25-11-2020, 10:38 AM
Tout le monde est heureux de nous voir, nous aussi, très heureux. Cet examen réussi du code de la route nous donne donc l’accès aux cours pratiques et donc accès au permis de conduire par la suite. Julien et moi nous en sommes bien conscients. Le souper se passe comme prévu. La viande est saisie à point, les légumes sont extra. Que dire des boissons… elles sont toutes super. En effet, Pierre a apporté six bouteilles de champagne, nous en avons bu lors de l’apéro, mais pas toutes évidemment. Ensuite du vin rouge et du vin rosé pour le repas. Honnêtement je ne m’attendais pas à tant de bonnes choses. Puis, cerise sur le gâteau, non, il n’est pas question de gâteau, mais bien d’une macédoine de fruits frais rehaussée d’une larme de kirsch. Nous n’avons, nous les jeunes, pas pris de pousse-café, ce n’est pas que nous n’aimons pas, mais au soir c’est un peu trop si l’on veut passer une bonne nuit.
C’est donc très heureux que nous avons quitté Juju et moi la terrasse, en saluant nos deux familles, en vue d’aller nous coucher. Mon grand frère Olivier nous a fait un clin d’œil, il se doutait bien que nous n’allions pas nous endormir si vite, sans avoir gouté aux joies où le corps tient un grand rôle. Il faut dire que mon frère sait s’y prendre, avec les filles bien entendu, et qu’il est bien conscient du fait que nous nous aimons vraiment d’un Amour véritable avec un grand « A » !
Nous sommes montés dans la salle de bain, question de prendre une bonne douche. Comme à notre habitude nous nous douchons ensemble. Nous nous lavons le dos mutuellement, c’est nettement plus facile. Puis parfois nos mains vont faire « un tour de l’autre côté », passent devant la zone très sensible se trouvant sous notre ventre. Bien entendu nous ne sommes pas indifférents à ces passages furtifs mais parfois bien sentis. Une fois essuyés, nous allons dans ma chambre. C’est avec une certaine érection que nous traversons le hall de nuit, bien heureusement il n’y a personne. Et puis quand bien même il y aurait eu quelqu’un, c’est naturel d’avoir ce genre de manifestation érectile.
Julien se couche sur mon lit et moi bien sûr à ses côtés. Nous nous regardons et nous éclatons de rire. Nous sommes si heureux. J’approche mon visage de celui de l’être aimé, lequel fait le même mouvement. Nos lèvres se rencontrent et s’embrassent. Nous échangeons de petits bisous en fermant les yeux, puis, enfin, nos bouches s’ouvrent pour permettre à nos langues de passer cette barrière d’ivoire afin de se rencontrer, de commencer une sarabande déjà mille fois dansée et re-dansée. Elles se cherchent, elles se trouvent, s’emmêlent et se séparent pour mieux se retrouver. Nos mains ne sont pas en reste, elles entrent elles aussi dans la danse, elles virevoltent sur nos corps alanguis et déjà chauds, pour chacun, tout notre être est en éveil, il est en attente de sensations nouvelles et merveilleuses, nous calquons nos mouvements afin de nous entendre pour nous procurer un maximum de bien-être. Bien entendu nos appendices sont dans une forme olympique, dressés, tendus à l’extrême. Puis les yeux dans les yeux, sans même échanger un mot, seulement par nos regards profonds, nous savons que nous allons nous aimer. Je me penche vers ma table de nuit et j’y prends dans le tiroir des préservatifs et du gel. Julien me regarde encore plus intensément, je sais ce qu’il veut, nous en avions parlé il y a quelques jours. Je laisse alors les capotes sur la table de nuit et je ne garde que le gel. Nous allons enfin pouvoir nous aimer, nous aimer vraiment, en toute confiance, nous savons que l’être aimé est le seul et le véritable amour de notre vie.
Julien me fait un clin d’œil, je sais qu’il veut que je lui fasse l’amour, qu’il se donne à moi, comme je me donnerai à lui par la suite. J’enduis mon membre dressé de gel ainsi que la rondelle de Julien. Je vais y passer un doigt et ensuite après massage, un second doigt. Une fois prêt, je place mon sexe à l’entrée de la caverne de Julien. Puis doucement, lentement, avec sensualité j’entre mon gland et ma barre de chair dans l’antre enfin ouvert Et puis je me laisse aller à faire des mouvements de va et vient bien doux et sensuels. Julien commence à émettre des sons indiquant le bien-être qu’il ressent, tout comme moi d’ailleurs. J’alterne les mouvements lents et rapides, puis c’est Julien qui me demande d’aller plus vite, de le faire grimper au septième ciel. Je m’y emplois mais je suis déjà en nage tout comme Juju. Je sens que ce merveilleux moment, rempli de sensations décuplées par l’absence de latex, me donne l’envie de ne faire plus qu’un avec mon amour, mon amant. Puis je sens que la jouissance est proche, je ralentis un peu la cadence et je sens que Julien est prêt à recevoir ma semence dans son fondement. Il n’a pas fallu longtemps pour que je déverse mon sperme au fond de ses entrailles. Nous sommes au Nirvana, au septième ciel, nous ne sommes plus qu’un. Je me retire de cette cavité si accueillante pour m’allonger à côté de Juju. Il faut que je reprenne ma respiration, pour Julien c’est la même chose. Nous nous regardons dans les yeux, nos regards sont pétillants, pleins d’étoiles.
Après un peu de repos, nos sexes reprennent un peu de vigueur. Julien prend le gel et prépare mon anus. Il masse ma corolle et ensuite il s’enduit le pénis. Je me place en vue de lui faciliter l’accès à mes deux fesses, ou plutôt l’entre deux fesses. Je sens son gland qui vient se présenter à l’entrée de ma caverne. Puis doucement, lentement mais véritablement son membre dressé prend possession de mon anatomie, de mon corps. Je sens bien que son sexe est hyper bandé, qu’il me pénètre avec délectation. Mon amour commence alors à me labourer délicieusement l’antre d’amour. Il sait y faire et il semble ressentir, tout comme moi avec lui il y a quelques minutes, de plus en plus de sensations, l’absence de préservatif y est pour quelque chose. Je suis si heureux de m’offrir à Juju, de me donner à lui. Julien est en sueur, il s’applique à me faire grimper aux rideaux, il me donne de plus en plus de sensations. Julien émet des râles de plus en plus sonores, je sens qu’il ne va pas tarder à décharger tout son élixir d’amour dans mon fondement. C’est alors, dans un râle appuyé, que Julien jouit dans mon anus. Je sens sa liqueur de vie s’épandre au fond de mes intestins. Nous sommes tous les deux humides et trempés de sueur. Puis Julien défait son étreinte et se couche à côté de moi. Il tente de reprendre sa respiration, tout comme moi d’ailleurs.
Une fois remis de nos émotions et descendus de notre nuage d’amour, nous nous regardons dans les yeux. Les étoiles qui s’y trouvent sont toujours aussi brillantes, elles reflètent notre bonheur, tout notre amour. Puis nos lèvres se rejoignent pour un doux et langoureux baiser.
Nous décidons d’aller prendre une nouvelle douche, nous avons tellement sué qu’il vaut bien mieux nous rafraîchir. Nous croisons dans le hall Olivier, il nous fait un clin d’œil et il ajoute :
Oli : « Et bien mes lascars, vous avez fait fort !
Moi : Comment ça ?
Oli : Tu sais que la fenêtre de ta chambre est grande ouverte !
Moi : Mince alors !
Jul : Ne me dis pas que mes parents étaient encore là !
Oli : Non Julien, ils venaient de partir, mais les trois filles et nos parents eux ont tout entendu !
Moi : Merde alors. Je n’ai pas fait gaffe !
Oli : Tu sais Phil, ce n’est pas grave, je sais que nous avons bien rit en vous entendant. Puis je sais que vous attendiez depuis quelque temps pour enfin vous retrouver.
Jul : Oui, c’est bien beau, mais je ne sais pas où je vais me mettre demain matin au petit déjeuner !
Oli : Ne vous faites pas de bile, si vous saviez combien de fois les parents de Julie nous ont entendus !
Moi : Oui, mais bon, ici nous c’est nous Olivier.
Oli : Ne t’en fait pas. Tu sais très bien que nos parents ont un esprit très ouvert.
Jul : C’est vrai, les miens aussi depuis que nous nous connaissons.
Oli : Allez, bonne nuit les amoureux !
Nous : Merci, bonne nuit à toi aussi. »
Nous avons vite pris notre douche avant de nous mettre au lit pour la nuit. Nous sommes encore un peu sur notre nuage, tout nous sourit pour le moment et nous devons en profiter au maximum. Puis ce sont les vacances, c’est fait pour se reposer, pour profiter et s’amuser. Ah, j’oublie, pour s’aimer aussi bien entendu. Un denier petit baiser et nous plongeons dans les bras délicieusement tendres de Morphée.
Il est déjà neuf heures vingt-cinq, du moins, c’est l’heure indiquée par mon réveil lorsque j’ouvre les yeux. Julien dort encore, il a les yeux clos. Je lui caresse les cheveux doucement pour le réveiller. Je passe aussi sur son front. Il réagit peu à peu, puis enfin il ouvre les yeux. Il peut voir que je lui souris, première vision qu’il a à l’aube de cette nouvelle journée. Directement il affiche lui aussi un large sourire. Je lui dis :
Moi : « Alors mon ange, bien dormi ?
Jul : Oh oui, superbement bien, et toi mon amour ?
Moi : Oui très bien, j’ai encore rêvé de toi !
Jul : Moi aussi tu sais, j’ai rêvé de ton corps, de ton…, enfin tu vois ce que je veux dire !
Moi : Je vois très bien, petit cochon !
Jul : Oui c’est ça et toi tu n’as pas eu de pensées, comment dire, un peu lubriques peut-être ! »
En guise de réponse je dépose mes lèvres sur les siennes, nous nous embrassons, nos bouches s’ouvrent et nos langues se cherchent, elles se retrouvent et s’enroulent l’une l’autre. Nous restons à nous embrasser durant quelques minutes. C’est Olivier qui nous rappelle à la réalité, il vient de frapper à la porte de la chambre en disant :
Oli : « Alors les deux amoureux, il est temps de se lever, il ne manque que vous au petit-déj.
Moi : Oui, on arrive.
Oli : vous aurez le temps de vous retrouver plus tard les gars.
Moi : Oui, on arrive. »
Nous nous levons, nous enfilons un short et un tee-shirt pour descendre. Nous arrivons sur la terrasse et nous saluons toute la famille. Une fois assis, c’est Julie qui nous demande :
Julie : « Alors les amoureux, bien dormi ?
Moi : Oui, très bien.
Julie : Je n’en doute pas, après vous être envoyés au septième ciel !
Moi : (rouge pivoine) Je sais, Olivier nous a prévenus.
Del : C’était une véritable ménagerie, on aurait cru entendre des fauves en cage !
Jul : (tout aussi rouge que moi) Oui, bon, avec la fenêtre ouverte.
Maman : Au moins on sait que vous vous aimez.
Moi : Merci maman, c’est déjà ça !
Papa : C’est vrai que c’est mieux qu’une scène de ménage.
Julie : Ou alors une scène de ménagerie !
Tout le monde éclate de rire.
Sté : En tout cas, on entendait que c’était chaud, très chaud entre vous.
Oli : C’est le moins qu’on puisse dire, il vous a fallu une seconde douche. »
Nouvel éclat de rire. Nous étions Julien et moi toujours aussi rouge pivoine. Nous avons récolté ces remarques avec bon cœur, ce n’est pas méchant, il est juste que nous soyons quelque peu chambrés, après cet oubli malencontreux de la fenêtre restée ouverte. Maman nous regarde avec une certaine tendresse. Il nous fait un clin d’œil, l’air de dire de ne pas prendre mal les remarques. Nous avons bien ri nous aussi. Nous avons donc pris notre petit déjeuner en famille dans une très bonne ambiance, tout heureux d’être acceptés comme nous le sommes.
Le téléphone sonne, c’est papa qui va décrocher. Trente seconde plus tard il revient auprès de nous pour dire que c’est Jacques qui demande de pouvoir me parler. Je me lève en regardant Julien dans les yeux. Je sens qu’il me donne du courage. Je rentre et je prends le combiné :
Moi : « Allô Jacques.
Jac : Bonjour Phil, ça va ?
Moi : Oui ça va et toi ?
Jac : Oui très bien. Je suis rentré hier soir en Belgique, c’est pour savoir si je peux passer te dire bonjour.
Moi : Bien sûr que tu peux passer. Je pense que nous pourrions nous voir début d’après-midi, si ça t’arrange.
Jac : C’est génial. J’ai tellement de chose à te dire Phil.
Moi : Tu sais Jacques, moi aussi. Au fait, tu es invité pour le souper.
Jac : Génial, c’est super sympa. Je viens vers quinze heures, si ce n’est pas trop tôt.
Moi : C’est impeccable, à tantôt.
Jac : Oui, à tantôt. »
Je raccroche. Je reste trente secondes à analyser cette courte conversation. Jacques à l’air tranquille, il n’a pas l’air stressé, il m’a précisé qu’il avait pas mal de choses à dire, c’est tout à fait normal, vu le temps qu’il est parti au Canada. Il n’avait pas l’air de se poser trop de questions, il est resté d’un naturel égal tout en me parlant.
C’est donc très heureux que nous avons quitté Juju et moi la terrasse, en saluant nos deux familles, en vue d’aller nous coucher. Mon grand frère Olivier nous a fait un clin d’œil, il se doutait bien que nous n’allions pas nous endormir si vite, sans avoir gouté aux joies où le corps tient un grand rôle. Il faut dire que mon frère sait s’y prendre, avec les filles bien entendu, et qu’il est bien conscient du fait que nous nous aimons vraiment d’un Amour véritable avec un grand « A » !
Nous sommes montés dans la salle de bain, question de prendre une bonne douche. Comme à notre habitude nous nous douchons ensemble. Nous nous lavons le dos mutuellement, c’est nettement plus facile. Puis parfois nos mains vont faire « un tour de l’autre côté », passent devant la zone très sensible se trouvant sous notre ventre. Bien entendu nous ne sommes pas indifférents à ces passages furtifs mais parfois bien sentis. Une fois essuyés, nous allons dans ma chambre. C’est avec une certaine érection que nous traversons le hall de nuit, bien heureusement il n’y a personne. Et puis quand bien même il y aurait eu quelqu’un, c’est naturel d’avoir ce genre de manifestation érectile.
Julien se couche sur mon lit et moi bien sûr à ses côtés. Nous nous regardons et nous éclatons de rire. Nous sommes si heureux. J’approche mon visage de celui de l’être aimé, lequel fait le même mouvement. Nos lèvres se rencontrent et s’embrassent. Nous échangeons de petits bisous en fermant les yeux, puis, enfin, nos bouches s’ouvrent pour permettre à nos langues de passer cette barrière d’ivoire afin de se rencontrer, de commencer une sarabande déjà mille fois dansée et re-dansée. Elles se cherchent, elles se trouvent, s’emmêlent et se séparent pour mieux se retrouver. Nos mains ne sont pas en reste, elles entrent elles aussi dans la danse, elles virevoltent sur nos corps alanguis et déjà chauds, pour chacun, tout notre être est en éveil, il est en attente de sensations nouvelles et merveilleuses, nous calquons nos mouvements afin de nous entendre pour nous procurer un maximum de bien-être. Bien entendu nos appendices sont dans une forme olympique, dressés, tendus à l’extrême. Puis les yeux dans les yeux, sans même échanger un mot, seulement par nos regards profonds, nous savons que nous allons nous aimer. Je me penche vers ma table de nuit et j’y prends dans le tiroir des préservatifs et du gel. Julien me regarde encore plus intensément, je sais ce qu’il veut, nous en avions parlé il y a quelques jours. Je laisse alors les capotes sur la table de nuit et je ne garde que le gel. Nous allons enfin pouvoir nous aimer, nous aimer vraiment, en toute confiance, nous savons que l’être aimé est le seul et le véritable amour de notre vie.
Julien me fait un clin d’œil, je sais qu’il veut que je lui fasse l’amour, qu’il se donne à moi, comme je me donnerai à lui par la suite. J’enduis mon membre dressé de gel ainsi que la rondelle de Julien. Je vais y passer un doigt et ensuite après massage, un second doigt. Une fois prêt, je place mon sexe à l’entrée de la caverne de Julien. Puis doucement, lentement, avec sensualité j’entre mon gland et ma barre de chair dans l’antre enfin ouvert Et puis je me laisse aller à faire des mouvements de va et vient bien doux et sensuels. Julien commence à émettre des sons indiquant le bien-être qu’il ressent, tout comme moi d’ailleurs. J’alterne les mouvements lents et rapides, puis c’est Julien qui me demande d’aller plus vite, de le faire grimper au septième ciel. Je m’y emplois mais je suis déjà en nage tout comme Juju. Je sens que ce merveilleux moment, rempli de sensations décuplées par l’absence de latex, me donne l’envie de ne faire plus qu’un avec mon amour, mon amant. Puis je sens que la jouissance est proche, je ralentis un peu la cadence et je sens que Julien est prêt à recevoir ma semence dans son fondement. Il n’a pas fallu longtemps pour que je déverse mon sperme au fond de ses entrailles. Nous sommes au Nirvana, au septième ciel, nous ne sommes plus qu’un. Je me retire de cette cavité si accueillante pour m’allonger à côté de Juju. Il faut que je reprenne ma respiration, pour Julien c’est la même chose. Nous nous regardons dans les yeux, nos regards sont pétillants, pleins d’étoiles.
Après un peu de repos, nos sexes reprennent un peu de vigueur. Julien prend le gel et prépare mon anus. Il masse ma corolle et ensuite il s’enduit le pénis. Je me place en vue de lui faciliter l’accès à mes deux fesses, ou plutôt l’entre deux fesses. Je sens son gland qui vient se présenter à l’entrée de ma caverne. Puis doucement, lentement mais véritablement son membre dressé prend possession de mon anatomie, de mon corps. Je sens bien que son sexe est hyper bandé, qu’il me pénètre avec délectation. Mon amour commence alors à me labourer délicieusement l’antre d’amour. Il sait y faire et il semble ressentir, tout comme moi avec lui il y a quelques minutes, de plus en plus de sensations, l’absence de préservatif y est pour quelque chose. Je suis si heureux de m’offrir à Juju, de me donner à lui. Julien est en sueur, il s’applique à me faire grimper aux rideaux, il me donne de plus en plus de sensations. Julien émet des râles de plus en plus sonores, je sens qu’il ne va pas tarder à décharger tout son élixir d’amour dans mon fondement. C’est alors, dans un râle appuyé, que Julien jouit dans mon anus. Je sens sa liqueur de vie s’épandre au fond de mes intestins. Nous sommes tous les deux humides et trempés de sueur. Puis Julien défait son étreinte et se couche à côté de moi. Il tente de reprendre sa respiration, tout comme moi d’ailleurs.
Une fois remis de nos émotions et descendus de notre nuage d’amour, nous nous regardons dans les yeux. Les étoiles qui s’y trouvent sont toujours aussi brillantes, elles reflètent notre bonheur, tout notre amour. Puis nos lèvres se rejoignent pour un doux et langoureux baiser.
Nous décidons d’aller prendre une nouvelle douche, nous avons tellement sué qu’il vaut bien mieux nous rafraîchir. Nous croisons dans le hall Olivier, il nous fait un clin d’œil et il ajoute :
Oli : « Et bien mes lascars, vous avez fait fort !
Moi : Comment ça ?
Oli : Tu sais que la fenêtre de ta chambre est grande ouverte !
Moi : Mince alors !
Jul : Ne me dis pas que mes parents étaient encore là !
Oli : Non Julien, ils venaient de partir, mais les trois filles et nos parents eux ont tout entendu !
Moi : Merde alors. Je n’ai pas fait gaffe !
Oli : Tu sais Phil, ce n’est pas grave, je sais que nous avons bien rit en vous entendant. Puis je sais que vous attendiez depuis quelque temps pour enfin vous retrouver.
Jul : Oui, c’est bien beau, mais je ne sais pas où je vais me mettre demain matin au petit déjeuner !
Oli : Ne vous faites pas de bile, si vous saviez combien de fois les parents de Julie nous ont entendus !
Moi : Oui, mais bon, ici nous c’est nous Olivier.
Oli : Ne t’en fait pas. Tu sais très bien que nos parents ont un esprit très ouvert.
Jul : C’est vrai, les miens aussi depuis que nous nous connaissons.
Oli : Allez, bonne nuit les amoureux !
Nous : Merci, bonne nuit à toi aussi. »
Nous avons vite pris notre douche avant de nous mettre au lit pour la nuit. Nous sommes encore un peu sur notre nuage, tout nous sourit pour le moment et nous devons en profiter au maximum. Puis ce sont les vacances, c’est fait pour se reposer, pour profiter et s’amuser. Ah, j’oublie, pour s’aimer aussi bien entendu. Un denier petit baiser et nous plongeons dans les bras délicieusement tendres de Morphée.
Il est déjà neuf heures vingt-cinq, du moins, c’est l’heure indiquée par mon réveil lorsque j’ouvre les yeux. Julien dort encore, il a les yeux clos. Je lui caresse les cheveux doucement pour le réveiller. Je passe aussi sur son front. Il réagit peu à peu, puis enfin il ouvre les yeux. Il peut voir que je lui souris, première vision qu’il a à l’aube de cette nouvelle journée. Directement il affiche lui aussi un large sourire. Je lui dis :
Moi : « Alors mon ange, bien dormi ?
Jul : Oh oui, superbement bien, et toi mon amour ?
Moi : Oui très bien, j’ai encore rêvé de toi !
Jul : Moi aussi tu sais, j’ai rêvé de ton corps, de ton…, enfin tu vois ce que je veux dire !
Moi : Je vois très bien, petit cochon !
Jul : Oui c’est ça et toi tu n’as pas eu de pensées, comment dire, un peu lubriques peut-être ! »
En guise de réponse je dépose mes lèvres sur les siennes, nous nous embrassons, nos bouches s’ouvrent et nos langues se cherchent, elles se retrouvent et s’enroulent l’une l’autre. Nous restons à nous embrasser durant quelques minutes. C’est Olivier qui nous rappelle à la réalité, il vient de frapper à la porte de la chambre en disant :
Oli : « Alors les deux amoureux, il est temps de se lever, il ne manque que vous au petit-déj.
Moi : Oui, on arrive.
Oli : vous aurez le temps de vous retrouver plus tard les gars.
Moi : Oui, on arrive. »
Nous nous levons, nous enfilons un short et un tee-shirt pour descendre. Nous arrivons sur la terrasse et nous saluons toute la famille. Une fois assis, c’est Julie qui nous demande :
Julie : « Alors les amoureux, bien dormi ?
Moi : Oui, très bien.
Julie : Je n’en doute pas, après vous être envoyés au septième ciel !
Moi : (rouge pivoine) Je sais, Olivier nous a prévenus.
Del : C’était une véritable ménagerie, on aurait cru entendre des fauves en cage !
Jul : (tout aussi rouge que moi) Oui, bon, avec la fenêtre ouverte.
Maman : Au moins on sait que vous vous aimez.
Moi : Merci maman, c’est déjà ça !
Papa : C’est vrai que c’est mieux qu’une scène de ménage.
Julie : Ou alors une scène de ménagerie !
Tout le monde éclate de rire.
Sté : En tout cas, on entendait que c’était chaud, très chaud entre vous.
Oli : C’est le moins qu’on puisse dire, il vous a fallu une seconde douche. »
Nouvel éclat de rire. Nous étions Julien et moi toujours aussi rouge pivoine. Nous avons récolté ces remarques avec bon cœur, ce n’est pas méchant, il est juste que nous soyons quelque peu chambrés, après cet oubli malencontreux de la fenêtre restée ouverte. Maman nous regarde avec une certaine tendresse. Il nous fait un clin d’œil, l’air de dire de ne pas prendre mal les remarques. Nous avons bien ri nous aussi. Nous avons donc pris notre petit déjeuner en famille dans une très bonne ambiance, tout heureux d’être acceptés comme nous le sommes.
Le téléphone sonne, c’est papa qui va décrocher. Trente seconde plus tard il revient auprès de nous pour dire que c’est Jacques qui demande de pouvoir me parler. Je me lève en regardant Julien dans les yeux. Je sens qu’il me donne du courage. Je rentre et je prends le combiné :
Moi : « Allô Jacques.
Jac : Bonjour Phil, ça va ?
Moi : Oui ça va et toi ?
Jac : Oui très bien. Je suis rentré hier soir en Belgique, c’est pour savoir si je peux passer te dire bonjour.
Moi : Bien sûr que tu peux passer. Je pense que nous pourrions nous voir début d’après-midi, si ça t’arrange.
Jac : C’est génial. J’ai tellement de chose à te dire Phil.
Moi : Tu sais Jacques, moi aussi. Au fait, tu es invité pour le souper.
Jac : Génial, c’est super sympa. Je viens vers quinze heures, si ce n’est pas trop tôt.
Moi : C’est impeccable, à tantôt.
Jac : Oui, à tantôt. »
Je raccroche. Je reste trente secondes à analyser cette courte conversation. Jacques à l’air tranquille, il n’a pas l’air stressé, il m’a précisé qu’il avait pas mal de choses à dire, c’est tout à fait normal, vu le temps qu’il est parti au Canada. Il n’avait pas l’air de se poser trop de questions, il est resté d’un naturel égal tout en me parlant.