CHAPITRE IV - (Fin du chapitre)
Samedi soir. Je m’arrête chez Nicolas, le meilleur caviste de la station. Une bouteille de champagne, un rosé du Centre Val-de-Loire et un Bourgogne pour le vin rouge. Je règle le GPS sur l’adresse de Marion et je me laisse guider par la voix électronique que j’aimerais un peu plus suave.
Marion habite un petit hameau presque désertique. Trois maisons dont la sienne composent le lieu-dit.
Je gare ma voiture à l’ombre d’un chêne centenaire. Je suis le premier des convives. Marion m’accueille somptueuse dans une mini-jupe de très bon goût, son chemisier largement déboutonné sur sa poitrine qui cache difficilement la naissance de ses seins.
- Waouh, tu es ravissante Marion.
Elle sourit d’un sourire large et confortable. La femme mature qu’elle est n’envisage pas une seule seconde qu’elle ne pourrait pas plaire. Sa tenue est choisie pour la circonstance. Elle est sûre d’elle et il y a de quoi.
Sur ces entrefaites, Sarah arrive dans une tenue vestimentaire moins sophistiquée mais toute aussi efficace.
- Les filles vous vous êtes données le mot ce soir. Vous êtes toutes les deux magnifiques.
Jean se joint à nous dans la foulée. Il est lui aussi subjugué par la sensualité de nos deux collaboratrices.
Je fais sauter le bouchon. Les verres tintent. Ça discute, ça boit, ça complote. Les merguez et les saucisses frétillent sur la braise, la piscine incite à la baignade et c’est Sarah qui la première se jette à l‘eau.
Elle a quitté la jupe et le débardeur dégageant des seins fermes, magnifiquement accrochés. Jean a failli avaler de travers. On explose de rire et Sarah amusée nous invite à la rejoindre. Jean ne se fait pas prier. Le voilà à l’eau lui aussi.
Marion me regarde.
- Maintenant c’est à nous dit-elle en souriant.
Je retire pantalon et chemise et je me retrouve en caleçon de bain. Marion s’est levée et elle fait glisser sa mini-jupe dans un geste magistralement calculé tout en dévoilant les seins enfouis dans son chemisier. Cette débauche de sensualité éveille en moi quelques ardeurs. Tout comme Sarah, elle n’a pas de haut. Elle porte un string de bain couleur rose fluo qui lui habille juste le bas du pubis fraîchement épilé. Elle est resplendissante sous les reflets de la lumière de la piscine.
On rejoint Sarah. Jean est tout émoustillé. Il s’est rapproché de Sarah.
- Et la distanciation sociale alors ? dis-je avec une pointe d’humour.
Tout le monde rigole. On passe un très bon moment. La nuit est tombée. Je ne sais pas qu’elle heure il se fait. Je pense à Alice qui doit se préparer psychologiquement pour sa compétition. Je n’ai pas pu passer la voir à l’entraînement. Je le regrette. Je suis certain qu’elle aurait beaucoup apprécié.
Jean et Sarah décident de partir. Je reste un petit moment en compagnie de Marion.
- Une coupe de champagne ? Il en reste encore un peu me demande Marion.
Le liquide légèrement teinté de bulles coule dans les flûtes et nous portons un toast à cette bien agréable soirée.
Les yeux de Marion brillent pour ne pas dire qu’ils brûlent. Elle vient s’asseoir à mes côtés. On trinque. Ses yeux sont dans mes yeux. Je sais ce qu’elle veut. Je l’ai compris dès mon arrivée. Ma main se pose sur l’épiderme de sa jambe, elle place la sienne par-dessus la mienne, nos lèvres se rapprochent, se touchent et se mêlent ensemble dans un ballet d’une sensualité sans équivoque.
Dans le caleçon de bain, ça se passe mal... Mon sexe qui semble parti pour prendre de l’embonpoint est coincé en position basse et il ne demande qu’à émerger fièrement du tissu qui le retient prisonnier. Je tente maladroitement une expédition de secours mais Marion experte passe la main, détecte aussitôt le souci et d’un geste précis, solutionne le problème en savourant clairement sa victoire.
- Merci lui dis-je. Ce n’était pas des plus confortables.
Nos langues se lient encore et encore. Nos mains courent sur nos corps brûlant de désir, ses épaules, son dos, ses seins, ses hanches, ses fesses. Ma main passe outre la ficelle de son maillot où le tissu de son string baigne en toute abondance dans ses sécrétions vaginales. Mes doigts caressent, glissent s’éloignent et reviennent sur son sexe inondé. Je ne fais plus la différence. Je ne sais plus où ils sont ni même ce qu’ils survolent et encore moins dans qu’elles parties ils s’immiscent. Tout n’est que liqueur dont les effluvent sexuelles viennent émoustiller les sens olfactifs, décuplant davantage encore le plaisir.
Marion n’est pas en reste, elle s’occupe de ma verge avec ses doigts délicats.
- Pas besoin de décapuchonner lui dis-je en souriant.
- Tu es circoncis ?
- Regarde !!!
Elle se penche mais ce n’est pas pour regarder. Ses lèvres courent sans retenue le long de mon sexe et avalent mon gland. Elles me sucent doucement, lentement et chaque fois qu’elles font mine de me libérer de leur étreinte, elles replongent de plus belle après que sa langue se soit enroulée puis déroulée délicieusement autour de mon phallus. L’approche est titanesque, démoniaque. Je m’efforce de rester digne sous cette bouche puissante et oh combien convaincante.
J’ai conscience que Marion me transforme petit à petit en bête de sexe Elle m’amène là où elle veut et c’est merveilleux. Elles sont rares les femmes à maîtriser à la perfection la symphonie sexuelle. Marion fait partie de ce genre de femme. Elle est d’une efficacité redoutable. Mais hors de question de se laisser aller maintenant.
Ses lèvres ont quitté mon sexe et viennent se blottir tout contre les miennes dans une valse si obscène que nos langues en sont toutes bouleversées.
Elle me glisse à l’oreille :
- Dit-donc Pascal, tu es super résistant ? J’en ai vaincu plus d’un comme ça mais pour cette fois, je vais te laisser sur ta faim, ça t’apprendra.
Une façon de garder le contrôle sous l'apparence d'une fausse féminité hégémonique. Et effectivement Marion m’a abandonné au bord de l’explosion, juste au moment où j’allais intervenir pour lui demander de se retirer pour mettre fin à ce traitement diabolique ou, mieux encore, de le mener à son terme, sans retenue aucune. Mais pas question de le lui avouer.
- Coquine. Tu es douée mais peut mieux faire lui dis-je en riant. Et maintenant c’est moi qui prend les rênes.
Marion a les yeux qui brillent de désir. Il n’y a pas d’amour, il n’y a pas de sentiment. Seule une recherche du bien-être, du plaisir, de la jouissance. Lascive, elle m’abandonne son corps et mes doigts la taquinent sur toutes les parties accessibles. Aucune parcelle de sa peau n’est épargnée. Son cou délicieux, ses oreilles adorables, ses épaules si douces, son dos que mes ongles effleurent à peine faisant iriser sa peau mate à chaque frottement, ses seins gonflés, ses fesses que ma bouche embrasse, son sexe que mes lèvres embrasent. Ma langue qui prend possession de sa petite fente pour ne plus la quitter. Marion gémis, son clitoris s’est durci. Elle s’extasie maintenant sans aucune retenue dans toute sa jouissance.
Le souffle court, repus de plaisir et réconciliée momentanément avec son corps rassasié elle me lance d’un ton amusé.
- Un bon point !!!
- Un seul seulement ? Tu ne serais pas un peu radine toi ?
- Oui, c’était presque aussi bien mené qu’une femme.
- Ah parce que madame mange à tous les râteliers ? Lui dis-je en riant.
- Non, pas que. Juste Épicurienne, presque hédoniste. J’aime le sexe. Après, homme, femme, ça n’a pas réellement d’importance à partir du moment où c’est moi qui choisit ce que je donne et ce que je prends.
Elle regarde sa montre accrochée à son poignet.
- Il se fait tard maintenant. Mes filles ne vont plus tarder.
Je comprends qu’il est l’heure de partir.
- Bonne nuit Marion. Merci pour tout. J’ai énormément apprécié.
- Bonne nuit Pascal.
Elle ajoute
- Lundi, on fait comme s’il ne s’était rien passé. Je suis libre. Tu es libre. Je ne demande rien. Je ne veux rien. Mais si tu as envie, tu peux revenir quand tu veux. J’ai adoré moi aussi. Prévient seulement pour que je puisse m’organiser avec mes filles.
- Oui, j’avais compris Marion et c’est aussi comme ça que je conçois les choses.
Je dépose un baiser plein de tendresse sur ses lèvres humides.
- Passe un bon week-end Marion et à lundi.
Sur le chemin du retour, Je me remémore cette soirée improbable. Je pense à Sarah qui s’est éclipsée avec Jean. Peut-être sont-ils allés s’acoquiner eux aussi quelque part, à l’abri des regards indiscrets.
Je revois Marion, cette femme sulfureuse, désirable à souhait mais avec qui tout compte fait, je n’ai pas consommé l’acte d’amour.
Mon esprit s'est envolé près d’Alice. Je l’imagine les yeux fermés, toute seule dans un lit presque trop grand pour elle, en petite tenue ou totalement nue, ça n’a aucune importance mais je serai curieux de savoir. Je voudrais être cette petite fée qui me permettrait de survoler son corps endormi, passer au-dessus de son visage, deviner ses rêves, m’immiscer dans leurs scénarios, la faire rire et sourire pour son bonheur, pour le mien aussi. Je voudrais l’enlever pour partir je ne sais où, puis la ramener discrètement sous les draps, déposer un baiser douceur nuage tout coton sur son épaule afin qu’il virevolte le long de son cou en zigzagant dans le creux de son oreille, pour suspendre sa trajectoire juste sur ses lèvres, s’y lover en toute innocence et y attendre pudiquement son réveil.
Samedi soir. Je m’arrête chez Nicolas, le meilleur caviste de la station. Une bouteille de champagne, un rosé du Centre Val-de-Loire et un Bourgogne pour le vin rouge. Je règle le GPS sur l’adresse de Marion et je me laisse guider par la voix électronique que j’aimerais un peu plus suave.
Marion habite un petit hameau presque désertique. Trois maisons dont la sienne composent le lieu-dit.
Je gare ma voiture à l’ombre d’un chêne centenaire. Je suis le premier des convives. Marion m’accueille somptueuse dans une mini-jupe de très bon goût, son chemisier largement déboutonné sur sa poitrine qui cache difficilement la naissance de ses seins.
- Waouh, tu es ravissante Marion.
Elle sourit d’un sourire large et confortable. La femme mature qu’elle est n’envisage pas une seule seconde qu’elle ne pourrait pas plaire. Sa tenue est choisie pour la circonstance. Elle est sûre d’elle et il y a de quoi.
Sur ces entrefaites, Sarah arrive dans une tenue vestimentaire moins sophistiquée mais toute aussi efficace.
- Les filles vous vous êtes données le mot ce soir. Vous êtes toutes les deux magnifiques.
Jean se joint à nous dans la foulée. Il est lui aussi subjugué par la sensualité de nos deux collaboratrices.
Je fais sauter le bouchon. Les verres tintent. Ça discute, ça boit, ça complote. Les merguez et les saucisses frétillent sur la braise, la piscine incite à la baignade et c’est Sarah qui la première se jette à l‘eau.
Elle a quitté la jupe et le débardeur dégageant des seins fermes, magnifiquement accrochés. Jean a failli avaler de travers. On explose de rire et Sarah amusée nous invite à la rejoindre. Jean ne se fait pas prier. Le voilà à l’eau lui aussi.
Marion me regarde.
- Maintenant c’est à nous dit-elle en souriant.
Je retire pantalon et chemise et je me retrouve en caleçon de bain. Marion s’est levée et elle fait glisser sa mini-jupe dans un geste magistralement calculé tout en dévoilant les seins enfouis dans son chemisier. Cette débauche de sensualité éveille en moi quelques ardeurs. Tout comme Sarah, elle n’a pas de haut. Elle porte un string de bain couleur rose fluo qui lui habille juste le bas du pubis fraîchement épilé. Elle est resplendissante sous les reflets de la lumière de la piscine.
On rejoint Sarah. Jean est tout émoustillé. Il s’est rapproché de Sarah.
- Et la distanciation sociale alors ? dis-je avec une pointe d’humour.
Tout le monde rigole. On passe un très bon moment. La nuit est tombée. Je ne sais pas qu’elle heure il se fait. Je pense à Alice qui doit se préparer psychologiquement pour sa compétition. Je n’ai pas pu passer la voir à l’entraînement. Je le regrette. Je suis certain qu’elle aurait beaucoup apprécié.
Jean et Sarah décident de partir. Je reste un petit moment en compagnie de Marion.
- Une coupe de champagne ? Il en reste encore un peu me demande Marion.
Le liquide légèrement teinté de bulles coule dans les flûtes et nous portons un toast à cette bien agréable soirée.
Les yeux de Marion brillent pour ne pas dire qu’ils brûlent. Elle vient s’asseoir à mes côtés. On trinque. Ses yeux sont dans mes yeux. Je sais ce qu’elle veut. Je l’ai compris dès mon arrivée. Ma main se pose sur l’épiderme de sa jambe, elle place la sienne par-dessus la mienne, nos lèvres se rapprochent, se touchent et se mêlent ensemble dans un ballet d’une sensualité sans équivoque.
Dans le caleçon de bain, ça se passe mal... Mon sexe qui semble parti pour prendre de l’embonpoint est coincé en position basse et il ne demande qu’à émerger fièrement du tissu qui le retient prisonnier. Je tente maladroitement une expédition de secours mais Marion experte passe la main, détecte aussitôt le souci et d’un geste précis, solutionne le problème en savourant clairement sa victoire.
- Merci lui dis-je. Ce n’était pas des plus confortables.
Nos langues se lient encore et encore. Nos mains courent sur nos corps brûlant de désir, ses épaules, son dos, ses seins, ses hanches, ses fesses. Ma main passe outre la ficelle de son maillot où le tissu de son string baigne en toute abondance dans ses sécrétions vaginales. Mes doigts caressent, glissent s’éloignent et reviennent sur son sexe inondé. Je ne fais plus la différence. Je ne sais plus où ils sont ni même ce qu’ils survolent et encore moins dans qu’elles parties ils s’immiscent. Tout n’est que liqueur dont les effluvent sexuelles viennent émoustiller les sens olfactifs, décuplant davantage encore le plaisir.
Marion n’est pas en reste, elle s’occupe de ma verge avec ses doigts délicats.
- Pas besoin de décapuchonner lui dis-je en souriant.
- Tu es circoncis ?
- Regarde !!!
Elle se penche mais ce n’est pas pour regarder. Ses lèvres courent sans retenue le long de mon sexe et avalent mon gland. Elles me sucent doucement, lentement et chaque fois qu’elles font mine de me libérer de leur étreinte, elles replongent de plus belle après que sa langue se soit enroulée puis déroulée délicieusement autour de mon phallus. L’approche est titanesque, démoniaque. Je m’efforce de rester digne sous cette bouche puissante et oh combien convaincante.
J’ai conscience que Marion me transforme petit à petit en bête de sexe Elle m’amène là où elle veut et c’est merveilleux. Elles sont rares les femmes à maîtriser à la perfection la symphonie sexuelle. Marion fait partie de ce genre de femme. Elle est d’une efficacité redoutable. Mais hors de question de se laisser aller maintenant.
Ses lèvres ont quitté mon sexe et viennent se blottir tout contre les miennes dans une valse si obscène que nos langues en sont toutes bouleversées.
Elle me glisse à l’oreille :
- Dit-donc Pascal, tu es super résistant ? J’en ai vaincu plus d’un comme ça mais pour cette fois, je vais te laisser sur ta faim, ça t’apprendra.
Une façon de garder le contrôle sous l'apparence d'une fausse féminité hégémonique. Et effectivement Marion m’a abandonné au bord de l’explosion, juste au moment où j’allais intervenir pour lui demander de se retirer pour mettre fin à ce traitement diabolique ou, mieux encore, de le mener à son terme, sans retenue aucune. Mais pas question de le lui avouer.
- Coquine. Tu es douée mais peut mieux faire lui dis-je en riant. Et maintenant c’est moi qui prend les rênes.
Marion a les yeux qui brillent de désir. Il n’y a pas d’amour, il n’y a pas de sentiment. Seule une recherche du bien-être, du plaisir, de la jouissance. Lascive, elle m’abandonne son corps et mes doigts la taquinent sur toutes les parties accessibles. Aucune parcelle de sa peau n’est épargnée. Son cou délicieux, ses oreilles adorables, ses épaules si douces, son dos que mes ongles effleurent à peine faisant iriser sa peau mate à chaque frottement, ses seins gonflés, ses fesses que ma bouche embrasse, son sexe que mes lèvres embrasent. Ma langue qui prend possession de sa petite fente pour ne plus la quitter. Marion gémis, son clitoris s’est durci. Elle s’extasie maintenant sans aucune retenue dans toute sa jouissance.
Le souffle court, repus de plaisir et réconciliée momentanément avec son corps rassasié elle me lance d’un ton amusé.
- Un bon point !!!
- Un seul seulement ? Tu ne serais pas un peu radine toi ?
- Oui, c’était presque aussi bien mené qu’une femme.
- Ah parce que madame mange à tous les râteliers ? Lui dis-je en riant.
- Non, pas que. Juste Épicurienne, presque hédoniste. J’aime le sexe. Après, homme, femme, ça n’a pas réellement d’importance à partir du moment où c’est moi qui choisit ce que je donne et ce que je prends.
Elle regarde sa montre accrochée à son poignet.
- Il se fait tard maintenant. Mes filles ne vont plus tarder.
Je comprends qu’il est l’heure de partir.
- Bonne nuit Marion. Merci pour tout. J’ai énormément apprécié.
- Bonne nuit Pascal.
Elle ajoute
- Lundi, on fait comme s’il ne s’était rien passé. Je suis libre. Tu es libre. Je ne demande rien. Je ne veux rien. Mais si tu as envie, tu peux revenir quand tu veux. J’ai adoré moi aussi. Prévient seulement pour que je puisse m’organiser avec mes filles.
- Oui, j’avais compris Marion et c’est aussi comme ça que je conçois les choses.
Je dépose un baiser plein de tendresse sur ses lèvres humides.
- Passe un bon week-end Marion et à lundi.
Sur le chemin du retour, Je me remémore cette soirée improbable. Je pense à Sarah qui s’est éclipsée avec Jean. Peut-être sont-ils allés s’acoquiner eux aussi quelque part, à l’abri des regards indiscrets.
Je revois Marion, cette femme sulfureuse, désirable à souhait mais avec qui tout compte fait, je n’ai pas consommé l’acte d’amour.
Mon esprit s'est envolé près d’Alice. Je l’imagine les yeux fermés, toute seule dans un lit presque trop grand pour elle, en petite tenue ou totalement nue, ça n’a aucune importance mais je serai curieux de savoir. Je voudrais être cette petite fée qui me permettrait de survoler son corps endormi, passer au-dessus de son visage, deviner ses rêves, m’immiscer dans leurs scénarios, la faire rire et sourire pour son bonheur, pour le mien aussi. Je voudrais l’enlever pour partir je ne sais où, puis la ramener discrètement sous les draps, déposer un baiser douceur nuage tout coton sur son épaule afin qu’il virevolte le long de son cou en zigzagant dans le creux de son oreille, pour suspendre sa trajectoire juste sur ses lèvres, s’y lover en toute innocence et y attendre pudiquement son réveil.
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