04-01-2021, 11:08 AM
Alors que nous prenions une tasse de café, c’est l’oncle Martin qui arrive. Il se demande pourquoi nous sommes tous debout alors qu’il n’est pas encore sept heures. C’est ma tante qui lui explique l’incident. Les filles me regardent et ne disent rien, elles remarquent très bien la gêne sur mon visage. C’est ensuite Nathan qui arrive en pyjama. Il a été réveillé par les allées et venues dans le hall de nuit et dans la salle de bain. Il nous embrasse tous. Il prend place à table. Nous parlons de ce que nous devons faire durant la journée. Nous mangeons bien que l’appétit ne fût pas au rendez-vous.
Il est temps, l’oncle Martin doit partir pour sa journée de travail. Il salue toute la tablée. Nathan vient lui donner un bisou et lui glisse dans l’oreille qu’il doit lui parler quand il reviendra du travail. Son père lui fait un clin d’œil. Je pense qu’il sait de quoi il retourne. Bien entendu David et moi nous ne disons rien, c’est à Nathan de le dire aux filles ou pas, c’est son choix !
La matinée est bien avancée. Avec Stéphanie et Delphine nous notons sur une grande feuille de papier format A4, tout ce qui doit être fait pour Julien, mais aussi pour l’avenir. Cela passe par l’inscription à l’école supérieure pour Julien, bien entendu son transfert vers Bruxelles, la gestion de la maison, les contacts à prendre avec les assurances, le service social de la commune, les allocations familiales, …etc.
Nous sommes tellement occupés que nous n’avons pas entendu l’arrivée de maman. Elle vient apporter son aide et prendre contact avec les médecins de Julien pour organiser son transfert. Stéphanie se décompose, elle craque. Maman la prend dans ses bras ainsi que Delphine pour lui faire un énorme câlin.
Il est convenu d’aller à l’hôpital en début d’après-midi. Nous nous apprêtons pour nous y rendre et c’est donc maman qui va nous y conduire. Une fois arrivés à l’accueil, Maman demande à pouvoir rencontrer le médecin qui s’occupe de Julien. Nous devons patienter une dizaine de minutes. Le médecin-chef ainsi que la psychologue, ils viennent vers nous.
Maman se présente et avec Stéphanie elles discutent avec ce médecin-chef en vue de trouver un arrangement pour le transfert de Julien vers Bruxelles. Le médecin semble très bien comprendre l’intérêt pour son patient que de se trouver proche des personnes susceptibles de le faire progresser vers une guérison prometteuse. Il semble que maman ait trouvé un accord avec le médecin, le transfert aurait lieu lundi, soit début de la semaine prochaine.
J’observe Stéphanie et je vois enfin un pâle sourire sur ses lèvres. Je me place à côté d’elle et je lui dis, au creux de l’oreille, que ce n’est pas si mal. Elle me regarde et me sourit une nouvelle fois.
C’est Maman qui pose la question de savoir si les amis de Julien peuvent venir le voir. C’est psychologue ne met pas de véto tant que les visites ne durent pas trop longtemps et bien entendu à deux au maximum auprès du « malade ». C’est moi qui suis content, Julien va pouvoir retrouver d’autres visages qui vont peut-être lui donner l’envie de passer à autre chose, soit d’aller de l’avant, sans pour autant oublier que ses parents ne sont plus là.
Maman a donné toutes les garanties pour que Julien puisse revenir chez nous, à la maison. Stéphanie s’effondre sous nos yeux, elle est affalée sur le sol. Le médecin se penche immédiatement sur elle. Stéphanie revient à elle, blanche comme un cachet d’aspirine. Stéphanie est à bout, elle a été tellement sollicitée qu’elle s’est déconnectée de tout ce qui se passe autour d’elle. Delphine la prend dans ses bras. Une infirmière se précipite pour lui venir en aide. Je redoutais ce moment, moi-même je ne suis pas très bien. Maman tente de nous rassurer. Je respire très fort en vue d’évacuer le stress. Je me concentre et je me sens un peu plus détendu.
Finalement tout le monde a retrouvé un certain calme. Le médecin nous autorise à aller voir Julien mais par groupe de deux personnes. Je laisse Stéphanie et Delphine « le premier tour ». Je remarque par la vitre de la chambre que Julien semble plus calme qu’hier. Il est plus réceptif et il affiche un sourire timide, mais un sourire quand même ! Je suis très heureux de savoir qu’il va enfin pouvoir revenir près de nous. Je savais très bien que mes parents allaient faire l’impossible pour le bien de Julien !
Je patiente calmement pour attendre mon tour. Je suis assis sur le banc près de la chambre de Julien. Maman est à côté de moi. Après quelques minutes je sens le regard de Maman sur moi ! Elle me dévisage, elle me regarde intensément. Je me demande ce qui se passe. Puis c’est elle qui me dit :
Mam : « Phil, je sais très bien ce qui t’inquiète, c’est de voir Julien et que Julien aurait changé !
Moi : Oui, tu as raison, j’ai peur qu’il ne soit plus comme avant.
Mam : Je m’en doute mon grand, tu vas devoir t’y résoudre. Tu devras tout faire pour qu’il t’accepte.
Moi : Mais je ne sais pas si j’aurai assez de courage pour ça !
Mam : Ne sois pas idiot, c’est toi qui doit lui redonner l’envie de vivre et d’aller au-delà des apparences !
Moi : Mais voudra-t-il me suivre ?
Mam : Cela ne tient qu’à toi Phil !
Moi : M’aideras-tu ?
Mam : Bien entendu, mais c’est à toi qu’incombent les premiers pas !
Moi : J’ai si peur Maman !
Mam : Aie confiance en toi, tu as tout dans tes mains !
Moi : Tu en es sur ?
Mam : Oui, j’en suis certaine ! »
Maman se lève et vient me prendre dans ses bras. Je suis très apaisé, je sens que je suis soutenu. Je vais voir mon Julien et je vais pouvoir lui demander de venir chez nous, à la maison pour son rétablissement et sa rééducation. Je suis reboosté. J’ai de l’énergie pour deux !
Enfin, je suis prêt à entrer dans la chambre de Julien. Maman me fait un énorme sourire à inonder tout l’étage ! Je m’avance vers le lit de mon amour. Directement il ouvre les bras et me dit :
Jul : « Oh Phil, je suis si heureux de te voir !
Moi : Et moi aussi je suis si heureux mon Juju !
Jul : Je suis tellement triste mais aussi heureux de savoir que tu étais à mes côtés !
Moi : Tu croyais que j’allais te laisser comme ça, tout seul ?
Jul : Mais non, je sais maintenant que tu as eu très peur. J’ai mal à l’âme, maman et papa ne sont plus là, c’est très dur pour moi d’autant plus que je suis marqué dans ma chair. Je ne sais pas bouger, on vient juste de m’enlever la sonde urinaire.
Moi : Que veux-tu que je te dise Julien… ? Je ne vis plus depuis ce jour où…où…
Jul : Le jour de l’accident !
Moi : Oui Julien, le jour où j’ai cru te perdre à jamais !
Des larmes perlent à mes paupières, prêtent à descendre sur mes joues. Je me suis approché de Julien et je lui dépose un baiser sur les lèvres. Je n’en ai rien à faire des regards fixés sur nous au travers de la vitre de la chambre ! Enfin Julien répond à mon baiser. Nous nous embrassons fougueusement, nos langues, dansant entre elles. Cela me manquait depuis quelques jours.
Julien me regarde dans les yeux, je fais de même et mon regard se noie dans ses yeux. Je sais qu’il se pose mille questions. Puis il me sourit, il tente de me dire quelque chose au travers de son regard. Il ne sait pas comment va se profiler l’avenir. Où va-t-il vivre ? Et sa sœur qui supporte tout le poids du moment présent, va-t-elle pouvoir supporter encore plus ? Je ressens ce que Julien veux me dire.
Moi : Dis Juju, veux-tu venir vivre à la maison, chez moi, enfin chez mes parents ?
Jul : Je ne veux pas t’imposer ma présence et mon « handicap » actuel !
Moi : Tu sais Juju, papa a déjà tout prévu. Il ne te reste qu’à dire oui !
Jul : Mais pourquoi, vous êtes fous, il y a les soins, les infirmières, les médecins…etc.
Moi : Tout est prévu mon Juju.
Jul : Je ne sais pas Phil, je ne veux pas déranger.
Moi : Tu préfères aller dans un hôpital, sans avoir des amis auprès de toi pour te faire rire et oublier ce qui s’est passé ?
Jul : Non, je veux te voir, te sentir près de moi, te cajoler, enfin tu sais quoi !
Moi : Oui je sais bien à quoi tu penses, petit cochon !
Jul : Mais je pense à la même chose que toi !
Je vois que son sexe est bandé au travers du tissus de la blouse d’hôpital. Je ne parle pas du mien qui lui aussi est tendu.
Moi : Tu sais, Juju, au bas de mon ventre, je suis dans le même état que toi.
Et je lui fais un grand clin d'œil bien appuyé. Je vois alors dans les yeux de Julien une lueur qui me pose question. Je regarde un peu plus et je vois des larmes qui perlent à ses paupières. Je me penche vers lui, je le prends dans mes bras. Je lui susurre à l’oreille :
Moi : Vas-y Julien pleure un bon coup ! Laisse-toi aller, je suis là pour toi et aussi pour Stéphanie. Vous êtes mes amours et tu sais que Delphine soutien Stéph et elle te soutient toi aussi !
Jul : Oui Phil, je le sais, mais c’est très dur de ne plus avoir de parents !
Moi : Je sais Julien, mais tu sais aussi que mes parents sont aussi un peu les tiens !
Jul : Mais oui, je le sais, Stéphanie me l’a dit.
Moi : Alors, laisse-nous s’occuper de toi, pour ton bien.
Jul : Mais je n’aime pas qu’on s’occupe de moi.
Moi : Tu sais Julien dans ton état tu n’as pas grand-chose à dire !
Jul : Je sais. Mais je trouve ça dégradant !
Moi : Je te comprends. Penses-tu pouvoir venir à la maison pour ta convalescence ?
Jul : Mais tu es fou !
Moi : Non Julien, ce n’est pas une blague.
Jul : Alors je suis partant.
Moi : Je te prends au mot. J’appelle Maman. »
Je fais signe à Maman d’entrer dans la chambre. Elle sait très bien ce que j’ai dit à Julien. Elle va donc le convaincre de venir chez nous tout comme sa sœur l’a déjà accepté. Maman et Julien discutent entre eux. Je suis sur des charbons ardents, car je sais que si Julien vient à la maison, je vais pouvoir le « reconquérir » !
Il est temps, l’oncle Martin doit partir pour sa journée de travail. Il salue toute la tablée. Nathan vient lui donner un bisou et lui glisse dans l’oreille qu’il doit lui parler quand il reviendra du travail. Son père lui fait un clin d’œil. Je pense qu’il sait de quoi il retourne. Bien entendu David et moi nous ne disons rien, c’est à Nathan de le dire aux filles ou pas, c’est son choix !
La matinée est bien avancée. Avec Stéphanie et Delphine nous notons sur une grande feuille de papier format A4, tout ce qui doit être fait pour Julien, mais aussi pour l’avenir. Cela passe par l’inscription à l’école supérieure pour Julien, bien entendu son transfert vers Bruxelles, la gestion de la maison, les contacts à prendre avec les assurances, le service social de la commune, les allocations familiales, …etc.
Nous sommes tellement occupés que nous n’avons pas entendu l’arrivée de maman. Elle vient apporter son aide et prendre contact avec les médecins de Julien pour organiser son transfert. Stéphanie se décompose, elle craque. Maman la prend dans ses bras ainsi que Delphine pour lui faire un énorme câlin.
Il est convenu d’aller à l’hôpital en début d’après-midi. Nous nous apprêtons pour nous y rendre et c’est donc maman qui va nous y conduire. Une fois arrivés à l’accueil, Maman demande à pouvoir rencontrer le médecin qui s’occupe de Julien. Nous devons patienter une dizaine de minutes. Le médecin-chef ainsi que la psychologue, ils viennent vers nous.
Maman se présente et avec Stéphanie elles discutent avec ce médecin-chef en vue de trouver un arrangement pour le transfert de Julien vers Bruxelles. Le médecin semble très bien comprendre l’intérêt pour son patient que de se trouver proche des personnes susceptibles de le faire progresser vers une guérison prometteuse. Il semble que maman ait trouvé un accord avec le médecin, le transfert aurait lieu lundi, soit début de la semaine prochaine.
J’observe Stéphanie et je vois enfin un pâle sourire sur ses lèvres. Je me place à côté d’elle et je lui dis, au creux de l’oreille, que ce n’est pas si mal. Elle me regarde et me sourit une nouvelle fois.
C’est Maman qui pose la question de savoir si les amis de Julien peuvent venir le voir. C’est psychologue ne met pas de véto tant que les visites ne durent pas trop longtemps et bien entendu à deux au maximum auprès du « malade ». C’est moi qui suis content, Julien va pouvoir retrouver d’autres visages qui vont peut-être lui donner l’envie de passer à autre chose, soit d’aller de l’avant, sans pour autant oublier que ses parents ne sont plus là.
Maman a donné toutes les garanties pour que Julien puisse revenir chez nous, à la maison. Stéphanie s’effondre sous nos yeux, elle est affalée sur le sol. Le médecin se penche immédiatement sur elle. Stéphanie revient à elle, blanche comme un cachet d’aspirine. Stéphanie est à bout, elle a été tellement sollicitée qu’elle s’est déconnectée de tout ce qui se passe autour d’elle. Delphine la prend dans ses bras. Une infirmière se précipite pour lui venir en aide. Je redoutais ce moment, moi-même je ne suis pas très bien. Maman tente de nous rassurer. Je respire très fort en vue d’évacuer le stress. Je me concentre et je me sens un peu plus détendu.
Finalement tout le monde a retrouvé un certain calme. Le médecin nous autorise à aller voir Julien mais par groupe de deux personnes. Je laisse Stéphanie et Delphine « le premier tour ». Je remarque par la vitre de la chambre que Julien semble plus calme qu’hier. Il est plus réceptif et il affiche un sourire timide, mais un sourire quand même ! Je suis très heureux de savoir qu’il va enfin pouvoir revenir près de nous. Je savais très bien que mes parents allaient faire l’impossible pour le bien de Julien !
Je patiente calmement pour attendre mon tour. Je suis assis sur le banc près de la chambre de Julien. Maman est à côté de moi. Après quelques minutes je sens le regard de Maman sur moi ! Elle me dévisage, elle me regarde intensément. Je me demande ce qui se passe. Puis c’est elle qui me dit :
Mam : « Phil, je sais très bien ce qui t’inquiète, c’est de voir Julien et que Julien aurait changé !
Moi : Oui, tu as raison, j’ai peur qu’il ne soit plus comme avant.
Mam : Je m’en doute mon grand, tu vas devoir t’y résoudre. Tu devras tout faire pour qu’il t’accepte.
Moi : Mais je ne sais pas si j’aurai assez de courage pour ça !
Mam : Ne sois pas idiot, c’est toi qui doit lui redonner l’envie de vivre et d’aller au-delà des apparences !
Moi : Mais voudra-t-il me suivre ?
Mam : Cela ne tient qu’à toi Phil !
Moi : M’aideras-tu ?
Mam : Bien entendu, mais c’est à toi qu’incombent les premiers pas !
Moi : J’ai si peur Maman !
Mam : Aie confiance en toi, tu as tout dans tes mains !
Moi : Tu en es sur ?
Mam : Oui, j’en suis certaine ! »
Maman se lève et vient me prendre dans ses bras. Je suis très apaisé, je sens que je suis soutenu. Je vais voir mon Julien et je vais pouvoir lui demander de venir chez nous, à la maison pour son rétablissement et sa rééducation. Je suis reboosté. J’ai de l’énergie pour deux !
Enfin, je suis prêt à entrer dans la chambre de Julien. Maman me fait un énorme sourire à inonder tout l’étage ! Je m’avance vers le lit de mon amour. Directement il ouvre les bras et me dit :
Jul : « Oh Phil, je suis si heureux de te voir !
Moi : Et moi aussi je suis si heureux mon Juju !
Jul : Je suis tellement triste mais aussi heureux de savoir que tu étais à mes côtés !
Moi : Tu croyais que j’allais te laisser comme ça, tout seul ?
Jul : Mais non, je sais maintenant que tu as eu très peur. J’ai mal à l’âme, maman et papa ne sont plus là, c’est très dur pour moi d’autant plus que je suis marqué dans ma chair. Je ne sais pas bouger, on vient juste de m’enlever la sonde urinaire.
Moi : Que veux-tu que je te dise Julien… ? Je ne vis plus depuis ce jour où…où…
Jul : Le jour de l’accident !
Moi : Oui Julien, le jour où j’ai cru te perdre à jamais !
Des larmes perlent à mes paupières, prêtent à descendre sur mes joues. Je me suis approché de Julien et je lui dépose un baiser sur les lèvres. Je n’en ai rien à faire des regards fixés sur nous au travers de la vitre de la chambre ! Enfin Julien répond à mon baiser. Nous nous embrassons fougueusement, nos langues, dansant entre elles. Cela me manquait depuis quelques jours.
Julien me regarde dans les yeux, je fais de même et mon regard se noie dans ses yeux. Je sais qu’il se pose mille questions. Puis il me sourit, il tente de me dire quelque chose au travers de son regard. Il ne sait pas comment va se profiler l’avenir. Où va-t-il vivre ? Et sa sœur qui supporte tout le poids du moment présent, va-t-elle pouvoir supporter encore plus ? Je ressens ce que Julien veux me dire.
Moi : Dis Juju, veux-tu venir vivre à la maison, chez moi, enfin chez mes parents ?
Jul : Je ne veux pas t’imposer ma présence et mon « handicap » actuel !
Moi : Tu sais Juju, papa a déjà tout prévu. Il ne te reste qu’à dire oui !
Jul : Mais pourquoi, vous êtes fous, il y a les soins, les infirmières, les médecins…etc.
Moi : Tout est prévu mon Juju.
Jul : Je ne sais pas Phil, je ne veux pas déranger.
Moi : Tu préfères aller dans un hôpital, sans avoir des amis auprès de toi pour te faire rire et oublier ce qui s’est passé ?
Jul : Non, je veux te voir, te sentir près de moi, te cajoler, enfin tu sais quoi !
Moi : Oui je sais bien à quoi tu penses, petit cochon !
Jul : Mais je pense à la même chose que toi !
Je vois que son sexe est bandé au travers du tissus de la blouse d’hôpital. Je ne parle pas du mien qui lui aussi est tendu.
Moi : Tu sais, Juju, au bas de mon ventre, je suis dans le même état que toi.
Et je lui fais un grand clin d'œil bien appuyé. Je vois alors dans les yeux de Julien une lueur qui me pose question. Je regarde un peu plus et je vois des larmes qui perlent à ses paupières. Je me penche vers lui, je le prends dans mes bras. Je lui susurre à l’oreille :
Moi : Vas-y Julien pleure un bon coup ! Laisse-toi aller, je suis là pour toi et aussi pour Stéphanie. Vous êtes mes amours et tu sais que Delphine soutien Stéph et elle te soutient toi aussi !
Jul : Oui Phil, je le sais, mais c’est très dur de ne plus avoir de parents !
Moi : Je sais Julien, mais tu sais aussi que mes parents sont aussi un peu les tiens !
Jul : Mais oui, je le sais, Stéphanie me l’a dit.
Moi : Alors, laisse-nous s’occuper de toi, pour ton bien.
Jul : Mais je n’aime pas qu’on s’occupe de moi.
Moi : Tu sais Julien dans ton état tu n’as pas grand-chose à dire !
Jul : Je sais. Mais je trouve ça dégradant !
Moi : Je te comprends. Penses-tu pouvoir venir à la maison pour ta convalescence ?
Jul : Mais tu es fou !
Moi : Non Julien, ce n’est pas une blague.
Jul : Alors je suis partant.
Moi : Je te prends au mot. J’appelle Maman. »
Je fais signe à Maman d’entrer dans la chambre. Elle sait très bien ce que j’ai dit à Julien. Elle va donc le convaincre de venir chez nous tout comme sa sœur l’a déjà accepté. Maman et Julien discutent entre eux. Je suis sur des charbons ardents, car je sais que si Julien vient à la maison, je vais pouvoir le « reconquérir » !