28-12-2020, 10:43 AM
Je me réveille étalé sur le sol du couloir. Le médecin accourt avec une infirmière, la psy est penchée vers moi de même que tante Françoise. David est en retrait, il est blanc comme un linge. J’ai mal à la tête, c’est probablement à la suite du heurt sur le sol du couloir. Puis je me rends compte que je me suis mouillé, je me suis pissé dessus. La honte ! Il fallait encore ça en plus.
Le médecin m’ausculte, il fait quelques examens et semble dire que tout va bien, plus de peur que de mal. Il me dit que j’aurai encore mal à la tête un moment et sûrement une belle bosse. Il me donne de quoi atténuer la douleur. La psy me demande de venir la voir demain. Je quitte l’hôpital avec une blouse qui m’a été prêtée pour rentrer chez ma tante, mes affaires dans un sac.
Je sens que David n’ose rien me dire. Je vois ses yeux tristes me regarder. Je tente un petit sourire, mais j’ai du mal. Je repense à ce que Julien m’a dit. Je ne le reconnais plus, ce n’est plus mon Juju. Je suis tellement triste, moi qui voulais tant que Julien redevienne comme il était avant l’accident. Le trajet dure dix minutes. Une fois arrivé chez ma tante, je monte à la salle de bain pour prendre une bonne douche. Je rejoins ensuite la chambre de David où il m’a préparé des vêtements propres, nous avons plus ou moins la même taille. Une fois habillé je descends les rejoindre au salon où ils m’attendent.
Ma tante et David sont donc là. Je prends place dans un fauteuil tandis qu’ils sont dans le divan. Puis après un laps de temps que je ne peux évaluer, ma tante me demande :
Fra : « Phil, mon cher neveu, comment vas-tu ?
Moi : Je suis mal dans ma peau et je suis désolé pour l’incident à l’hôpital !
Fra : Ne t’en fait pas, il n’y a pas de souci pour ça Phil, ça peut arriver, c’est l’état de stress qui t’a fait perdre connaissance et te relâcher. Le médecin m’a dit que cela pouvait arriver à la suite d’un choc émotionnel, après les paroles que tu as entendues et aussi après cette matinée très intense en émotion.
Moi : Je suis dévasté, Julien ne m’aime plus, ce n’est pas possible. (Des larmes coulent à nouveau sur mes joues)
Fra : Pleure Phil, ça te fera du bien. Mais je pense que pour Julien c’est un passage, un moment d’égarement, il est lui aussi déboussolé, tout comme toi. Puis il doit digérer le décès de ses parents. Je suis certaine qu’il va avoir besoin de toi.
Moi : Mais c’est très dur à encaisser ce qu’il m’a dit, c’est comme des coups de couteau dans le cœur. »
Ma tante se lève et vient m’entourer de ses bras pour me consoler. Il me faut quelques minutes pour bien me reprendre. C’est à ce moment-là que mon oncle Martin rentre avec mon second cousin Nathan. Directement mon oncle aperçoit que quelque chose qui ne va pas. Nathan me voit et se rue sur moi. Il s’arrête net voyant mes yeux rougis par les larmes versées. Il n’ose plus avancer. Je lui fais signe et il vient me donner un baiser sur la joue. Il va s’asseoir à côté de son frère David.
Nathan revient d’un stage multi-sports. Il n’a donc pas pu assister aux funérailles car son stage de trois jours ne le permettait pas. C’est ma tante Françoise qui explique à mon oncle et à Nathan ce qui s’est passé depuis le matin et surtout à l’hôpital. Ils sont attristés d’apprendre cet épisode dans la chambre de Julien. Mon oncle vient me prendre dans ses bras pour me faire un câlin.
Le moment des effusions étant passé, l’oncle Martin propose de prendre l’apéro pour décompresser un peu. Il fait chaud et nous prenons tous un verre de rosé, seul Nathan prend un soda.
Je demande à pouvoir téléphoner à la maison pour dire ce qui s’est passé. C’est donc avant le souper que je contacte maman. Elle décroche et je lui explique l’incroyable scène dans la chambre de Julien et la suite dans le couloir. J’ai les yeux qui s’embrument un fois encore. Je passe le combiné à ma tante. Maman et Françoise parlent entre elles, je suis retourné dans le fauteuil. Je suis certain que Maman demande à ma tante de faire attention à moi. Bon j’en saurai plus dès qu’elles auront fini de converser.
Fra : « Voilà Phil, pas de cours de conduite demain, ta maman et ton papa pensent que c’est le mieux.
Moi : Dommage, mais je les comprends, puis je ne sais pas si j’aurai eu la tête à conduire.
Fra : Très bien Phil. Stéphanie va venir demain. Elle veut voir Julien et elle logera à la maison quelques jours avec ta sœur.
Moi : Merci ma tante, j’espère que Julien va accepter de voir Stéph.
Mar : Chaque chose en son temps. Nous verrons bien ce qui va se passer demain.
Dav : Je serai avec toi Phil, tu vas avoir besoin de compagnie.
Moi : Merci à vous tous. »
Dring, dring, dring, c’est la sonnerie du téléphone. Martin va décrocher. C’est l’hôpital qui signale que je suis attendu vers onze heures chez la psy. Par la même occasion mon oncle lui dit que la sœur de Julien sera là, elle aussi demain. La psy souhaite également la rencontrer.
Nous passons à table. L’ambiance est pesante, mais nous tentons tous de sourire un peu. Nous mangeons un plat de spaghetti, c’est ce qu’il y a de plus facile à préparer. Je ne parle pas beaucoup, j’ai encore les paroles de Julien qui résonnent dans la tête. Je tente de ne plus penser, mais c’est difficile, d’autant plus que le mal de tête reprend. Je demande un cachet à ma tante.
Le repas terminé, je demande si je peux aller me coucher, je suis assez fatigué par cette journée. Ma tante marque son accord. Je salue tout le monde et je monte à l’étage. Je vais dans la chambre d’ami pour me dévêtir. Je ne garde que mon slip pour me rendre à la salle de bain. Je compte prendre une bonne douche pour décompresser. J’ôte mon slip et je vais dans la douche italienne. Je fais couler l’eau, elle est chaude, juste ce qu’il faut pour m’apaiser. Je ne sais pas combien de temps je suis resté sous le jet bienfaisant, mais c’est Nathan qui me sort de ma rêverie. Il me dit de laisser un peu d’eau chaude pour les suivants. Il est nu et attend de pouvoir prendre la place. Je m’excuse et je sors de la douche et directement Nathan prend place sous le jet d’eau encore assez chaude. Je prends un drap de bain et je m’essuie. J’observe mon cousin, il a bien grandi, il est bien gaulé en tout cas, son pénis fait bien dix bons centimètres au repos, sa toison est bien fournie. Il se badigeonne de gel douche et se lave sans oublier ses parties intimes. Je vois que son sexe est déjà plus gonflé. Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve Nathan très beau. Il va avoir bientôt seize ans. Je sens mon sexe se raidir. Je me dépêche de finir de me sécher en vue de rejoindre la chambre d’ami, c’est alors que je quitte cette pièce que je vois que Nathan bande carrément, de mon côté mon phallus prend beaucoup d’ampleur.
Je rentre dans la chambre et je me couche sur le lit, nu. Je repense à Julien et à mon envie d’être avec lui et de lui faire l’amour, mais ce n’est pas possible. Julien est dans cette chambre d’hôpital et il ne veut plus me voir. Il n’en faut pas plus pour que mon sexe reprenne sa taille de repos. Je ne sais plus quoi penser, Julien va-t-il changer ? Est-ce une phase par laquelle il doit passer pour faire son deuil ? A-t-il changé concernant notre relation ou se pose-t-il des questions quant à l’avenir ? Je suis perdu dans mes pensées.
Je n’ai pas entendu qu’on frappait à la porte, elle s’ouvre. C’est ma tante qui apparait dans l’encadrement. Je la vois enfin, je me rends compte que je suis nu devant elle. Je ne me cache même pas et je lui dis :
Moi : « Désolé ma tante, mais je n’ai pas de pyjama.
Fra : Pas de souci Phil. Tu sais j’ai deux garçons, alors tu sais un ado nu, je suis habituée. Tu veux que David te passe un des siens.
Moi : Je ne sais pas, souvent je reste comme ça, sans rien.
Fra : Comme tu veux Phil. Si tu as besoin de quelque chose n’hésites pas !
Moi : Merci Tante Françoise, merci de m’accueillir.
Fra : C’est normal mon cher neveu, c’est à ça que sert la famille, c’est pour rendre service. Bonne nuit !
Moi : Merci. Bonne nuit également ! »
Ma tante sort de la chambre. Je me replonge dans mes pensées. Je me demande comment va se passer la journée de demain. Stéphanie va voir Julien, mais comment va-t-il réagir en la voyant ? Parviendra-t-elle à lui faire changer d’avis et à accepter de me revoir ? Bref je suis dans l’incertitude la plus complète.
Je vois la porte s’ouvrir, c’est Nathan qui passe la tête dans l’entrebâillement. Il me sourit. Je lui demande :
Moi : Salut Nath, viens, entre. Tu voulais quelque chose ?
Nat : Non Phil, je voulais seulement te tenir un peu compagnie et savoir si tu allais bien.
Moi : Merci c’est super gentil de ta part. Désolé, je ne suis pas habillé.
Nat : Tu sais j’en ai déjà vu des mecs nus sous les douches au sport ou à l’école, après le cours de gym.
Moi : Je m’en doute. Tu sais, j’ai peur, j’ai peur des jours qui vont venir. J’aime Julien, mais c’est très dur en ce moment.
Des larmes viennent perler sous mes yeux. Nathan entre dans la chambre et referme la porte. Il vient s’asseoir à côté de moi sur le lit. Il ne dit rien, il me regarde et me laisse pleurer. C’est bizarre un gars de dix-huit ans qui pleure devant un jeune de bientôt seize ans. Mais je n’y pense même pas, cela vient juste de me traverser l’esprit, comme ça, comme une étoile filante. Je me ressaisi.
Moi : Désolé Nath, mais j’ai mal, c’est un mal intérieur. J’ai peur de perdre Julien.
Nat : David et maman m’en ont touché un mot. Mais il faut garder l’espoir. Il va falloir y aller doucement pour que Julien reprenne confiance et qu’il puisse se rendre compte qu’il a besoin de toi.
Moi : Tu es super Nath, merci pour tes paroles, elles me vont droit au cœur.
Nat : Je ne te l’ai jamais dit, mais tu es mon cousin préféré !
Moi : Merci Nath. »
Nathan se tourne vers moi et me dépose un bisou sur la joue. Je vois qu’il rougi un peu. Il est super gentil Nathan, nous n’avons pas souvent l’occasion de nous voir, mais je l’apprécie aussi très fort. Bien entendu j’ai plus de contacts avec David, nous avons le même âge. Nous restons Nath et moi, silencieux un bon moment.
Il est temps de dormir. Je me tourne vers Nathan, il a les yeux clos, je ne sais pas s’il s’est endormi. Je dis :
Moi : « Nath, Nath.
Nat : Oui Phil.
Moi : Je crois qu’il est temps d’aller dormir.
Nat : Oui tu as raison. Puis-je te demander quelque chose ?
Moi : Oui.
Nat : Tu veux bien que je dorme avec toi cette nuit ?
Moi : Heu, oui. C’est toi qui vois.
Nat : Merci. Ça me fait plaisir. »
Nathan éteint la lampe et se couche à côté de moi sous la fine couverture. Il est porteur d’un pyjama-short, mais seulement du bas. Moi je suis resté nu, comme j’en ai pris l’habitude. Je revois encore une fois Julien qui « me tourne le dos », qui ne veut plus me voir et je fini par m’endormir.
Je ne sais pas quelle heure il est, mais il commence à faire clair dehors, je jour va bientôt se lever. Nathan est collé à moi et je sens comme une barre qui pointe vers mon flan droit. Je me rends compte que c’est le pénis de Nathan qui est bandé et qui pointe sur mon flanc. Je n’ose pas bouger. Je reste ainsi cinq bonnes minutes dans la même position. Mon phallus a pris de l’ampleur mais je reste dans la même position, soit sur le dos. Puis c’est Nath qui bouge, je sens qu’il se rapproche tant et plus de moi. Je tourne la tête et je regarde alors vers le visage de Nath. Je vois qu’il a les yeux ouverts, il ne dort plus. Il remarque que je l’observe, il avance sa tête vers la mienne et dépose ses lèvres sur les miennes. Je me demande pourquoi il agit de la sorte. Il sait bien que j’aime Julien. Il se retire et remet ça peu de temps après, il pose à nouveau ses lèvres sur les miennes et il passe sa main sur mon torse. Il force le passage de mes lèvres pour m’embrasser. Je ne sais que faire, finalement je le laisse m’embrasser, nos langues jouent entre elles. Puis il arrête de m’embrasser et se recule. Je lui dis :
Moi : « Nath, il ne faut pas, je suis amoureux de Julien tu le sais.
Nat : J’avais tellement envie Phil. Je voulais t’embrasser depuis des mois !
Moi : Oh Nath, mais nous sommes cousins, puis je ne sais pas si… »
Nathan vient de poser sa main sur mon sexe. Je suis tétanisé. Je me laisse faire. Nathan commence des mouvements lents le long de ma colonne de chair. Il me masturbe. Je me prends au jeu et je pose moi aussi ma main sur sa protubérance. Il a ôté son short de pyjama, il est lui aussi nu. Je commence moi aussi à le masturber. Je suis comme dans le brouillard, je ne sais pas si j’ai bien fait ou non de répondre à cette « demande » pressante et insistante de Nathan. Mon cousin éjacule assez vite, il laisse de sa semence sur mes doigts, sur les draps et sur son ventre. Il reprend alors la masturbation de mon membre pour me faire venir. Je déverse aussi ma semence sur ses doigts et sur les draps. Une fois remis de nos émotions, Nathan me passe son short pour essuyer le sperme qui macule nos corps et les draps.
Nat : « Merci Phil. Tu ne dis rien à mes parents ni à mon frère s’il te plait.
Moi : D’accord. Mais pourquoi as-tu agit comme ça ?
Nat : Je l’ai déjà fait trois fois avec un copain de classe, mais quand je t’ai vu ce soir sous la douche, je ne sais pas comment te dire, j’ai eu envie de toi !
Moi : Tu es gay Nath ?
Nat : Je ne sais pas, je crois que oui, mais je n’en suis pas certain.
Moi : OK, je ne vais rien dire, mais tu sais j’aime Julien, c’est lui l’élu de mon cœur. Je t’aime bien, mais c’est juste comme cousin que je t’aime bien !
Nat : Désolé Phil.
Moi : Ce n’est rien Nath, ce sera notre secret. Je vais tenter de me rendormir.
Nat : Merci Phil, moi aussi je vais essayer de dormir. »
Je parviens à retrouver le sommeil. Je rêve de Julien, je le trouve apaisé, il semble me faire un grand sourire. Il n’a plus ses plâtres et on ne voit plus ses blessures. Il est rayonnant. Je me rapproche de lui. Il me tend les bras et … je me réveille en sursaut. Je vois que c’est David qui a ouvert la porte de la chambre d’ami. Il semble étonné de voir son frère dormir à mes côtés. Puis il remarque le short de Nathan sur le sol à côté du lit, il a compris et me fait un large sourire.
Dav : « Bonjour, il est temps de vous lever.
Moi : Bonjour David, oui, nous allons nous lever.
Nat : Bonjour frérot. Heu, tu ne dis rien aux parents !
Dav : Non p’tit frère. Allez, debout.
Nat : Oui, on arrive.
David sort de la chambre et referme la porte. Nathan me regarde et me demande :
Nat : Tu crois qu’il sait ce que nous avons fait ?
Moi : Oui Nath, il n’est pas aveugle.
Nat : Merde, merde alors.
Moi : Ne te fais pas de bile, il ne dira rien à tes parents, mais attend toi à ce qu’il te pose des questions et à moi aussi.
Nat : Bon, on verra bien. Allez j’y vais.
Moi : D’accord, je sors dans quelques minutes. »
Une fois Nathan sorti, je repense à cette nuit et je me dis que j’aurai dû mettre un terme à ce que Nathan voulait faire. Je suis bien ennuyé maintenant. Je vais devoir trouver une façon de dire ce qui s’est passé à Julien, je lui dois d’être honnête. Bon je vais vite prendre une douche et m’habiller.
Le médecin m’ausculte, il fait quelques examens et semble dire que tout va bien, plus de peur que de mal. Il me dit que j’aurai encore mal à la tête un moment et sûrement une belle bosse. Il me donne de quoi atténuer la douleur. La psy me demande de venir la voir demain. Je quitte l’hôpital avec une blouse qui m’a été prêtée pour rentrer chez ma tante, mes affaires dans un sac.
Je sens que David n’ose rien me dire. Je vois ses yeux tristes me regarder. Je tente un petit sourire, mais j’ai du mal. Je repense à ce que Julien m’a dit. Je ne le reconnais plus, ce n’est plus mon Juju. Je suis tellement triste, moi qui voulais tant que Julien redevienne comme il était avant l’accident. Le trajet dure dix minutes. Une fois arrivé chez ma tante, je monte à la salle de bain pour prendre une bonne douche. Je rejoins ensuite la chambre de David où il m’a préparé des vêtements propres, nous avons plus ou moins la même taille. Une fois habillé je descends les rejoindre au salon où ils m’attendent.
Ma tante et David sont donc là. Je prends place dans un fauteuil tandis qu’ils sont dans le divan. Puis après un laps de temps que je ne peux évaluer, ma tante me demande :
Fra : « Phil, mon cher neveu, comment vas-tu ?
Moi : Je suis mal dans ma peau et je suis désolé pour l’incident à l’hôpital !
Fra : Ne t’en fait pas, il n’y a pas de souci pour ça Phil, ça peut arriver, c’est l’état de stress qui t’a fait perdre connaissance et te relâcher. Le médecin m’a dit que cela pouvait arriver à la suite d’un choc émotionnel, après les paroles que tu as entendues et aussi après cette matinée très intense en émotion.
Moi : Je suis dévasté, Julien ne m’aime plus, ce n’est pas possible. (Des larmes coulent à nouveau sur mes joues)
Fra : Pleure Phil, ça te fera du bien. Mais je pense que pour Julien c’est un passage, un moment d’égarement, il est lui aussi déboussolé, tout comme toi. Puis il doit digérer le décès de ses parents. Je suis certaine qu’il va avoir besoin de toi.
Moi : Mais c’est très dur à encaisser ce qu’il m’a dit, c’est comme des coups de couteau dans le cœur. »
Ma tante se lève et vient m’entourer de ses bras pour me consoler. Il me faut quelques minutes pour bien me reprendre. C’est à ce moment-là que mon oncle Martin rentre avec mon second cousin Nathan. Directement mon oncle aperçoit que quelque chose qui ne va pas. Nathan me voit et se rue sur moi. Il s’arrête net voyant mes yeux rougis par les larmes versées. Il n’ose plus avancer. Je lui fais signe et il vient me donner un baiser sur la joue. Il va s’asseoir à côté de son frère David.
Nathan revient d’un stage multi-sports. Il n’a donc pas pu assister aux funérailles car son stage de trois jours ne le permettait pas. C’est ma tante Françoise qui explique à mon oncle et à Nathan ce qui s’est passé depuis le matin et surtout à l’hôpital. Ils sont attristés d’apprendre cet épisode dans la chambre de Julien. Mon oncle vient me prendre dans ses bras pour me faire un câlin.
Le moment des effusions étant passé, l’oncle Martin propose de prendre l’apéro pour décompresser un peu. Il fait chaud et nous prenons tous un verre de rosé, seul Nathan prend un soda.
Je demande à pouvoir téléphoner à la maison pour dire ce qui s’est passé. C’est donc avant le souper que je contacte maman. Elle décroche et je lui explique l’incroyable scène dans la chambre de Julien et la suite dans le couloir. J’ai les yeux qui s’embrument un fois encore. Je passe le combiné à ma tante. Maman et Françoise parlent entre elles, je suis retourné dans le fauteuil. Je suis certain que Maman demande à ma tante de faire attention à moi. Bon j’en saurai plus dès qu’elles auront fini de converser.
Fra : « Voilà Phil, pas de cours de conduite demain, ta maman et ton papa pensent que c’est le mieux.
Moi : Dommage, mais je les comprends, puis je ne sais pas si j’aurai eu la tête à conduire.
Fra : Très bien Phil. Stéphanie va venir demain. Elle veut voir Julien et elle logera à la maison quelques jours avec ta sœur.
Moi : Merci ma tante, j’espère que Julien va accepter de voir Stéph.
Mar : Chaque chose en son temps. Nous verrons bien ce qui va se passer demain.
Dav : Je serai avec toi Phil, tu vas avoir besoin de compagnie.
Moi : Merci à vous tous. »
Dring, dring, dring, c’est la sonnerie du téléphone. Martin va décrocher. C’est l’hôpital qui signale que je suis attendu vers onze heures chez la psy. Par la même occasion mon oncle lui dit que la sœur de Julien sera là, elle aussi demain. La psy souhaite également la rencontrer.
Nous passons à table. L’ambiance est pesante, mais nous tentons tous de sourire un peu. Nous mangeons un plat de spaghetti, c’est ce qu’il y a de plus facile à préparer. Je ne parle pas beaucoup, j’ai encore les paroles de Julien qui résonnent dans la tête. Je tente de ne plus penser, mais c’est difficile, d’autant plus que le mal de tête reprend. Je demande un cachet à ma tante.
Le repas terminé, je demande si je peux aller me coucher, je suis assez fatigué par cette journée. Ma tante marque son accord. Je salue tout le monde et je monte à l’étage. Je vais dans la chambre d’ami pour me dévêtir. Je ne garde que mon slip pour me rendre à la salle de bain. Je compte prendre une bonne douche pour décompresser. J’ôte mon slip et je vais dans la douche italienne. Je fais couler l’eau, elle est chaude, juste ce qu’il faut pour m’apaiser. Je ne sais pas combien de temps je suis resté sous le jet bienfaisant, mais c’est Nathan qui me sort de ma rêverie. Il me dit de laisser un peu d’eau chaude pour les suivants. Il est nu et attend de pouvoir prendre la place. Je m’excuse et je sors de la douche et directement Nathan prend place sous le jet d’eau encore assez chaude. Je prends un drap de bain et je m’essuie. J’observe mon cousin, il a bien grandi, il est bien gaulé en tout cas, son pénis fait bien dix bons centimètres au repos, sa toison est bien fournie. Il se badigeonne de gel douche et se lave sans oublier ses parties intimes. Je vois que son sexe est déjà plus gonflé. Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve Nathan très beau. Il va avoir bientôt seize ans. Je sens mon sexe se raidir. Je me dépêche de finir de me sécher en vue de rejoindre la chambre d’ami, c’est alors que je quitte cette pièce que je vois que Nathan bande carrément, de mon côté mon phallus prend beaucoup d’ampleur.
Je rentre dans la chambre et je me couche sur le lit, nu. Je repense à Julien et à mon envie d’être avec lui et de lui faire l’amour, mais ce n’est pas possible. Julien est dans cette chambre d’hôpital et il ne veut plus me voir. Il n’en faut pas plus pour que mon sexe reprenne sa taille de repos. Je ne sais plus quoi penser, Julien va-t-il changer ? Est-ce une phase par laquelle il doit passer pour faire son deuil ? A-t-il changé concernant notre relation ou se pose-t-il des questions quant à l’avenir ? Je suis perdu dans mes pensées.
Je n’ai pas entendu qu’on frappait à la porte, elle s’ouvre. C’est ma tante qui apparait dans l’encadrement. Je la vois enfin, je me rends compte que je suis nu devant elle. Je ne me cache même pas et je lui dis :
Moi : « Désolé ma tante, mais je n’ai pas de pyjama.
Fra : Pas de souci Phil. Tu sais j’ai deux garçons, alors tu sais un ado nu, je suis habituée. Tu veux que David te passe un des siens.
Moi : Je ne sais pas, souvent je reste comme ça, sans rien.
Fra : Comme tu veux Phil. Si tu as besoin de quelque chose n’hésites pas !
Moi : Merci Tante Françoise, merci de m’accueillir.
Fra : C’est normal mon cher neveu, c’est à ça que sert la famille, c’est pour rendre service. Bonne nuit !
Moi : Merci. Bonne nuit également ! »
Ma tante sort de la chambre. Je me replonge dans mes pensées. Je me demande comment va se passer la journée de demain. Stéphanie va voir Julien, mais comment va-t-il réagir en la voyant ? Parviendra-t-elle à lui faire changer d’avis et à accepter de me revoir ? Bref je suis dans l’incertitude la plus complète.
Je vois la porte s’ouvrir, c’est Nathan qui passe la tête dans l’entrebâillement. Il me sourit. Je lui demande :
Moi : Salut Nath, viens, entre. Tu voulais quelque chose ?
Nat : Non Phil, je voulais seulement te tenir un peu compagnie et savoir si tu allais bien.
Moi : Merci c’est super gentil de ta part. Désolé, je ne suis pas habillé.
Nat : Tu sais j’en ai déjà vu des mecs nus sous les douches au sport ou à l’école, après le cours de gym.
Moi : Je m’en doute. Tu sais, j’ai peur, j’ai peur des jours qui vont venir. J’aime Julien, mais c’est très dur en ce moment.
Des larmes viennent perler sous mes yeux. Nathan entre dans la chambre et referme la porte. Il vient s’asseoir à côté de moi sur le lit. Il ne dit rien, il me regarde et me laisse pleurer. C’est bizarre un gars de dix-huit ans qui pleure devant un jeune de bientôt seize ans. Mais je n’y pense même pas, cela vient juste de me traverser l’esprit, comme ça, comme une étoile filante. Je me ressaisi.
Moi : Désolé Nath, mais j’ai mal, c’est un mal intérieur. J’ai peur de perdre Julien.
Nat : David et maman m’en ont touché un mot. Mais il faut garder l’espoir. Il va falloir y aller doucement pour que Julien reprenne confiance et qu’il puisse se rendre compte qu’il a besoin de toi.
Moi : Tu es super Nath, merci pour tes paroles, elles me vont droit au cœur.
Nat : Je ne te l’ai jamais dit, mais tu es mon cousin préféré !
Moi : Merci Nath. »
Nathan se tourne vers moi et me dépose un bisou sur la joue. Je vois qu’il rougi un peu. Il est super gentil Nathan, nous n’avons pas souvent l’occasion de nous voir, mais je l’apprécie aussi très fort. Bien entendu j’ai plus de contacts avec David, nous avons le même âge. Nous restons Nath et moi, silencieux un bon moment.
Il est temps de dormir. Je me tourne vers Nathan, il a les yeux clos, je ne sais pas s’il s’est endormi. Je dis :
Moi : « Nath, Nath.
Nat : Oui Phil.
Moi : Je crois qu’il est temps d’aller dormir.
Nat : Oui tu as raison. Puis-je te demander quelque chose ?
Moi : Oui.
Nat : Tu veux bien que je dorme avec toi cette nuit ?
Moi : Heu, oui. C’est toi qui vois.
Nat : Merci. Ça me fait plaisir. »
Nathan éteint la lampe et se couche à côté de moi sous la fine couverture. Il est porteur d’un pyjama-short, mais seulement du bas. Moi je suis resté nu, comme j’en ai pris l’habitude. Je revois encore une fois Julien qui « me tourne le dos », qui ne veut plus me voir et je fini par m’endormir.
Je ne sais pas quelle heure il est, mais il commence à faire clair dehors, je jour va bientôt se lever. Nathan est collé à moi et je sens comme une barre qui pointe vers mon flan droit. Je me rends compte que c’est le pénis de Nathan qui est bandé et qui pointe sur mon flanc. Je n’ose pas bouger. Je reste ainsi cinq bonnes minutes dans la même position. Mon phallus a pris de l’ampleur mais je reste dans la même position, soit sur le dos. Puis c’est Nath qui bouge, je sens qu’il se rapproche tant et plus de moi. Je tourne la tête et je regarde alors vers le visage de Nath. Je vois qu’il a les yeux ouverts, il ne dort plus. Il remarque que je l’observe, il avance sa tête vers la mienne et dépose ses lèvres sur les miennes. Je me demande pourquoi il agit de la sorte. Il sait bien que j’aime Julien. Il se retire et remet ça peu de temps après, il pose à nouveau ses lèvres sur les miennes et il passe sa main sur mon torse. Il force le passage de mes lèvres pour m’embrasser. Je ne sais que faire, finalement je le laisse m’embrasser, nos langues jouent entre elles. Puis il arrête de m’embrasser et se recule. Je lui dis :
Moi : « Nath, il ne faut pas, je suis amoureux de Julien tu le sais.
Nat : J’avais tellement envie Phil. Je voulais t’embrasser depuis des mois !
Moi : Oh Nath, mais nous sommes cousins, puis je ne sais pas si… »
Nathan vient de poser sa main sur mon sexe. Je suis tétanisé. Je me laisse faire. Nathan commence des mouvements lents le long de ma colonne de chair. Il me masturbe. Je me prends au jeu et je pose moi aussi ma main sur sa protubérance. Il a ôté son short de pyjama, il est lui aussi nu. Je commence moi aussi à le masturber. Je suis comme dans le brouillard, je ne sais pas si j’ai bien fait ou non de répondre à cette « demande » pressante et insistante de Nathan. Mon cousin éjacule assez vite, il laisse de sa semence sur mes doigts, sur les draps et sur son ventre. Il reprend alors la masturbation de mon membre pour me faire venir. Je déverse aussi ma semence sur ses doigts et sur les draps. Une fois remis de nos émotions, Nathan me passe son short pour essuyer le sperme qui macule nos corps et les draps.
Nat : « Merci Phil. Tu ne dis rien à mes parents ni à mon frère s’il te plait.
Moi : D’accord. Mais pourquoi as-tu agit comme ça ?
Nat : Je l’ai déjà fait trois fois avec un copain de classe, mais quand je t’ai vu ce soir sous la douche, je ne sais pas comment te dire, j’ai eu envie de toi !
Moi : Tu es gay Nath ?
Nat : Je ne sais pas, je crois que oui, mais je n’en suis pas certain.
Moi : OK, je ne vais rien dire, mais tu sais j’aime Julien, c’est lui l’élu de mon cœur. Je t’aime bien, mais c’est juste comme cousin que je t’aime bien !
Nat : Désolé Phil.
Moi : Ce n’est rien Nath, ce sera notre secret. Je vais tenter de me rendormir.
Nat : Merci Phil, moi aussi je vais essayer de dormir. »
Je parviens à retrouver le sommeil. Je rêve de Julien, je le trouve apaisé, il semble me faire un grand sourire. Il n’a plus ses plâtres et on ne voit plus ses blessures. Il est rayonnant. Je me rapproche de lui. Il me tend les bras et … je me réveille en sursaut. Je vois que c’est David qui a ouvert la porte de la chambre d’ami. Il semble étonné de voir son frère dormir à mes côtés. Puis il remarque le short de Nathan sur le sol à côté du lit, il a compris et me fait un large sourire.
Dav : « Bonjour, il est temps de vous lever.
Moi : Bonjour David, oui, nous allons nous lever.
Nat : Bonjour frérot. Heu, tu ne dis rien aux parents !
Dav : Non p’tit frère. Allez, debout.
Nat : Oui, on arrive.
David sort de la chambre et referme la porte. Nathan me regarde et me demande :
Nat : Tu crois qu’il sait ce que nous avons fait ?
Moi : Oui Nath, il n’est pas aveugle.
Nat : Merde, merde alors.
Moi : Ne te fais pas de bile, il ne dira rien à tes parents, mais attend toi à ce qu’il te pose des questions et à moi aussi.
Nat : Bon, on verra bien. Allez j’y vais.
Moi : D’accord, je sors dans quelques minutes. »
Une fois Nathan sorti, je repense à cette nuit et je me dis que j’aurai dû mettre un terme à ce que Nathan voulait faire. Je suis bien ennuyé maintenant. Je vais devoir trouver une façon de dire ce qui s’est passé à Julien, je lui dois d’être honnête. Bon je vais vite prendre une douche et m’habiller.