15-10-2020, 05:56 PM
Ce soir, je téléphonerai au Père B.
- Père B. / Florentin, comment vas-tu ? Merci de votre réponse positive à ma suggestion, vous verrez…
- Flo / Il est parti… [et j'éclatais en sanglots]
- Père B. / Calme-toi mon petit, qu'est-ce qui se passe ?
- Flo / … Il a quitté le lycée et est parti en Espagne, il m'a à peine dit au revoir ; des copains m'ont dit qu'il avait l'air heureux de ce changement. Je lui racontais tout, sans rien lui cacher
Le Père B. prit tout son temps pour me redonner courage, me disant qu'il trouvait la réaction de Benjamin un peu brutale mais qu'au fond c'était la meilleure solution pour nous deux et que pour moi, pour nous, ce serait beaucoup plus facile de tenir notre engagement. Il fit tant et si bien que je retrouvais une certaine sérénité, que je cessais de douter de la bonne décision qu'il avait prise et que, finalement, Benjamin était peut-être plus réaliste que moi en mettant de la distance entre nous deux. Par contre, je lui en voulais toujours de la manière avec laquelle il m'avait annoncé son départ, comme si j'étais n'importe quelle personne.
Il fallait que je me ressaisisse, que j'accepte pleinement son départ et donc notre séparation, que je me mette à vivre par moi-même et non plus sous sa dépendance.
Dès le lendemain, je cherchais à me rapprocher de mes camarades d'étude, j'allais boire un pot avec eux, j'ai organisé un petit repas avec ceux pour qui je ressentais le plus d'affinités ; ce ne fut pas toujours facile car certains m'en voulaient un peu de les avoir négligés mais fort heureusement, ils ne m'en tinrent pas longtemps rigueur et je me sentis rapidement intégré dans leur groupe.
POV Benjamin
A l'aéroport, un homme d'une bonne quarantaine d'années m'attendait avec une pancarte sur laquelle on pouvait lire "Benjamin", il se présenta comme étant le recteur-adjoint de l'université dans laquelle j'allais passer les douze prochains mois et il me salua chaleureusement et à ce moment-là je bénis ma mère de m'avoir souvent parlé en espagnol car je constatais que je n'avais pas de problèmes majeurs dans cette langue ce qui sembla soulager ce responsable.
- Bravo, tu te débrouilles très bien et dans quelques semaines tu parleras comme un Espagnol, il te faudra seulement accélérer le rythme ! Et j'en connais un qui sera soulagé, c'est ton colocataire qui était très inquiet. Du reste, tu verras, c'est un garçon de ton âge qui est très agréable à vivre et je suis certain que vous vous entendrez bien tous les deux
- Ben / Merci de votre accueil et je suis très soulagé de savoir que mon partenaire de chambre est quelqu'un de sympathique
Après une bonne heure de route, nous avons traversé une petite localité et, à dix minutes nous arrivâmes au campus dont le corps principal était installé dans une ancienne demeure, au milieu d'un vaste parc. A proximité, des bâtiments plus récents complétaient le centre et où se trouvaient les classes, les habitations et toutes les installations nécessaires à la vie des étudiants. L'ensemble, assez petit me semble-t-il, avait une allure très cossue, un peu à la manière des petites universités anglaises. D'emblée, je me sentis à l'aise et je sus que je me plairais, d'autant qu'on apercevait non loin les sommets enneigés des Pyrénées.
Les formalités administratives rapidement liquidées, un employé me conduisit dans ce qui allait être ma chambre pendant cette année. Devant la porte, l'employé me laissa seul pour que je fasse plus simplement connaissance avec mon copain de chambre.
J'étais malgré tout un peu intimidé, j'attendis quelques secondes avant de frapper
- Entre seulement, je suis occupé et je peux difficilement me déranger
J'ouvrais la porte et là, un garçon était nu sur son lit, en train d'achever une masturbation qui avait dû être généreuse
- Garçon / Excuse-moi pour cet accueil peu conventionnel mais je ne voulais pas que tu attendes derrière la porte et tu admettras que je pouvais difficilement me lever alors que les derniers jets n'étaient pas terminés
Il éclata de rire et me tendit la main pour me souhaiter la bienvenue, une main que je sentis plus qu'humide suite à l'exercice auquel il venait de se livrer ! Son pubis et son bas-ventre étaient pleins de traces de sperme ce qui ne l'empêcha pas d'enfiler rapidement un boxer et
- J'imagine que tu es Benjamin, je suis Jose-Maria [et il me fit un abrazo tout ce qu'il y a de chaleureux] Je suis soulagé de voir que tu n'as pas l'air coincé devant mon accueil un peu spécial et direct je l'admets. Allez, met-toi à l'aise, installe-toi il y a largement assez de place et pendant ce temps je vais prendre une douche, après je t'expliquerai les usages de la maison.
Il disparut et j'en étais soulagé car je dois dire que sa nudité avait créé un certain remu ménage dans mon slip et je me posais la question de savoir si c'était volontaire ou non mais je penchais pour la négative car il avait pratiquement terminé ses petites affaires, j'étais seulement arrivé un peu plus tôt que prévu ! Je n'avais pas encore complètement vidé mes bagages que Jose-Maria sorti de la salle de bain, complètement nu à nouveau
- JM / Excuse-moi, j'ai oublié que j'avais un partenaire et je n'ai pas pris mes vêtements avec moi et puis, franchement, j'ai l'habitude d'être nu dans ma chambre, enfin maintenant notre chambre et au fond j'aimerais bien que je puisse continuer, et cela ne me dérange pas du tout si toi tu as envie d'en faire autant. Ah, et puis je dors toujours nu, donc cela simplifierait les choses entre nous.
- B / T'inquiète pas, cela ne me dérange absolument pas, j'en ferai autant et moi également j'ai l'habitude de dormir sans rien sur la peau
- JM / Voilà qui est parfait et réglé, je crois qu'on va bien s'entendre et tu m'as l'air d'être un gars tout simple et sans préjugés
Le campus, l'ambiance, les professeurs et les cours étaient vraiment de première qualité, même la nourriture était excellente et variée, à l'espagnol bien sûr mais cela ne me dérangeait absolument pas, bien au contraire. Je m'étais inscrit à la section athlétisme dans laquelle je m'intégrais très bien, l'entraînement était vraiment sérieux mais on rigolait bien, surtout après les séances : bière, vin rouge, sangria pour ne citer que les plus consommés coulaient facilement à flot de sorte que c'est Jose-Maria qui dû parfois m'aider à retrouver notre chambre après nos exercices car il fréquentait la même section sportive que moi. Nous étions devenus les meilleurs amis du monde, j'avais rapidement adopté sa liberté vestimentaire ce qui ne m'empêchait pas de jeter de temps à autre un regard gourmand sur son équipement trois pièces : il faut dire qu'il avait été bien doté par Dame Nature avec un sexe de bien 18 cm, donc allongé mais d'une finesse étonnante avec un prépuce qui recouvrait et même dépassait son gland. L'effet était assez excitant lorsque nous avions nos petites séances de branlette car, lorsqu'il se retroussait, José-Maria réussissait à prolonger, de manière presque provocante, cet exercice qui laissait alors voir un gland assez gros mais d'un rose qui, au début, provoquait chez moi une certaine excitation.
Notre section sportive avait un triple anniversaire à fêter, aussi vous pouvez imaginer que l'alcool coula à flot et que je n'ai aucun souvenir du comment j'avais regagné notre chambre. Par contre, j'ai eu vaguement conscience que quelqu'un m'aidait à me déshabiller, en m'enlevant d'abord le haut puis qu'une main ouvrait ma braguette et restait un peu plus longtemps que nécessaire sur mon slip, que cette main entreprit de me dépouiller de mon slip et qu'elle s'intéressait activement à mon membre qui, de flasque en raison de l'alcool, prit rapidement de l'ampleur. A ce moment, je me suis entendu dire
- Et, c'est pas… à toi, ma… bite… elle appartient… elle appartient … à Flo… Florentin
Le lendemain matin lorsque je commençais à sortir du sommeil, assez tôt il est vrai, José-Maria était dans mon lit avec une jambe par-dessus mon corps, nos deux sexes l'un contre l'autre, et une main dans ma raie, sur ma petite rondelle. Je restais immobile, les yeux à peine ouverts mais suffisamment pour voir la bouche de mon copain très proche de la mienne. Le moment était spécial d'autant que je sentais son membre durcir rapidement ce qui provoquait comme un léger massage sur mon propre organe. Un mouvement laissa plus de liberté à nos corps, ma main se déplaça sur son sexe et lui imprima un lent mouvement que favorisait un liquide séminal abondant. Un long gémissement de mon partenaire troublait le silence de la pièce, je sentais chez lui les prémices d'un orgasme alors que sa main cherchait fébrilement à me pénétrer, pénétration là également facilitée par mes sécrétions. Des spasmes chez lui comme chez moi devenaient de plus en plus forts, le point de non-retour était atteint depuis longtemps, nos râles s'accentuaient, nos fesses quittaient les draps du lit tellement les contractions devenaient violentes,
- JM / Ben // Ah, ça vient, oui ça vient, c'est là, ah, ah, ah,
et deux flots de sperme giclèrent de nos gland en de nombreux et puissants jets qui aboutirent sur nos ventres, collés l'un contre l'autre. Jamais je n'aurais imaginé que José-Maria puisse être gay et à ce moment précis, je pensais plutôt que c'était les effets de l'alcool qui annihilaient ses réflexes homosexuels mais ces trois mots, à peine compréhensibles
- JM / Que c'était bon !
et le fait que je sentis sur mon ventre une langue qui nettoyait consciencieusement les traces de nos deux spermes, aidé par des doigts qui récoltaient nos semences mélangées pour aboutir dans sa bouche et qu'il partageait ce butin équitablement avec moi, me convainquit que oui, mon ami José-Maria était bien gay. Exténués et encore sous l'influence de l'alcool, nous nous sommes rendormis, dans les bras l'un de l'autre, collant et avec cette odeur caractéristique de deux mâles repus.
Le réveil, assez tard, se fit très progressivement, nous évitions de nous regarder et je sentais un malaise certain entre nous, José-Maria avait rejoint son lit à je ne sais quel moment
- JM / Je suis désolé pour ce qui c'est passé cette nuit, je n'ai aucune idée de qui a commencé et ce n'est pas vraiment important. Mais il faut que tu saches que je pense vraiment ne pas être gay même si, je reconnais, je garde un souvenir agréable même si très confus de ce qui s'est passé. Je me sens réellement hétéro, je n'ai pas envie de renouveler cette expérience.
Mais c'est également vrai que je suis attiré par toi, non pas sexuellement, mais par une certaine beauté qui se dégage de toute ta personne ; et j'aime tout ce qui est beau, que ce soit un paysage, une œuvre artistique, un beau livre et donc je ne vois pas de raison de ne pas aimer ton corps, même si c'est celui d'un garçon; Le David de Michel-Ange est d'une impudence folle mais d'une réelle beauté, on ne peut que l'admirer ce que font des millions de visiteurs, qu'ils soient hétéros ou gays, ces derniers ne feront peut-être pas qu'admirer, ils rêveront également… En ce qui te concerne, Benjamin, il est certain que je t'admire, est-ce que je rêve, je ne sais pas et même si tel était le cas cela ne serait qu'un rêve.
- Ben / … [aucune réponse]
- JM / Eh Ben ! Tu dors ?
Ben ne répond toujours pas, il pleure, silencieusement, le visage enfouit dans son oreiller. José-Maria prend conscience que les pleurs de son ami cachent quelque chose, il se lève et vient s'asseoir sur le lit voisin, il ne dit pas un mot mais, très doucement, presque tendrement, il passe sa main dans la chevelure de Benjamin
- JM / Calme toi, Benja, je sais que nous n'aurions pas dû faire ce que nous avons fait, je m'en veux terriblement de t'avoir contraint, de t'avoir excité car oui c'est moi qui t'ai provoqué, tu étais tellement beau quand je t'ai déshabillé pour te coucher que, l'alcool aidant, je n'ai pas voulu résister
- Ben / [tout en pleurant avec désespoir] Je ne suis qu'un traître qui l'a trompé, il avait confiance en moi et je l'ai trompé, je n'ai pas su résister, il va me maudire, il ne voudra plus me voir, il va me rejeter… oh, c'est affreux, mais qu'ai-je fait ?
- JM / Je ne comprends rien à ce que tu dis, tellement tu parles doucement, par saccade, mais je te sens désespéré. Tu sais, ce n'est pas si grave, tous les garçons, une fois ou l'autre, font cette expérience, alors…
- Ben / Oui, mais moi, je l'ai trahi, j'ai trahi notre serment. Attends, José-Maria, je vais tout te raconter et tu comprendras mon désespoir. En venant ici, je pensais que cela m'aiderait à tenir le coup, que je n'aurais pas les tentations de céder au désir car oui, tu dois le savoir, je suis gay, cela veut dire que j'aime les garçons, j'aime le sexe, j'ai aimé ce que nous avons fait cette nuit, cela me manquait depuis que je me suis fâché avec lui parce qu'il avait pris la bonne décision sans m'en parler avant.
Plus jamais je n'oserai le regarder en face car je penserai à toi et à ton beau corps au lieu de ne penser qu'à lui. Oh, José-Maria, je ne t'en veux pas du tout, au contraire, j'ai même envie de recommencer, de te prendre en bouche pour te faire jouir, de jouer avec tes deux petites boules, de regarder palpiter ta rondelle et en même temps, je sais que je n'ai pas le droit de le faire, que nous nous sommes promis de ne rien faire d'irréparable…
- JM / Comment s'appelle ton ami ?
- Ben / Florentin
- JM / Et bien tu sais, tu n'as rien commis d'irréparable, nous avons seulement joué ensemble, l'irréparable aurait été de me pénétrer, et surtout de te laisser pénétrer. Et dans dix mois, lorsque tu retourneras le trouver, tu lui avoueras ce moment de faiblesse et, comme tu me parles de lui, j'ai la conviction qu'il te pardonnera, même si, c'est certain, cela lui fera mal d'apprendre ce que tu as fait.
Et maintenant que je connais ton histoire, je vais tout faire pour te protéger, à commencer d'abord de toi-même et de ta faiblesse de manière, à ce que tu reprennes confiance en toi.
Vois-tu, tu as réussi l'impossible avec moi, de me faire aimer un petit PD que je respecte et que je me réjouisse de connaître son petit copain de PD.
- Père B. / Florentin, comment vas-tu ? Merci de votre réponse positive à ma suggestion, vous verrez…
- Flo / Il est parti… [et j'éclatais en sanglots]
- Père B. / Calme-toi mon petit, qu'est-ce qui se passe ?
- Flo / … Il a quitté le lycée et est parti en Espagne, il m'a à peine dit au revoir ; des copains m'ont dit qu'il avait l'air heureux de ce changement. Je lui racontais tout, sans rien lui cacher
Le Père B. prit tout son temps pour me redonner courage, me disant qu'il trouvait la réaction de Benjamin un peu brutale mais qu'au fond c'était la meilleure solution pour nous deux et que pour moi, pour nous, ce serait beaucoup plus facile de tenir notre engagement. Il fit tant et si bien que je retrouvais une certaine sérénité, que je cessais de douter de la bonne décision qu'il avait prise et que, finalement, Benjamin était peut-être plus réaliste que moi en mettant de la distance entre nous deux. Par contre, je lui en voulais toujours de la manière avec laquelle il m'avait annoncé son départ, comme si j'étais n'importe quelle personne.
Il fallait que je me ressaisisse, que j'accepte pleinement son départ et donc notre séparation, que je me mette à vivre par moi-même et non plus sous sa dépendance.
Dès le lendemain, je cherchais à me rapprocher de mes camarades d'étude, j'allais boire un pot avec eux, j'ai organisé un petit repas avec ceux pour qui je ressentais le plus d'affinités ; ce ne fut pas toujours facile car certains m'en voulaient un peu de les avoir négligés mais fort heureusement, ils ne m'en tinrent pas longtemps rigueur et je me sentis rapidement intégré dans leur groupe.
POV Benjamin
A l'aéroport, un homme d'une bonne quarantaine d'années m'attendait avec une pancarte sur laquelle on pouvait lire "Benjamin", il se présenta comme étant le recteur-adjoint de l'université dans laquelle j'allais passer les douze prochains mois et il me salua chaleureusement et à ce moment-là je bénis ma mère de m'avoir souvent parlé en espagnol car je constatais que je n'avais pas de problèmes majeurs dans cette langue ce qui sembla soulager ce responsable.
- Bravo, tu te débrouilles très bien et dans quelques semaines tu parleras comme un Espagnol, il te faudra seulement accélérer le rythme ! Et j'en connais un qui sera soulagé, c'est ton colocataire qui était très inquiet. Du reste, tu verras, c'est un garçon de ton âge qui est très agréable à vivre et je suis certain que vous vous entendrez bien tous les deux
- Ben / Merci de votre accueil et je suis très soulagé de savoir que mon partenaire de chambre est quelqu'un de sympathique
Après une bonne heure de route, nous avons traversé une petite localité et, à dix minutes nous arrivâmes au campus dont le corps principal était installé dans une ancienne demeure, au milieu d'un vaste parc. A proximité, des bâtiments plus récents complétaient le centre et où se trouvaient les classes, les habitations et toutes les installations nécessaires à la vie des étudiants. L'ensemble, assez petit me semble-t-il, avait une allure très cossue, un peu à la manière des petites universités anglaises. D'emblée, je me sentis à l'aise et je sus que je me plairais, d'autant qu'on apercevait non loin les sommets enneigés des Pyrénées.
Les formalités administratives rapidement liquidées, un employé me conduisit dans ce qui allait être ma chambre pendant cette année. Devant la porte, l'employé me laissa seul pour que je fasse plus simplement connaissance avec mon copain de chambre.
J'étais malgré tout un peu intimidé, j'attendis quelques secondes avant de frapper
- Entre seulement, je suis occupé et je peux difficilement me déranger
J'ouvrais la porte et là, un garçon était nu sur son lit, en train d'achever une masturbation qui avait dû être généreuse
- Garçon / Excuse-moi pour cet accueil peu conventionnel mais je ne voulais pas que tu attendes derrière la porte et tu admettras que je pouvais difficilement me lever alors que les derniers jets n'étaient pas terminés
Il éclata de rire et me tendit la main pour me souhaiter la bienvenue, une main que je sentis plus qu'humide suite à l'exercice auquel il venait de se livrer ! Son pubis et son bas-ventre étaient pleins de traces de sperme ce qui ne l'empêcha pas d'enfiler rapidement un boxer et
- J'imagine que tu es Benjamin, je suis Jose-Maria [et il me fit un abrazo tout ce qu'il y a de chaleureux] Je suis soulagé de voir que tu n'as pas l'air coincé devant mon accueil un peu spécial et direct je l'admets. Allez, met-toi à l'aise, installe-toi il y a largement assez de place et pendant ce temps je vais prendre une douche, après je t'expliquerai les usages de la maison.
Il disparut et j'en étais soulagé car je dois dire que sa nudité avait créé un certain remu ménage dans mon slip et je me posais la question de savoir si c'était volontaire ou non mais je penchais pour la négative car il avait pratiquement terminé ses petites affaires, j'étais seulement arrivé un peu plus tôt que prévu ! Je n'avais pas encore complètement vidé mes bagages que Jose-Maria sorti de la salle de bain, complètement nu à nouveau
- JM / Excuse-moi, j'ai oublié que j'avais un partenaire et je n'ai pas pris mes vêtements avec moi et puis, franchement, j'ai l'habitude d'être nu dans ma chambre, enfin maintenant notre chambre et au fond j'aimerais bien que je puisse continuer, et cela ne me dérange pas du tout si toi tu as envie d'en faire autant. Ah, et puis je dors toujours nu, donc cela simplifierait les choses entre nous.
- B / T'inquiète pas, cela ne me dérange absolument pas, j'en ferai autant et moi également j'ai l'habitude de dormir sans rien sur la peau
- JM / Voilà qui est parfait et réglé, je crois qu'on va bien s'entendre et tu m'as l'air d'être un gars tout simple et sans préjugés
Le campus, l'ambiance, les professeurs et les cours étaient vraiment de première qualité, même la nourriture était excellente et variée, à l'espagnol bien sûr mais cela ne me dérangeait absolument pas, bien au contraire. Je m'étais inscrit à la section athlétisme dans laquelle je m'intégrais très bien, l'entraînement était vraiment sérieux mais on rigolait bien, surtout après les séances : bière, vin rouge, sangria pour ne citer que les plus consommés coulaient facilement à flot de sorte que c'est Jose-Maria qui dû parfois m'aider à retrouver notre chambre après nos exercices car il fréquentait la même section sportive que moi. Nous étions devenus les meilleurs amis du monde, j'avais rapidement adopté sa liberté vestimentaire ce qui ne m'empêchait pas de jeter de temps à autre un regard gourmand sur son équipement trois pièces : il faut dire qu'il avait été bien doté par Dame Nature avec un sexe de bien 18 cm, donc allongé mais d'une finesse étonnante avec un prépuce qui recouvrait et même dépassait son gland. L'effet était assez excitant lorsque nous avions nos petites séances de branlette car, lorsqu'il se retroussait, José-Maria réussissait à prolonger, de manière presque provocante, cet exercice qui laissait alors voir un gland assez gros mais d'un rose qui, au début, provoquait chez moi une certaine excitation.
Notre section sportive avait un triple anniversaire à fêter, aussi vous pouvez imaginer que l'alcool coula à flot et que je n'ai aucun souvenir du comment j'avais regagné notre chambre. Par contre, j'ai eu vaguement conscience que quelqu'un m'aidait à me déshabiller, en m'enlevant d'abord le haut puis qu'une main ouvrait ma braguette et restait un peu plus longtemps que nécessaire sur mon slip, que cette main entreprit de me dépouiller de mon slip et qu'elle s'intéressait activement à mon membre qui, de flasque en raison de l'alcool, prit rapidement de l'ampleur. A ce moment, je me suis entendu dire
- Et, c'est pas… à toi, ma… bite… elle appartient… elle appartient … à Flo… Florentin
Le lendemain matin lorsque je commençais à sortir du sommeil, assez tôt il est vrai, José-Maria était dans mon lit avec une jambe par-dessus mon corps, nos deux sexes l'un contre l'autre, et une main dans ma raie, sur ma petite rondelle. Je restais immobile, les yeux à peine ouverts mais suffisamment pour voir la bouche de mon copain très proche de la mienne. Le moment était spécial d'autant que je sentais son membre durcir rapidement ce qui provoquait comme un léger massage sur mon propre organe. Un mouvement laissa plus de liberté à nos corps, ma main se déplaça sur son sexe et lui imprima un lent mouvement que favorisait un liquide séminal abondant. Un long gémissement de mon partenaire troublait le silence de la pièce, je sentais chez lui les prémices d'un orgasme alors que sa main cherchait fébrilement à me pénétrer, pénétration là également facilitée par mes sécrétions. Des spasmes chez lui comme chez moi devenaient de plus en plus forts, le point de non-retour était atteint depuis longtemps, nos râles s'accentuaient, nos fesses quittaient les draps du lit tellement les contractions devenaient violentes,
- JM / Ben // Ah, ça vient, oui ça vient, c'est là, ah, ah, ah,
et deux flots de sperme giclèrent de nos gland en de nombreux et puissants jets qui aboutirent sur nos ventres, collés l'un contre l'autre. Jamais je n'aurais imaginé que José-Maria puisse être gay et à ce moment précis, je pensais plutôt que c'était les effets de l'alcool qui annihilaient ses réflexes homosexuels mais ces trois mots, à peine compréhensibles
- JM / Que c'était bon !
et le fait que je sentis sur mon ventre une langue qui nettoyait consciencieusement les traces de nos deux spermes, aidé par des doigts qui récoltaient nos semences mélangées pour aboutir dans sa bouche et qu'il partageait ce butin équitablement avec moi, me convainquit que oui, mon ami José-Maria était bien gay. Exténués et encore sous l'influence de l'alcool, nous nous sommes rendormis, dans les bras l'un de l'autre, collant et avec cette odeur caractéristique de deux mâles repus.
Le réveil, assez tard, se fit très progressivement, nous évitions de nous regarder et je sentais un malaise certain entre nous, José-Maria avait rejoint son lit à je ne sais quel moment
- JM / Je suis désolé pour ce qui c'est passé cette nuit, je n'ai aucune idée de qui a commencé et ce n'est pas vraiment important. Mais il faut que tu saches que je pense vraiment ne pas être gay même si, je reconnais, je garde un souvenir agréable même si très confus de ce qui s'est passé. Je me sens réellement hétéro, je n'ai pas envie de renouveler cette expérience.
Mais c'est également vrai que je suis attiré par toi, non pas sexuellement, mais par une certaine beauté qui se dégage de toute ta personne ; et j'aime tout ce qui est beau, que ce soit un paysage, une œuvre artistique, un beau livre et donc je ne vois pas de raison de ne pas aimer ton corps, même si c'est celui d'un garçon; Le David de Michel-Ange est d'une impudence folle mais d'une réelle beauté, on ne peut que l'admirer ce que font des millions de visiteurs, qu'ils soient hétéros ou gays, ces derniers ne feront peut-être pas qu'admirer, ils rêveront également… En ce qui te concerne, Benjamin, il est certain que je t'admire, est-ce que je rêve, je ne sais pas et même si tel était le cas cela ne serait qu'un rêve.
- Ben / … [aucune réponse]
- JM / Eh Ben ! Tu dors ?
Ben ne répond toujours pas, il pleure, silencieusement, le visage enfouit dans son oreiller. José-Maria prend conscience que les pleurs de son ami cachent quelque chose, il se lève et vient s'asseoir sur le lit voisin, il ne dit pas un mot mais, très doucement, presque tendrement, il passe sa main dans la chevelure de Benjamin
- JM / Calme toi, Benja, je sais que nous n'aurions pas dû faire ce que nous avons fait, je m'en veux terriblement de t'avoir contraint, de t'avoir excité car oui c'est moi qui t'ai provoqué, tu étais tellement beau quand je t'ai déshabillé pour te coucher que, l'alcool aidant, je n'ai pas voulu résister
- Ben / [tout en pleurant avec désespoir] Je ne suis qu'un traître qui l'a trompé, il avait confiance en moi et je l'ai trompé, je n'ai pas su résister, il va me maudire, il ne voudra plus me voir, il va me rejeter… oh, c'est affreux, mais qu'ai-je fait ?
- JM / Je ne comprends rien à ce que tu dis, tellement tu parles doucement, par saccade, mais je te sens désespéré. Tu sais, ce n'est pas si grave, tous les garçons, une fois ou l'autre, font cette expérience, alors…
- Ben / Oui, mais moi, je l'ai trahi, j'ai trahi notre serment. Attends, José-Maria, je vais tout te raconter et tu comprendras mon désespoir. En venant ici, je pensais que cela m'aiderait à tenir le coup, que je n'aurais pas les tentations de céder au désir car oui, tu dois le savoir, je suis gay, cela veut dire que j'aime les garçons, j'aime le sexe, j'ai aimé ce que nous avons fait cette nuit, cela me manquait depuis que je me suis fâché avec lui parce qu'il avait pris la bonne décision sans m'en parler avant.
Plus jamais je n'oserai le regarder en face car je penserai à toi et à ton beau corps au lieu de ne penser qu'à lui. Oh, José-Maria, je ne t'en veux pas du tout, au contraire, j'ai même envie de recommencer, de te prendre en bouche pour te faire jouir, de jouer avec tes deux petites boules, de regarder palpiter ta rondelle et en même temps, je sais que je n'ai pas le droit de le faire, que nous nous sommes promis de ne rien faire d'irréparable…
- JM / Comment s'appelle ton ami ?
- Ben / Florentin
- JM / Et bien tu sais, tu n'as rien commis d'irréparable, nous avons seulement joué ensemble, l'irréparable aurait été de me pénétrer, et surtout de te laisser pénétrer. Et dans dix mois, lorsque tu retourneras le trouver, tu lui avoueras ce moment de faiblesse et, comme tu me parles de lui, j'ai la conviction qu'il te pardonnera, même si, c'est certain, cela lui fera mal d'apprendre ce que tu as fait.
Et maintenant que je connais ton histoire, je vais tout faire pour te protéger, à commencer d'abord de toi-même et de ta faiblesse de manière, à ce que tu reprennes confiance en toi.
Vois-tu, tu as réussi l'impossible avec moi, de me faire aimer un petit PD que je respecte et que je me réjouisse de connaître son petit copain de PD.