30-10-2020, 11:00 AM
La porte à peine refermée, Julien m’avait embrassé à pleine bouche. Puis il m’avait entraîné vers le lit. Nos bouches étaient comme soudées l’une à l’autre. Nos corps étaient en alerte, ils n’attendaient qu’une chose, c’est de pouvoir ressentir une nouvelle fois un tas de sensations toutes les plus sensuelles, les plus caressantes, les plus suggestives possibles. Nos mains s’étaient alors mises en devoir de procurer de subtiles caresses languissantes à l’être aimé. Mes doigts passaient dans la chevelure de Julien. Puis ils allaient caresser son cou ainsi que sa nuque. Notre baiser s’éternisait, nos langues n’arrêtaient pas de danser entre elles. Nos yeux étaient mi-clos, nous savourions ce moment qui nous apportait beaucoup de tendresse et de joie intérieure. Nos corps étaient en harmonies, nos cœurs battaient d’aise et de bonheur. Puis une fois notre baiser terminé, nos lèvres s’étaient attachées à embrasser nos visages respectifs. Nos anatomies dressées n’attendaient plus que nous nous occupions d’elles.
Julien avait pris du gel et des capotes dans le tiroir de la table de nuit. Pas besoin de parole, le geste suffisait à savoir ce que Julien avait l’intention de faire. Je lui avais fait un large sourire en guise d’acquiescement. Comme Julien avait pris l’initiative de prendre ce qu’il fallait, je le laissais prendre l’initiative. Il avait pris du gel et il avait commencé à me titiller l’anus. Je savais qu’il voulait me prendre, qu’il voulait m’aimer. Je m’étais alors placé de façon à lui offrir mon postérieur bien en vue pour lui procurer un accès facile à ma rondelle. Julien savait y faire, il préparait mon orifice avec doigté en y allant progressivement, un doigt et puis deux. J’avais mon bas ventre déjà en feu, mon anus était lui aussi très chaud et prêt à accueillir le bâton d’amour de Juju. Les deux doigts de Julien tournaient donc à l’entrée de ma grotte. Et enfin mon amoureux enfilait un préservatif sur son membre dressé. Un peu de gel et voilà donc la queue de Julien qui se présentait devant l’entrée de ma caverne. Délicatement, doucement, sans brusquerie, Julien prenait possession de mon corps. Je sentais son membre gorgé de sang entrer progressivement dans mon anatomie annale. Puis une fois bien placé, Julien avait entrepris des mouvements de va et vient lents, puis il avait pris une cadence un peu plus rapide sans excès. Mon corps vibrait maintenant sous les coups de butoir contenus de mon amant. Puis Juju avait accéléré le rythme et ses deux valseuses frappaient en cadence sur le bas de mes fesses. Julien commençait à haleter et moi de mon côté je lâchais des râles de bonheur. J’avais les yeux fermés et je savourais ces sensations de plus en plus puissantes au niveau de tout mon être. J’étais alors en parfaite communion avec mon Juju, avec mon amoureux, avec ma moitié. Je sentais que Julien allait arriver à la jouissance, son corps se cabrait de plus en plus et enfin dans un râle plus sonore que les autres, il éjaculait dans la capote six jets de sa semence. Nous étions tous les deux en nage. Puis, une fois que la tension avait baisé, nous nous étions retrouvés, Julien et moi, côte à côte, nous regardant, les yeux pétillants de bonheur. Nous nous étions donnés de petits bisous répétés en laissant nos corps reprendre un peu de repos.
Mon ventre était toujours aussi brûlant, mon corps n’attendait plus que le moment où il pourrait libérer toute la tension accumulée avant et durant l’acte d’amour de Julien. Mon pénis avait déjà repris vigueur. Julien l’avait bien compris, il s’était positionné de façon à présenter ses fesses vers moi. Sa lune était si accueillante que j’avais vite enduit mes doigts de gel en vue de préparer l’entrée de l’antre d’amour de Julien. J’avais presque pu faire entrer trois doigts mais je m’étais arrêté car Julien semblait avoir un peu mal. Les deux doigts étaient bien suffisants. Puis ayant enfilé une capote sur mon membre turgescent, j’avais commencé une pénétration lente et appliquée au niveau de l’anus de mon Juju. Mon appendice d’amour entrait centimètre par centimètre jusqu’à la garde. Et, enfin introduit dans cette caverne bien chaude, j’avais entrepris des mouvements lents et assez amples. J’y allais doucement, avec volupté laissant le temps à nos deux corps de se trouver en harmonie. Nos cœurs battaient de plus en plus fort, nous arrivions à nous coordonner. Puis nos sens étaient tous ouverts, nous laissant ressentir tous les bienfaits de notre corps à corps. J’émettais de plus en plus de râles de bonheur, Julien lui aussi de son côté était de plus en plus expressif. Puis j’avais dit à plusieurs reprises à Julien des « Je t’aime ! ». Julien répondait par des « oui, moi aussi ! ». Je savais que j’allais bientôt arriver au point de non-retour, mon ventre était de plus en plus brûlant. Je sentais mes muscles se contracter, je sentais la pression qui montait et que mon sexe avait pris sa dimension maximale, j’allais jouir, j’allais éjaculer. Puis dans un râle roque et sonore j’avais laissé s’écraser au fond du préservatif six jets de sperme. J’avais joui comme jamais. Je me suis retrouvé en suite comme dans du coton, comme hors du temps. Ce n’est que quelques secondes plus tard que j’entendais Julien me demander :
Jul : « Eh, Phil ça va ?
Moi : Retrouvant mes esprits : Oui, ça va, j’étais comme sur un nuage.
Jul : Je m’en suis rendu compte. Mais tu as presque perdu connaissance !
Moi : Je m’en doute Juju. Je n’avais jamais joui comme maintenant !
Jul : Je m’en suis rendu compte car tu as très fort titillé ma prostate et je ne te dis pas comme j’ai aimé !
Moi : Je t’aime Julien. Je t’adore !
Jul : Et moi alors, je t’aime comme un fou ! »
Nous nous étions alors embrassés, heureux, ivre d’amour, fourbus par nos actes d’amour. Nos yeux pétillaient de bonheur, ils étaient remplis d’étoiles. Nos sourires en disaient long, nous n’avions pas besoin de mot pour savoir que nous étions en communion l’un avec l’autre. Ayant retrouvé un peu plus de calme, nous nous étions souhaités une bonne nuit, car une longue journée nous attendait, la journée de notre fête commune d’anniversaire. Nous nous étions endormis dans les bras l’un de l’autre dans les minutes qui suivaient.
C’est Béatrice qui était venue nous réveiller vers huit heures. En effet nous avions rendez-vous pour neuf heures trente chez moi pour débuter la journée. Nous étions directement allés nous doucher. Puis une fois habillé nous avions fait notre sac de sport. Nous étions ensuite attendus pour prendre le petit-déjeuner en compagnie de Béatrice, de Pierre et des deux filles.
Une fois notre repas avalé, toute la famille s’était répartie dans les deux voitures, les garçons ensemble avec Pierre et les filles ensemble avec Béatrice. Durant le trajet Pierre nous avait demandé de faire attention à notre comportement car il pouvait y avoir d’autres personnes aux abords de la salle des sports ainsi que de la piste d’athlétisme et du terrain de foot. Puis Pierre nous avait souhaité une excellente journée.
Arrivé à la maison, nous avions salué mes parents. Olivier et sa copine Julie étaient déjà arrivé hier soir. J’avais vivement remercié mon frère Olivier et son amie Julie d’avoir accepté de passer la journée avec nous. Olivier avait aussi chaleureusement accueilli Julien. Je savais que mon frère n’avait aucun ressentiment concernant notre sexualité à Julien et à moi. Papa nous avait demandé de nous rassembler en famille, soit les deux familles réunies. Puis Papa avait pris la parole :
Papa : « Voilà, nous sommes rassemblés pour vous mes deux garçons. Je sais que Pierre a remis un cadeau spécial à Julien hier soir. C’est à mon tour de remettre un cadeau à Phil.
Jul : Oui, merci Alain, pour ceux qui ne le savent pas, j’ai reçu le livre « Feu vert » du code de la route et mes parents m’offrent les leçons de conduite. Je les remercie encore de tout cœur.
Moi : Je suis très heureux pour toi Julien.
Papa : Voilà Phil, voici ton cadeau !
C’était aussi un emballage qui devait contenir un livre. Je ne savais pas ce que cela pouvait bien être comme livre mais j’avais un doute, serait-ce aussi le code de la route « Feu vert » ? J’avais envie d’arracher le papier mais je voulais me contenir et faire cela doucement. J’avais donc ôté les papiers collants pour ainsi découvrir le livre « Feu vert » pour le code de la route. J’avais les larmes aux yeux. Julien l’avait bien vu et il s’était approché de moi pour m’enlacer. Puis ayant repris mes esprits, j’avais dit :
Moi : Oh merci beaucoup, merci Maman, merci Papa !
Papa : Tout comme Pierre l’avait fait avec Julien, nous t’offrons ta maman et moi les cours de conduite via auto-école. Bon anniversaire Philippe.
Moi : Merci à vous, je vous aime, je vous adore !
J’avais pris mes deux parents dans mes bras et je leur avais donné des bisous tellement j’étais heureux et content. Papa s’était placé à côté de Pierre et ils s’étaient adressés à nous, leurs garçons :
Pie : Voilà mes deux garçons, vous allez pouvoir apprendre à conduire dans quelque temps. C’est un passage particulier car vous allez pouvoir avoir une nouvelle autonomie. La seule chose que je vous demande c’est de faire très attention lorsque vous serez conducteurs, vous serez encore novices, pensez-y.
Papa : Je me joins à Pierre pour ces recommandations. Je souligne aussi que vous devez toujours avoir en tête le respect des autres en tant que conducteur mais aussi en tout temps. Je vous rappelle aussi d’être attentifs à ne jamais heurter les autres par votre attitude.
Pie : Nous sommes, vos mamans ainsi que nous, vos pères, heureux de voir que vous vous aimez. Ayez toujours, comme vous avez l’habitude maintenant, de faire attention à vous. N’oubliez pas que le dialogue est important et que les non-dits sont une façon de ne pas dialoguer. Respectez-vous l’un l’autre et vivez pleinement votre jeunesse !
Moi : Merci à vous quatre, vous mes parents que j’aime du plus profond de mon cœur !
Jul : Je n’ai rien d’autre à ajouter, c’est comme Phil, je vous aime tous les quatre.
Nos deux familles s’étaient mises à applaudir. C’est d’ailleurs à ce moment-là que mon amie et confidente Amandine arrivait avec Joseph. Nos premiers invités saluaient les deux familles avant de venir vers nous. Amandine s’était approchée de moi et elle avait aussi, pris Julien par la taille. Elle avait pris la parole pour nous dire à nous deux et à ceux qui étaient là :
Ama : Phil et Julien, j’ai entendu la fin des paroles que vous avez dites. Ce sont de très belles paroles et je sais que vous êtres sincères. Vous avez des parents en or, ne l’oubliez jamais. Vous êtes deux rayons de soleil, mais attention de ne pas vous brûler l’un l’autre. Vous avez assez de jugeote que pour faire attention. Enfin, je vous souhaite un très bon et très heureux anniversaire. Et je termine, avant les larmes, je serai toujours là pour vous deux si vous en avez besoin !
Moi : Je.., merci, ;;; heu »
Des larmes coulaient sur mes joues. J’avais regardé Julien qui lui aussi pleurait. Amandine était vraiment une très bonne amie doublée d’une très chère confidente. J’avais pu voir que nos deux mamans elles aussi avaient des larmes aux yeux. Je savais que je pourrais toujours compter sur mon amie Amandine et que même Julien, pouvait lui aussi, compter sur elle. Joseph avait le sourire aux lèvres, il savait lui aussi combien Amandine était une très belle personne !
Enfin les invités arrivaient l’un après l’autre en apportant des cadeaux ou des enveloppes qu’ils déposaient dans la boîte aux surprises. Tous les invités étaient maintenant tous présent. J’avais pris la parole avec Julien pour les remercier.
Moi : « Merci à tous d’être venus. Vous êtes ici les bienvenus et je vous en prie faites comme chez vous lorsque nous serons de retour après l’activité, non après les activités surprises !
Jul : Bien sûr nous vous avions demandé de venir en tenue décontractée avec de quoi vous changer. Nous allons vous inviter à nous suivre, je sais que c’était une demande, et cette demande c’était d’être à vélo pour cette journée.
Papa : Très bien les garçons, je vais ajouter que nous allons avoir deux invités supplémentaires.
Julien et moi nous nous demandions qui cela pouvait-il bien être. Nous nous regardions et enfin papa avait fait signe en direction du taillis de fleurs sauvages à l’angle du jardin. C’est alors que j’ai vu arriver Jean-François, mon prof de gym et Pierre-Alain le chef scout de mon cousin David.
Papa : Phil et Julien ont préparé toutes sortes d’activités pour tous à la salle des sports de la commune, mais Alain et moi-même voulions leur offrir encore autre chose. Vous en saurez plus après le repas de midi. C’est pour cette raison que nos deux invités surprise sont présents avec nous. Je les remercie déjà d’avoir répondu positivement à mon appel.
J’avais été saluer mon prof, Jean-François Durant. J’étais étonné de le voir. Je savais qu’il était au courant du fait que j’étais gay, mais je ne m’attendais pas à le voir.
Moi : Merci monsieur Durant d’être venu, je ne me doutais pas que papa vous ait demandé de venir pour cette journée.
J-F : Tu sais Phil tu peux m’appeler Jean-François, de toute façon tu as terminé ta rhéto.
Moi : Oui, heu, Jean-François. Merci. Voilà Julien mon ami, mon compagnon.
J-F : Bonjour Julien, je suis heureux de te connaître. Je vous souhaite un très bon anniversaire à vous deux. Et aussi, bonne chance pour la vie !
Jul : Merci, merci d’être là pour nous !
J-F : Je sais que vous vous aimez, je sais que vous êtes homos. Cela ne me dérange pas du tout, je vais vous dire que moi aussi je suis gay. Je vous demande de tenir votre langue.
Moi : Mais oui Jean-François, je ne dirais jamais rien.
J-F : Je te confie aussi que j’avais rencontré ton papa lors d’un contact avec l’association d’aide pour les gays dont il est un des bénévoles.
Moi : Oui, je vois. Je serai muet comme une tombe.»
Jul : Moi aussi Jean-François. Merci d’avoir été si franc envers nous.
J-F : En tous cas vous êtes tous les deux de très beaux garçons pleins de vie et je vous souhaite d’être heureux.
Moi : Merci Jean-François.
Jul : Merci, oui merci à toi.
Il faut dire que Jean-François Durant, mon prof de gym était âgé de vingt-six ans. C’était un prof super, très ouvert et très dynamique. Julien était lui aussi très étonné. Il ne se doutait pas qu’un prof pouvait ainsi avoir un tant soit peu d’amitié pour un élève. Jean-François ajouta :
J-F : Tu sais Phil, moi aussi j’aimais un gars de ma classe à ton âge. J’avais moi aussi dix-huit ans. Nous avons fait nos études ensemble et nous sommes en couple. Ce n’est pas facile de nous montrer ensemble, nous devons être sur nos gardes. Alors je vous conjure de faire terriblement attention lorsque vous êtes en public.
Moi : Je m’en doute, Papa m’en parle souvent.
J-F : Je sais, il m’en a parler aussi lors de nos entretiens. Vous savez que vous pourrez compter sur moi et mon compagnon si jamais un jour vous avez besoin d’aide.
Moi : Merci Jean-François. Je dois dire que tu as été pour moi un très chouette prof.
J-F : Merci Phil. »
Nous nous étions enlacés. Puis J-F avait une grande accolade avec Julien. Je ne reconnaissais pas mon prof de gym, je venais de découvrir un homme, un gars très ouvert et qui avait une certaine ouverture d’esprit que pour être accepté par tous ses élèves.
Julien avait pris du gel et des capotes dans le tiroir de la table de nuit. Pas besoin de parole, le geste suffisait à savoir ce que Julien avait l’intention de faire. Je lui avais fait un large sourire en guise d’acquiescement. Comme Julien avait pris l’initiative de prendre ce qu’il fallait, je le laissais prendre l’initiative. Il avait pris du gel et il avait commencé à me titiller l’anus. Je savais qu’il voulait me prendre, qu’il voulait m’aimer. Je m’étais alors placé de façon à lui offrir mon postérieur bien en vue pour lui procurer un accès facile à ma rondelle. Julien savait y faire, il préparait mon orifice avec doigté en y allant progressivement, un doigt et puis deux. J’avais mon bas ventre déjà en feu, mon anus était lui aussi très chaud et prêt à accueillir le bâton d’amour de Juju. Les deux doigts de Julien tournaient donc à l’entrée de ma grotte. Et enfin mon amoureux enfilait un préservatif sur son membre dressé. Un peu de gel et voilà donc la queue de Julien qui se présentait devant l’entrée de ma caverne. Délicatement, doucement, sans brusquerie, Julien prenait possession de mon corps. Je sentais son membre gorgé de sang entrer progressivement dans mon anatomie annale. Puis une fois bien placé, Julien avait entrepris des mouvements de va et vient lents, puis il avait pris une cadence un peu plus rapide sans excès. Mon corps vibrait maintenant sous les coups de butoir contenus de mon amant. Puis Juju avait accéléré le rythme et ses deux valseuses frappaient en cadence sur le bas de mes fesses. Julien commençait à haleter et moi de mon côté je lâchais des râles de bonheur. J’avais les yeux fermés et je savourais ces sensations de plus en plus puissantes au niveau de tout mon être. J’étais alors en parfaite communion avec mon Juju, avec mon amoureux, avec ma moitié. Je sentais que Julien allait arriver à la jouissance, son corps se cabrait de plus en plus et enfin dans un râle plus sonore que les autres, il éjaculait dans la capote six jets de sa semence. Nous étions tous les deux en nage. Puis, une fois que la tension avait baisé, nous nous étions retrouvés, Julien et moi, côte à côte, nous regardant, les yeux pétillants de bonheur. Nous nous étions donnés de petits bisous répétés en laissant nos corps reprendre un peu de repos.
Mon ventre était toujours aussi brûlant, mon corps n’attendait plus que le moment où il pourrait libérer toute la tension accumulée avant et durant l’acte d’amour de Julien. Mon pénis avait déjà repris vigueur. Julien l’avait bien compris, il s’était positionné de façon à présenter ses fesses vers moi. Sa lune était si accueillante que j’avais vite enduit mes doigts de gel en vue de préparer l’entrée de l’antre d’amour de Julien. J’avais presque pu faire entrer trois doigts mais je m’étais arrêté car Julien semblait avoir un peu mal. Les deux doigts étaient bien suffisants. Puis ayant enfilé une capote sur mon membre turgescent, j’avais commencé une pénétration lente et appliquée au niveau de l’anus de mon Juju. Mon appendice d’amour entrait centimètre par centimètre jusqu’à la garde. Et, enfin introduit dans cette caverne bien chaude, j’avais entrepris des mouvements lents et assez amples. J’y allais doucement, avec volupté laissant le temps à nos deux corps de se trouver en harmonie. Nos cœurs battaient de plus en plus fort, nous arrivions à nous coordonner. Puis nos sens étaient tous ouverts, nous laissant ressentir tous les bienfaits de notre corps à corps. J’émettais de plus en plus de râles de bonheur, Julien lui aussi de son côté était de plus en plus expressif. Puis j’avais dit à plusieurs reprises à Julien des « Je t’aime ! ». Julien répondait par des « oui, moi aussi ! ». Je savais que j’allais bientôt arriver au point de non-retour, mon ventre était de plus en plus brûlant. Je sentais mes muscles se contracter, je sentais la pression qui montait et que mon sexe avait pris sa dimension maximale, j’allais jouir, j’allais éjaculer. Puis dans un râle roque et sonore j’avais laissé s’écraser au fond du préservatif six jets de sperme. J’avais joui comme jamais. Je me suis retrouvé en suite comme dans du coton, comme hors du temps. Ce n’est que quelques secondes plus tard que j’entendais Julien me demander :
Jul : « Eh, Phil ça va ?
Moi : Retrouvant mes esprits : Oui, ça va, j’étais comme sur un nuage.
Jul : Je m’en suis rendu compte. Mais tu as presque perdu connaissance !
Moi : Je m’en doute Juju. Je n’avais jamais joui comme maintenant !
Jul : Je m’en suis rendu compte car tu as très fort titillé ma prostate et je ne te dis pas comme j’ai aimé !
Moi : Je t’aime Julien. Je t’adore !
Jul : Et moi alors, je t’aime comme un fou ! »
Nous nous étions alors embrassés, heureux, ivre d’amour, fourbus par nos actes d’amour. Nos yeux pétillaient de bonheur, ils étaient remplis d’étoiles. Nos sourires en disaient long, nous n’avions pas besoin de mot pour savoir que nous étions en communion l’un avec l’autre. Ayant retrouvé un peu plus de calme, nous nous étions souhaités une bonne nuit, car une longue journée nous attendait, la journée de notre fête commune d’anniversaire. Nous nous étions endormis dans les bras l’un de l’autre dans les minutes qui suivaient.
C’est Béatrice qui était venue nous réveiller vers huit heures. En effet nous avions rendez-vous pour neuf heures trente chez moi pour débuter la journée. Nous étions directement allés nous doucher. Puis une fois habillé nous avions fait notre sac de sport. Nous étions ensuite attendus pour prendre le petit-déjeuner en compagnie de Béatrice, de Pierre et des deux filles.
Une fois notre repas avalé, toute la famille s’était répartie dans les deux voitures, les garçons ensemble avec Pierre et les filles ensemble avec Béatrice. Durant le trajet Pierre nous avait demandé de faire attention à notre comportement car il pouvait y avoir d’autres personnes aux abords de la salle des sports ainsi que de la piste d’athlétisme et du terrain de foot. Puis Pierre nous avait souhaité une excellente journée.
Arrivé à la maison, nous avions salué mes parents. Olivier et sa copine Julie étaient déjà arrivé hier soir. J’avais vivement remercié mon frère Olivier et son amie Julie d’avoir accepté de passer la journée avec nous. Olivier avait aussi chaleureusement accueilli Julien. Je savais que mon frère n’avait aucun ressentiment concernant notre sexualité à Julien et à moi. Papa nous avait demandé de nous rassembler en famille, soit les deux familles réunies. Puis Papa avait pris la parole :
Papa : « Voilà, nous sommes rassemblés pour vous mes deux garçons. Je sais que Pierre a remis un cadeau spécial à Julien hier soir. C’est à mon tour de remettre un cadeau à Phil.
Jul : Oui, merci Alain, pour ceux qui ne le savent pas, j’ai reçu le livre « Feu vert » du code de la route et mes parents m’offrent les leçons de conduite. Je les remercie encore de tout cœur.
Moi : Je suis très heureux pour toi Julien.
Papa : Voilà Phil, voici ton cadeau !
C’était aussi un emballage qui devait contenir un livre. Je ne savais pas ce que cela pouvait bien être comme livre mais j’avais un doute, serait-ce aussi le code de la route « Feu vert » ? J’avais envie d’arracher le papier mais je voulais me contenir et faire cela doucement. J’avais donc ôté les papiers collants pour ainsi découvrir le livre « Feu vert » pour le code de la route. J’avais les larmes aux yeux. Julien l’avait bien vu et il s’était approché de moi pour m’enlacer. Puis ayant repris mes esprits, j’avais dit :
Moi : Oh merci beaucoup, merci Maman, merci Papa !
Papa : Tout comme Pierre l’avait fait avec Julien, nous t’offrons ta maman et moi les cours de conduite via auto-école. Bon anniversaire Philippe.
Moi : Merci à vous, je vous aime, je vous adore !
J’avais pris mes deux parents dans mes bras et je leur avais donné des bisous tellement j’étais heureux et content. Papa s’était placé à côté de Pierre et ils s’étaient adressés à nous, leurs garçons :
Pie : Voilà mes deux garçons, vous allez pouvoir apprendre à conduire dans quelque temps. C’est un passage particulier car vous allez pouvoir avoir une nouvelle autonomie. La seule chose que je vous demande c’est de faire très attention lorsque vous serez conducteurs, vous serez encore novices, pensez-y.
Papa : Je me joins à Pierre pour ces recommandations. Je souligne aussi que vous devez toujours avoir en tête le respect des autres en tant que conducteur mais aussi en tout temps. Je vous rappelle aussi d’être attentifs à ne jamais heurter les autres par votre attitude.
Pie : Nous sommes, vos mamans ainsi que nous, vos pères, heureux de voir que vous vous aimez. Ayez toujours, comme vous avez l’habitude maintenant, de faire attention à vous. N’oubliez pas que le dialogue est important et que les non-dits sont une façon de ne pas dialoguer. Respectez-vous l’un l’autre et vivez pleinement votre jeunesse !
Moi : Merci à vous quatre, vous mes parents que j’aime du plus profond de mon cœur !
Jul : Je n’ai rien d’autre à ajouter, c’est comme Phil, je vous aime tous les quatre.
Nos deux familles s’étaient mises à applaudir. C’est d’ailleurs à ce moment-là que mon amie et confidente Amandine arrivait avec Joseph. Nos premiers invités saluaient les deux familles avant de venir vers nous. Amandine s’était approchée de moi et elle avait aussi, pris Julien par la taille. Elle avait pris la parole pour nous dire à nous deux et à ceux qui étaient là :
Ama : Phil et Julien, j’ai entendu la fin des paroles que vous avez dites. Ce sont de très belles paroles et je sais que vous êtres sincères. Vous avez des parents en or, ne l’oubliez jamais. Vous êtes deux rayons de soleil, mais attention de ne pas vous brûler l’un l’autre. Vous avez assez de jugeote que pour faire attention. Enfin, je vous souhaite un très bon et très heureux anniversaire. Et je termine, avant les larmes, je serai toujours là pour vous deux si vous en avez besoin !
Moi : Je.., merci, ;;; heu »
Des larmes coulaient sur mes joues. J’avais regardé Julien qui lui aussi pleurait. Amandine était vraiment une très bonne amie doublée d’une très chère confidente. J’avais pu voir que nos deux mamans elles aussi avaient des larmes aux yeux. Je savais que je pourrais toujours compter sur mon amie Amandine et que même Julien, pouvait lui aussi, compter sur elle. Joseph avait le sourire aux lèvres, il savait lui aussi combien Amandine était une très belle personne !
Enfin les invités arrivaient l’un après l’autre en apportant des cadeaux ou des enveloppes qu’ils déposaient dans la boîte aux surprises. Tous les invités étaient maintenant tous présent. J’avais pris la parole avec Julien pour les remercier.
Moi : « Merci à tous d’être venus. Vous êtes ici les bienvenus et je vous en prie faites comme chez vous lorsque nous serons de retour après l’activité, non après les activités surprises !
Jul : Bien sûr nous vous avions demandé de venir en tenue décontractée avec de quoi vous changer. Nous allons vous inviter à nous suivre, je sais que c’était une demande, et cette demande c’était d’être à vélo pour cette journée.
Papa : Très bien les garçons, je vais ajouter que nous allons avoir deux invités supplémentaires.
Julien et moi nous nous demandions qui cela pouvait-il bien être. Nous nous regardions et enfin papa avait fait signe en direction du taillis de fleurs sauvages à l’angle du jardin. C’est alors que j’ai vu arriver Jean-François, mon prof de gym et Pierre-Alain le chef scout de mon cousin David.
Papa : Phil et Julien ont préparé toutes sortes d’activités pour tous à la salle des sports de la commune, mais Alain et moi-même voulions leur offrir encore autre chose. Vous en saurez plus après le repas de midi. C’est pour cette raison que nos deux invités surprise sont présents avec nous. Je les remercie déjà d’avoir répondu positivement à mon appel.
J’avais été saluer mon prof, Jean-François Durant. J’étais étonné de le voir. Je savais qu’il était au courant du fait que j’étais gay, mais je ne m’attendais pas à le voir.
Moi : Merci monsieur Durant d’être venu, je ne me doutais pas que papa vous ait demandé de venir pour cette journée.
J-F : Tu sais Phil tu peux m’appeler Jean-François, de toute façon tu as terminé ta rhéto.
Moi : Oui, heu, Jean-François. Merci. Voilà Julien mon ami, mon compagnon.
J-F : Bonjour Julien, je suis heureux de te connaître. Je vous souhaite un très bon anniversaire à vous deux. Et aussi, bonne chance pour la vie !
Jul : Merci, merci d’être là pour nous !
J-F : Je sais que vous vous aimez, je sais que vous êtes homos. Cela ne me dérange pas du tout, je vais vous dire que moi aussi je suis gay. Je vous demande de tenir votre langue.
Moi : Mais oui Jean-François, je ne dirais jamais rien.
J-F : Je te confie aussi que j’avais rencontré ton papa lors d’un contact avec l’association d’aide pour les gays dont il est un des bénévoles.
Moi : Oui, je vois. Je serai muet comme une tombe.»
Jul : Moi aussi Jean-François. Merci d’avoir été si franc envers nous.
J-F : En tous cas vous êtes tous les deux de très beaux garçons pleins de vie et je vous souhaite d’être heureux.
Moi : Merci Jean-François.
Jul : Merci, oui merci à toi.
Il faut dire que Jean-François Durant, mon prof de gym était âgé de vingt-six ans. C’était un prof super, très ouvert et très dynamique. Julien était lui aussi très étonné. Il ne se doutait pas qu’un prof pouvait ainsi avoir un tant soit peu d’amitié pour un élève. Jean-François ajouta :
J-F : Tu sais Phil, moi aussi j’aimais un gars de ma classe à ton âge. J’avais moi aussi dix-huit ans. Nous avons fait nos études ensemble et nous sommes en couple. Ce n’est pas facile de nous montrer ensemble, nous devons être sur nos gardes. Alors je vous conjure de faire terriblement attention lorsque vous êtes en public.
Moi : Je m’en doute, Papa m’en parle souvent.
J-F : Je sais, il m’en a parler aussi lors de nos entretiens. Vous savez que vous pourrez compter sur moi et mon compagnon si jamais un jour vous avez besoin d’aide.
Moi : Merci Jean-François. Je dois dire que tu as été pour moi un très chouette prof.
J-F : Merci Phil. »
Nous nous étions enlacés. Puis J-F avait une grande accolade avec Julien. Je ne reconnaissais pas mon prof de gym, je venais de découvrir un homme, un gars très ouvert et qui avait une certaine ouverture d’esprit que pour être accepté par tous ses élèves.