30-07-2020, 06:53 PM
Au bout de quelques minutes à ne rien dire, il prit la parole :
— Euh, dis-moi.
— Quoi donc ?
— Pourquoi tu as pardonné Justine si vite ? Parce que c’est elle, le point de départ de ton agression…
— Elle l’est indirectement, car elle ne souhaitait pas mon agression et, à l’époque, j’étais aveuglé par l’amour…
— D’accord.
— Et toi, tant que j’y pense !
— De quoi !?
— Tu m’avais dit que t’avais un petit, mais je ne l’ai jamais vu…
— Ah, normal, il est en internat, et parfois il y reste le week-end.
— Ah d’accord, ça explique tout.
— Oui, mais t’inquiète pas, tu le verras…
— Je n’ai jamais dit que je voulais le voir, lui ai-je dit en riant.
Ce qui provoqua un fou rire chez nous deux, un fou rire assez nul quand même… Nous sommes restés sur ce banc pendant encore une bonne heure, à parler et à nous embrasser, j’ai pu remarquer qu’il adorait ça…
Sur le chemin du retour, Nicolas n’a pas autant hésité à me prendre la main, je suis vraiment content que ses « barrières » tombent enfin.
Quand nous sommes arrivés, les lumières étaient éteintes et il n’y avait aucun bruit. Nous sommes donc allés nous coucher vite fait. Mais je crois que Nicolas, lui, n’était pas de cet avis. Alors que je venais de m’allonger sous la couette, j’ai senti sa main contre ma cuisse, puis elle est venue se poser sur ma cuisse pour s’avancer petit à petit vers mon entre jambe. Je ne disais rien, ou plutôt je ne savais pas quoi dire… Quand il saisit ma verge, je sentis un frisson me traverser le corps, ce qui me fit avoir un petit gémissement. Puis, il commença à faire des va et vient lents sur celle-ci, puis il commença à accélérer la chose. Ma respiration était forte, quand, soudain, la porte de la chambre s’ouvrit. Nicolas se remit vite à sa place et le visage encore endormi de Jeanne apparut :
— Ah, vous êtes rent… Oh, vous étiez occupé… je vous laisse, bonne nuit.
Et elle partit aussi vite qu’elle était arrivée. Nicolas me regarda et me dit d’un ton gêné :
— Euh…je crois qu’elle a vu ton érection….
J’ai regardé la couette qui était assez plate, sauf devant moi, où une bosse s’était formée…
— Et toi, pourquoi elle n’a rien vu !?
— J’ai plié mon genou…
— Ah, d’accord.
À la suite de cette « surprise », nous n’avons plus osé rien faire, mis à part un dernier baiser avant de dormir…
Le lendemain, pendant le petit déjeuner, Patrick demanda ce qu’on a fait hier soir. Nicolas devint rouge et bafouilla dans tous les sens… Quant à moi, j’étais dans un état de honte et de stress total. Jeanne, voyant bien nos états, dit :
— Oula, vu l’état dans lequel vous vous mettez, vous êtes allés dans un endroit où il ne fallait pas...
A ce moment j’ai compris que Patrick ne parlait pas de l’épisode quand on était dans le lit mais quand nous somme sortis, ce qui fit baisser mon niveau de stress et Nicolas lui ne bafouillait plus trop. J’ai donc pris la parole :
— Oh, non, pas du tout, on est allé dans un parc. A une vingtaine de minutes d’ici.
— Celui avec un étang au milieu ? Demanda Patrick
— Oui, pourquoi ?
— Parce que je l’adore. Je vais y pêcher parfois.
— Ah, d’accord.
— Tiens, bah, on ira une fois. Tu seras de la partie, Julien ?
— Bah, je ne sais pas, il faut voir. C’est quand …
— Ok, je te redirai.
Quand j’ai regardé Jeanne, elle me fit un sourire avec un petit clin d’œil. Je crois que je ne pourrai plus la regarder en face…
Vu que ma mère venait me chercher vers onze heures, j’ai passé la matinée avec Nicolas dans sa chambre. Il m’a raconté toutes les anecdotes qu’il y avait derrière les photos qui étaient accrochées au mur. Puis la sonnette retentit, et la voix de Jeanne annonçait ma mère :
— Ah, Martine ! Heureuse de vous revoir, je vais chercher Julien.
— Le plaisir est partagé
Et elles ont papoté comme ça pendant 10 minutes, le temps que je réunisse mes affaires et que j’embrasse tendrement Nicolas une dernière fois.
Quand nous étions en voiture, ma mère prit la parole :
— Julien ?
— Oui ?
— J’ai parlé avec Jeanne, elle m’a dit qu’elle te trouvait très aimable et que tu étais bon pour son fils, elle m’a parlé d’hier soir aussi et….
— AHH non, je ne veux pas en parler !
— D’accord, je comprends la chose. Si tu souhaites me faire part de quelque chose, je suis là, tu sais.
—Oui, oui, mais là, non.
—D’accord.
Quand nous somme arrivés, j’ai vite fait mes devoirs, et je me suis jeté sur mon téléphone pour parler à Nicolas. A un moment, il me posa une question à laquelle je n’avais pas pensé :
— Je me demande un truc.
— Oui.
—Au lycée, on est ensemble, ou on fait comme si de rien n’était ?
— Oh, je ne sais pas, on verra le moment venu.
— Oui.
Le lendemain, Nicolas m’attendait devant le lycée, et, instinctivement, nous avons fait comme si de rien n’était, mais je sentais que quelque chose n’allait pas. J’entendais des rires sur notre passage, des messes basses. Je connais ça, et je ne souhaite en rien que cela se reproduise, j’ai donc chuchoté à l’oreille de Nicolas :
— Toi aussi, t’as l’impression qu’on se moque de nous ?
— Oui, et je n’aime pas ça !
— Oui, moi non plus, suis-moi.
J’ai changé de direction pour aller tout droit vers Jean et Marie. Dès que nous sommes arrivés, Jean partit et Marie nous demanda si c’était vrai. Nous lui avons donc demandé de quoi elle parlait. Elle soupira, en ajoutant :
— J’aurais dû me douter, vous n’êtes pas au courant.
Et elle nous montra des photos de Nicolas et moi, dans la rue, en train de nous tenir la main, ou dans le parc où on s’embrasse ou quand Nicolas est allongé sur moi et…. Celle où je montre ma cicatrice sur laquelle est inscrit :
« Il se déshabille pour lui »
Puis Marie reposa sa question. En colère et morts de honte, nous avons donc répondu à Marie et oui, nous nous aimions. Elle eut une réaction à laquelle je ne m’attendais pas :
— Cool alors.
— Ouais… Tu sais qui c’est qui a fait tourner ces photos ?
— Oui.
— QUI ?
— Calme toi d’abord.
— C’est qui, ma Marie que j’adore ?
— C’est bon, fais pas des yeux de chien battu non plus. Bref, c’est Justine.
— Ah, j’aurais dû m’en douter, mais pourquoi ?
— T’a qu’à lui demander, elle arrive.
Je me suis retourné, et je l’ai vue au bras d’un mec. Oh surprise, je le connais…
Je me suis penché vers Nicolas et lui ai dit :
— Tu vois le gars, là ?
— Ouais, eh bah ?
— Bah, c’est Philippe…
— Euh, dis-moi.
— Quoi donc ?
— Pourquoi tu as pardonné Justine si vite ? Parce que c’est elle, le point de départ de ton agression…
— Elle l’est indirectement, car elle ne souhaitait pas mon agression et, à l’époque, j’étais aveuglé par l’amour…
— D’accord.
— Et toi, tant que j’y pense !
— De quoi !?
— Tu m’avais dit que t’avais un petit, mais je ne l’ai jamais vu…
— Ah, normal, il est en internat, et parfois il y reste le week-end.
— Ah d’accord, ça explique tout.
— Oui, mais t’inquiète pas, tu le verras…
— Je n’ai jamais dit que je voulais le voir, lui ai-je dit en riant.
Ce qui provoqua un fou rire chez nous deux, un fou rire assez nul quand même… Nous sommes restés sur ce banc pendant encore une bonne heure, à parler et à nous embrasser, j’ai pu remarquer qu’il adorait ça…
Sur le chemin du retour, Nicolas n’a pas autant hésité à me prendre la main, je suis vraiment content que ses « barrières » tombent enfin.
Quand nous sommes arrivés, les lumières étaient éteintes et il n’y avait aucun bruit. Nous sommes donc allés nous coucher vite fait. Mais je crois que Nicolas, lui, n’était pas de cet avis. Alors que je venais de m’allonger sous la couette, j’ai senti sa main contre ma cuisse, puis elle est venue se poser sur ma cuisse pour s’avancer petit à petit vers mon entre jambe. Je ne disais rien, ou plutôt je ne savais pas quoi dire… Quand il saisit ma verge, je sentis un frisson me traverser le corps, ce qui me fit avoir un petit gémissement. Puis, il commença à faire des va et vient lents sur celle-ci, puis il commença à accélérer la chose. Ma respiration était forte, quand, soudain, la porte de la chambre s’ouvrit. Nicolas se remit vite à sa place et le visage encore endormi de Jeanne apparut :
— Ah, vous êtes rent… Oh, vous étiez occupé… je vous laisse, bonne nuit.
Et elle partit aussi vite qu’elle était arrivée. Nicolas me regarda et me dit d’un ton gêné :
— Euh…je crois qu’elle a vu ton érection….
J’ai regardé la couette qui était assez plate, sauf devant moi, où une bosse s’était formée…
— Et toi, pourquoi elle n’a rien vu !?
— J’ai plié mon genou…
— Ah, d’accord.
À la suite de cette « surprise », nous n’avons plus osé rien faire, mis à part un dernier baiser avant de dormir…
Le lendemain, pendant le petit déjeuner, Patrick demanda ce qu’on a fait hier soir. Nicolas devint rouge et bafouilla dans tous les sens… Quant à moi, j’étais dans un état de honte et de stress total. Jeanne, voyant bien nos états, dit :
— Oula, vu l’état dans lequel vous vous mettez, vous êtes allés dans un endroit où il ne fallait pas...
A ce moment j’ai compris que Patrick ne parlait pas de l’épisode quand on était dans le lit mais quand nous somme sortis, ce qui fit baisser mon niveau de stress et Nicolas lui ne bafouillait plus trop. J’ai donc pris la parole :
— Oh, non, pas du tout, on est allé dans un parc. A une vingtaine de minutes d’ici.
— Celui avec un étang au milieu ? Demanda Patrick
— Oui, pourquoi ?
— Parce que je l’adore. Je vais y pêcher parfois.
— Ah, d’accord.
— Tiens, bah, on ira une fois. Tu seras de la partie, Julien ?
— Bah, je ne sais pas, il faut voir. C’est quand …
— Ok, je te redirai.
Quand j’ai regardé Jeanne, elle me fit un sourire avec un petit clin d’œil. Je crois que je ne pourrai plus la regarder en face…
Vu que ma mère venait me chercher vers onze heures, j’ai passé la matinée avec Nicolas dans sa chambre. Il m’a raconté toutes les anecdotes qu’il y avait derrière les photos qui étaient accrochées au mur. Puis la sonnette retentit, et la voix de Jeanne annonçait ma mère :
— Ah, Martine ! Heureuse de vous revoir, je vais chercher Julien.
— Le plaisir est partagé
Et elles ont papoté comme ça pendant 10 minutes, le temps que je réunisse mes affaires et que j’embrasse tendrement Nicolas une dernière fois.
Quand nous étions en voiture, ma mère prit la parole :
— Julien ?
— Oui ?
— J’ai parlé avec Jeanne, elle m’a dit qu’elle te trouvait très aimable et que tu étais bon pour son fils, elle m’a parlé d’hier soir aussi et….
— AHH non, je ne veux pas en parler !
— D’accord, je comprends la chose. Si tu souhaites me faire part de quelque chose, je suis là, tu sais.
—Oui, oui, mais là, non.
—D’accord.
Quand nous somme arrivés, j’ai vite fait mes devoirs, et je me suis jeté sur mon téléphone pour parler à Nicolas. A un moment, il me posa une question à laquelle je n’avais pas pensé :
— Je me demande un truc.
— Oui.
—Au lycée, on est ensemble, ou on fait comme si de rien n’était ?
— Oh, je ne sais pas, on verra le moment venu.
— Oui.
Le lendemain, Nicolas m’attendait devant le lycée, et, instinctivement, nous avons fait comme si de rien n’était, mais je sentais que quelque chose n’allait pas. J’entendais des rires sur notre passage, des messes basses. Je connais ça, et je ne souhaite en rien que cela se reproduise, j’ai donc chuchoté à l’oreille de Nicolas :
— Toi aussi, t’as l’impression qu’on se moque de nous ?
— Oui, et je n’aime pas ça !
— Oui, moi non plus, suis-moi.
J’ai changé de direction pour aller tout droit vers Jean et Marie. Dès que nous sommes arrivés, Jean partit et Marie nous demanda si c’était vrai. Nous lui avons donc demandé de quoi elle parlait. Elle soupira, en ajoutant :
— J’aurais dû me douter, vous n’êtes pas au courant.
Et elle nous montra des photos de Nicolas et moi, dans la rue, en train de nous tenir la main, ou dans le parc où on s’embrasse ou quand Nicolas est allongé sur moi et…. Celle où je montre ma cicatrice sur laquelle est inscrit :
« Il se déshabille pour lui »
Puis Marie reposa sa question. En colère et morts de honte, nous avons donc répondu à Marie et oui, nous nous aimions. Elle eut une réaction à laquelle je ne m’attendais pas :
— Cool alors.
— Ouais… Tu sais qui c’est qui a fait tourner ces photos ?
— Oui.
— QUI ?
— Calme toi d’abord.
— C’est qui, ma Marie que j’adore ?
— C’est bon, fais pas des yeux de chien battu non plus. Bref, c’est Justine.
— Ah, j’aurais dû m’en douter, mais pourquoi ?
— T’a qu’à lui demander, elle arrive.
Je me suis retourné, et je l’ai vue au bras d’un mec. Oh surprise, je le connais…
Je me suis penché vers Nicolas et lui ai dit :
— Tu vois le gars, là ?
— Ouais, eh bah ?
— Bah, c’est Philippe…