13-12-2020, 06:37 PM
Voici une petite suite au cours de laquelle Antoine joue un jeu dangereux et pas forcément compréhensible. À vous de voir...
Après une journée normale faite d'études et de sports, nous nous sommes retrouvés un petit groupe d'amis durant le temps libre avant le dîner à bavarder de tout et de rien, dans une atmosphère bon enfant lorsque soudain Julien posa brusquement la question de savoir ce que nous pensions de l'homosexualité. Il faut dire que c'était un sujet d'actualité en raison de ce fléau dont on parlait de plus en plus et qui se nommait le sida. Un grand silence s'installa et personne ne prit la parole au point que cela devenait gênant. Un garçon, un peu plus âgé que nous, déclara soudain que lui cela ne le dérangeait absolument pas, que l'important était que chacun puisse vivre sa vie comme il l'entendait. Une petite majorité approuva en hochant la tête, d'autres esquivèrent les regards pendant que certains réagirent plus ou moins négativement. Parmi ces derniers un semblait particulièrement choqué, trouvant que c'étaient des mœurs dégoûtants et inacceptables et qu'il n'hésiterait pas, s'il y en avait un parmi nous, à le dénoncer ; il se tourna vers Julien, l'auteur de la question
- Garçon / Et toi Julien, tu en penses toi ?
Mon compagnon bafouilla comme s'il ne s'attendait pas à ce qu'on lui retourne sa question mais, fort heureusement, la sonnerie nous appelait à table et tout le monde se rua dans la salle à manger. La question et même sa réponse furent vite oubliées, mais Julien, une fois que nous eûmes rejoint notre chambre me posa la question
- Ju / et toi, qu'est-ce que tu en penses ? Tu sais on est entre nous et ce qu'on peut se dire ne sortira jamais de ces quatre murs. On vit ensemble depuis bientôt trois ans et, franchement, je regrette qu'on ne soit pas plus proche l'un de l'autre. Je sais que tu es un solitaire, mais moi non plus, je n'ai pas beaucoup de vrais amis, le seul c'est peut-être toi.
- A / [Après un silence avant de répondre] Tu sais Julien, ce que tu viens de dire me touche beaucoup et je réalise que je ne suis pas très sympa avec toi, je me complets dans la solitude et je communique très peu alors que je sais que tu souhaiterais que nous ayons des échanges plus personnels. Je te promets, je vais faire un effort et j'espère que j'arriverai à le faire naturellement.
Tu m'as demandé, ce que je pense ? Tu dois t'en douter, je suis puceau, comme toi je pense ; je n'ai jamais connu de femmes mais je pense avoir connu un garçon
- Ju / [en riant] Tu penses ! en principe on sait ce qu'on fait à moins que tu aies été complètement ivre, ce que je ne pense pas te connaissant malgré tout un peu !
- A / Non, je n'avais pas bu mais je ne sais toujours pas si j'étais à moitié éveillé ou si je dormais, peut-être d'un demi-sommeil. Je vais tout te raconter, tu vois je te fais confiance !
Et je racontais toute l'histoire de cette rencontre avec Matthieu, y-compris bien sûr les événements de la nuit. Romain resta songeur, il me sourit gentiment
- Ju / Mais au fond, tu gardes quoi comme souvenir de cette nuit ?
La question me prit au dépourvu et je dus réfléchir longuement avant de savoir ce que j'allais lui répondre car, au fond, je n'en savais rien. Bien sûr, il y avait le plaisir dû à l'excitation des sens comme les caresses sur le corps, sur tout le corps, y-compris les endroits les plus intimes, ceux auxquels je n'avais jamais envisagé qu'une main étrangère puisse s'aventurer : alors oui, j'avais aimé et donc je ne garde pas un mauvais souvenir. Mais il n'y a pas que les sens qui interviennent dans le jugement, il y a ce que peut penser la société, les gens qui m'entourent s'ils viennent à savoir que j'ai aimé les caresses d'un garçon qu'en plus je ne connaissais pas. Et puis, j'étais un peu dégouté de ce sperme que j'avais sur moi, dans mes mains, je me sentais un peu sale… En réalité, j'avais découvert ou plus exactement cru découvrir le sexe, mais je réalisais que ce n'était que du sexe, sans aucun sentiment véritable, que la tendresse de Matthieu n'était en réalité que le moyen de me faire perdre le contrôle de moi-même au profit d'un réflexe purement physique, purement jouissif même si sur le moment pas désagréable. Mais après que reste-t-il ? rien si ce n'est un pyjama poisseux, une main collante et, peut-être, la frustration de n'avoir pas osé aller plus loin.
A / Tu vois Julien, mes sentiments sont très contradictoires et j'ai de la peine à te répondre. Alors oui, je ne garde pas un mauvais souvenir, mais c'est un souvenir réflexe, où les sentiments sont totalement absents et donc je crois que ce n'est pas ce que j'ai vécu durant ces heures qu'on peut qualifier d'aimer. J'aspire à mieux, beaucoup mieux mais également à plus, beaucoup plus mais sans savoir ce que je mets dans ce plus
- Ju / Plus, avec une fille ou un garçon ?
- A / Cela devrait normalement être une fille, mais comme je n'ai connu, si l'on peut dire, que des mains masculines explorer mon corps, donc je te dis, provisoirement, un garçon
Julien parut satisfait de ma réponse, il était tard et il était temps que nous nous couchions toutefois, auparavant, nous avions un rituel à accomplir, je me levais donc pour m'asseoir au côté de mon ami. En tendant la main vers nos sexes respectifs, nous eûmes un mouvement simultané qui contribua à nous rapprocher physiquement, plus que nous n'en avions l'habitude, nos deux jambes étaient véritablement collées l'une à l'autre, chacun sentait la chaleur corporelle de l'autre, chacun pouvait voir l'excitation qui se développait dans nos entre-jambes. Nous étions et l'un et l'autre déconcertés par une situation inhabituelle : au lieu de saisir immédiatement nos membres et de débuter les va-et-vient qui nous mèneraient rapidement à l'éjaculation attendue, nous restions immobiles comme si nous apprécions et voulions faire durer cette complicité. Julien me regardait avec un air que je ne lui connaissais pas vraiment, avec un léger sourire, presque attendrissant lorsqu'il glissa sa main dans mon pyjama pour se saisir de mon pénis, déjà fièrement érigé. Nouvelle surprise, il était d'une douceur extrême avec des mouvements très lents et un doigt qui caressait le haut de mon gland, déjà un peu humide.
- Ju / [d'une petite voie, presque tendre] Laisse-toi faire Antoine, j'aimerais te montrer qu'avec des sentiments, même entre deux garçons, il est tout à fait possible de ressentir un plaisir sain, un très grand plaisir même, une sorte d'épanouissement de soi. Oui, je veux te faire découvrir quelque chose que tu ignores encore, quelque chose de très beau, quelque chose qui met à l'unisson l'âme et le corps, les sentiments et le plaisir physique, quelque chose qui relie la paix de l'âme avec l'extase de l'orgasme.
Le plafonnier avait été éteint et seul une petite veilleuse répandait un minimum de clarté. Julien continuait ses allés-et-venues tout en douceur, son doigt continuait à jouer avec mon gland et ma queue ressemblait plus à une barre de fer au point que cela me faisait presque mal. Julien d'une légère poussée m'avait fait basculé sur le lit, je commençais à ronronner de bien-être, Julien avait abaissé mon vêtement sur le haut de mes cuisses, je me laissais de plus en plus aller, j'avais fermé les yeux pour profiter pleinement du plaisir que me donnait mon camarade, je sentais que dans mon bas-ventre cela s'agitait, Julien avait pris une de mes mains pour la poser sur son entre-jambe où je constatais que lui, également, était quasiment nu, que son sexe était chaud et mouillé. J'aimais. Je ne ronronnais, plus, je gémissais. Cela a duré encore longtemps, cela aurait pu durer éternellement mais le traitement que nous nous infligions désormais tous les deux était si intense que l'issue était proche. Soudain, Julien arrêta ses mouvements, je sentis son souffle s'accélérer, je sentis son souffle sur moi et, brusquement, je me crispais, un spasme me prit par surprise lorsque mon gland enregistra un léger baiser : ce fut l'éblouissement pour nous deux, un véritable feu d'artifice, nos spermes giclèrent ensemble nous inondant tous les deux, dans un râle de jouissance que je n'avais jamais ressenti, Julien non plus, il me l'avoua un peu plus tard.
- A / Mais Julien, qu'est-ce qui se passe, un phantasme que tu voulais assouvir ? Car cela n'avait rien à voir avec nos petites branlettes vite-fait bienfait, c'était tout simplement divin ! Ou m'aurais-tu caché que tu aimais les garçons mais alors tu aurais dû me le dire il y a longtemps, n'avais-tu pas confiance en moi ? J'ai réellement senti dans tes gestes une immense tendresse, beaucoup d'amour et la volonté de le partager
Après une journée normale faite d'études et de sports, nous nous sommes retrouvés un petit groupe d'amis durant le temps libre avant le dîner à bavarder de tout et de rien, dans une atmosphère bon enfant lorsque soudain Julien posa brusquement la question de savoir ce que nous pensions de l'homosexualité. Il faut dire que c'était un sujet d'actualité en raison de ce fléau dont on parlait de plus en plus et qui se nommait le sida. Un grand silence s'installa et personne ne prit la parole au point que cela devenait gênant. Un garçon, un peu plus âgé que nous, déclara soudain que lui cela ne le dérangeait absolument pas, que l'important était que chacun puisse vivre sa vie comme il l'entendait. Une petite majorité approuva en hochant la tête, d'autres esquivèrent les regards pendant que certains réagirent plus ou moins négativement. Parmi ces derniers un semblait particulièrement choqué, trouvant que c'étaient des mœurs dégoûtants et inacceptables et qu'il n'hésiterait pas, s'il y en avait un parmi nous, à le dénoncer ; il se tourna vers Julien, l'auteur de la question
- Garçon / Et toi Julien, tu en penses toi ?
Mon compagnon bafouilla comme s'il ne s'attendait pas à ce qu'on lui retourne sa question mais, fort heureusement, la sonnerie nous appelait à table et tout le monde se rua dans la salle à manger. La question et même sa réponse furent vite oubliées, mais Julien, une fois que nous eûmes rejoint notre chambre me posa la question
- Ju / et toi, qu'est-ce que tu en penses ? Tu sais on est entre nous et ce qu'on peut se dire ne sortira jamais de ces quatre murs. On vit ensemble depuis bientôt trois ans et, franchement, je regrette qu'on ne soit pas plus proche l'un de l'autre. Je sais que tu es un solitaire, mais moi non plus, je n'ai pas beaucoup de vrais amis, le seul c'est peut-être toi.
- A / [Après un silence avant de répondre] Tu sais Julien, ce que tu viens de dire me touche beaucoup et je réalise que je ne suis pas très sympa avec toi, je me complets dans la solitude et je communique très peu alors que je sais que tu souhaiterais que nous ayons des échanges plus personnels. Je te promets, je vais faire un effort et j'espère que j'arriverai à le faire naturellement.
Tu m'as demandé, ce que je pense ? Tu dois t'en douter, je suis puceau, comme toi je pense ; je n'ai jamais connu de femmes mais je pense avoir connu un garçon
- Ju / [en riant] Tu penses ! en principe on sait ce qu'on fait à moins que tu aies été complètement ivre, ce que je ne pense pas te connaissant malgré tout un peu !
- A / Non, je n'avais pas bu mais je ne sais toujours pas si j'étais à moitié éveillé ou si je dormais, peut-être d'un demi-sommeil. Je vais tout te raconter, tu vois je te fais confiance !
Et je racontais toute l'histoire de cette rencontre avec Matthieu, y-compris bien sûr les événements de la nuit. Romain resta songeur, il me sourit gentiment
- Ju / Mais au fond, tu gardes quoi comme souvenir de cette nuit ?
La question me prit au dépourvu et je dus réfléchir longuement avant de savoir ce que j'allais lui répondre car, au fond, je n'en savais rien. Bien sûr, il y avait le plaisir dû à l'excitation des sens comme les caresses sur le corps, sur tout le corps, y-compris les endroits les plus intimes, ceux auxquels je n'avais jamais envisagé qu'une main étrangère puisse s'aventurer : alors oui, j'avais aimé et donc je ne garde pas un mauvais souvenir. Mais il n'y a pas que les sens qui interviennent dans le jugement, il y a ce que peut penser la société, les gens qui m'entourent s'ils viennent à savoir que j'ai aimé les caresses d'un garçon qu'en plus je ne connaissais pas. Et puis, j'étais un peu dégouté de ce sperme que j'avais sur moi, dans mes mains, je me sentais un peu sale… En réalité, j'avais découvert ou plus exactement cru découvrir le sexe, mais je réalisais que ce n'était que du sexe, sans aucun sentiment véritable, que la tendresse de Matthieu n'était en réalité que le moyen de me faire perdre le contrôle de moi-même au profit d'un réflexe purement physique, purement jouissif même si sur le moment pas désagréable. Mais après que reste-t-il ? rien si ce n'est un pyjama poisseux, une main collante et, peut-être, la frustration de n'avoir pas osé aller plus loin.
A / Tu vois Julien, mes sentiments sont très contradictoires et j'ai de la peine à te répondre. Alors oui, je ne garde pas un mauvais souvenir, mais c'est un souvenir réflexe, où les sentiments sont totalement absents et donc je crois que ce n'est pas ce que j'ai vécu durant ces heures qu'on peut qualifier d'aimer. J'aspire à mieux, beaucoup mieux mais également à plus, beaucoup plus mais sans savoir ce que je mets dans ce plus
- Ju / Plus, avec une fille ou un garçon ?
- A / Cela devrait normalement être une fille, mais comme je n'ai connu, si l'on peut dire, que des mains masculines explorer mon corps, donc je te dis, provisoirement, un garçon
Julien parut satisfait de ma réponse, il était tard et il était temps que nous nous couchions toutefois, auparavant, nous avions un rituel à accomplir, je me levais donc pour m'asseoir au côté de mon ami. En tendant la main vers nos sexes respectifs, nous eûmes un mouvement simultané qui contribua à nous rapprocher physiquement, plus que nous n'en avions l'habitude, nos deux jambes étaient véritablement collées l'une à l'autre, chacun sentait la chaleur corporelle de l'autre, chacun pouvait voir l'excitation qui se développait dans nos entre-jambes. Nous étions et l'un et l'autre déconcertés par une situation inhabituelle : au lieu de saisir immédiatement nos membres et de débuter les va-et-vient qui nous mèneraient rapidement à l'éjaculation attendue, nous restions immobiles comme si nous apprécions et voulions faire durer cette complicité. Julien me regardait avec un air que je ne lui connaissais pas vraiment, avec un léger sourire, presque attendrissant lorsqu'il glissa sa main dans mon pyjama pour se saisir de mon pénis, déjà fièrement érigé. Nouvelle surprise, il était d'une douceur extrême avec des mouvements très lents et un doigt qui caressait le haut de mon gland, déjà un peu humide.
- Ju / [d'une petite voie, presque tendre] Laisse-toi faire Antoine, j'aimerais te montrer qu'avec des sentiments, même entre deux garçons, il est tout à fait possible de ressentir un plaisir sain, un très grand plaisir même, une sorte d'épanouissement de soi. Oui, je veux te faire découvrir quelque chose que tu ignores encore, quelque chose de très beau, quelque chose qui met à l'unisson l'âme et le corps, les sentiments et le plaisir physique, quelque chose qui relie la paix de l'âme avec l'extase de l'orgasme.
Le plafonnier avait été éteint et seul une petite veilleuse répandait un minimum de clarté. Julien continuait ses allés-et-venues tout en douceur, son doigt continuait à jouer avec mon gland et ma queue ressemblait plus à une barre de fer au point que cela me faisait presque mal. Julien d'une légère poussée m'avait fait basculé sur le lit, je commençais à ronronner de bien-être, Julien avait abaissé mon vêtement sur le haut de mes cuisses, je me laissais de plus en plus aller, j'avais fermé les yeux pour profiter pleinement du plaisir que me donnait mon camarade, je sentais que dans mon bas-ventre cela s'agitait, Julien avait pris une de mes mains pour la poser sur son entre-jambe où je constatais que lui, également, était quasiment nu, que son sexe était chaud et mouillé. J'aimais. Je ne ronronnais, plus, je gémissais. Cela a duré encore longtemps, cela aurait pu durer éternellement mais le traitement que nous nous infligions désormais tous les deux était si intense que l'issue était proche. Soudain, Julien arrêta ses mouvements, je sentis son souffle s'accélérer, je sentis son souffle sur moi et, brusquement, je me crispais, un spasme me prit par surprise lorsque mon gland enregistra un léger baiser : ce fut l'éblouissement pour nous deux, un véritable feu d'artifice, nos spermes giclèrent ensemble nous inondant tous les deux, dans un râle de jouissance que je n'avais jamais ressenti, Julien non plus, il me l'avoua un peu plus tard.
- A / Mais Julien, qu'est-ce qui se passe, un phantasme que tu voulais assouvir ? Car cela n'avait rien à voir avec nos petites branlettes vite-fait bienfait, c'était tout simplement divin ! Ou m'aurais-tu caché que tu aimais les garçons mais alors tu aurais dû me le dire il y a longtemps, n'avais-tu pas confiance en moi ? J'ai réellement senti dans tes gestes une immense tendresse, beaucoup d'amour et la volonté de le partager