02-01-2021, 03:05 PM
(Modification du message : 06-01-2021, 05:49 PM par Philou0033.)
Après cette baignade, nous nous étions couchés au soleil pour nous sécher et profiter au maximum du temps qui nous restait pour n’être qu’à nous deux !
A un moment j’avais observé de plus près les pieds d’Henri. Il faut avouer que j’aimais observer les pieds, les pieds de n’importe qui, je ne savais pas pourquoi, mais c’était une obsession chez moi. Henri avait les pieds « égyptiens », c'est-à-dire que les doigts de pieds allaient du gros orteil vers le petit orteil suivant une même ligne. De plus le galbe de ses pieds me fascinait, pour moi les pieds égyptiens c’étaient les plus beaux pieds qu’il puisse exister.
Henri me demanda alors :
Henri : « Pourquoi regardes-tu mes pieds avec tant d’instance !
Moi : Je suis tombé amoureux de tes pieds, ce sont les plus beaux du monde. Tu vois ce sont des pieds égyptiens, et j’adore ça !
Henri : Mais tu es un vrai malade Phil, tu aimes les pieds maintenant !
Moi : Tu sais Henri, ça fait longtemps que j’admire les pieds des gens et je peux te dire que les tiens sont merveilleux. Même quand tu marches sur le sable tes pieds me fascinent, ils se posent d’une façon délicate et très sensuelle.
Henri : Mais tu es un grand malade !
Moi : Non mon chéri, je suis fasciné par les pieds, je suis désolé !
Henri : Mais ce n’est pas grave, je suis juste étonné !
Moi : Ne t’inquiète pas ! C’est juste que tu as des pieds égyptiens, c’est en fait qu’il y a une ligne droite qui va du gros orteil en direction du petit orteil, voilà tout.
Henri : Ah, je ne savais pas, c’est vrai que parfois je vois des gens qui ont les orteils plus grands que d’autres !
Moi : Tu vois que toi aussi tu avais remarqué ça !
Henri : Oui, mais pour moi ce n’est pas une obsession ! C’est comme quand tu t’assieds, je vois souvent ton zizi qui rétrécit, il devient plus petit !
Moi : Je sais Henri, ça m’arrive tout le temps, tu sais c’est parce que je suis un peu enveloppé et ça me fait cet effet là.
Henri : ‘T’inquiète pas Phil, ça m’est égal, du moment que ton zigouigoui fonctionne bien c’est le principal.
Moi : Merci mon amour, tu sais que je t’aime… et j’aime aussi tes pieds !
Henri : Oui, je te crois mon amour, l’obsédé des pieds !
Moi : Oui c’est ça, et mon amour est obsédé des petites zigounettes !
Nous nous étions mis à rire de bon cœur après cette conversation un peu particulière.
Nous avions finalement fait un somme au soleil et nous nous étions réveillés presque dans les bras de l’autre. Il n’y avait presque personne à proximité de nous, personne ne pouvait deviner que nous étions amants.
Henri me glissa alors à l’oreille : Phil, que je voudrai que le temps s’arrête et que nous puissions rester unis comme ça.
Moi : C’est la même chose pour moi Henri. Je t’aime tu sais mon loulou, tu es le meilleur de ce qui ne soit donné de connaître, tu es la personne que j’aime le plus au monde.
Henri : Tu sais Phil, c’est la même chose pour moi, tu ne peux t’imaginer comme je t’aime mon amour !
Moi : Oui Henri, tu es aussi mon amour. J’espère que ça pourra continuer comme ça le plus longtemps possible. Je t’aime.
Henri : Arrête d’être pessimiste, et en plus nous avons la vie devant nous !
Moi : Oui tu as raison Henri, restons positifs, profitons de l’instant présent. Tu ne peux pas savoir comme j’aime être entre tes bras. »
Nous nous étions alors donné un chaste baiser sur les lèvres.
Vers la fin de l’après-midi, nous avions décidé de faire un dernier plongeon dans la mer avant de rentrer à la villa. Nous avions profité des vagues qui s’abattaient sur le rivage. Puis nous nous étions séchés mutuellement avant de rejoindre le parking et de nous vêtir d’un short.
Nous avions repris nos vélos. Nous nous étions arrêtés avant de reprendre la piste cyclable menant à Notre Dame de Mont. Nous nous étions assis sur le sable et nous nous étions embrassés amoureusement, profitant des derniers moments avant de rejoindre les autres à la villa.
Nous avions fait une petite course entre nous pour rejoindre la villa. J’avais laissé Henri gagner, je ne voulais pas le contrarier en aucune manière. C’était mon amour, mon rayon de soleil, mon amant, l’homme de ma vie. (De ma jeune vie).
La fin de la journée s’annonçait des meilleures. Il faisait toujours un temps estival, il y avait près de 25°C à l’ombre, le soleil était généreux et une petite brise, venant du large était la bien venue pour rafraîchir l’atmosphère.
Papa de son côté préparait le barbecue et oncle Pierre était occupé à faire des brochettes avec maman. Ma sœur et mon frère étaient occupés à jouer dans la piscine.
Henri et moi nous étions directement allés les rejoindre dans l’eau, nus comme il se doit. Nous avions tout éclaboussé sur les plages de la piscine.
Quelle joie d’être en vacances avec les gens qu’on aime !
Le repas était très gouteux, maman avait préparé des tomates mozzarella, de la salade fraîchement coupée de chez la voisine. Il y avait aussi des pommes de terre en chemises avec du beurre d’ail, bref un décile.
Comme chaque soir nous allions nous délasser dans la piscine. En fait cette piscine était le centre d’intérêt de la villa et nous y allions très souvent en vue d’en profiter au maximum.
Hop un petit passage par la salle de bain pour nous doucher et nous laver les dents.
Nous étions allés nous coucher sagement et nous avions passé la nuit dans les bras l’un de l’autre.
Au matin, nouveau réveil « tendresse » de la part de Jean. On commençait à s’y habituer ! Jean était un frère très famille, il aimait les câlins et il aimait aussi être câliné. Je pense que c’est la même chose pour tous les membres de la famille.
Il avait été prévu de passer la journée sur l’île de Noirmoutier à l’Océanile. Nous nous étions donc préparés pour cette journée. Le pique-nique avait été préparé par maman avec l’aide de ma sœur Anne. Papa s’était occupé de préparer le frigo-box avec quelques boissons. L’oncle Pierre avait été acheté plusieurs baguettes pour le déjeuner. Bref, tous les sacs de piscine étaient prêts ainsi que les maillots de bain. Eh oui, ce n’est pas naturiste à l’Océanile.
Nous nous étions rendus à Noirmoutier en voiture, le trajet n’était pas long, à peine une bonne demi-heure. Nous étions déjà arrivés juste au moment de l’ouverture des portes. Nous étions directement allés nous changer dans les vestiaires. Pour aller un peu plus vite nous étions souvent deux par cabine. Toutes nos affaires avaient été placées dans les sacs de bain.
Quel enthousiasme, nous nous étions lancés dans la rivière sauvage (torrent) Anne, Jean, Henri et moi. Nous nous amusions comme des gosses et les rires éclataient tout au long de la descente.
Maman, Papa et l’oncle Pierre étaient allés faire quelques longueurs dans la piscine couverte. Il faut dire que le fond de l’air était encore un peu frais. Pour nous les jeunes, pas d’importance, nous étions toujours partant pour affronter le parc aquatique.
Nous avions profité de la piscine à vagues pour nous trouver au plus près de la corde maintenant les nageurs à distance de la machinerie. Nous sautions pour retomber dans les vagues. Quel délire entre nous. L’oncle Pierre n’était pas en reste non plus. Il était venu nous rejoindre dans les toboggans.
Nous alternions le torrent, les toboggans, la piscine à vagues durant des heures.
Pour le déjeuner nous nous étions rassemblés à une grande table. Nous avions mangé d’un bon appétit à la suite de la dépense d’énergie mise dans les attractions aquatiques.
L’après-midi, rebelote, torrent, toboggans, piscine à vagues. Nous étions tous heureux d’être là en famille. Même Papa nous a accompagnés durant près de deux heures.
Puis dans un délire nous étions allés nous coucher dans la pataugeoire au milieu des petits enfants qui barbotaient sous le regard de leurs parents. Nous étions très calmes pour ne pas les effrayer. Nous n’y étions restés que quelques minutes.
Puis d’un coup, comme ça arrive souvent sur la côte atlantique, le ciel s’était obscurcit, de gros nuages noirs s’étaient avancés vers l’île. Puis un coup de tonnerre, « boum ». C’est alors que nous avions entendu au micro, que nous devions tous rentrer dans le hall de la piscine couverte pour nous abriter durant l’orage. Toues les attractions extérieures étaient fermées. Il était vrai que les orages pouvaient être assez violents en Vendée.
Il y avait beaucoup de monde, mais nous avions trouvé un coin pour nous asseoir en famille. J’avais alors demandé à Henri comment il avait trouvé la journée. Henri était aux anges, il m’avait dit ne s’être jamais autant amusé comme ça de sa vie. Il était tout sourire et il remerciait mes parents pour l’avoir convié à cette activité.
L’orage grondait, les éclairs étaient de plus en plus rapprochés. Le bruit devenait de plus en plus impressionnant. Nous étions contents d’être à l’abri. Puis c’était le déluge, des trombes d’eau s’étaient abattues sur l’île. Nous attendions sagement que les éléments se calment.
Puis une bonne demi-heure après, nous avions pu reprendre nos activités extérieures, l’orage avait quitté l’île.
Durant notre présence sur le site aquatique, nous devions, Henri et moi, rester sages, nous nous étions promis de ne pas attirer l’attention sur nous et je l’avais d’ailleurs promis à mes parents. Nous aurions Henri et moi l’occasion de nous cajoler par la suite.
Nous avions terminé cette journée au centre aquatique par une dernière descente de la rivière sauvage, même maman y avait été avec nous. Nous avions tous bien ri de bon cœur.
Nous nous étions ensuite tous changés dans les vestiaires avant de nous rendre sur le parking. Puis juste avant de remonter dans les voitures, Papa nous dit :
Papa : « Bon, voilà, pour clore cette très belle journée, je vous invite tous dîner au restaurant. Il y aura pour ceux qui veulent des fruits de mer à volonté. Êtes-vous partants?
Nous tous : Oh oui, merci, c’est génial !
Papa : Aller, suivez-moi ! »
Nous nous étions rendus en voiture jusqu’au restaurant que Papa avait repéré.
Nous avions eu une grande table pour pouvoir déguster des fruits de mer, enfin ceux qui en voulait bien sûr.
Henri se demandait ce qu’il allait pouvoir manger. Il n’avait jamais mangé de fruits de mer. Papa lui avait dit qu’il allait goûter et s’il n’aimait pas, qu’il pourrait commander autre chose à manger.
Nous fûmes servis. Henri regardait comment nous nous y prenions. Il goutait les fruits de mer et il semblait les apprécier. Finalement tout le monde était content.
A la fin du repas, Papa avait pris la parole. Il s’était un peu reculé sur sa chaise et il dit :
Papa : « Voilà, nous avons passé une excellente journée à Océanile. Et je voudrais tous vous féliciter, vous avez eu un comportement exemplaire.
Mam : Oui, merci Jean-Claude, c’est vrai vous vous êtes très bien comportés. Je tiens à ajouter que je suis très, très fière du comportement d’Henri et de Phil. Vous êtes restés tous les deux très sages. Aucun geste déplacé ou qui aurait pu prêter à confusion. Vous avez été plus qu’à la hauteur de mes attentes. Je sais, nous savons, que nous pouvons compter sur vous et nous pouvons vous faire pleinement confiance.
Moi : Merci maman, mais c’est normal, nous sommes conscients qu’il faut pouvoir se comporter sagement.
Maman : Je sais, mais vous êtes exceptionnels. Je vous aime mes loulous. Et aussi Anne et Jean bien entendu.
Éclats de rire général.
Henri : Je voudrais dire un petit mot si je peux.
Mam : Oui, bien sûr, nous t’écoutons.
Henri : Je voudrais tous vous remercier de m’avoir accueilli pour passer quelques jours avec vous. Je n’ai jamais passé d’aussi bonnes vacances. Vous ne pouvez pas … (des larmes coulent sur les joues d’Henri) savoir combien je vous aime.
Plus aucun mot ne sortait de la bouche d’Henri, il pleurait.
Maman s’est levée et s’est approchée de lui, elle l’a pris dans ses bras. Moi-même j’avais les yeux tout embrumés. Maman ajouta alors :
Maman : Ne pleure pas Henri, tu es comme un fils pour nous et nous t’aimons comme nous aimons tous nos enfants, tout comme Phil ton ami.
Henri : Merci. Excusez-moi.
Papa : Aller, pour fêter ce moment d’émotion, qui veut un bon dessert ? »
Je me rendais une nouvelle fois compte de la sensibilité d’Henri. C’était une personne délicate, il avait cet air d’ange que je lui connaissais depuis le camp. C’est ce que qu’on appelle « une bonne personne ». J’étais fier de le connaître, d’être son petit ami, d’être son amant. Je l’avais dans la peau et je pense que lui aussi. J’étais merveilleusement heureux avec Henri et ma famille.
Après ce délicieux dîner nous avions rejoints la villa.
A un moment j’avais observé de plus près les pieds d’Henri. Il faut avouer que j’aimais observer les pieds, les pieds de n’importe qui, je ne savais pas pourquoi, mais c’était une obsession chez moi. Henri avait les pieds « égyptiens », c'est-à-dire que les doigts de pieds allaient du gros orteil vers le petit orteil suivant une même ligne. De plus le galbe de ses pieds me fascinait, pour moi les pieds égyptiens c’étaient les plus beaux pieds qu’il puisse exister.
Henri me demanda alors :
Henri : « Pourquoi regardes-tu mes pieds avec tant d’instance !
Moi : Je suis tombé amoureux de tes pieds, ce sont les plus beaux du monde. Tu vois ce sont des pieds égyptiens, et j’adore ça !
Henri : Mais tu es un vrai malade Phil, tu aimes les pieds maintenant !
Moi : Tu sais Henri, ça fait longtemps que j’admire les pieds des gens et je peux te dire que les tiens sont merveilleux. Même quand tu marches sur le sable tes pieds me fascinent, ils se posent d’une façon délicate et très sensuelle.
Henri : Mais tu es un grand malade !
Moi : Non mon chéri, je suis fasciné par les pieds, je suis désolé !
Henri : Mais ce n’est pas grave, je suis juste étonné !
Moi : Ne t’inquiète pas ! C’est juste que tu as des pieds égyptiens, c’est en fait qu’il y a une ligne droite qui va du gros orteil en direction du petit orteil, voilà tout.
Henri : Ah, je ne savais pas, c’est vrai que parfois je vois des gens qui ont les orteils plus grands que d’autres !
Moi : Tu vois que toi aussi tu avais remarqué ça !
Henri : Oui, mais pour moi ce n’est pas une obsession ! C’est comme quand tu t’assieds, je vois souvent ton zizi qui rétrécit, il devient plus petit !
Moi : Je sais Henri, ça m’arrive tout le temps, tu sais c’est parce que je suis un peu enveloppé et ça me fait cet effet là.
Henri : ‘T’inquiète pas Phil, ça m’est égal, du moment que ton zigouigoui fonctionne bien c’est le principal.
Moi : Merci mon amour, tu sais que je t’aime… et j’aime aussi tes pieds !
Henri : Oui, je te crois mon amour, l’obsédé des pieds !
Moi : Oui c’est ça, et mon amour est obsédé des petites zigounettes !
Nous nous étions mis à rire de bon cœur après cette conversation un peu particulière.
Nous avions finalement fait un somme au soleil et nous nous étions réveillés presque dans les bras de l’autre. Il n’y avait presque personne à proximité de nous, personne ne pouvait deviner que nous étions amants.
Henri me glissa alors à l’oreille : Phil, que je voudrai que le temps s’arrête et que nous puissions rester unis comme ça.
Moi : C’est la même chose pour moi Henri. Je t’aime tu sais mon loulou, tu es le meilleur de ce qui ne soit donné de connaître, tu es la personne que j’aime le plus au monde.
Henri : Tu sais Phil, c’est la même chose pour moi, tu ne peux t’imaginer comme je t’aime mon amour !
Moi : Oui Henri, tu es aussi mon amour. J’espère que ça pourra continuer comme ça le plus longtemps possible. Je t’aime.
Henri : Arrête d’être pessimiste, et en plus nous avons la vie devant nous !
Moi : Oui tu as raison Henri, restons positifs, profitons de l’instant présent. Tu ne peux pas savoir comme j’aime être entre tes bras. »
Nous nous étions alors donné un chaste baiser sur les lèvres.
Vers la fin de l’après-midi, nous avions décidé de faire un dernier plongeon dans la mer avant de rentrer à la villa. Nous avions profité des vagues qui s’abattaient sur le rivage. Puis nous nous étions séchés mutuellement avant de rejoindre le parking et de nous vêtir d’un short.
Nous avions repris nos vélos. Nous nous étions arrêtés avant de reprendre la piste cyclable menant à Notre Dame de Mont. Nous nous étions assis sur le sable et nous nous étions embrassés amoureusement, profitant des derniers moments avant de rejoindre les autres à la villa.
Nous avions fait une petite course entre nous pour rejoindre la villa. J’avais laissé Henri gagner, je ne voulais pas le contrarier en aucune manière. C’était mon amour, mon rayon de soleil, mon amant, l’homme de ma vie. (De ma jeune vie).
La fin de la journée s’annonçait des meilleures. Il faisait toujours un temps estival, il y avait près de 25°C à l’ombre, le soleil était généreux et une petite brise, venant du large était la bien venue pour rafraîchir l’atmosphère.
Papa de son côté préparait le barbecue et oncle Pierre était occupé à faire des brochettes avec maman. Ma sœur et mon frère étaient occupés à jouer dans la piscine.
Henri et moi nous étions directement allés les rejoindre dans l’eau, nus comme il se doit. Nous avions tout éclaboussé sur les plages de la piscine.
Quelle joie d’être en vacances avec les gens qu’on aime !
Le repas était très gouteux, maman avait préparé des tomates mozzarella, de la salade fraîchement coupée de chez la voisine. Il y avait aussi des pommes de terre en chemises avec du beurre d’ail, bref un décile.
Comme chaque soir nous allions nous délasser dans la piscine. En fait cette piscine était le centre d’intérêt de la villa et nous y allions très souvent en vue d’en profiter au maximum.
Hop un petit passage par la salle de bain pour nous doucher et nous laver les dents.
Nous étions allés nous coucher sagement et nous avions passé la nuit dans les bras l’un de l’autre.
Au matin, nouveau réveil « tendresse » de la part de Jean. On commençait à s’y habituer ! Jean était un frère très famille, il aimait les câlins et il aimait aussi être câliné. Je pense que c’est la même chose pour tous les membres de la famille.
Il avait été prévu de passer la journée sur l’île de Noirmoutier à l’Océanile. Nous nous étions donc préparés pour cette journée. Le pique-nique avait été préparé par maman avec l’aide de ma sœur Anne. Papa s’était occupé de préparer le frigo-box avec quelques boissons. L’oncle Pierre avait été acheté plusieurs baguettes pour le déjeuner. Bref, tous les sacs de piscine étaient prêts ainsi que les maillots de bain. Eh oui, ce n’est pas naturiste à l’Océanile.
Nous nous étions rendus à Noirmoutier en voiture, le trajet n’était pas long, à peine une bonne demi-heure. Nous étions déjà arrivés juste au moment de l’ouverture des portes. Nous étions directement allés nous changer dans les vestiaires. Pour aller un peu plus vite nous étions souvent deux par cabine. Toutes nos affaires avaient été placées dans les sacs de bain.
Quel enthousiasme, nous nous étions lancés dans la rivière sauvage (torrent) Anne, Jean, Henri et moi. Nous nous amusions comme des gosses et les rires éclataient tout au long de la descente.
Maman, Papa et l’oncle Pierre étaient allés faire quelques longueurs dans la piscine couverte. Il faut dire que le fond de l’air était encore un peu frais. Pour nous les jeunes, pas d’importance, nous étions toujours partant pour affronter le parc aquatique.
Nous avions profité de la piscine à vagues pour nous trouver au plus près de la corde maintenant les nageurs à distance de la machinerie. Nous sautions pour retomber dans les vagues. Quel délire entre nous. L’oncle Pierre n’était pas en reste non plus. Il était venu nous rejoindre dans les toboggans.
Nous alternions le torrent, les toboggans, la piscine à vagues durant des heures.
Pour le déjeuner nous nous étions rassemblés à une grande table. Nous avions mangé d’un bon appétit à la suite de la dépense d’énergie mise dans les attractions aquatiques.
L’après-midi, rebelote, torrent, toboggans, piscine à vagues. Nous étions tous heureux d’être là en famille. Même Papa nous a accompagnés durant près de deux heures.
Puis dans un délire nous étions allés nous coucher dans la pataugeoire au milieu des petits enfants qui barbotaient sous le regard de leurs parents. Nous étions très calmes pour ne pas les effrayer. Nous n’y étions restés que quelques minutes.
Puis d’un coup, comme ça arrive souvent sur la côte atlantique, le ciel s’était obscurcit, de gros nuages noirs s’étaient avancés vers l’île. Puis un coup de tonnerre, « boum ». C’est alors que nous avions entendu au micro, que nous devions tous rentrer dans le hall de la piscine couverte pour nous abriter durant l’orage. Toues les attractions extérieures étaient fermées. Il était vrai que les orages pouvaient être assez violents en Vendée.
Il y avait beaucoup de monde, mais nous avions trouvé un coin pour nous asseoir en famille. J’avais alors demandé à Henri comment il avait trouvé la journée. Henri était aux anges, il m’avait dit ne s’être jamais autant amusé comme ça de sa vie. Il était tout sourire et il remerciait mes parents pour l’avoir convié à cette activité.
L’orage grondait, les éclairs étaient de plus en plus rapprochés. Le bruit devenait de plus en plus impressionnant. Nous étions contents d’être à l’abri. Puis c’était le déluge, des trombes d’eau s’étaient abattues sur l’île. Nous attendions sagement que les éléments se calment.
Puis une bonne demi-heure après, nous avions pu reprendre nos activités extérieures, l’orage avait quitté l’île.
Durant notre présence sur le site aquatique, nous devions, Henri et moi, rester sages, nous nous étions promis de ne pas attirer l’attention sur nous et je l’avais d’ailleurs promis à mes parents. Nous aurions Henri et moi l’occasion de nous cajoler par la suite.
Nous avions terminé cette journée au centre aquatique par une dernière descente de la rivière sauvage, même maman y avait été avec nous. Nous avions tous bien ri de bon cœur.
Nous nous étions ensuite tous changés dans les vestiaires avant de nous rendre sur le parking. Puis juste avant de remonter dans les voitures, Papa nous dit :
Papa : « Bon, voilà, pour clore cette très belle journée, je vous invite tous dîner au restaurant. Il y aura pour ceux qui veulent des fruits de mer à volonté. Êtes-vous partants?
Nous tous : Oh oui, merci, c’est génial !
Papa : Aller, suivez-moi ! »
Nous nous étions rendus en voiture jusqu’au restaurant que Papa avait repéré.
Nous avions eu une grande table pour pouvoir déguster des fruits de mer, enfin ceux qui en voulait bien sûr.
Henri se demandait ce qu’il allait pouvoir manger. Il n’avait jamais mangé de fruits de mer. Papa lui avait dit qu’il allait goûter et s’il n’aimait pas, qu’il pourrait commander autre chose à manger.
Nous fûmes servis. Henri regardait comment nous nous y prenions. Il goutait les fruits de mer et il semblait les apprécier. Finalement tout le monde était content.
A la fin du repas, Papa avait pris la parole. Il s’était un peu reculé sur sa chaise et il dit :
Papa : « Voilà, nous avons passé une excellente journée à Océanile. Et je voudrais tous vous féliciter, vous avez eu un comportement exemplaire.
Mam : Oui, merci Jean-Claude, c’est vrai vous vous êtes très bien comportés. Je tiens à ajouter que je suis très, très fière du comportement d’Henri et de Phil. Vous êtes restés tous les deux très sages. Aucun geste déplacé ou qui aurait pu prêter à confusion. Vous avez été plus qu’à la hauteur de mes attentes. Je sais, nous savons, que nous pouvons compter sur vous et nous pouvons vous faire pleinement confiance.
Moi : Merci maman, mais c’est normal, nous sommes conscients qu’il faut pouvoir se comporter sagement.
Maman : Je sais, mais vous êtes exceptionnels. Je vous aime mes loulous. Et aussi Anne et Jean bien entendu.
Éclats de rire général.
Henri : Je voudrais dire un petit mot si je peux.
Mam : Oui, bien sûr, nous t’écoutons.
Henri : Je voudrais tous vous remercier de m’avoir accueilli pour passer quelques jours avec vous. Je n’ai jamais passé d’aussi bonnes vacances. Vous ne pouvez pas … (des larmes coulent sur les joues d’Henri) savoir combien je vous aime.
Plus aucun mot ne sortait de la bouche d’Henri, il pleurait.
Maman s’est levée et s’est approchée de lui, elle l’a pris dans ses bras. Moi-même j’avais les yeux tout embrumés. Maman ajouta alors :
Maman : Ne pleure pas Henri, tu es comme un fils pour nous et nous t’aimons comme nous aimons tous nos enfants, tout comme Phil ton ami.
Henri : Merci. Excusez-moi.
Papa : Aller, pour fêter ce moment d’émotion, qui veut un bon dessert ? »
Je me rendais une nouvelle fois compte de la sensibilité d’Henri. C’était une personne délicate, il avait cet air d’ange que je lui connaissais depuis le camp. C’est ce que qu’on appelle « une bonne personne ». J’étais fier de le connaître, d’être son petit ami, d’être son amant. Je l’avais dans la peau et je pense que lui aussi. J’étais merveilleusement heureux avec Henri et ma famille.
Après ce délicieux dîner nous avions rejoints la villa.