16-11-2020, 10:15 AM
Nous quittons l’école de Julien et nous montons dans la voiture de Pierre. Julien est assez euphorique, il a le sourire aux lèvres et les yeux qui pétillent. Les filles sont très contentes pour nous, elles savent que cela va nous mettre en confiance pour la suite de nos études, au niveau supérieur.
Sur le trajet de retour, je suis étonné de voir que nous ne prenons pas le chemin habituel. Je ne dis rien, mais je me pose quand même la question de savoir où nous allons. Nous sommes sur la chaussée de Waterloo en direction de Rhodes. Finalement Pierre arrête la voiture sur le parking de l’auberge du Prince D’Orange. Je vois que la voiture de mes parents y est aussi stationnée. C’est une surprise qui a été orchestrée par nos parents. Je suis ému. Mes yeux sont humides… je n’en reviens pas. Nous entrons dans l’établissement
A peine entré, je vois Maman et Papa qui nous font signe : ils sont debout près d’une grande table dressée et particulièrement bien fleurie. Je vais tout de suite vers Papa, car il a les bras ouverts, comme pour me dire de venir l’embrasser. Je l’enlace et je fonds en larmes. Il me félicite avec tant de belles paroles, je suis submergé par l’émotion. Qu’il est loin le temps à j’avais peur de lui, maintenant je sais qu’il m’aime plus que tout. Papa fait signe à Julien de venir aussi près de lui. Julien l’enlace aussi et des larmes coulent de ses beaux yeux toujours scintillants. Nos mamans s’embrassent et les filles restent là, debout, ne prononçant aucun mot, elles assistent à ce moment de grande émotion. Il est indéniable que papa nous aime tous le deux, Julien et moi. Pierre n’est pas loin, il observe cette effusion de joie. Il sourit, il est heureux de voir combien son fils est aimé par son amour mais aussi par le père de ce dernier.
Nous nous reprenons Julien et moi, nous allons vers maman pour l’embrasser. Pierre vient saluer papa et ils se font un câlin amical. Nous finissons tous pas éclater de rire. Les deux serveuses qui attendent, ont aussi le sourire aux lèvres, voyant les deux familles si heureuses. Nous prenons place à table. Julien est à ma gauche, à ma droite c’est Béatrice et à gauche de Julien, c’est maman. Les deux papas sont de l’autre côté de la table avec les deux filles. Je peux maintenant sentir tout l’amour que les deux mamans nous donnent. C’est comme si Julien et moi avions deux mamans et deux papas, ils ne font aucune différence entre nous. J’ai une nouvelle fois mes yeux qui se remplissent de larmes. Béatrice s’en rend compte et me demande :
Béa : « Phil, ça ne va pas !
Moi : Non tout va bien, au contraire, je suis si heureux d’avoir deux mamans et deux papas !
Béa : Vous entendez ça, merci Phil c’est le plus beau compliment que tu pouvais nous faire. (Béa a les larmes qui lui montent aux yeux)
Mam : Oh Phil, tu es si gentil, tu es si extraordinaire. Nous t’aimons tous, tout comme nous aimons Julien et les deux filles.
Jul : Je crois comprendre Phil, tu es si sensible et c’est ça que j’aime en toi. On ne peut que t’aimer !
Les deux papas ne disent rien, on sent qu’ils sont émus. Les deux filles écrasent une larme elles aussi. Puis Julien dépose ses lèvres sur les miennes durant dix secondes.
Moi, peu après : Merci, merci à vous tous, je vous aime tellement !
Pie : Il est temps de prendre cet apéritif et ainsi fêter vos réussites et vos diplômes. Nous sommes tous très contents de vous voir si heureux, n’est-ce pas Alain ?
Papa : Tu as raison Pierre, vous nous rendez très heureux les garçons et vous aussi les filles. »
Nous nous mettons à rire. Puis nous trinquons tous ensemble en portant au toast à la « vie ». Le repas se poursuit, nous avons droit à la totale : entrée, entremets, plat principal, fromages et dessert, le tout arrosé d’excellents vins. C’est le patron qui arrive ensuite avec le café et les pousse-cafés, pour clore notre dîner. Nous avons très bien mangé, ce repas restera un excellent souvenir pour Julien et moi. Nous étions si heureux. Nous étions maintenant en vacances et nous allions pouvoir faire un tas de chose ensemble et avec nos familles et nos amis.
La journée s’achève comme elle a commencé, dans la joie et la bonne humeur. Nous sommes tous les deux très heureux d’avoir des parents comme les-nôtres. Papa demande qui vient à la maison pour profiter de la piscine. Tous répondent par oui. Nous voilà donc en route vers la maison, les filles sont avec Béatrice et Pierre, nous les deux « diplômés » sommes avec maman et papa.
Une fois arrivés, hop, ni une ni deux, nous voilà tous nus pour plonger dans l’eau. Et enfin nous savourons, Julien et moi, le fait de pouvoir profiter de ce moment, en dehors du stress lié aux proclamations et à cette ambiance quelque peu électrique qu’est la fin des études secondaires.
Julien vient me rejoindre et se blottit dans mes bras. Son regard plonge dans le mien. Nous venons de rentrer dans notre bulle. Plus rien ne peut nous déranger, nous n’entendons même plus les parents ou les filles, nous voici seuls, dans cette piscine, à profiter de ce moment. Nos lèvres se rejoignent, nos bouches s’ouvrent et laissent passer les deux langues qui n’attendent qu’une chose, c’est de pouvoir se rencontrer, se toucher, se lécher et entrer dans une folle farandole. Nos yeux sont clos, nos mains tiennent d’une part la nuque de l’être aimé et l’autre est blottie dans le creux du dos. Ce moment comme hors du temps dure pour nous comme une éternité. Ce n’est qu’avec les éclaboussures d’eau que nous redescendons de notre petit nuage. Les filles s’en donnent à cœur joie pour nous éclabousser. Nous répondons à cette « attaque » inqualifiable, attaque qui a mis fin à notre baiser torride, en les aspergeant à notre tour ! Nous rions tous les quatre devant les yeux de nos parents. Ils sont satisfaits de leurs progénitures, ils sont heureux eux aussi de voir qu’ils ont de beaux enfants très responsables.
Une fois cette baignade terminée et que nous nous soyons séchés, nous avons pris un verre de limonade. Nous n’avons plus très faim, mais nous prenons un fruit en guise de collation. Nos papas nous signalent que dans deux jours, nous devons suivre les cours du code de la route à l’auto-école. Les choses sérieuses commencent pour nous, nous qui sommes devenus adultes du fait d’avoir eu nos dix-huit ans !
Le reste de la soirée nous a permis une nouvelle fois de confronter nos talents au cours des jeux de société vis-à-vis des deux filles et de nos quatre parents. Nous avons bien ri. Béatrice et Pierre sont ensuite partis avec les deux filles pour rentrer chez eux. Julien quant à lui reste loger avec moi.
Maman nous propose un petit en-cas, si nous avons faim, mais avec ce que nous avons ingurgité au restaurant à midi, nous n’avons plus faim du tout. Puis c’est papa qui nous propose de boire un verre, le denier de la journée pour une nouvelle fois fêter ce jour où nous avons reçu chacun notre diplôme. Papa a ouvert une bouteille de champagne, il verse le précieux nectar dans des flutes et il nous en présente une à chacun. Nous levons nos verres et nous portons un toast pour que l’avenir soit le plus beau possible pour nous, les deux garçons de la famille.
Papa me fait signe de venir près de lui. Il fait comme ce midi, lorsqu’il nous attendait au restaurant, il ouvre les bras. Je me réfugie contre lui en l’enlaçant. Puis il me dit dans le creux de l’oreille : « Je t’aime mon grand. Quand je pense que j’ai failli te perdre il n’y a pas si longtemps ! » J’ai senti une larme me mouiller le cou, c’est papa qui pleure, il pleure de m’avoir gardé comme son fils, comme son grand, comme il avait l’habitude de dire. Je ne sais pas quoi lui dire si ce n’est que : « Moi aussi je t’aime Papa. Je resterai ton fils quoi qu’il arrive ! » J’ai mes yeux qui sont embrumés. Les larmes sont là, elles vont s’échapper, mais je les retiens. Je reçois alors un bisou sur le front. En guise de réponse, je donne un bisou sur la joue gauche de Mon Papa, c’est « côté cœur » !
Papa appelle alors Julien, il l’enlace et il lui dit :
Papa : « Julien, mon second fils, soit heureux avec Phil, restez amoureux l’un de l’autre, le plus longtemps, jusqu’à la fin !
Jul : Merci, « Papa Alain », merci de nous aimer comme tu le fais !
Moi : Merci Papa, c’est un très beau cadeau que tu nous fais, c’est de nous aimer tels que nous sommes !
Papa : A votre santé mes fils, à votre santé mes deux grands !
Mam : Je vois que les hommes sont encore plus sensibles que les femmes ! »
Nous nous sommes tous mis à rire. Maman a l’art de nous faire retrouver la terre ferme ! Nous buvons donc ce champagne. Julien a les yeux qui pétillent tout comme ce liquide coloré que contient nos flûtes. Je suis certain que mes yeux aussi pétillent de joie. Papa et Maman s’embrassent, ce qui nous fait penser que nous aussi on peut se bécoter un moment. J’embrasse mon amour de Juju, je l’aime ce mec ! J’aime mes parents et Julien aussi les aime, tout comme j’aime les siens. Nous avons le privilège d’avoir quatre parents très, très aimants.
Nous sommes tous assez fatigués, nos parents ont l’intention d’aller dormir. Je regarde Julien et je lui demande :
Moi : « Dis Juju, tu veux aller dormir maintenant ou alors un peu plus tard ?
Jul : Si je suis avec toi, cela m’importe peu ! C’est comme tu le sens, soit on monte, soit on va encore faire un tour dans la piscine !
Moi : C’est une bonne idée Juju, je te suis, on va nager !
Jul : Merci Phil, je n’ai pas sommeil pour le moment et on en profite une demi- heure, il fait si bon ce soir.
Moi : Effectivement c’est le temps idéal pour en profiter. (Je donne un petit baiser sur les lèvres de mon amour de Julien.)
Moi : Maman, Papa, on vous laisse aller dormir, nous allons plonger un moment dans la piscine.
Maman : Très bien les garçons, mais faites attention et pas trop tard. Bonne nuit.
Jul : Bonne nuit Maman.
Moi : Bonne nuit, on sera sage ! »
Julien ôte ses habits et je fais de même tout en allant vers notre lieu de baignade. C’est donc in naturalibus que nous plongeons dans l’eau, qui est à une très bonne température. La piscine est éclairée sur les pourtours par des projecteurs, ce qui donne un aspect particulier à ce plan d’eau. Il commence à faire noir. Il doit être passé vingt-deux heures : nous n’avons pas vu le temps passer. Nous nous amusons sans faire trop de bruit, nous ne voulons en aucun cas embêter les parents ni les voisins non plus. Nous nous embrassons, nous nous caressons. Nous sommes simplement heureux ! Nous ne cessons de nous regarder dans les yeux.
Nos caresses sont de plus en plus prononcées, nous nous caressons sans vergogne en n’omettant pas nos attributs qui ont déjà pris du volume. Nos bouches se joignent et nos langues se mélangent amoureusement. Nos mains ne sont pas en reste, elles parcourent toujours les corps de l’être aimé avec tendresse et volupté. Je suis amoureux fou de Julien. Cet amour augmente de jour en jour. Nous allons pouvoir nous aimer dans le respect mutuel, l’un l’autre. Je retire mes lèvres de celles de Juju. Puis je lui susurre à l’oreille :
Moi : « Je t’aime Juju, je t’aime comme un fou.
Jul : Et moi alors Phil, je t’aime de plus en plus.
Moi : Je veux t’aimer, ce soir, maintenant !
Jul : Moi aussi, on va où ?
Moi : Ici ou dans ma chambre !
Jul : Je crois qu’il est préférable de monter dans ton antre, mon Philou !
Moi : Très bien, suis-moi, j’ai hâte de te prendre, de t’aimer, de te faire jouir ! »
Nous montons main dans la main, toujours nus, en direction de ma chambre, laissant nos vêtements qui jonchent le sol. Nous ne faisons pas de bruit et nous entrons. Nous nous couchons sur mon lit, je prends des préservatifs et du gel. Julien a les yeux qui pétillent, il sait que je vais l’aimer et qu’il va m’aimer. Je ne veux pas brusquer les choses, je veux en profiter et que Julien en profite aussi, doucement, sensuellement et amoureusement !
Mes lèvres reprennent possession de celles de Julien, nous reprenons là où nous avions interrompu notre baiser fougueux dans la piscine. Ce baiser actuel est plus réservé, plus doux et plus sensuel. Nous savourons la salive de notre partenaire, nous profitons de chaque seconde, du moment présent. Mes mains enlacent Julien dans le dos, l’une au-dessus des fesses et l’autre au milieu de ses omoplates. Julien calque lui aussi ses mouvements sur les miens.
Je me tourne alors vers mon amour et je lui demande s’il veut m’aimer, et que je suis prêt à le recevoir. Pas besoin de réponse, il me donne un baiser sur les lèvres et prend au passage un préservatif et le gel. Je me place de façon à lui laisser libre accès à mon fondement. Julien enduit mon anus avec du gel et il se charge de dilater l’entrée de ma grotte. Je sens bien que Julien fait tout pour qu’il puisse introduire son phallus sans me faire mal. Puis il place le préservatif sur son sexe en érection. Je sais que mon Julien va tout faire pour que je me sente bien et que je puisse profiter de son vit dressé. Je sens que son gland se présente à l’entrée de ma rondelle. Je me laisse faire et je sens son membre entrer doucement, sensuellement dans ma cavité anale. Julien est très doux, il en profite pour me faire sentir que doucement il prend possession de mon corps. Ses mains me caressent la poitrine, les pectoraux et mon cou. Nos lèvres se donnent de petits bisous répétés. Puis Julien y va, il entame des va et vient. Je ressens comme des décharges électriques quand il enfonce son sexe au plus profond de mon anatomie. Il alterne les mouvements lents et un peu plus rapides. Il ne veut pas brusquer les choses. Je gémis de bonheur, la respiration de Julien se fait plus haletante plus saccadée. J’ai moi aussi du mal à respirer, je suis en transpiration tout comme Juju. Nous savourons ce moment partagé, ce moment d’amour. C’est bien un quart d’heure plus tard que Julien jouit enfin, il laisse partir six jets de sperme au fond de l’étui en latex. Il râle de bonheur tout comme moi. Nous sommes dans notre univers, dans notre bulle, rien n’est venu nous déranger. C’est après trente seconde que Julien se retire de ma caverne d’amour. Il est exténué mais heureux.
Nous restons un bon moment couchés côte à côte, prenant le temps de savourer ce retour sur Terre. Nous avons besoin de faire descendre la température, il faut que nous puissions passer à la seconde étape, celle où je vais prendre possession du corps de mon amour. Il faut que nos sens reprennent un peu de légèreté et de répondant pour nous y remettre.
Je suis enfin prêt à aimer Juju. Je prends le gel et j’enduis sa corolle annale. Je fais passer un, puis deux et enfin trois doigts. Julien est très détendu ce qui facilite la dilatation de sa rondelle. J’enfile le condom sur mon appendice dressé. Julien est très bien placé, offrant sa lune à l’arrivée de ma « fusée ». Mon gland touche délicatement l’orifice de mon ami. Puis, subrepticement mon pénis entre doucement, sans forcer, dans la caverne de Julien. Pas un cri de sa part, il n’a pas mal et au contraire savoure cette intrusion tant désirée, tant espérée depuis quelques jours. C’est en communion que nous ressentons tout le plaisir qui commence à sa propager dans nos corps en demande. Je suis arrivé au plus profond de cette cavité accueillante. J’entame des mouvements de va et vient, au début assez lascifs et puis de plus en plus prononcés. Je me concentre pour que Julien ressente au maximum tout l’amour que je lui porte. Mes mouvements se font de plus en plus amples et appuyés. Julien semble apprécier ce passage de mon membre dressé le long de sa cavité anale. Je modère de temps à autre mon ardeur, je ne veux pas aller trop vite, il faut que nous ressentions le plus possible de belles sensations voluptueuses et empreintes de douceurs et d’amour partagé. C’est alors que julien me dit : « Plus vite Phil, plus vite, vas-y, déchaine-toi ! ». J’accélère le mouvement et je sens que Julien est emporté par la jouissance, il vient de laisser cinq jets de semences s’étaler sur son ventre et son abdomen. A la vue de ce spectacle, il n’a pas fallu dix secondes pour que moi aussi je jouisse dans le préservatif. J’ai laissé échapper six longs jets de sperme dans un râle de satisfaction, me rendant compte que je n’avais pas encore joui aussi fort. Nos corps sont tous les deux trempés de sueur. Je me retire doucement de ce fourreau d’amour pour me coucher, exténué à côté de Julien, qui lui aussi reprend ses esprits.
Dix bonnes minutes plus tard, nous nous embrassons avec fougue, ayant encore tout le ressenti de notre union charnelle en mémoire. Nos langues se mélangent une nouvelle fois avec passion. Nos corps entiers exultent de bonheur. Nous nous sommes aimés d’un amour fou, d’un amour si bien partagé. Nous nous aimons !
Nous nous sommes endormis l’un contre l’autre, très heureux de nous être aimés.
Sur le trajet de retour, je suis étonné de voir que nous ne prenons pas le chemin habituel. Je ne dis rien, mais je me pose quand même la question de savoir où nous allons. Nous sommes sur la chaussée de Waterloo en direction de Rhodes. Finalement Pierre arrête la voiture sur le parking de l’auberge du Prince D’Orange. Je vois que la voiture de mes parents y est aussi stationnée. C’est une surprise qui a été orchestrée par nos parents. Je suis ému. Mes yeux sont humides… je n’en reviens pas. Nous entrons dans l’établissement
A peine entré, je vois Maman et Papa qui nous font signe : ils sont debout près d’une grande table dressée et particulièrement bien fleurie. Je vais tout de suite vers Papa, car il a les bras ouverts, comme pour me dire de venir l’embrasser. Je l’enlace et je fonds en larmes. Il me félicite avec tant de belles paroles, je suis submergé par l’émotion. Qu’il est loin le temps à j’avais peur de lui, maintenant je sais qu’il m’aime plus que tout. Papa fait signe à Julien de venir aussi près de lui. Julien l’enlace aussi et des larmes coulent de ses beaux yeux toujours scintillants. Nos mamans s’embrassent et les filles restent là, debout, ne prononçant aucun mot, elles assistent à ce moment de grande émotion. Il est indéniable que papa nous aime tous le deux, Julien et moi. Pierre n’est pas loin, il observe cette effusion de joie. Il sourit, il est heureux de voir combien son fils est aimé par son amour mais aussi par le père de ce dernier.
Nous nous reprenons Julien et moi, nous allons vers maman pour l’embrasser. Pierre vient saluer papa et ils se font un câlin amical. Nous finissons tous pas éclater de rire. Les deux serveuses qui attendent, ont aussi le sourire aux lèvres, voyant les deux familles si heureuses. Nous prenons place à table. Julien est à ma gauche, à ma droite c’est Béatrice et à gauche de Julien, c’est maman. Les deux papas sont de l’autre côté de la table avec les deux filles. Je peux maintenant sentir tout l’amour que les deux mamans nous donnent. C’est comme si Julien et moi avions deux mamans et deux papas, ils ne font aucune différence entre nous. J’ai une nouvelle fois mes yeux qui se remplissent de larmes. Béatrice s’en rend compte et me demande :
Béa : « Phil, ça ne va pas !
Moi : Non tout va bien, au contraire, je suis si heureux d’avoir deux mamans et deux papas !
Béa : Vous entendez ça, merci Phil c’est le plus beau compliment que tu pouvais nous faire. (Béa a les larmes qui lui montent aux yeux)
Mam : Oh Phil, tu es si gentil, tu es si extraordinaire. Nous t’aimons tous, tout comme nous aimons Julien et les deux filles.
Jul : Je crois comprendre Phil, tu es si sensible et c’est ça que j’aime en toi. On ne peut que t’aimer !
Les deux papas ne disent rien, on sent qu’ils sont émus. Les deux filles écrasent une larme elles aussi. Puis Julien dépose ses lèvres sur les miennes durant dix secondes.
Moi, peu après : Merci, merci à vous tous, je vous aime tellement !
Pie : Il est temps de prendre cet apéritif et ainsi fêter vos réussites et vos diplômes. Nous sommes tous très contents de vous voir si heureux, n’est-ce pas Alain ?
Papa : Tu as raison Pierre, vous nous rendez très heureux les garçons et vous aussi les filles. »
Nous nous mettons à rire. Puis nous trinquons tous ensemble en portant au toast à la « vie ». Le repas se poursuit, nous avons droit à la totale : entrée, entremets, plat principal, fromages et dessert, le tout arrosé d’excellents vins. C’est le patron qui arrive ensuite avec le café et les pousse-cafés, pour clore notre dîner. Nous avons très bien mangé, ce repas restera un excellent souvenir pour Julien et moi. Nous étions si heureux. Nous étions maintenant en vacances et nous allions pouvoir faire un tas de chose ensemble et avec nos familles et nos amis.
La journée s’achève comme elle a commencé, dans la joie et la bonne humeur. Nous sommes tous les deux très heureux d’avoir des parents comme les-nôtres. Papa demande qui vient à la maison pour profiter de la piscine. Tous répondent par oui. Nous voilà donc en route vers la maison, les filles sont avec Béatrice et Pierre, nous les deux « diplômés » sommes avec maman et papa.
Une fois arrivés, hop, ni une ni deux, nous voilà tous nus pour plonger dans l’eau. Et enfin nous savourons, Julien et moi, le fait de pouvoir profiter de ce moment, en dehors du stress lié aux proclamations et à cette ambiance quelque peu électrique qu’est la fin des études secondaires.
Julien vient me rejoindre et se blottit dans mes bras. Son regard plonge dans le mien. Nous venons de rentrer dans notre bulle. Plus rien ne peut nous déranger, nous n’entendons même plus les parents ou les filles, nous voici seuls, dans cette piscine, à profiter de ce moment. Nos lèvres se rejoignent, nos bouches s’ouvrent et laissent passer les deux langues qui n’attendent qu’une chose, c’est de pouvoir se rencontrer, se toucher, se lécher et entrer dans une folle farandole. Nos yeux sont clos, nos mains tiennent d’une part la nuque de l’être aimé et l’autre est blottie dans le creux du dos. Ce moment comme hors du temps dure pour nous comme une éternité. Ce n’est qu’avec les éclaboussures d’eau que nous redescendons de notre petit nuage. Les filles s’en donnent à cœur joie pour nous éclabousser. Nous répondons à cette « attaque » inqualifiable, attaque qui a mis fin à notre baiser torride, en les aspergeant à notre tour ! Nous rions tous les quatre devant les yeux de nos parents. Ils sont satisfaits de leurs progénitures, ils sont heureux eux aussi de voir qu’ils ont de beaux enfants très responsables.
Une fois cette baignade terminée et que nous nous soyons séchés, nous avons pris un verre de limonade. Nous n’avons plus très faim, mais nous prenons un fruit en guise de collation. Nos papas nous signalent que dans deux jours, nous devons suivre les cours du code de la route à l’auto-école. Les choses sérieuses commencent pour nous, nous qui sommes devenus adultes du fait d’avoir eu nos dix-huit ans !
Le reste de la soirée nous a permis une nouvelle fois de confronter nos talents au cours des jeux de société vis-à-vis des deux filles et de nos quatre parents. Nous avons bien ri. Béatrice et Pierre sont ensuite partis avec les deux filles pour rentrer chez eux. Julien quant à lui reste loger avec moi.
Maman nous propose un petit en-cas, si nous avons faim, mais avec ce que nous avons ingurgité au restaurant à midi, nous n’avons plus faim du tout. Puis c’est papa qui nous propose de boire un verre, le denier de la journée pour une nouvelle fois fêter ce jour où nous avons reçu chacun notre diplôme. Papa a ouvert une bouteille de champagne, il verse le précieux nectar dans des flutes et il nous en présente une à chacun. Nous levons nos verres et nous portons un toast pour que l’avenir soit le plus beau possible pour nous, les deux garçons de la famille.
Papa me fait signe de venir près de lui. Il fait comme ce midi, lorsqu’il nous attendait au restaurant, il ouvre les bras. Je me réfugie contre lui en l’enlaçant. Puis il me dit dans le creux de l’oreille : « Je t’aime mon grand. Quand je pense que j’ai failli te perdre il n’y a pas si longtemps ! » J’ai senti une larme me mouiller le cou, c’est papa qui pleure, il pleure de m’avoir gardé comme son fils, comme son grand, comme il avait l’habitude de dire. Je ne sais pas quoi lui dire si ce n’est que : « Moi aussi je t’aime Papa. Je resterai ton fils quoi qu’il arrive ! » J’ai mes yeux qui sont embrumés. Les larmes sont là, elles vont s’échapper, mais je les retiens. Je reçois alors un bisou sur le front. En guise de réponse, je donne un bisou sur la joue gauche de Mon Papa, c’est « côté cœur » !
Papa appelle alors Julien, il l’enlace et il lui dit :
Papa : « Julien, mon second fils, soit heureux avec Phil, restez amoureux l’un de l’autre, le plus longtemps, jusqu’à la fin !
Jul : Merci, « Papa Alain », merci de nous aimer comme tu le fais !
Moi : Merci Papa, c’est un très beau cadeau que tu nous fais, c’est de nous aimer tels que nous sommes !
Papa : A votre santé mes fils, à votre santé mes deux grands !
Mam : Je vois que les hommes sont encore plus sensibles que les femmes ! »
Nous nous sommes tous mis à rire. Maman a l’art de nous faire retrouver la terre ferme ! Nous buvons donc ce champagne. Julien a les yeux qui pétillent tout comme ce liquide coloré que contient nos flûtes. Je suis certain que mes yeux aussi pétillent de joie. Papa et Maman s’embrassent, ce qui nous fait penser que nous aussi on peut se bécoter un moment. J’embrasse mon amour de Juju, je l’aime ce mec ! J’aime mes parents et Julien aussi les aime, tout comme j’aime les siens. Nous avons le privilège d’avoir quatre parents très, très aimants.
Nous sommes tous assez fatigués, nos parents ont l’intention d’aller dormir. Je regarde Julien et je lui demande :
Moi : « Dis Juju, tu veux aller dormir maintenant ou alors un peu plus tard ?
Jul : Si je suis avec toi, cela m’importe peu ! C’est comme tu le sens, soit on monte, soit on va encore faire un tour dans la piscine !
Moi : C’est une bonne idée Juju, je te suis, on va nager !
Jul : Merci Phil, je n’ai pas sommeil pour le moment et on en profite une demi- heure, il fait si bon ce soir.
Moi : Effectivement c’est le temps idéal pour en profiter. (Je donne un petit baiser sur les lèvres de mon amour de Julien.)
Moi : Maman, Papa, on vous laisse aller dormir, nous allons plonger un moment dans la piscine.
Maman : Très bien les garçons, mais faites attention et pas trop tard. Bonne nuit.
Jul : Bonne nuit Maman.
Moi : Bonne nuit, on sera sage ! »
Julien ôte ses habits et je fais de même tout en allant vers notre lieu de baignade. C’est donc in naturalibus que nous plongeons dans l’eau, qui est à une très bonne température. La piscine est éclairée sur les pourtours par des projecteurs, ce qui donne un aspect particulier à ce plan d’eau. Il commence à faire noir. Il doit être passé vingt-deux heures : nous n’avons pas vu le temps passer. Nous nous amusons sans faire trop de bruit, nous ne voulons en aucun cas embêter les parents ni les voisins non plus. Nous nous embrassons, nous nous caressons. Nous sommes simplement heureux ! Nous ne cessons de nous regarder dans les yeux.
Nos caresses sont de plus en plus prononcées, nous nous caressons sans vergogne en n’omettant pas nos attributs qui ont déjà pris du volume. Nos bouches se joignent et nos langues se mélangent amoureusement. Nos mains ne sont pas en reste, elles parcourent toujours les corps de l’être aimé avec tendresse et volupté. Je suis amoureux fou de Julien. Cet amour augmente de jour en jour. Nous allons pouvoir nous aimer dans le respect mutuel, l’un l’autre. Je retire mes lèvres de celles de Juju. Puis je lui susurre à l’oreille :
Moi : « Je t’aime Juju, je t’aime comme un fou.
Jul : Et moi alors Phil, je t’aime de plus en plus.
Moi : Je veux t’aimer, ce soir, maintenant !
Jul : Moi aussi, on va où ?
Moi : Ici ou dans ma chambre !
Jul : Je crois qu’il est préférable de monter dans ton antre, mon Philou !
Moi : Très bien, suis-moi, j’ai hâte de te prendre, de t’aimer, de te faire jouir ! »
Nous montons main dans la main, toujours nus, en direction de ma chambre, laissant nos vêtements qui jonchent le sol. Nous ne faisons pas de bruit et nous entrons. Nous nous couchons sur mon lit, je prends des préservatifs et du gel. Julien a les yeux qui pétillent, il sait que je vais l’aimer et qu’il va m’aimer. Je ne veux pas brusquer les choses, je veux en profiter et que Julien en profite aussi, doucement, sensuellement et amoureusement !
Mes lèvres reprennent possession de celles de Julien, nous reprenons là où nous avions interrompu notre baiser fougueux dans la piscine. Ce baiser actuel est plus réservé, plus doux et plus sensuel. Nous savourons la salive de notre partenaire, nous profitons de chaque seconde, du moment présent. Mes mains enlacent Julien dans le dos, l’une au-dessus des fesses et l’autre au milieu de ses omoplates. Julien calque lui aussi ses mouvements sur les miens.
Je me tourne alors vers mon amour et je lui demande s’il veut m’aimer, et que je suis prêt à le recevoir. Pas besoin de réponse, il me donne un baiser sur les lèvres et prend au passage un préservatif et le gel. Je me place de façon à lui laisser libre accès à mon fondement. Julien enduit mon anus avec du gel et il se charge de dilater l’entrée de ma grotte. Je sens bien que Julien fait tout pour qu’il puisse introduire son phallus sans me faire mal. Puis il place le préservatif sur son sexe en érection. Je sais que mon Julien va tout faire pour que je me sente bien et que je puisse profiter de son vit dressé. Je sens que son gland se présente à l’entrée de ma rondelle. Je me laisse faire et je sens son membre entrer doucement, sensuellement dans ma cavité anale. Julien est très doux, il en profite pour me faire sentir que doucement il prend possession de mon corps. Ses mains me caressent la poitrine, les pectoraux et mon cou. Nos lèvres se donnent de petits bisous répétés. Puis Julien y va, il entame des va et vient. Je ressens comme des décharges électriques quand il enfonce son sexe au plus profond de mon anatomie. Il alterne les mouvements lents et un peu plus rapides. Il ne veut pas brusquer les choses. Je gémis de bonheur, la respiration de Julien se fait plus haletante plus saccadée. J’ai moi aussi du mal à respirer, je suis en transpiration tout comme Juju. Nous savourons ce moment partagé, ce moment d’amour. C’est bien un quart d’heure plus tard que Julien jouit enfin, il laisse partir six jets de sperme au fond de l’étui en latex. Il râle de bonheur tout comme moi. Nous sommes dans notre univers, dans notre bulle, rien n’est venu nous déranger. C’est après trente seconde que Julien se retire de ma caverne d’amour. Il est exténué mais heureux.
Nous restons un bon moment couchés côte à côte, prenant le temps de savourer ce retour sur Terre. Nous avons besoin de faire descendre la température, il faut que nous puissions passer à la seconde étape, celle où je vais prendre possession du corps de mon amour. Il faut que nos sens reprennent un peu de légèreté et de répondant pour nous y remettre.
Je suis enfin prêt à aimer Juju. Je prends le gel et j’enduis sa corolle annale. Je fais passer un, puis deux et enfin trois doigts. Julien est très détendu ce qui facilite la dilatation de sa rondelle. J’enfile le condom sur mon appendice dressé. Julien est très bien placé, offrant sa lune à l’arrivée de ma « fusée ». Mon gland touche délicatement l’orifice de mon ami. Puis, subrepticement mon pénis entre doucement, sans forcer, dans la caverne de Julien. Pas un cri de sa part, il n’a pas mal et au contraire savoure cette intrusion tant désirée, tant espérée depuis quelques jours. C’est en communion que nous ressentons tout le plaisir qui commence à sa propager dans nos corps en demande. Je suis arrivé au plus profond de cette cavité accueillante. J’entame des mouvements de va et vient, au début assez lascifs et puis de plus en plus prononcés. Je me concentre pour que Julien ressente au maximum tout l’amour que je lui porte. Mes mouvements se font de plus en plus amples et appuyés. Julien semble apprécier ce passage de mon membre dressé le long de sa cavité anale. Je modère de temps à autre mon ardeur, je ne veux pas aller trop vite, il faut que nous ressentions le plus possible de belles sensations voluptueuses et empreintes de douceurs et d’amour partagé. C’est alors que julien me dit : « Plus vite Phil, plus vite, vas-y, déchaine-toi ! ». J’accélère le mouvement et je sens que Julien est emporté par la jouissance, il vient de laisser cinq jets de semences s’étaler sur son ventre et son abdomen. A la vue de ce spectacle, il n’a pas fallu dix secondes pour que moi aussi je jouisse dans le préservatif. J’ai laissé échapper six longs jets de sperme dans un râle de satisfaction, me rendant compte que je n’avais pas encore joui aussi fort. Nos corps sont tous les deux trempés de sueur. Je me retire doucement de ce fourreau d’amour pour me coucher, exténué à côté de Julien, qui lui aussi reprend ses esprits.
Dix bonnes minutes plus tard, nous nous embrassons avec fougue, ayant encore tout le ressenti de notre union charnelle en mémoire. Nos langues se mélangent une nouvelle fois avec passion. Nos corps entiers exultent de bonheur. Nous nous sommes aimés d’un amour fou, d’un amour si bien partagé. Nous nous aimons !
Nous nous sommes endormis l’un contre l’autre, très heureux de nous être aimés.