28-10-2020, 10:10 AM
Je comptais appeler Amandine et ensuite Joseph lorsque papa arriva dans le hall où je me trouvais et il me demanda ce qu’il se passait vu les appels téléphoniques reçus ou donnés. Il voyait bien qu’il y avait quelque chose. Mon visage ne sait pas mentir et l’expression en disait long. Bref j’avais demandé à papa de me suivre pour retrouver maman qui était assise sur la terrasse. J’avais alors pris la parole pour leur dire :
Moi : « Bon voilà, je suis revenu de chez Julien pour attendre l’appel téléphonique de David concernant les deux tentes scoutes qu’il avait demandé à son chef. Lorsque le téléphone a sonné, ce n’était pas David mais Jacques au bout du fil.
Mam : Jacques, ton copain qui est parti au Canada !
Moi : Oui, c’est bien lui.
Papa : Il voulait quoi.
Moi : Il me prévenait qu’il serait de retour pour un mois dans une dizaine de jours !
Mam : Qu’a-t-il dit d’autre ?
Moi : Il voulait savoir s’il pouvait me revoir. Je lui ai bien dit que j’étais avec Julien et follement amoureux de mon Julien.
Papa : Tu as bien fait Phil. Ensuite comment ça s’est terminé ?
Moi : Je lui ai dit que j’étais d’accord à la condition que Julien soit avec moi. J’ai aussi dit que j’allais demander à Amandine et à Joseph s’ils voulaient eux aussi être présents avec nous.
Papa : Très bonne initiative. Tu as bien fait.
Moi : J’ai reçu par la suite l’appel de David, on peut avoir deux tentes et c’est le chef de David qui viendra les apporter demain fin de journée.
Mam : Voilà une bonne nouvelle !
Moi : Puis j’ai directement téléphoné à Julien pour l’avertir pour les tentes mais aussi pour l’appel téléphonique de Jacques. Je lui ai tout raconté. Puis je lui ai bien dit que c’est lui que j’aime et non Jacques.
Mam : Tu as eu entièrement raison de tenir Julien au courant. C’est une très belle attitude et rien de tel que de se dire tout ce qui se passe à son ami, à son amoureux. Je te félicite Phil.
Moi : Mais je me demande ce qui va se passer. J’aime Julien et j’ai peur que Jacques se mette en travers de notre relation. Julien m’a dit que nous devions d’abord songer à la fête et ensuite que nous verrions ce qu’il convient de faire !
Papa : Julien a bien fait. Pensez à votre fête. Comme le dit Julien vous verrez ce que vous envisagerez de faire après.
Moi : Merci Maman, merci Papa, voilà, vous savez tout.
Mam : Tu as bien fait de nous en parler. Nous serons toujours avec toi mon grand.
Moi : Merci, je vous aime.
Papa : Nous aussi mon fils.
Moi : Je vais téléphoner à Amandine et à Joseph, je préfère le faire maintenant.
Papa : Très bien Phil, après rejoint nous sur la terrasse.
Moi : Merci Papa. »
J’avais rejoint le hall et j’avais téléphoné à mes deux amis. D’abord à Amandine, mon amie, ma confidente. Elle était étonnée de cet appel de Jacques. Elle m’a dit que j’avais bien fait de vouloir l’inclure avec Joseph dans la rencontre qui sera prévue avec Jacques. Amandine me demanda si elle pouvait venir donner un coup de main pour préparer la fête. J’avais de suite accepté. Nous devions nous retrouver le lendemain.
J’avais aussi contacté Joseph. Il était du même avis et il accepta directement d’être avec nous lorsque Jacques serait là. Joseph m’avait dit aussi qu’il avait une idée et qu’il m’en parlerait lors de la fête. Puis, je ne sais pas, mais il se proposa aussi de venir donner un coup de main pour la fête. Je l’avais aussi convié à se joindre à nous pour la préparation de la fête.
J’avais rejoint mes parents sur la terrasse. Papa me proposa de prendre l’apéro avec eux. Il me demanda d’apporter trois whisky-coca. Une fois que nous fûmes servis, papa m’avais dit que tout était en ordre pour le hall des sports, que tout avait été prévu. J’étais content car tout était maintenant en ordre pour que cette fête soit une réussite. J’étais déjà moins anxieux et j’avais relativisé la venue de Jacques. Je voulais être au mieux de ma forme tant physique que mentale. Nous avions souper à trois. C’était l’occasion de discuter avec mes parents et j’adorais ces moments passés avec eux. Nous pouvions parler de tout ou presque. Nous parlions ouvertement de sexualité, ce n’était pas un sujet tabou.
J’avais passé le début de la soirée à l’extérieur car il faisait très bon en cette fin du mois de juin. J’en avais profité pour plonger dans la piscine, nu comme d’habitude. Papa était venu me rejoindre. Nous nous étions amusés comme deux enfants. Nous nous coulions l’un l’autre en riant de bon cœur. Après cette baignade, j’étais allé me coucher après avoir souhaité une bonne nuit à mes parents.
J’avais ouvert un œil. Il faisait déjà bien clair ce matin. Un coup d’œil au réveil, il était sept heures vingt-trois. Nous étions arrivé à « J-1 ». J’étais allé prendre ma douche pour être en forme pour la journée. J’étais descendu à la cuisine où Maman était en train de boire une tasse de café tout en relisant sa liste des courses à faire pour la fête. Je savais que Papa avait déjà tout prévu et acheté pour ce qui est des boissons. J’avais embrassé Maman et en même temps je lui avais fait un énorme câlin. Cela faisait presque dix-huit ans qu’elle était aux petits soins pour moi. Bien entendu elle s’était occupée de ma sœur qui arrive sur ses vingt ans. Bref nous avions des parents en or.
Maman et moi discutions des préparatifs pour la fête. J’avais prévu avec Julien de commencer à monter les tonnelles, les tables et bancs, et tout ce qui pouvait être fait à la maison. Ensuite nous irions chez Julien pour poursuivre l’installation des tonnelles, des tables et des bancs, du barbecue à placer sous un auvent, ainsi que l’endroit réservé aux boissons en y installant les deux frigos nécessaires. Bref nous allions être fort occupés toute la journée.
A peine le petit déjeuner avalé, j’avais déjà sorti les fauteuils de jardin pour les placer auprès de la piscine. Ayant presque fini, je vis arriver Julien en compagnie de mon amie Amandine et de Joseph. Ils avaient dû arriver en même temps. Nous étions quatre et donc nous pouvions débuter le montage des tonnelles. Nous étions allés chercher les tonnelles au fond du garage. Une fois amenées où elles devaient être montées, nous avions vu arriver mon cousin David. J’étais heureux de le voir, c’était celui qui avait partagé tellement de jeux avec moi, des jeux les plus drôles aux plus fous ! J’avais donc fait les présentations. C’est donc à cinq que nous avions entrepris le montage. Ensuite nous avions placé des tables pliantes et quelques chaises. Puis enfin c’était le placement des frigos pour l’apéro.
Ayant donc terminé le montage, nous avions placé les boissons dans les frigos pour qu’elles soient bien fraîches pour le lendemain. Une fois toutes les tâches remplies, j’avais demandé à Maman de venir voir le travail et donner son avis. Elle était enchantée de l’allure qu’avait pris le jardin. Il ne nous restait plus qu’à aller chez Julien pour la suite des travaux de montage pour le repas du soir. C’est donc à pied que nous avions fait le trajet. Nous parlions entre nous sur le trajet, David racontait certaines de nos bêtises à Julien et à mes amis, ainsi ils pouvaient ainsi découvrir une partie de la face cachée de « Phil ».
Une fois arrivé chez Julien, nous avions pu compter sur la présence des deux filles. C’est donc à sept que nous avions entamé le montage des tonnelles, des tables pliantes, etc. Ensuite nous avions décoré l’ensemble pour donner un peu plus de couleur, pour y mettre une atmosphère pour la fête. Le barbecue avait été placé sous l’auvent qui avait lui-même été dressé par Julien, David et Joseph. J’étais heureux de voir qu’ils s’entendaient bien et qu’il y avait une très bonne ambiance.
Sur le coup de treize heures Béatrice nous avait demandé de rentrer, de nous laver les mains pour passer à table. Béatrice avait préparé du poulet rôti avec des croquettes de pommes de terre et de la compote de pommes et d’abricots. Le tout étant accompagné de limonades. Les conversations allaient bon train. Béatrice était très amusée par l’entrain de David. Il est vrai que mon cousin avait toujours un mot ou une idée pour amuser la galerie. Nous étions tous en train de rigoler. Puis il était temps de reprendre la préparation de la fête.
Nous installions les tables qui devaient servir pour le buffet et pour servir les viandes cuites au barbecue. Nous étions certains qu’il ferait beau, le temps était radieux voir même déjà un peu chaud pour cette fin du mois de juin. Il ne restait plus qu’à attendre la venue des tentes pour que les invités qui le souhaitent restent dormir.
Amandine et Joseph étaient repartis. Ils avaient été efficaces et leur aide avait été précieuse. Béatrice m’avait dit qu’elle trouvait que mes deux amis de classe étaient super et très avenant. Je lui avais confié que mon amie Amandine était non seulement une très bonne amie mais aussi ma confidente. Béatrice m’avait répondu qu’elle le savait car Julien lui avait donné des renseignements sur les invités.
C’est vers dix-sept heures trente que le chef scout de David était arrivé chez Julien avec les deux tentes. C’était un gars très sympa, il se prénommait Pierre-Alain, il devait avoir environ vingt-trois ans, grand, plus d’un mètre quatre-vingt, cheveux mi-longs châtains clairs avec une allure sportive. Nous l’avions aidé à retirer les tentes du coffre de sa voiture. Puis nous avions entamé le montage des tentes à l’endroit prévu dans le jardin, soit vers le fond de celui-ci, question d’être un peu à l’écart du reste des installations de la fête.
En une demi-heure les deux tentes étaient montées. Il ne restait plus qu’à offrir un verre à Pierre-Alain. Béatrice et Pierre s’étaient joints à nous. Pierre avait remercié Pierre-Alain pour le prêt des tentes. La reprise aurait lieu le lundi matin car elle devait être prêtes pour le grand camp dans cinq jours. Julien et moi étions très heureux de voir que tout allait comme sur des roulettes. Nous étions impatients d’être le lendemain. Il était l’heure pour David de rentrer chez ses grands-parents. En effet c’est là qu’il avait pris ses quartiers pour quelques jours en vue de passer la fête avec nous. J’avais une nouvelle fois remercié David pour son aide précieuse, les parents de Julien ayant fait la même chose.
Nous nous étions retrouvés à six, Béatrice, Pierre, les deux filles et nous deux, Julien et moi. Nous étions assis sur la terrasse au milieu des chaises et bancs de jardin qui avaient été ajoutés en dernière minute. Pierre était impressionné de voir comment nous nous y étions pris pour tout installer comme nous l’avions prévu sur papier. Il avait été mis au courant par Béatrice des personnes qui avaient apporté leur aide ainsi que du bel état d’esprit.
Pierre avait alors demandé à Stéphanie d’aller chercher ce qui était préparé sur la table de la cuisine. Stéphanie y était allée avec Delphine. Elles étaient revenues avec deux plateaux, l’un avec des bouteilles de bières et l’autre avec des zakouskis. Une fois le tout déposé sur la table de la terrasse, Pierre nous proposa de boire une trappiste, une Orval. J’étais très heureux de cette proposition que j’avais acceptée de bon cœur. J’avais déjà bu de l’Orval et j’adorais ce breuvage qui avait une amertume assez forte. J’avais aussi remarqué que sur l’autre plateau il y avait des cubes de fromage. Pierre avait bien vu que je lorgnais sur ceux-ci et il m’avait dit que c’était aussi du fromage d’Orval. Superbe idée pour cet apéro.
Une fois tout le monde servi, Pierre avait levé son verre et avait dit :
Pie : « Nous voici à l’aube d’une nouvelle tranche de votre vie à chacun de vous les garçons. Vous allez avoir dix-huit ans. Bel âge, à l’entrée de votre vie d’adulte et au sortir de l’adolescence. Je vous souhaite de réussir tous vos projets personnels et bien entendu votre vie commune dans l’amour et surtout dans le respect, tout en gardant votre part de rêve à chacun.
Jul : Merci Papa. Pour ma part je lève mon verre à toi Maman et à toi Papa pour l’éducation que vous m’avez donnée, pour tout l’amour que vous partagez avec vos enfants et avec vos « beaux-enfants ». Merci d’avoir accueilli Phil et de nous avoir soutenu.
Béa : Merci, Julien vous êtes nos deux garçons, nos deux fils. Je crois que Papa a encore quelque chose à dire.
Pie : Oui, voilà Julien, tu vas avoir dix-huit ans, alors je te donne déjà ce petit cadeau un peu en avance.
Jul : Merci à vous.
Julien s’était levé et avait embrassé ses parents. Il avait ensuite défait l’emballage qui devait contenir un livre, au vu de sa forme. Une fois le papier défait, Juju avait découvert le livre du code de la route « Feu Vert ». Il était très ému, il ne s’y attendait pas. Il avait sauté au cou de Béatrice et ensuite à celui de Pierre. Il disait « merci, merci, merci »
Pie : Voilà Julien, je te suggère de déjà commencer à lire et à étudier le code de la route. Je dois te dire aussi que nous te payons les cours d’auto-école dès que tu auras tes dix-huit ans.
Jul : Je ne sais que dire, merci, merci pour ce très beau cadeau. Vous êtes incroyable. »
Julien était allé faire un gros câlin à ses parents. Il avait les larmes aux yeux tellement il était ému. C’était un très beau cadeau. Juju allait pouvoir conduire une voiture dans quelques mois. J’étais très heureux pour lui et je dirai même un peu jaloux, mais bon je ne savais pas ce que mes parents allaient m’offrir pour mon anniversaire, j’aurai peut-être une surprise comme celle de Juju. J’avais été embrasser mon Juju et le féliciter.
L’apéro s’achevait. Nous avions été conviés à passer à table. C’était un repas « pain – vin – fromage » que nous allions déguster. Nous étions heureux Julien et moi, nous avions chacun une famille formidable. Le repas était excellent. Le fromage avait été acheté chez un fromager réputé du quartier. Le vin était exquis, c’est Pierre qui l’avait choisi dans la cave à vin et le pain venait du boulanger implanté sur la place. Même les filles avaient trouvé leur bonheur point de vue fromage.
A l’issue du repas Juju m’avait demandé si je restais loger ou si je rentrai chez moi. Je lui avais répondu que cela m’était égal mais que s’il souhaitait que je reste et bien je resterais. Julien m’avait susurré à l’oreille « reste ». Pour toute réponse je lui avais donné un baiser sur les lèvres. J’avais téléphoné à la maison pour dire que je restais loger chez Julien, Maman m’avait alors souhaité une bonne nuit ainsi qu’à Julien.
Nous avions souhaité une très bonne nuit à la famille de mon amour puis nous étions allés nous doucher dans la salle de bain. Nous allions une nouvelle fois dormir ensemble, corps contre corps. Allions-nous dormir directement ou alors allions nous nous câliner ou même nous aimer ! L’eau chaude coulait sur nos corps, nous étions face à face, nos lèvres s’étaient rejointes, nos bouches s’étaient ouvertes et enfin nos langues avaient frayé un passage au-delà de nos barrières d’émail blanc. Ma main droite s’était placée à l’arrière de la tête de mon Juju d’amour et ma main gauche lui caressait le dos. Julien de son côté avait placé ses deux mains sur le bas de mon dos. Nous nous caressions l’un l’autre en nous embrassant avec fougue. Nos intimités s’étaient elles aussi réveillées, nous commencions à bander. Puis, ne voulant pas aller trop loin, nous avions arrêté nos caresses, ou si peu. J’avais pris le flacon de gel douche et j’avais commencé à savonner le corps de Juju. Tout de suite Julien avait fait de même. Nous nous savonnions l’un l’autre. Pas un seul centimètre du corps de Juju n’avait été lavé, j’avais même mis un doigt enduit de savon dans son anus. Bien entendu Juju avait lui aussi méthodiquement lavé mon corps sans oublier mon anus. Une fois rincés, nous nous étions séchés avant de rejoindre la chambre à coucher.
Moi : « Bon voilà, je suis revenu de chez Julien pour attendre l’appel téléphonique de David concernant les deux tentes scoutes qu’il avait demandé à son chef. Lorsque le téléphone a sonné, ce n’était pas David mais Jacques au bout du fil.
Mam : Jacques, ton copain qui est parti au Canada !
Moi : Oui, c’est bien lui.
Papa : Il voulait quoi.
Moi : Il me prévenait qu’il serait de retour pour un mois dans une dizaine de jours !
Mam : Qu’a-t-il dit d’autre ?
Moi : Il voulait savoir s’il pouvait me revoir. Je lui ai bien dit que j’étais avec Julien et follement amoureux de mon Julien.
Papa : Tu as bien fait Phil. Ensuite comment ça s’est terminé ?
Moi : Je lui ai dit que j’étais d’accord à la condition que Julien soit avec moi. J’ai aussi dit que j’allais demander à Amandine et à Joseph s’ils voulaient eux aussi être présents avec nous.
Papa : Très bonne initiative. Tu as bien fait.
Moi : J’ai reçu par la suite l’appel de David, on peut avoir deux tentes et c’est le chef de David qui viendra les apporter demain fin de journée.
Mam : Voilà une bonne nouvelle !
Moi : Puis j’ai directement téléphoné à Julien pour l’avertir pour les tentes mais aussi pour l’appel téléphonique de Jacques. Je lui ai tout raconté. Puis je lui ai bien dit que c’est lui que j’aime et non Jacques.
Mam : Tu as eu entièrement raison de tenir Julien au courant. C’est une très belle attitude et rien de tel que de se dire tout ce qui se passe à son ami, à son amoureux. Je te félicite Phil.
Moi : Mais je me demande ce qui va se passer. J’aime Julien et j’ai peur que Jacques se mette en travers de notre relation. Julien m’a dit que nous devions d’abord songer à la fête et ensuite que nous verrions ce qu’il convient de faire !
Papa : Julien a bien fait. Pensez à votre fête. Comme le dit Julien vous verrez ce que vous envisagerez de faire après.
Moi : Merci Maman, merci Papa, voilà, vous savez tout.
Mam : Tu as bien fait de nous en parler. Nous serons toujours avec toi mon grand.
Moi : Merci, je vous aime.
Papa : Nous aussi mon fils.
Moi : Je vais téléphoner à Amandine et à Joseph, je préfère le faire maintenant.
Papa : Très bien Phil, après rejoint nous sur la terrasse.
Moi : Merci Papa. »
J’avais rejoint le hall et j’avais téléphoné à mes deux amis. D’abord à Amandine, mon amie, ma confidente. Elle était étonnée de cet appel de Jacques. Elle m’a dit que j’avais bien fait de vouloir l’inclure avec Joseph dans la rencontre qui sera prévue avec Jacques. Amandine me demanda si elle pouvait venir donner un coup de main pour préparer la fête. J’avais de suite accepté. Nous devions nous retrouver le lendemain.
J’avais aussi contacté Joseph. Il était du même avis et il accepta directement d’être avec nous lorsque Jacques serait là. Joseph m’avait dit aussi qu’il avait une idée et qu’il m’en parlerait lors de la fête. Puis, je ne sais pas, mais il se proposa aussi de venir donner un coup de main pour la fête. Je l’avais aussi convié à se joindre à nous pour la préparation de la fête.
J’avais rejoint mes parents sur la terrasse. Papa me proposa de prendre l’apéro avec eux. Il me demanda d’apporter trois whisky-coca. Une fois que nous fûmes servis, papa m’avais dit que tout était en ordre pour le hall des sports, que tout avait été prévu. J’étais content car tout était maintenant en ordre pour que cette fête soit une réussite. J’étais déjà moins anxieux et j’avais relativisé la venue de Jacques. Je voulais être au mieux de ma forme tant physique que mentale. Nous avions souper à trois. C’était l’occasion de discuter avec mes parents et j’adorais ces moments passés avec eux. Nous pouvions parler de tout ou presque. Nous parlions ouvertement de sexualité, ce n’était pas un sujet tabou.
J’avais passé le début de la soirée à l’extérieur car il faisait très bon en cette fin du mois de juin. J’en avais profité pour plonger dans la piscine, nu comme d’habitude. Papa était venu me rejoindre. Nous nous étions amusés comme deux enfants. Nous nous coulions l’un l’autre en riant de bon cœur. Après cette baignade, j’étais allé me coucher après avoir souhaité une bonne nuit à mes parents.
J’avais ouvert un œil. Il faisait déjà bien clair ce matin. Un coup d’œil au réveil, il était sept heures vingt-trois. Nous étions arrivé à « J-1 ». J’étais allé prendre ma douche pour être en forme pour la journée. J’étais descendu à la cuisine où Maman était en train de boire une tasse de café tout en relisant sa liste des courses à faire pour la fête. Je savais que Papa avait déjà tout prévu et acheté pour ce qui est des boissons. J’avais embrassé Maman et en même temps je lui avais fait un énorme câlin. Cela faisait presque dix-huit ans qu’elle était aux petits soins pour moi. Bien entendu elle s’était occupée de ma sœur qui arrive sur ses vingt ans. Bref nous avions des parents en or.
Maman et moi discutions des préparatifs pour la fête. J’avais prévu avec Julien de commencer à monter les tonnelles, les tables et bancs, et tout ce qui pouvait être fait à la maison. Ensuite nous irions chez Julien pour poursuivre l’installation des tonnelles, des tables et des bancs, du barbecue à placer sous un auvent, ainsi que l’endroit réservé aux boissons en y installant les deux frigos nécessaires. Bref nous allions être fort occupés toute la journée.
A peine le petit déjeuner avalé, j’avais déjà sorti les fauteuils de jardin pour les placer auprès de la piscine. Ayant presque fini, je vis arriver Julien en compagnie de mon amie Amandine et de Joseph. Ils avaient dû arriver en même temps. Nous étions quatre et donc nous pouvions débuter le montage des tonnelles. Nous étions allés chercher les tonnelles au fond du garage. Une fois amenées où elles devaient être montées, nous avions vu arriver mon cousin David. J’étais heureux de le voir, c’était celui qui avait partagé tellement de jeux avec moi, des jeux les plus drôles aux plus fous ! J’avais donc fait les présentations. C’est donc à cinq que nous avions entrepris le montage. Ensuite nous avions placé des tables pliantes et quelques chaises. Puis enfin c’était le placement des frigos pour l’apéro.
Ayant donc terminé le montage, nous avions placé les boissons dans les frigos pour qu’elles soient bien fraîches pour le lendemain. Une fois toutes les tâches remplies, j’avais demandé à Maman de venir voir le travail et donner son avis. Elle était enchantée de l’allure qu’avait pris le jardin. Il ne nous restait plus qu’à aller chez Julien pour la suite des travaux de montage pour le repas du soir. C’est donc à pied que nous avions fait le trajet. Nous parlions entre nous sur le trajet, David racontait certaines de nos bêtises à Julien et à mes amis, ainsi ils pouvaient ainsi découvrir une partie de la face cachée de « Phil ».
Une fois arrivé chez Julien, nous avions pu compter sur la présence des deux filles. C’est donc à sept que nous avions entamé le montage des tonnelles, des tables pliantes, etc. Ensuite nous avions décoré l’ensemble pour donner un peu plus de couleur, pour y mettre une atmosphère pour la fête. Le barbecue avait été placé sous l’auvent qui avait lui-même été dressé par Julien, David et Joseph. J’étais heureux de voir qu’ils s’entendaient bien et qu’il y avait une très bonne ambiance.
Sur le coup de treize heures Béatrice nous avait demandé de rentrer, de nous laver les mains pour passer à table. Béatrice avait préparé du poulet rôti avec des croquettes de pommes de terre et de la compote de pommes et d’abricots. Le tout étant accompagné de limonades. Les conversations allaient bon train. Béatrice était très amusée par l’entrain de David. Il est vrai que mon cousin avait toujours un mot ou une idée pour amuser la galerie. Nous étions tous en train de rigoler. Puis il était temps de reprendre la préparation de la fête.
Nous installions les tables qui devaient servir pour le buffet et pour servir les viandes cuites au barbecue. Nous étions certains qu’il ferait beau, le temps était radieux voir même déjà un peu chaud pour cette fin du mois de juin. Il ne restait plus qu’à attendre la venue des tentes pour que les invités qui le souhaitent restent dormir.
Amandine et Joseph étaient repartis. Ils avaient été efficaces et leur aide avait été précieuse. Béatrice m’avait dit qu’elle trouvait que mes deux amis de classe étaient super et très avenant. Je lui avais confié que mon amie Amandine était non seulement une très bonne amie mais aussi ma confidente. Béatrice m’avait répondu qu’elle le savait car Julien lui avait donné des renseignements sur les invités.
C’est vers dix-sept heures trente que le chef scout de David était arrivé chez Julien avec les deux tentes. C’était un gars très sympa, il se prénommait Pierre-Alain, il devait avoir environ vingt-trois ans, grand, plus d’un mètre quatre-vingt, cheveux mi-longs châtains clairs avec une allure sportive. Nous l’avions aidé à retirer les tentes du coffre de sa voiture. Puis nous avions entamé le montage des tentes à l’endroit prévu dans le jardin, soit vers le fond de celui-ci, question d’être un peu à l’écart du reste des installations de la fête.
En une demi-heure les deux tentes étaient montées. Il ne restait plus qu’à offrir un verre à Pierre-Alain. Béatrice et Pierre s’étaient joints à nous. Pierre avait remercié Pierre-Alain pour le prêt des tentes. La reprise aurait lieu le lundi matin car elle devait être prêtes pour le grand camp dans cinq jours. Julien et moi étions très heureux de voir que tout allait comme sur des roulettes. Nous étions impatients d’être le lendemain. Il était l’heure pour David de rentrer chez ses grands-parents. En effet c’est là qu’il avait pris ses quartiers pour quelques jours en vue de passer la fête avec nous. J’avais une nouvelle fois remercié David pour son aide précieuse, les parents de Julien ayant fait la même chose.
Nous nous étions retrouvés à six, Béatrice, Pierre, les deux filles et nous deux, Julien et moi. Nous étions assis sur la terrasse au milieu des chaises et bancs de jardin qui avaient été ajoutés en dernière minute. Pierre était impressionné de voir comment nous nous y étions pris pour tout installer comme nous l’avions prévu sur papier. Il avait été mis au courant par Béatrice des personnes qui avaient apporté leur aide ainsi que du bel état d’esprit.
Pierre avait alors demandé à Stéphanie d’aller chercher ce qui était préparé sur la table de la cuisine. Stéphanie y était allée avec Delphine. Elles étaient revenues avec deux plateaux, l’un avec des bouteilles de bières et l’autre avec des zakouskis. Une fois le tout déposé sur la table de la terrasse, Pierre nous proposa de boire une trappiste, une Orval. J’étais très heureux de cette proposition que j’avais acceptée de bon cœur. J’avais déjà bu de l’Orval et j’adorais ce breuvage qui avait une amertume assez forte. J’avais aussi remarqué que sur l’autre plateau il y avait des cubes de fromage. Pierre avait bien vu que je lorgnais sur ceux-ci et il m’avait dit que c’était aussi du fromage d’Orval. Superbe idée pour cet apéro.
Une fois tout le monde servi, Pierre avait levé son verre et avait dit :
Pie : « Nous voici à l’aube d’une nouvelle tranche de votre vie à chacun de vous les garçons. Vous allez avoir dix-huit ans. Bel âge, à l’entrée de votre vie d’adulte et au sortir de l’adolescence. Je vous souhaite de réussir tous vos projets personnels et bien entendu votre vie commune dans l’amour et surtout dans le respect, tout en gardant votre part de rêve à chacun.
Jul : Merci Papa. Pour ma part je lève mon verre à toi Maman et à toi Papa pour l’éducation que vous m’avez donnée, pour tout l’amour que vous partagez avec vos enfants et avec vos « beaux-enfants ». Merci d’avoir accueilli Phil et de nous avoir soutenu.
Béa : Merci, Julien vous êtes nos deux garçons, nos deux fils. Je crois que Papa a encore quelque chose à dire.
Pie : Oui, voilà Julien, tu vas avoir dix-huit ans, alors je te donne déjà ce petit cadeau un peu en avance.
Jul : Merci à vous.
Julien s’était levé et avait embrassé ses parents. Il avait ensuite défait l’emballage qui devait contenir un livre, au vu de sa forme. Une fois le papier défait, Juju avait découvert le livre du code de la route « Feu Vert ». Il était très ému, il ne s’y attendait pas. Il avait sauté au cou de Béatrice et ensuite à celui de Pierre. Il disait « merci, merci, merci »
Pie : Voilà Julien, je te suggère de déjà commencer à lire et à étudier le code de la route. Je dois te dire aussi que nous te payons les cours d’auto-école dès que tu auras tes dix-huit ans.
Jul : Je ne sais que dire, merci, merci pour ce très beau cadeau. Vous êtes incroyable. »
Julien était allé faire un gros câlin à ses parents. Il avait les larmes aux yeux tellement il était ému. C’était un très beau cadeau. Juju allait pouvoir conduire une voiture dans quelques mois. J’étais très heureux pour lui et je dirai même un peu jaloux, mais bon je ne savais pas ce que mes parents allaient m’offrir pour mon anniversaire, j’aurai peut-être une surprise comme celle de Juju. J’avais été embrasser mon Juju et le féliciter.
L’apéro s’achevait. Nous avions été conviés à passer à table. C’était un repas « pain – vin – fromage » que nous allions déguster. Nous étions heureux Julien et moi, nous avions chacun une famille formidable. Le repas était excellent. Le fromage avait été acheté chez un fromager réputé du quartier. Le vin était exquis, c’est Pierre qui l’avait choisi dans la cave à vin et le pain venait du boulanger implanté sur la place. Même les filles avaient trouvé leur bonheur point de vue fromage.
A l’issue du repas Juju m’avait demandé si je restais loger ou si je rentrai chez moi. Je lui avais répondu que cela m’était égal mais que s’il souhaitait que je reste et bien je resterais. Julien m’avait susurré à l’oreille « reste ». Pour toute réponse je lui avais donné un baiser sur les lèvres. J’avais téléphoné à la maison pour dire que je restais loger chez Julien, Maman m’avait alors souhaité une bonne nuit ainsi qu’à Julien.
Nous avions souhaité une très bonne nuit à la famille de mon amour puis nous étions allés nous doucher dans la salle de bain. Nous allions une nouvelle fois dormir ensemble, corps contre corps. Allions-nous dormir directement ou alors allions nous nous câliner ou même nous aimer ! L’eau chaude coulait sur nos corps, nous étions face à face, nos lèvres s’étaient rejointes, nos bouches s’étaient ouvertes et enfin nos langues avaient frayé un passage au-delà de nos barrières d’émail blanc. Ma main droite s’était placée à l’arrière de la tête de mon Juju d’amour et ma main gauche lui caressait le dos. Julien de son côté avait placé ses deux mains sur le bas de mon dos. Nous nous caressions l’un l’autre en nous embrassant avec fougue. Nos intimités s’étaient elles aussi réveillées, nous commencions à bander. Puis, ne voulant pas aller trop loin, nous avions arrêté nos caresses, ou si peu. J’avais pris le flacon de gel douche et j’avais commencé à savonner le corps de Juju. Tout de suite Julien avait fait de même. Nous nous savonnions l’un l’autre. Pas un seul centimètre du corps de Juju n’avait été lavé, j’avais même mis un doigt enduit de savon dans son anus. Bien entendu Juju avait lui aussi méthodiquement lavé mon corps sans oublier mon anus. Une fois rincés, nous nous étions séchés avant de rejoindre la chambre à coucher.