30-11-2020, 10:11 AM
Une fois que nous ayons tous fait connaissance avec Dimitri et pour certain avec Jacques, nous avons terminé ce verre de l’amitié. Étant au bord de la piscine, la chaleur aidant, je demande à Dimitri s’il veut profiter de l’eau avec nous dans la piscine. Il me dit qu’il savait que chez moi, c’est sans maillot, donc à poil. Je lui dis qu’il n’est pas obligé de se dénuder complètement. Comme réponse, il ôte tous ses vêtements et se retrouve nu. Les autres suivent le mouvement et nous sommes alors tous en tenue d’Eve et d’Adam.
Je suis près de Jacques qui me dit :
Jac : « Tu sais Phil que c’est la première fois que Dimitri ose se dévêtir devant tout le monde.
Moi : Tu vois, nous sommes dix et cela ne semble pas poser de problème.
Jac : Tu sais que Dimitri est le fils d’un collègue de papa. Nous nous sommes connus dans une salle de sports.
Moi : Ah, ton père travaille avec le sien ?
Jac : Oui et ensuite nous nous sommes revus lors d’une festivité au travail de papa, On a sympathisé et de fil en aiguille on est tombé amoureux.
Moi : Super. Cela fait combien de temps ?
Jac : Oh, trois mois.
Moi : Tu lui as dit que ma famille était naturiste et que nous étions nus régulièrement pour aller dans la piscine et ensuite pour prendre le soleil.
Jac : Tu vois Phil, il s’habitue vite. Dis Phil, tu sais que je trouve Julien super sympa, tu as de la chance.
Moi : C’est la même chose pour toi, je trouve Dimitri super et il a l’air d’être épanoui.
Jac : Je ne sais pas comment on va faire après ce séjour, car tout dépend du papa de Dimi. Si son père reste en Belgique, il est possible que je puisse rester et vivre avec sa famille. Ce n’est que dans trois semaines qu’on sera fixé.
Moi : Oh, et toi, tu préfères rester avec lui je suppose.
Jac : Tu supposes bien Phil, tu sais, je l’aime mon Dimi ! »
Je suis très content de voir que Jacques est heureux avec Dimitri. Ils vont très bien ensemble. Nous nous amusons bien et c’est la folle ambiance. Concours de bombe aquatiques et d’éclaboussage en règle, … etc. Des éclats de rire résonnent et tout le monde est content et semble très heureux de s’amuser ainsi. Je sens que Jacques est sur des charbons ardents, il voudrait savoir le plus vite possible s’il pourra rester ou alors repartir. Je m’aperçois que Jacques a bien changé. Il est plus ouvert et semble des plus heureux avec son ami Dimitri.
Nous sortons de la piscine pour nous étendre au soleil. Voilà donc cinq couples éparpillés sur les transats de la terrasse. Il y a deux couples hétéros, deux couples gays et un couple de lesbiennes. C’est assez particulier. L’ambiance étant au farniente et aux bisous, nous sommes tous occupés à nous embrasser, par couple bien entendu. Nous n’avons pas de gène à avoir, nous savons très bien comment faire pour ne pas se focaliser sur une chose ou l’autre. Nous savourons le seul fait de profiter du moment présent (carpe diem).
C’est vers dix-huit heures trente que Julien me signale qu’il est temps de mettre en route le barbecue. Nous nous activons pour que le souper soit préparé en bonne et due forme. C’est donc au « naturel » que nous vaquons aux préparatifs. Dimitri apporte aussi son aide, il est très bien intégré au groupe. A dix-neuf heures vingt, les premières viandes sont déposées sur la grille du barbecue. Cela sent déjà très bon et ce à grand renfort d‘herbes de Provence.
Nous mangeons avec appétit. Tout est succulent, le vin est super, le rosé est bien frais et le rouge à la température de la cave. Il y a des étoiles dans les yeux de tous les convives. Je sens que cette soirée commence bien.
Après ce très bon repas, c’est au tour du gâteau concocté par les deux sœurs. Il est délicieux, c’est un gâteau aux fruits de saison agrémenté de crème fraîche. Tous les convives se pourlèchent les « babines ».
Nous restons encore après ce dessert à discuter sur la terrasse. Julien et Dimitri parlent ensemble, Jacques avec Joseph, je parle avec les filles, mon frère Olivier semble sommeiller. Nous ne buvons plus que de l’eau ou de la limonade, nous savons très bien qu’il vaut mieux faire attention à ce qu’on boit pour éviter d’être malade mais aussi pour ne pas avoir de reproches justifiés de la part des parents.
Il fait toujours très bon à l’extérieur, nous bavardons, nous parlons de nos vacances, de nos études futures, et d’un tas de choses. Maman et Papa arrivent et se joignent à nous. Ils font la connaissance de Dimitri. Ils se rendent compte que tout s’est très bien passé. Maintenant il est tard, vingt-trois heures dix. Papa se propose de reconduire Jacques et Dimitri ; ils acceptent volontiers. Nous remettons un short et un tee-shirt. Je raccompagne Dimitri et Jacques jusqu’à la voiture. Je les salue. Jacques me dit qu’il me contacte pour que nous puissions faire une activité ou l’autre, ensemble, dans les prochains jours. Amandine et Joseph nous quittent eux aussi la terrasse, en effet la maman de ma confidente vient d’arriver pour les reprendre.
Après avoir rangé la terrasse et le barbecue, Julien et moi décidons d’aller prendre une douche avant de nous coucher. Sous le jet d’eau chaude Julien me dit qu’il trouve Dimitri très sympa de même que Jacques. Il est d’accord pour que nous fassions quelques activités ensemble. C’est ce que venait de me dire Jacques en partant ; comme quoi !
Nous allons nous coucher car nous sommes vannés !
Une fois couché dans mon lit, je tourne la tête vers Julien, je le regarde dans les yeux. Puis je lui dis :
Moi : « Tu sais combien j’avais peur de cette rencontre avec Jacques, mais je suis rassuré ce soir !
Jul : Tu avais si peur Phil !
Moi : Oui Juju, j’avais peur qu’il veuille me reconquérir, tu ne t’imagines pas la souffrance intérieure que j’ai endurée. Tu sais, c’est toi que j’aime !
Jul : Mais je le sais Phil, je sais que tu m’aimes et que moi je t’aime tout autant. Pourquoi es-tu parfois si secret ?
Moi : J’ai souvent dû le rester « secret ». Je ne pouvais pas dire à mon père que j’étais gay. Te souviens-tu du drame quand il l’a appris !
Jul : Je sais Phil, mais maintenant c’est du passé !
Moi : Je sais, mais j’ai toujours une part de moi qui reste sur la défensive, mais pas avec toi, tu peux en être sûr et certain !
Jul : Tu sais que tu peux tout me dire, je suis là pour toi et avec toi. Je t’aime Phil !
Moi : Merci Juju, si tu savais combien je t’aime moi aussi !
Nous nous rapprochons, nos visages ne sont plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Nos yeux se mirent dans ceux de l’être aimé. C’est comme un miroir en miniature, c’est en quelque sorte le reflet de l’âme, une lecture à cœur ouvert ! Je sens toute la tendresse que Julien me témoigne, cette chaleur qui commence à envahir mon corps, mon être tout entier. Cette chaleur est apaisante, elle me réconforte. Je sens aussi de mon côté comme un flux qui s’évade de moi, de mon corps et qui vient lui aussi prendre en partie possession de mon amour de Julien. C’est une sensation indescriptible. Nous restons comme cela durant un bon moment, nous n’avons pas compté les minutes, mais nous sommes tous les deux, heureux d’être ensemble.
Julien me caresse les cheveux d’une main, l’autre étant posée sur mon torse, immobile. Seuls ses doigts démêlent mes cheveux ébouriffés. Puis je sens que son visage se rapproche du mien, ses lèvres ne sont plus qu’à quelques centimètres à peine des miennes. Puis nos lèvres rentrent en contact. Elles sont d’abord immobiles, puis elles entrent en communion. Nos bouches enfin se donnent, se partagent. Elles laissent alors à nos langues libre accès pour entrer dans une fabuleuse farandole, elles dansent entre elles, elles ont mille fois répété les pas de danse, elles savent s’y prendre et aussi en tirer le meilleur parti. Nous nous embrassons avec fougue, enivrés par tous nos sens en éveil, nos sexes deviennent de plus en plus durs, nos corps sont en pleine explosion de sentiments partagés ! Pas besoin de mots, plus besoin de dessin, plus d’artifice, rien, seulement deux corps en communion parfaite qui partagent ce qu’il y a de mieux d’un amour vrai.
Nos mains ne restent pas en rade, elles s’activent sur la peau déjà très chaude du partenaire, elles s’immiscent partout, sur le moindre centimètre pour apporter sensualité et sensibilité à l’être chéri. Puis enfin elles se posent sur le pubis proche de l’objet tant convoité. Puis, las de se retenir, d’attendre, elles s’emparent de ce phallus dressé qui attend ce moment précis depuis quelques minutes. Et enfin nos corps exultent, ils sont dans un autre monde, ils sont dans les airs, flottants, dans un océan de bonheur ! Chacun prend le sexe bandé de son amour pour lui prodiguer moultes caresses à la fois lentes et sensuelles à souhait ou alors en accélérant la pression et le rythme, pour ainsi prodiguer des sensations plus prononcées en vue d’exacerber les derniers sens qui ne sont pas en éveil. Puis, enfin, las d’attendre, plein d’entrain et de force, nous sentons chacun nos ventres se serrer, se contacter et puis dans une sensation de bien-être absolu, nous sentons la sève se préparer pour l’ultime voyage, le voyage de l’extase finale et alors que nous nous y attendons, enfin libéré de toute contrainte, nous laissons nos semences se projeter en dehors de nos corps raidis de bonheur, de sensations décuplées et cinq à six jets viennent alors s’épandre, pour notre plus grande joie, sur nos abdominaux et nos doigts enserrant toujours l’objet de notre convoitise enfin comblée.
Tel des chevaux fourbus, nous nous laissons alors tomber, ivres de bonheur, remplis d’allégresse, à côté de l’être aimé. Notre respiration reprend petit à petit un rythme plus lent, moins trépidant que lors de l’extase, laissant le corps, las, fatigué, tandis que notre esprit flotte encore dans les nuages, dans un ciel azur, où les dieux de l’amour ont élu domicile. Nous restons ainsi rêveurs durant plusieurs minutes. Nous redescendons de notre super nuage, l’esprit entièrement libéré. Nos lèvres se retrouvent enfin et nous nous embrassons comme jamais. Nous savons que nous nous aimons à un point tel que nous n'aurions pu imaginer auparavant. Nous étions arrivés à un certain degré de complicité, d’osmose, qui nous permet de nous comprendre et d’être sur la même longueur d’onde, en parfaite harmonie.
Je suis près de Jacques qui me dit :
Jac : « Tu sais Phil que c’est la première fois que Dimitri ose se dévêtir devant tout le monde.
Moi : Tu vois, nous sommes dix et cela ne semble pas poser de problème.
Jac : Tu sais que Dimitri est le fils d’un collègue de papa. Nous nous sommes connus dans une salle de sports.
Moi : Ah, ton père travaille avec le sien ?
Jac : Oui et ensuite nous nous sommes revus lors d’une festivité au travail de papa, On a sympathisé et de fil en aiguille on est tombé amoureux.
Moi : Super. Cela fait combien de temps ?
Jac : Oh, trois mois.
Moi : Tu lui as dit que ma famille était naturiste et que nous étions nus régulièrement pour aller dans la piscine et ensuite pour prendre le soleil.
Jac : Tu vois Phil, il s’habitue vite. Dis Phil, tu sais que je trouve Julien super sympa, tu as de la chance.
Moi : C’est la même chose pour toi, je trouve Dimitri super et il a l’air d’être épanoui.
Jac : Je ne sais pas comment on va faire après ce séjour, car tout dépend du papa de Dimi. Si son père reste en Belgique, il est possible que je puisse rester et vivre avec sa famille. Ce n’est que dans trois semaines qu’on sera fixé.
Moi : Oh, et toi, tu préfères rester avec lui je suppose.
Jac : Tu supposes bien Phil, tu sais, je l’aime mon Dimi ! »
Je suis très content de voir que Jacques est heureux avec Dimitri. Ils vont très bien ensemble. Nous nous amusons bien et c’est la folle ambiance. Concours de bombe aquatiques et d’éclaboussage en règle, … etc. Des éclats de rire résonnent et tout le monde est content et semble très heureux de s’amuser ainsi. Je sens que Jacques est sur des charbons ardents, il voudrait savoir le plus vite possible s’il pourra rester ou alors repartir. Je m’aperçois que Jacques a bien changé. Il est plus ouvert et semble des plus heureux avec son ami Dimitri.
Nous sortons de la piscine pour nous étendre au soleil. Voilà donc cinq couples éparpillés sur les transats de la terrasse. Il y a deux couples hétéros, deux couples gays et un couple de lesbiennes. C’est assez particulier. L’ambiance étant au farniente et aux bisous, nous sommes tous occupés à nous embrasser, par couple bien entendu. Nous n’avons pas de gène à avoir, nous savons très bien comment faire pour ne pas se focaliser sur une chose ou l’autre. Nous savourons le seul fait de profiter du moment présent (carpe diem).
C’est vers dix-huit heures trente que Julien me signale qu’il est temps de mettre en route le barbecue. Nous nous activons pour que le souper soit préparé en bonne et due forme. C’est donc au « naturel » que nous vaquons aux préparatifs. Dimitri apporte aussi son aide, il est très bien intégré au groupe. A dix-neuf heures vingt, les premières viandes sont déposées sur la grille du barbecue. Cela sent déjà très bon et ce à grand renfort d‘herbes de Provence.
Nous mangeons avec appétit. Tout est succulent, le vin est super, le rosé est bien frais et le rouge à la température de la cave. Il y a des étoiles dans les yeux de tous les convives. Je sens que cette soirée commence bien.
Après ce très bon repas, c’est au tour du gâteau concocté par les deux sœurs. Il est délicieux, c’est un gâteau aux fruits de saison agrémenté de crème fraîche. Tous les convives se pourlèchent les « babines ».
Nous restons encore après ce dessert à discuter sur la terrasse. Julien et Dimitri parlent ensemble, Jacques avec Joseph, je parle avec les filles, mon frère Olivier semble sommeiller. Nous ne buvons plus que de l’eau ou de la limonade, nous savons très bien qu’il vaut mieux faire attention à ce qu’on boit pour éviter d’être malade mais aussi pour ne pas avoir de reproches justifiés de la part des parents.
Il fait toujours très bon à l’extérieur, nous bavardons, nous parlons de nos vacances, de nos études futures, et d’un tas de choses. Maman et Papa arrivent et se joignent à nous. Ils font la connaissance de Dimitri. Ils se rendent compte que tout s’est très bien passé. Maintenant il est tard, vingt-trois heures dix. Papa se propose de reconduire Jacques et Dimitri ; ils acceptent volontiers. Nous remettons un short et un tee-shirt. Je raccompagne Dimitri et Jacques jusqu’à la voiture. Je les salue. Jacques me dit qu’il me contacte pour que nous puissions faire une activité ou l’autre, ensemble, dans les prochains jours. Amandine et Joseph nous quittent eux aussi la terrasse, en effet la maman de ma confidente vient d’arriver pour les reprendre.
Après avoir rangé la terrasse et le barbecue, Julien et moi décidons d’aller prendre une douche avant de nous coucher. Sous le jet d’eau chaude Julien me dit qu’il trouve Dimitri très sympa de même que Jacques. Il est d’accord pour que nous fassions quelques activités ensemble. C’est ce que venait de me dire Jacques en partant ; comme quoi !
Nous allons nous coucher car nous sommes vannés !
Une fois couché dans mon lit, je tourne la tête vers Julien, je le regarde dans les yeux. Puis je lui dis :
Moi : « Tu sais combien j’avais peur de cette rencontre avec Jacques, mais je suis rassuré ce soir !
Jul : Tu avais si peur Phil !
Moi : Oui Juju, j’avais peur qu’il veuille me reconquérir, tu ne t’imagines pas la souffrance intérieure que j’ai endurée. Tu sais, c’est toi que j’aime !
Jul : Mais je le sais Phil, je sais que tu m’aimes et que moi je t’aime tout autant. Pourquoi es-tu parfois si secret ?
Moi : J’ai souvent dû le rester « secret ». Je ne pouvais pas dire à mon père que j’étais gay. Te souviens-tu du drame quand il l’a appris !
Jul : Je sais Phil, mais maintenant c’est du passé !
Moi : Je sais, mais j’ai toujours une part de moi qui reste sur la défensive, mais pas avec toi, tu peux en être sûr et certain !
Jul : Tu sais que tu peux tout me dire, je suis là pour toi et avec toi. Je t’aime Phil !
Moi : Merci Juju, si tu savais combien je t’aime moi aussi !
Nous nous rapprochons, nos visages ne sont plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Nos yeux se mirent dans ceux de l’être aimé. C’est comme un miroir en miniature, c’est en quelque sorte le reflet de l’âme, une lecture à cœur ouvert ! Je sens toute la tendresse que Julien me témoigne, cette chaleur qui commence à envahir mon corps, mon être tout entier. Cette chaleur est apaisante, elle me réconforte. Je sens aussi de mon côté comme un flux qui s’évade de moi, de mon corps et qui vient lui aussi prendre en partie possession de mon amour de Julien. C’est une sensation indescriptible. Nous restons comme cela durant un bon moment, nous n’avons pas compté les minutes, mais nous sommes tous les deux, heureux d’être ensemble.
Julien me caresse les cheveux d’une main, l’autre étant posée sur mon torse, immobile. Seuls ses doigts démêlent mes cheveux ébouriffés. Puis je sens que son visage se rapproche du mien, ses lèvres ne sont plus qu’à quelques centimètres à peine des miennes. Puis nos lèvres rentrent en contact. Elles sont d’abord immobiles, puis elles entrent en communion. Nos bouches enfin se donnent, se partagent. Elles laissent alors à nos langues libre accès pour entrer dans une fabuleuse farandole, elles dansent entre elles, elles ont mille fois répété les pas de danse, elles savent s’y prendre et aussi en tirer le meilleur parti. Nous nous embrassons avec fougue, enivrés par tous nos sens en éveil, nos sexes deviennent de plus en plus durs, nos corps sont en pleine explosion de sentiments partagés ! Pas besoin de mots, plus besoin de dessin, plus d’artifice, rien, seulement deux corps en communion parfaite qui partagent ce qu’il y a de mieux d’un amour vrai.
Nos mains ne restent pas en rade, elles s’activent sur la peau déjà très chaude du partenaire, elles s’immiscent partout, sur le moindre centimètre pour apporter sensualité et sensibilité à l’être chéri. Puis enfin elles se posent sur le pubis proche de l’objet tant convoité. Puis, las de se retenir, d’attendre, elles s’emparent de ce phallus dressé qui attend ce moment précis depuis quelques minutes. Et enfin nos corps exultent, ils sont dans un autre monde, ils sont dans les airs, flottants, dans un océan de bonheur ! Chacun prend le sexe bandé de son amour pour lui prodiguer moultes caresses à la fois lentes et sensuelles à souhait ou alors en accélérant la pression et le rythme, pour ainsi prodiguer des sensations plus prononcées en vue d’exacerber les derniers sens qui ne sont pas en éveil. Puis, enfin, las d’attendre, plein d’entrain et de force, nous sentons chacun nos ventres se serrer, se contacter et puis dans une sensation de bien-être absolu, nous sentons la sève se préparer pour l’ultime voyage, le voyage de l’extase finale et alors que nous nous y attendons, enfin libéré de toute contrainte, nous laissons nos semences se projeter en dehors de nos corps raidis de bonheur, de sensations décuplées et cinq à six jets viennent alors s’épandre, pour notre plus grande joie, sur nos abdominaux et nos doigts enserrant toujours l’objet de notre convoitise enfin comblée.
Tel des chevaux fourbus, nous nous laissons alors tomber, ivres de bonheur, remplis d’allégresse, à côté de l’être aimé. Notre respiration reprend petit à petit un rythme plus lent, moins trépidant que lors de l’extase, laissant le corps, las, fatigué, tandis que notre esprit flotte encore dans les nuages, dans un ciel azur, où les dieux de l’amour ont élu domicile. Nous restons ainsi rêveurs durant plusieurs minutes. Nous redescendons de notre super nuage, l’esprit entièrement libéré. Nos lèvres se retrouvent enfin et nous nous embrassons comme jamais. Nous savons que nous nous aimons à un point tel que nous n'aurions pu imaginer auparavant. Nous étions arrivés à un certain degré de complicité, d’osmose, qui nous permet de nous comprendre et d’être sur la même longueur d’onde, en parfaite harmonie.