, le vent chaud souffle sur nos deux corps nus et les vagues terminent leur course à nos pieds qui foulent le sable humide. Nous nous promenons main dans la main, souriants, heureux de vivre et d’être ensemble, comblés d’un amour qui a grandi et nous porte en vue de faire face à l’avenir qui est déjà bien plus rose !
Je suis réveillé en sursaut par l’infirmier qui est entré dans la chambre. Julien a usé de la sonnette d’appel pour aller à la toilette, ou plutôt pour demander l’urinal. J’ai toujours sa main dans la mienne. Je me rends compte que je bande et que le devant de mon short est assez tendu. Julien me fait un beau sourire tout comme l’infirmier qui l’avait aussi remarqué.
Jul : « Alors Phil, tu étais dans un rêve érotique ?
Moi : Je rêvais que nous étions sur une plage, marchant le long de la mer, sous un beau soleil, nus et puis je ne sais pas la suite, j’ai été réveillé !
Jul : Je suis heureux d’être avec toi dans tes rêves et je comprends alors ton état !
Moi : Désolé, c’est la nature Juju.
Jul : Je te le promets nous vivrons un jour ce beau rêve, nous irons au bord de la plage et tous deux, nous profiterons du vent caressant nos corps dénudés !
Moi : Merci Juju, j’ai tellement envie de pouvoir vivre avec toi un tas de choses partagées. Bon je te laisse pour ton petit besoin.
Jul : Non Phil, tu peux rester, cela ne me dérange pas le moins du monde.
Moi : Alors je reste, si l’infirmier est d’accord.
Inf : Pour moi pas de soucis, c’est notre patient qui décide.
Jul : Merci Claude. (L’infirmier)
Une fois que Julien a fini de se soulager et que Claude quitte la chambre après avoir vidé et rincé l’urinal, je dis à Julien :
Moi : Tu sais Juju, tu pouvais me demander de t’aider en t’apportant l’urinal, cela ne me dérange pas !
Jul : Je sais Phil, mais comme tu « dormais » et que tu étais si bien, je n’ai pas voulu te déranger.
Moi : Promets-moi que la prochaine fois tu me laisseras t’aider !
Jul : Mais oui mon amour ! »
Nous abordons ensemble les choses à accomplir pour que sa venue à la maison et sa convalescence se passent au mieux. Puis nous échangeons un baiser un peu plus appuyé. Je remarque que le drap de lit présente une bosse au niveau du bassin de Julien. Il bande tout comme moi d’ailleurs. J’ai tellement envie de tenir son sexe en main et de lui procurer du plaisir. C'est la deuxième fois que je le vois en si forte érection. Décidément, un contact bien senti lui manque beaucoup. Il faudra trouver une solution à cette...question ! Avec la sonde urinaire qu’il avait avant, cela me semblait plus que compliqué. Nous nous regardons dans les yeux. Je sens bien que mon amour veut lui aussi pouvoir me cajoler.
Je quitte les yeux de Julien, je lui fais un clin d’œil et je sors de la chambre. Je ne sais pas ce qui me passe par la tête mais je veux que Julien se sente mieux et j’ai décidé d’en parler à Claude l’infirmier qui officie en ce moment dans cette aile de l’hôpital. Je le trouve assis à une table au bureau des infirmier(ère)s. Il me voit et se lève en vue de voir ce que je veux. Comme j’avais remarqué qu’il était du genre chouette mec, plutôt sympa et assez ouvert, je lui demande :
Moi : « Salut, heu Claude, je voudrai savoir si tu serais d’accord de laisser Julien tranquille un moment.
Cla : Heu, oui, pourquoi ?
Moi : Tu vois, comment dire, cela fait pas mal de temps qu’il n’a pas pu, enfin, tu vois, se faire plaisir !
Cla : Oh là, oui, je vois ce que tu veux dire. Écoute mon gars, je n’ai rien entendu, je ne sais rien, mais je vais faire en sorte que personne ne passe dans le couloir durant, disons, un bon quart d’heure.
Moi : Merci, c’est super sympa de ta part.
Cla : Je sais ce que c’est, à votre âge ce n’est pas évident. Puis je sais qu’il t’aime, alors je vous laisse le champ libre quinze minutes.
Moi : Merci. Super. C’est génial ! »
Je regagne la chambre de Julien. J’ai un sourire en banane et les joues rouges, je suis surexcité. Julien se demande ce qui se passe. Je m’approche de son lit. Je me tords un peu pour venir me coucher à côté de lui. Je suis sur la barre du lit, mais peu importe, je suis à côté de mon Juju. Je me penche vers sa figure et je lui roule une pelle, une pelle d’enfer. Cela me manquait tellement. Puis je me rends compte que nos sexes sont hyper dressés, qu’il est temps de s’en occuper. Je passe ma main sous le drap et je pose ma main sur le pénis tendu de Julien. Je fais deux ou trois aller et retour le long de cette hampe dressée. Julien s’échine à ouvrir ma ceinture, je lui donne un coup de main et j’ôte mon short ainsi que mon caleçon. J’ai mon appendice pénien qui pointe vers le plafond. Julien s’en empare et s’en occupe en y apposant des mouvements de va et vient. De mon côté je reprends possession de son vit et je le masturbe doucement, je sais que Julien est en demande de plaisir. Vu la situation et son aspect assez spécial, je ne tarde pas à éjaculer. Julien lui est tout près de laisser sa semence sortir du méat de son pénis. Je me lève et sors du lit, je me place de façon à pouvoir engloutir le sexe de Julien dans ma bouche. Je lui fais alors une belle fellation, je crois que c’est ce que Julien voulait avoir. Il n’a pas fallu trente secondes avant qu’il ne décharge son nectar au fond de ma gorge. J’avale une partie avant de partager le reste avec Julien, dans un baiser fougueux.
Julien se cale bien dans son lit, heureux et satisfait après cet épisode. Ses yeux sont remplis d’étoiles et de bonheur. Je suis si heureux d’avoir pu offrir ce moment particulier à Julien, dans sa chambre d’hôpital en pleine journée avec la complicité de l’infirmier.
Nous entendons frapper à la porte, c’est Claude qui rentre. Il a un sourire éclatant aux lèvres. Julien a vite compris.
Jul : « Mais vous êtes fous tous les deux !
Cla : Non, ton ami, non, ton amoureux voulait te faire ce plaisir.
Moi : Oui Julien je savais que tu avais besoin d’un peu de réconfort, de réconfort particulier, alors j’en ai parlé à Claude.
Jul : Mais t’es un malade, s’il avait été homophobe, j’aurais été mal, très mal.
Cla : C’est mal me connaître Julien, je suis gay moi aussi !
Jul : Oh, excuse-moi, merci Claude.
Moi : Tu vois Julien, je m’en doutais et j’ai demandé à Claude ce moment de liberté entre nous et il a immédiatement approuvé. Tu sais Juju, je t’aime, ne l’oublie jamais !
Jul : Je sais Phil, moi aussi je t’aime. Je sais que ce ne sera pas facile, mais nous y arriverons, ensemble.
Cla : Super les mecs. Vous êtes géniaux. Soyez heureux, vous le méritez. Je sais que vous allez passer par de moments de déprime, mais gardez toujours à l’esprit que le meilleur est à venir !
Jul : Merci Claude, oui vraiment merci !
Moi : Tu es super, merci à toi ! »
Claude quitte la chambre. Je regarde Juju et lui fait de même. Nous éclatons de rire en même temps. Nous nous embrassons une nouvelle fois à pleine bouche. Quel moment passé ensemble puis Claude qui fait en sorte de nous aider, de nous laisser un moment d’intimité, je commence à avoir foi en l’avenir. Je sais que j’aime encore plus mon julien et je sais que lui aussi m’aime autant. Nous allons nous battre ensemble pour que nous puissions avoir un avenir meilleur, ensemble et pour le plus longtemps possible.
Je retourne en bus jusque chez ma tante Françoise. Je suis heureux de voir que Julien va de mieux en mieux et que son moral est déjà meilleur. Une fois rentré, je vois David qui vient regarder qui vient d’arriver. Il me voit radieux. Pas la peine de dire quoi que ce soit, il sait que je vais bien et que Julien va bien lui aussi. Nous allons au salon où se tiennent maman et ma tante, Nathan est lui aussi présent. Je vais vers maman et je lui fais la bise. Elle me regarde et me dit :
Maman : « Oh là Phil, tu as l’air si heureux !
Moi : Oui, Julien est impatient de venir à la maison et j’ai pu rester avec lui un bon bout de temps et ça grâce à l’infirmier de garde.
Maman : Je suis contente pour vous deux.
Moi : Merci maman, je suis heureux de voir que Julien va mieux, tu ne peux pas t’imaginer.
Nat : Oui Phil on voit que tu es bien plus souriant qu’avant, cela me fait plaisir de te voir comme ça.
Dav : C’est la même chose pour moi, il est temps que vous soyez heureux.
Moi : C’est ce qu’a dit l’infirmier. Il nous souhaite le meilleur.
Fra : Je suis heureuse pour vous. Je vous propose d’aller à la piscine. David, les abonnements sont dans le tiroir et Phil peut utiliser celui de papa sans aucun problème.
Moi : Très bonne idée, ça va me changer un peu de l’hôpital. Merci ma tante ! »
Je pense à ça, je n’ai pas de maillot. David me prête alors un des siens, ainsi qu’une serviette de bain. Nous sommes en route avec les filles aussi. Nous arrivons au bassin de natation. Nous nous changeons et nous nous retrouvons au niveau des douches. Une fois dans l’eau nous nageons et plongeons aussi. Après une trentaine de minutes, nous nous asseyons sur la cursive placée le long du grand bassin. Stéphanie vient près de moi, je sens qu’elle s’interroge sur l’état de son frère Julien. Nous bavardons, je la rassure en lui expliquant en deux mots que Julien va même de mieux en mieux. Je ne lui ai pas parlé de nos galipettes bien entendu. Finalement elle semble rassurée. Delphine prend le relais pour qu’elle pense à autre chose. Je nage avec Nathan et il me demande si ça va bien. Il ajoute aussi qu’il m’a trouvé resplendissant à mon retour de l’hôpital. Je vois qu’il réfléchit, il se pose des questions. Puis d’un coup il me dit :
Nat : « Tu ne vas pas me dire que vous vous êtes fait plaisir dans la chambre en plein après-midi !
Moi : Pourquoi penses-tu à ça.
Nat : C’est l’impression que j’ai eue en te voyant tantôt.
Moi : Entre nous, oui nous nous sommes fait plaisir !
Nat : Je n’en reviens pas, mais vous êtes des malades !
Moi : Nous avions un allié, l’infirmier Claude !
Nat : Alors je comprends. Il a l’air chouette.
Moi : Oui, il est super sympa et en plus il est gay !
Nat : Alors je comprends. Dis Phil tu resteras près de moi ce soir quand je ferai mon annonce à papa.
Moi : Oui Nathan. Je suis certain que cela se passera très bien. Bon on nage ?
Nat : Oui. Merci mon cousin. »
Nous avons rejoint les autres et nous nous sommes bien amusés sans plus penser à rien qu’à jouer et nager.
Nous sommes sortis de la piscine en direction des douches. Il y avait du monde, c’est bientôt la fermeture. Nathan trouve une cabine familiale libre. Il nous appelle David et moi. Nous sommes alors trois dans cette plus grande cabine. Nous nous changeons sans aucune gêne, nous nous sommes bien entendu déjà vus nus. Nous rejoignons les filles à la porte de sortie. C’est ensemble que nous reprenons le bus pour rentrer à la maison de ma tante.
En arrivant nous remarquons que la voiture de l’oncle Martin est déjà garée dans l’allée de garage. Je regarde Nathan, il devient blême. Je m’approche de lui et je le tiens par les épaules pour bien lui montrer que je suis là, près de lui pour le soutenir. David s’approche de nous et fait un large sourire à son frère, il va aussi le soutenir.
Nous nous dirigeons vers le salon où le reste de la famille est réunie. La tante Françoise nous demande si nous nous sommes bien amusés à la piscine. Nous lui répondons que nous avons profité de ce moment pour penser à autre chose, nous avons pensé à nous. C’est l’oncle Martin qui demande alors si quelqu’un veut un apéritif. Nous sommes tous servis, chacun un verre de vin rosé bien frais et pour Nathan une limonade. Puis je fais signe à Nathan de profiter de ce moment bien calme pour aller parler à son père. Nathan se lève et va vers son papa.