13-11-2020, 04:31 PM
POV Florentin
Des années plus tard
Les années ont passé et Florentin se retrouve dans le village de son enfance pour un événement qui l'a véritablement bouleversé, le Père B. est décédé d'une crise cardiaque. La messe des morts vient de se terminer, il n'a pas envie de participer à la réception qui suit la cérémonie, il ne connait pratiquement plus personne si ce n'est le vieux concierge et un cuisinier et beaucoup de choses ont changé, ont été modernisés, pas toujours en bien trouve-t-il. Dans ce monastère et ce collège qu'il a tant aimé, où il y a vécu des moments merveilleux, il se sent perdu, c'est toute son enfance qui a disparu aussi éprouve-t-il le besoin très fort de s'isoler pour retrouver quelque chose à quoi se rattacher. Alors qu'il avait la tête baissée vers le sol par la tristesse qui avait envahi tout son être, il leva les yeux et vit la montagne, sa montagne qui restait immuablement majestueuse, une montagne qui lui donnait l'impression de lui faire signe.
Allez, marche vers ce petit promontoire pour retrouver le calme. Une petite demi-heure après, il était arrivé, pas un instant il n'hésita, oui, il a avait toujours le même petit rocher sur lequel il aimait s'asseoir, il y avait le même petit tapis d'herbe verte qui invitait à s'étendre. Il sentit soudain la paix qui descendait sur lui, il retrouvait ses racines, il se prit à sourire et il repensa à toutes ces dernières années, des années souvent mouvementées et où le doute s'installait, où il remettait tout en question, jusqu'à sa Foi.
Je repensais à cette première année d'université où je m'était donné corps et âme à ses études qui devaient m'amener, un jour, à la prêtrise, cet objectif de ma vie afin que je m'accomplisse et que je réalise le souhait profond du Père B.
Je repensais, au fur et à mesure que j'avançais dans l'étude des textes fondamentaux que ceux-ci étaient souvent en contradiction avec la vie vécue de tous les jours, que ce soit dans le cadre de l'Eglise ou de la vie des simples citoyens, des simples croyants. Ces textes avaient été pensés, transmis de génération en génération il y a des millénaires, dans le contexte de l'époque mais qui n'était plus celui d'aujourd'hui : Les textes, les idées restaient très beaux mais leur application aujourd'hui me paraissait désuète, totalement inadaptée à la vie que nous vivons.
Je repensais à cette fois où moi, simple petit séminariste, fut invité chez un des prélats pour qu'il me fasse des propositions qui me rappelaient ce que j'avais fait et aimé avec Romain et, soudain, cela me fit penser à lui, Benjamin, que j'avais tant aimé et que j'avais quasiment oublié et qui, tout à coup, ressurgissait.
Benjamin dont l'image de son corps si beau, de sa peau si douce et si réceptive à mes caresses remontait à la surface de ma mémoire alors même que l'orientation que j'avais prise m'interdisait de songer à ces moments magiques et où cet avenir que nous avions imaginé ensemble était irréalisable à moins que… à moins que quoi ?
J'étais couché sur l'herbe, j'avais enlevé mon T-shirt et l'air frais de la montagne caressait mon corps à moitié nu, je sentais que j'étais en quelque sorte en dehors du monde réel, que j'arrivais à un tournant de ma vie et qu'il allait falloir que je me décide. Le problème, c'est que je n'avais aucune idée de la direction où je devais aller, même si je pressentais dans mon for intérieur qu'il fallait que je prenne une décision qui conditionnerait tout mon avenir, toute ma vie.
L'après-midi avançait, le fraicheur du soir arrivait, je me rhabillais et je me mis en route pour retourner à la petite pension où j'avais pris une chambre. Le repas du soir terminé, je sortis un moment pour me promener dans mon village et, involontairement, mes pas me conduisirent vers la petite entrée de la chapelle adjacente à la grande église, cette petite chapelle où, avec le Père B. nous avions pris la décision de cette fameuse pause dans notre relation entre Benjamin et moi. La porte était ouverte, j'entrais et immédiatement je fus saisi par le calme, la religiosité qui émanait de cet endroit tout simple, sans décoration ostentatoire comme c'était trop souvent le cas. Je pris place sur une des chaises et, très vite, ce fut la vision du Père B. qui m'avait, cette fameuse nuit, rejoint dans cette même chapelle. Pour la deuxième fois de la journée, je pris conscience que je devais prendre une décision essentielle, mais je ne savais pas encore vraiment laquelle. J'étais assis très calmement sur ma chaise, je ne priais pas car je n'en ressentais pas le besoin, ce qui me surpris.
Alors que mon esprit vagabondait, je réalisais soudain qu'il y avait quelqu'un dans la chapelle, je levais les yeux et vis un homme encore jeune même si plus âgé que moi en prière, à quelques mètres de moi. Il fit un signe de croix, se leva et fit quelques pas vers la porte avant de s'arrêter et se venir vers moi : Il mit sa main sur ma tête et dit
- Florentin, fait ce que tu crois être juste et bon pour toi !
Après ces quelques paroles, il sortit, j'étais stupéfait, il connaissait mon prénom et il m'avait donner la solution à mes préoccupations: Fait ce que tu crois être juste et bon pour toi.
D'un seul coup, je compris ce qui allait être bon pour moi, il fallait que j'arrête mes études pour être prêtre et que je me consacre à l'étude des textes bibliques, que je me lance dans la recherche et l'enseignement. Mais ce qui était d'un seul coup clair et évident pour moi, il fallait que je retrouve Benjamin, ce garçon qui était mon roc, ma certitude.
Le lendemain, je quittais mes montagnes et je regagnais Rome et mon séminaire, je retrouvais mon compagnons de chambre, Jean-Marie, avec qui je m'entendais très bien, nous étions tous les deux de véritables bêtes de travail mais notre relation s'arrêtait là si l'on fait exception de nos petites séances communes de masturbation au cours de laquelle, un jour, alors que je le regardais avec attention s'activer sur son engin, je lui proposais en riant de l'aider et, à mon étonnement, il accepta avec une grand sourire, pourquoi pas me dit-il. Si non, pendant longtemps, nous ne parlions pas de notre vie privée, je n'en ressentais pas, et pour cause, le besoin, le passé était le passé, au moins jusqu'à mes réflexions sur mon rocher et dans la chapelle il y a quelques jours.
Il est vrai que depuis quelques temps, en fait depuis que je me posais des questions sur mon orientation future, j'avais tendance à l'observer un peu plus lorsqu'il affichait sa nudité sans aucune gène et cela provoquait chez moi une légère érection, sensation qui me rappelait de vieux souvenirs, choquant mais pas forcément désagréable, bien au contraire. Un soir, alors que j'étais en boxer assis sur mon lit, prêt à me coucher, je regardais Jean-Marie à quatre pattes entrain de chercher quelque chose sous son lit et qui, dans cette position, me dévoilait tout ce que je n'aurais pas dû voir. La réaction ne se fit pas attendre, j'avais une érection doublée d'une envie de le caresser. Il se redressa je vis que lui également était excité
- JM / Je crois qu'une petite séance de tendresse nous ferait du bien à tous les deux
et ce disant il vient se glisser dans mon lit. Nos deux corps étaient proches, et lui et moi nous sentions bons, lui comme moi nous étions parfaitement calmes et nous comprîmes que nous avions simplement besoin de sensualité, nos mains se promenaient sur le corps de l'autre et appréciaient la douceur de notre peau, elles épousaient les moindres recoins de nos corps, même ceux intimes, mais encore une fois, nous n'éprouvions aucun besoin sexuel. Nous étions simplement heureux de partager ce sentiment de douceur et nous étions parfaitement conscients, Jean-Marie peut-être plus que moi, qu'il s'agissait d'une parenthèse dans notre vie studieuse d'étudiants se préparant, sous une forme ou une autre, à servir l'Eglise. Entretemps, mon camarade avait rejoint son lit ce qui ne nous empêcha pas de bavarder encore un bon moment
- Flo / Tu sais, j'ai eu à un moment donné une vie assez débridée, notamment sur le plan sexuel et je suis heureux de voir qu'on peut éprouver des sentiments plus intimes sans être pour autant dévergondé ni obsédé
- JM / Oh ! tu n'es pas le seul et en découvrant la douceur de ta peau de bébé, cela m'a rappelé la sensation que j'éprouvais avec mon copain Benjamin en Espagne
- Flo / Quel nom as-tu dit ? Benjamin ? Décris-le-moi aussi bien que tu le peux
Je m'étais redressé d'un seul coup, troublé comme jamais. Était-ce mon Benjamin ? Allait-il à nouveau intervenir dans mon existence ?
- JM / Eh ! du calme Florentin, qu'est-ce qui t'arrive, quelle mouche t'a brusquement piqué ?
- Flo / Je t'en prie, décrit le moi tu ne peux comprendre à quel point c'est important, vital même, je t'expliquerai tout après. Mais je t'en supplie, décrit… Attends, tu as peut-être une photo ce serait le mieux, mais dépêche-toi, je ne tiens plus en place !
Jean-Marie se lève, fouille dans un tiroir et, dans un tas de photos disparates
- JM / Voilà, j'ai trouvé
Et il me tend la photo, l'image est dessous de sorte que Florentin de voit pas immédiatement qui est sur la photo, il la tient dans sa main qui tremble, il a peur de ce qu'il va voir, si ce n'est pas son Benjamin à lui, cela va être une cruelle déception mais si c'est lui, alors, alors, il ne sait pas ce qui va se passer. Jean-Marie regarde son ami, il comprend qu'il se passe quelque chose d'important et même de grave, lui également est tendu.
- Flo / Bon, je retourne cette photo, advienne que pourra
Jean-Marie se tait, il sourit à Florentin qui hésite encore et qui est très pâle et qui, soudain, d'un geste brusque retourne la photo :
Des années plus tard
Les années ont passé et Florentin se retrouve dans le village de son enfance pour un événement qui l'a véritablement bouleversé, le Père B. est décédé d'une crise cardiaque. La messe des morts vient de se terminer, il n'a pas envie de participer à la réception qui suit la cérémonie, il ne connait pratiquement plus personne si ce n'est le vieux concierge et un cuisinier et beaucoup de choses ont changé, ont été modernisés, pas toujours en bien trouve-t-il. Dans ce monastère et ce collège qu'il a tant aimé, où il y a vécu des moments merveilleux, il se sent perdu, c'est toute son enfance qui a disparu aussi éprouve-t-il le besoin très fort de s'isoler pour retrouver quelque chose à quoi se rattacher. Alors qu'il avait la tête baissée vers le sol par la tristesse qui avait envahi tout son être, il leva les yeux et vit la montagne, sa montagne qui restait immuablement majestueuse, une montagne qui lui donnait l'impression de lui faire signe.
Allez, marche vers ce petit promontoire pour retrouver le calme. Une petite demi-heure après, il était arrivé, pas un instant il n'hésita, oui, il a avait toujours le même petit rocher sur lequel il aimait s'asseoir, il y avait le même petit tapis d'herbe verte qui invitait à s'étendre. Il sentit soudain la paix qui descendait sur lui, il retrouvait ses racines, il se prit à sourire et il repensa à toutes ces dernières années, des années souvent mouvementées et où le doute s'installait, où il remettait tout en question, jusqu'à sa Foi.
Je repensais à cette première année d'université où je m'était donné corps et âme à ses études qui devaient m'amener, un jour, à la prêtrise, cet objectif de ma vie afin que je m'accomplisse et que je réalise le souhait profond du Père B.
Je repensais, au fur et à mesure que j'avançais dans l'étude des textes fondamentaux que ceux-ci étaient souvent en contradiction avec la vie vécue de tous les jours, que ce soit dans le cadre de l'Eglise ou de la vie des simples citoyens, des simples croyants. Ces textes avaient été pensés, transmis de génération en génération il y a des millénaires, dans le contexte de l'époque mais qui n'était plus celui d'aujourd'hui : Les textes, les idées restaient très beaux mais leur application aujourd'hui me paraissait désuète, totalement inadaptée à la vie que nous vivons.
Je repensais à cette fois où moi, simple petit séminariste, fut invité chez un des prélats pour qu'il me fasse des propositions qui me rappelaient ce que j'avais fait et aimé avec Romain et, soudain, cela me fit penser à lui, Benjamin, que j'avais tant aimé et que j'avais quasiment oublié et qui, tout à coup, ressurgissait.
Benjamin dont l'image de son corps si beau, de sa peau si douce et si réceptive à mes caresses remontait à la surface de ma mémoire alors même que l'orientation que j'avais prise m'interdisait de songer à ces moments magiques et où cet avenir que nous avions imaginé ensemble était irréalisable à moins que… à moins que quoi ?
J'étais couché sur l'herbe, j'avais enlevé mon T-shirt et l'air frais de la montagne caressait mon corps à moitié nu, je sentais que j'étais en quelque sorte en dehors du monde réel, que j'arrivais à un tournant de ma vie et qu'il allait falloir que je me décide. Le problème, c'est que je n'avais aucune idée de la direction où je devais aller, même si je pressentais dans mon for intérieur qu'il fallait que je prenne une décision qui conditionnerait tout mon avenir, toute ma vie.
L'après-midi avançait, le fraicheur du soir arrivait, je me rhabillais et je me mis en route pour retourner à la petite pension où j'avais pris une chambre. Le repas du soir terminé, je sortis un moment pour me promener dans mon village et, involontairement, mes pas me conduisirent vers la petite entrée de la chapelle adjacente à la grande église, cette petite chapelle où, avec le Père B. nous avions pris la décision de cette fameuse pause dans notre relation entre Benjamin et moi. La porte était ouverte, j'entrais et immédiatement je fus saisi par le calme, la religiosité qui émanait de cet endroit tout simple, sans décoration ostentatoire comme c'était trop souvent le cas. Je pris place sur une des chaises et, très vite, ce fut la vision du Père B. qui m'avait, cette fameuse nuit, rejoint dans cette même chapelle. Pour la deuxième fois de la journée, je pris conscience que je devais prendre une décision essentielle, mais je ne savais pas encore vraiment laquelle. J'étais assis très calmement sur ma chaise, je ne priais pas car je n'en ressentais pas le besoin, ce qui me surpris.
Alors que mon esprit vagabondait, je réalisais soudain qu'il y avait quelqu'un dans la chapelle, je levais les yeux et vis un homme encore jeune même si plus âgé que moi en prière, à quelques mètres de moi. Il fit un signe de croix, se leva et fit quelques pas vers la porte avant de s'arrêter et se venir vers moi : Il mit sa main sur ma tête et dit
- Florentin, fait ce que tu crois être juste et bon pour toi !
Après ces quelques paroles, il sortit, j'étais stupéfait, il connaissait mon prénom et il m'avait donner la solution à mes préoccupations: Fait ce que tu crois être juste et bon pour toi.
D'un seul coup, je compris ce qui allait être bon pour moi, il fallait que j'arrête mes études pour être prêtre et que je me consacre à l'étude des textes bibliques, que je me lance dans la recherche et l'enseignement. Mais ce qui était d'un seul coup clair et évident pour moi, il fallait que je retrouve Benjamin, ce garçon qui était mon roc, ma certitude.
Le lendemain, je quittais mes montagnes et je regagnais Rome et mon séminaire, je retrouvais mon compagnons de chambre, Jean-Marie, avec qui je m'entendais très bien, nous étions tous les deux de véritables bêtes de travail mais notre relation s'arrêtait là si l'on fait exception de nos petites séances communes de masturbation au cours de laquelle, un jour, alors que je le regardais avec attention s'activer sur son engin, je lui proposais en riant de l'aider et, à mon étonnement, il accepta avec une grand sourire, pourquoi pas me dit-il. Si non, pendant longtemps, nous ne parlions pas de notre vie privée, je n'en ressentais pas, et pour cause, le besoin, le passé était le passé, au moins jusqu'à mes réflexions sur mon rocher et dans la chapelle il y a quelques jours.
Il est vrai que depuis quelques temps, en fait depuis que je me posais des questions sur mon orientation future, j'avais tendance à l'observer un peu plus lorsqu'il affichait sa nudité sans aucune gène et cela provoquait chez moi une légère érection, sensation qui me rappelait de vieux souvenirs, choquant mais pas forcément désagréable, bien au contraire. Un soir, alors que j'étais en boxer assis sur mon lit, prêt à me coucher, je regardais Jean-Marie à quatre pattes entrain de chercher quelque chose sous son lit et qui, dans cette position, me dévoilait tout ce que je n'aurais pas dû voir. La réaction ne se fit pas attendre, j'avais une érection doublée d'une envie de le caresser. Il se redressa je vis que lui également était excité
- JM / Je crois qu'une petite séance de tendresse nous ferait du bien à tous les deux
et ce disant il vient se glisser dans mon lit. Nos deux corps étaient proches, et lui et moi nous sentions bons, lui comme moi nous étions parfaitement calmes et nous comprîmes que nous avions simplement besoin de sensualité, nos mains se promenaient sur le corps de l'autre et appréciaient la douceur de notre peau, elles épousaient les moindres recoins de nos corps, même ceux intimes, mais encore une fois, nous n'éprouvions aucun besoin sexuel. Nous étions simplement heureux de partager ce sentiment de douceur et nous étions parfaitement conscients, Jean-Marie peut-être plus que moi, qu'il s'agissait d'une parenthèse dans notre vie studieuse d'étudiants se préparant, sous une forme ou une autre, à servir l'Eglise. Entretemps, mon camarade avait rejoint son lit ce qui ne nous empêcha pas de bavarder encore un bon moment
- Flo / Tu sais, j'ai eu à un moment donné une vie assez débridée, notamment sur le plan sexuel et je suis heureux de voir qu'on peut éprouver des sentiments plus intimes sans être pour autant dévergondé ni obsédé
- JM / Oh ! tu n'es pas le seul et en découvrant la douceur de ta peau de bébé, cela m'a rappelé la sensation que j'éprouvais avec mon copain Benjamin en Espagne
- Flo / Quel nom as-tu dit ? Benjamin ? Décris-le-moi aussi bien que tu le peux
Je m'étais redressé d'un seul coup, troublé comme jamais. Était-ce mon Benjamin ? Allait-il à nouveau intervenir dans mon existence ?
- JM / Eh ! du calme Florentin, qu'est-ce qui t'arrive, quelle mouche t'a brusquement piqué ?
- Flo / Je t'en prie, décrit le moi tu ne peux comprendre à quel point c'est important, vital même, je t'expliquerai tout après. Mais je t'en supplie, décrit… Attends, tu as peut-être une photo ce serait le mieux, mais dépêche-toi, je ne tiens plus en place !
Jean-Marie se lève, fouille dans un tiroir et, dans un tas de photos disparates
- JM / Voilà, j'ai trouvé
Et il me tend la photo, l'image est dessous de sorte que Florentin de voit pas immédiatement qui est sur la photo, il la tient dans sa main qui tremble, il a peur de ce qu'il va voir, si ce n'est pas son Benjamin à lui, cela va être une cruelle déception mais si c'est lui, alors, alors, il ne sait pas ce qui va se passer. Jean-Marie regarde son ami, il comprend qu'il se passe quelque chose d'important et même de grave, lui également est tendu.
- Flo / Bon, je retourne cette photo, advienne que pourra
Jean-Marie se tait, il sourit à Florentin qui hésite encore et qui est très pâle et qui, soudain, d'un geste brusque retourne la photo :