21-12-2020, 07:55 PM
J’ai découvert un anachronisme dans ce récit puisque les actes homosexuels entre adultes et mineurs (moins de 20 ans) étaient interdits à cette époque en Suisse. Je me base donc plutôt sur les lois actuelles avec la majorité à 18 ans.
Rien ne m’empêche de décrire des actes illégaux si ce n’est pas de la pédophilie, c’est cependant peu vraisemblable que des architectes célèbres aient invité à l’époque des jeunes gens mineurs dans leur propriété, ce ne serait pas passé inaperçu et ils auraient eu la visite des gendarmes. Heureusement que dans la fiction tout est possible.
J’ai eu de la peine à écrire cet épisode, je ne désire pas mettre que des scènes de sexe, mais c’est difficile de trouver des sujets de conversation intéressants entre les protagonistes, et, finalement, on en revient toujours au sexe. Je vous prie de m’en excuser et je vous promets que je réfléchirai à une intrigue plus élaborée avant de commencer un nouveau roman. Je continue celui-ci jusqu’au jour où je ne serai définitivement plus inspiré ou lorsque je n’aurai plus de lecteurs.
Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (7)
Samedi 25 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil
Les jeunes gens avaient l’habitude de se lever tôt, ils se réveillèrent à 6 heures. Le professeur ronflait toujours.
— Qu’est-ce qu’on fait ? demanda Peter.
— Je dois me lever, dit Stefan, je ne suis pas en vacances, je dois vous préparer des desserts.
— Ce n’est pas à cela que je pensais, plutôt à nos triques matinales.
— Le masseur a dit de ne pas se branler, dit Koen, et je dois pisser.
— Bon, allons pisser, fit Peter, dépité. Mais j’ai pitié de Stefan qui n’aura pas de massage.
— On va s’en occuper, dit Frédéric, je ne pense pas que le petit-déjeuner soit déjà prêt si tôt.
Ils se rendirent aux toilettes, de hauts urinoirs sans séparations, blancs. Probablement aussi une réplique de ceux de l’internat où Graf & de Bruson s’étaient connus, pensa Frédéric, qui aurait aimé en savoir plus. Cet internat était-il tenu par des religieux ? La discipline était-elle sévère ? La masturbation était-elle prohibée, contraste avec son école où elle était encouragée. Il se demanda s’il oserait aborder ces thèmes avec ses hôtes. Il en oublia même de regarder les bites de ses camarades, mais ce n’était plus une surprise après le concours de la veille.
Les garçons revinrent dans la chambre, ils étaient toujours nus.
— Comment pourrions-nous nous occuper de Stefan ? demanda Peter.
— Nous allons faire une étude sur ses zones érogènes, dit Koen, je vais lui tenir les jambes écartées et Frédéric lui tiendra les poignets. Tu pourras ensuite voir à quel endroit du corps il réagit le plus.
— Bonne idée, je vais aussi le chatouiller.
Stefan n’avait pas l’air enchanté, mais il accepta sans rechigner et se coucha sur le dos. Il était très chatouilleux, il se tordait sans pouvoir se dégager pendant que Peter l’effleurait partout. Les caresses devinrent bientôt plus douces et sensuelles, Koen et Frédéric le libérèrent pour se joindre à Peter. Stefan banda sans que personne n’eût touché sa bite.
Peter eut une idée, il avait vu du gel de massage au local des douches et alla le chercher. Il en enduisit le pénis de son ami avant de le masturber, c’était une sensation nouvelle pour Stefan qui n’en avait jamais utilisé.
— Un massage à trois ? fit soudain une voix, on ne se refuse rien. Moi qui croyais que vous dormiriez toujours.
C’était le masseur, Martin, qui était entré dans le Baisorium. Le professeur s’était aussi réveillé et assistait au spectacle. Il avait une érection, ce qui rassura Koen, à son âge on pouvait encore bander le matin. Les sexes de Frédéric, Koen et Peter étaient également bien réveillés, ils n’osaient pas les toucher, d’autant plus que Martin était là pour les surveiller.
— Je le masse comme il faut ? demanda Peter.
— Ne t’inquiète pas, répondit Martin, tant qu’il a du plaisir.
— C’est vrai que les pénis circoncis sont moins sensibles ?
— Je ne sais pas, j’arrive toujours à faire jouir mes clients lorsque je les masse.
Peter réussit aussi à faire jouir son nouvel ami sans problème.
— Je vous donnerai quand même des conseils ce matin pour varier un peu les mouvements, fit le masseur, et nous pourrons aussi nous occuper de l’autre côté. Avez-vous déjà massé la prostate ?
— Avec un futur médecin comme Koen, c’est inévitable, fit Frédéric en riant.
— Bien, fit Martin, vous pouvez vous doucher et je vous montrerai pour le petit déjeuner. Chacun se sert lui même au frigo, nous ne sommes pas un hôtel.
— On s’habille comment ? demanda Koen.
— Vous pouvez rester à poil, ça ne me dérange pas, mais je vous propose de mettre une tenue sportive, vous pourrez aller vous promener au bord du lac avant les massages.
Après la douche, Frédéric mit un ensemble polo/shorts blancs, Koen une chemisette classique jaune et des shorts amples bleus, par contre ceux de Peter étaient étriqués. Stefan lui fit la remarque :
— Ils n’ont pas grandi en même temps que ta bite, elle a à peine la place.
— Le masseur se chargera de la dégonfler, fit Peter. Je n’ai pas le temps d’aller dans les magasins. J’espère que tu n’es pas jaloux.
— Jaloux ? Pourquoi ?
— À cause du masseur qui va me tripoter. Je suis ton amoureux maintenant.
— Ah bon ? Ce n’était donc pas un rêve ? Tu m’aimes vraiment ?
— On en reparlera un autre jour… en tête-à-tête.
Stefan n’avait pas encore bien assimilé ce qui lui était arrivé la veille, cela avait été si inattendu. Il passa son habit de cuisinier, se retrouver à la cuisine lui remettrait les idées en place.
Après le petit déjeuner, les trois amis allèrent se promener au bord du lac. Peter demanda :
— L’un de vous aurait-il envie de chanter avec moi ce soir ?
— Je ne suis pas capable, dit Frédéric.
— Moi non plus, fit Koen. Pourquoi ?
— Je vais chanter un duo de La Belle Hélène, je serai Pâris, il me faut une Hélène.
— Dommage que Dominique ne soit pas là, dit Frédéric. Et ton nouvel amoureux ?
— Je lui demanderai. Ce n’est pas nécessaire de chanter juste, c’est juste pour faire rire les spectateurs.
— Tu as des habits pour Hélène ?
— Oui, pour moi également, je serai un pâtre grec. J’ai chanté ce duo lors d’une soirée villageoise avec Vreni.
— Et tu chanteras en français ?
— J’essaierai.
Koen demanda à Frédéric :
— Tu as eu des nouvelles de ton cousin Daniel ?
— Non, il n’a plus le temps de m’écrire depuis qu’il vit chez sa dulcinée.
Koen expliqua à Peter que la dulcinée avait un corps d’homme.
— Ton cousin est donc aussi homosexuel, dit Peter, comme le mien.
— Il y a décidément beaucoup d’homosexuels dans notre histoire, dit Koen. Sais-tu par hasard la longueur de sa bite ? C’est pour mes statistiques.
— Parce que tu penses que j’ai couché avec lui ? fit Peter en riant.
— Une supposition seulement. Connaissant Daniel et Frédéric je pensais que c’était la norme en Suisse.
— Je suis allé le trouver dans sa maisonnette au bord de la ligne du Saint-Gothard, nous avons beaucoup discuté de l’amour entre garçons, mais nous n’avons pas couché ensemble.
Peter trouvait que Koen était trop curieux, c’est pour cela qu’il ne lui dévoila pas tout ce qu’il savait sur l’anatomie de son cousin. Même s’ils n’avaient pas couché ensemble, ils avaient fait quelques comparaisons en se lavant…
Rien ne m’empêche de décrire des actes illégaux si ce n’est pas de la pédophilie, c’est cependant peu vraisemblable que des architectes célèbres aient invité à l’époque des jeunes gens mineurs dans leur propriété, ce ne serait pas passé inaperçu et ils auraient eu la visite des gendarmes. Heureusement que dans la fiction tout est possible.
J’ai eu de la peine à écrire cet épisode, je ne désire pas mettre que des scènes de sexe, mais c’est difficile de trouver des sujets de conversation intéressants entre les protagonistes, et, finalement, on en revient toujours au sexe. Je vous prie de m’en excuser et je vous promets que je réfléchirai à une intrigue plus élaborée avant de commencer un nouveau roman. Je continue celui-ci jusqu’au jour où je ne serai définitivement plus inspiré ou lorsque je n’aurai plus de lecteurs.
Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (7)
Samedi 25 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil
Les jeunes gens avaient l’habitude de se lever tôt, ils se réveillèrent à 6 heures. Le professeur ronflait toujours.
— Qu’est-ce qu’on fait ? demanda Peter.
— Je dois me lever, dit Stefan, je ne suis pas en vacances, je dois vous préparer des desserts.
— Ce n’est pas à cela que je pensais, plutôt à nos triques matinales.
— Le masseur a dit de ne pas se branler, dit Koen, et je dois pisser.
— Bon, allons pisser, fit Peter, dépité. Mais j’ai pitié de Stefan qui n’aura pas de massage.
— On va s’en occuper, dit Frédéric, je ne pense pas que le petit-déjeuner soit déjà prêt si tôt.
Ils se rendirent aux toilettes, de hauts urinoirs sans séparations, blancs. Probablement aussi une réplique de ceux de l’internat où Graf & de Bruson s’étaient connus, pensa Frédéric, qui aurait aimé en savoir plus. Cet internat était-il tenu par des religieux ? La discipline était-elle sévère ? La masturbation était-elle prohibée, contraste avec son école où elle était encouragée. Il se demanda s’il oserait aborder ces thèmes avec ses hôtes. Il en oublia même de regarder les bites de ses camarades, mais ce n’était plus une surprise après le concours de la veille.
Les garçons revinrent dans la chambre, ils étaient toujours nus.
— Comment pourrions-nous nous occuper de Stefan ? demanda Peter.
— Nous allons faire une étude sur ses zones érogènes, dit Koen, je vais lui tenir les jambes écartées et Frédéric lui tiendra les poignets. Tu pourras ensuite voir à quel endroit du corps il réagit le plus.
— Bonne idée, je vais aussi le chatouiller.
Stefan n’avait pas l’air enchanté, mais il accepta sans rechigner et se coucha sur le dos. Il était très chatouilleux, il se tordait sans pouvoir se dégager pendant que Peter l’effleurait partout. Les caresses devinrent bientôt plus douces et sensuelles, Koen et Frédéric le libérèrent pour se joindre à Peter. Stefan banda sans que personne n’eût touché sa bite.
Peter eut une idée, il avait vu du gel de massage au local des douches et alla le chercher. Il en enduisit le pénis de son ami avant de le masturber, c’était une sensation nouvelle pour Stefan qui n’en avait jamais utilisé.
— Un massage à trois ? fit soudain une voix, on ne se refuse rien. Moi qui croyais que vous dormiriez toujours.
C’était le masseur, Martin, qui était entré dans le Baisorium. Le professeur s’était aussi réveillé et assistait au spectacle. Il avait une érection, ce qui rassura Koen, à son âge on pouvait encore bander le matin. Les sexes de Frédéric, Koen et Peter étaient également bien réveillés, ils n’osaient pas les toucher, d’autant plus que Martin était là pour les surveiller.
— Je le masse comme il faut ? demanda Peter.
— Ne t’inquiète pas, répondit Martin, tant qu’il a du plaisir.
— C’est vrai que les pénis circoncis sont moins sensibles ?
— Je ne sais pas, j’arrive toujours à faire jouir mes clients lorsque je les masse.
Peter réussit aussi à faire jouir son nouvel ami sans problème.
— Je vous donnerai quand même des conseils ce matin pour varier un peu les mouvements, fit le masseur, et nous pourrons aussi nous occuper de l’autre côté. Avez-vous déjà massé la prostate ?
— Avec un futur médecin comme Koen, c’est inévitable, fit Frédéric en riant.
— Bien, fit Martin, vous pouvez vous doucher et je vous montrerai pour le petit déjeuner. Chacun se sert lui même au frigo, nous ne sommes pas un hôtel.
— On s’habille comment ? demanda Koen.
— Vous pouvez rester à poil, ça ne me dérange pas, mais je vous propose de mettre une tenue sportive, vous pourrez aller vous promener au bord du lac avant les massages.
Après la douche, Frédéric mit un ensemble polo/shorts blancs, Koen une chemisette classique jaune et des shorts amples bleus, par contre ceux de Peter étaient étriqués. Stefan lui fit la remarque :
— Ils n’ont pas grandi en même temps que ta bite, elle a à peine la place.
— Le masseur se chargera de la dégonfler, fit Peter. Je n’ai pas le temps d’aller dans les magasins. J’espère que tu n’es pas jaloux.
— Jaloux ? Pourquoi ?
— À cause du masseur qui va me tripoter. Je suis ton amoureux maintenant.
— Ah bon ? Ce n’était donc pas un rêve ? Tu m’aimes vraiment ?
— On en reparlera un autre jour… en tête-à-tête.
Stefan n’avait pas encore bien assimilé ce qui lui était arrivé la veille, cela avait été si inattendu. Il passa son habit de cuisinier, se retrouver à la cuisine lui remettrait les idées en place.
Après le petit déjeuner, les trois amis allèrent se promener au bord du lac. Peter demanda :
— L’un de vous aurait-il envie de chanter avec moi ce soir ?
— Je ne suis pas capable, dit Frédéric.
— Moi non plus, fit Koen. Pourquoi ?
— Je vais chanter un duo de La Belle Hélène, je serai Pâris, il me faut une Hélène.
— Dommage que Dominique ne soit pas là, dit Frédéric. Et ton nouvel amoureux ?
— Je lui demanderai. Ce n’est pas nécessaire de chanter juste, c’est juste pour faire rire les spectateurs.
— Tu as des habits pour Hélène ?
— Oui, pour moi également, je serai un pâtre grec. J’ai chanté ce duo lors d’une soirée villageoise avec Vreni.
— Et tu chanteras en français ?
— J’essaierai.
Koen demanda à Frédéric :
— Tu as eu des nouvelles de ton cousin Daniel ?
— Non, il n’a plus le temps de m’écrire depuis qu’il vit chez sa dulcinée.
Koen expliqua à Peter que la dulcinée avait un corps d’homme.
— Ton cousin est donc aussi homosexuel, dit Peter, comme le mien.
— Il y a décidément beaucoup d’homosexuels dans notre histoire, dit Koen. Sais-tu par hasard la longueur de sa bite ? C’est pour mes statistiques.
— Parce que tu penses que j’ai couché avec lui ? fit Peter en riant.
— Une supposition seulement. Connaissant Daniel et Frédéric je pensais que c’était la norme en Suisse.
— Je suis allé le trouver dans sa maisonnette au bord de la ligne du Saint-Gothard, nous avons beaucoup discuté de l’amour entre garçons, mais nous n’avons pas couché ensemble.
Peter trouvait que Koen était trop curieux, c’est pour cela qu’il ne lui dévoila pas tout ce qu’il savait sur l’anatomie de son cousin. Même s’ils n’avaient pas couché ensemble, ils avaient fait quelques comparaisons en se lavant…
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