07-10-2020, 09:09 AM
La soirée et la nuit avaient été assez calmes. Nous nous étions quelque peu reposés, le souvenir de la clairière était encore vivace dans mon esprit. Il fallait que je trouve un endroit pour pouvoir parler avec Lucas, mais autre que celui de cet après-midi. Je ne voulais pas que cet endroit, que la clairière, serve à autre chose qu’à éventuellement revenir avec Julien pour une nouvelle fois nous aimer !
Au matin Julien m’avait réveillé doucement en couvrant mon visage de baisers. Quel réveil. Puis ayant bien remarqué la gaule qui comme chaque matin, ou presque, déformait le drap, Julien avait posé sa main sur mon mât de cocagne. Julien était lui aussi bandé comme jamais. Ma main n’avait pas tardé à se poser elle aussi sur son membre dressé. Nous nous masturbions mutuellement avec volupté et délicatesse. C’était en nous regardant les yeux dans les yeux que nous nous donnions du plaisir. Nous alternions les mouvements lents et rapides comme nous en avions l’habitude. Nous savions très bien ce que notre partenaire aimait et chacun nous nous efforcions de rendre ce moment des plus agréable. La tension montait au fur et à mesure de nos caresses. J’avais envie de prendre le sexe de mon Juju en bouche, mais il m’avait demandé de ne s’occuper de son phallus qu’avec ma main, il disait qu’il ne voulait qu’une masturbation. J’avais accepté et je m’efforçais de faire cette masturbation avec amour et la volonté de lui procurer un maximum de sensations. Son gland était bien humidifié et était recouvert et puis découvert par son prépuce au grès des mouvements appliqués. De son côté Julien arrivait à me donner des sensations sublimes et très magiques qui me faisaient râler de bonheur. De son côté mon amour gémissait par moment. Puis sentant que nous n’étions pas loin de l’explosion, nous avions d’un commun accord accéléré la cadence pour enfin arriver à l’orgasme tant attendu, déversant le flot de semence sur nos doigts et sur nos abdomens. Ayant un peu de sperme de Julien sur mes doigts, je les avais portés à la bouche pour y gouter. Julien avait de même.
Nous nous étions ensuite embrassés, heureux et comblés de bonheur. Nos langues s’étaient retrouvées et s’en donnaient à cœur joie. Une fois ce baiser fougueux terminé, nous étions allés prendre une douche pour effacer les traces de nos ébats.
En sortant de la salle de bain, nus comme d’habitude, nous avions croisé Béatrice qui sortait de sa chambre où elle était allée refaire son lit. Elle avait le sourire et elle nous salua. Nous lui avions à notre tour donné un bisou sur la joue en guise de bonjour. Une fois habillés, nous avions gagné la cuisine où nous attendaient les deux filles devant le petit-déjeuner. C’est Delphine qui avait commencé pour nous dire :
Del : « Alors les garçons, vous vous êtes fait une petite gâterie ce matin !
Jul : Mais enfin, comment savez-vous ça !
Sté : Vous n’avez pas été fort discret. On a entendu des gémissements caractéristiques !
Moi : Bon, mais vous savez le matin parfois avec la gaule et l’excitation, et bien on ne peut pas s’empêcher, enfin bon vous devinez !
Del : Oh oui on devine très bien !
Béatrice venait d’entrer dans la cuisine et en nous regardant tous les quatre elle nous avait dit :
Béa : Je ne veux pas savoir ce que vous faîtes dans vos chambres, cela ne regarde que vous.
Jul : Oui maman, on n’en dira pas plus.
Sté : Désolé maman, mais nous avons des oreilles alors !
Béa : Je sais Stéphanie, mais bon je ne veux rien savoir de plus. Terminez votre petit déjeuner, après nous irons faire une balade à pied dans la forêt !
Jul : Très bonne idée, papa sera là lui aussi ?
Béa : Oui, nous serons à six pour prendre l’air avant le dîner. »
Voilà le programme de ce dimanche matin bien établi. Je savais qu’après le repas je devrais rentrer à la maison pour revoir certains de mes cours. Les examens arrivaient au pas de course, alors plus question de trop trainer. C’était la même chose pour Julien, étude et révision des cours principaux ! Il est vrai que nous voulions terminer l’année scolaire en beauté et réussir notre rhétorique haut la main.
Le repas était toujours aussi délicieux, Béatrice nous avait une nouvelle fois gâté. C’était sans compter sur le dessert, comme on dit, une « tuerie », une de ces mousses au chocolat maison à tomber par terre ! J’avais dit au-revoir à toute la famille et j’avais embrassé mon amour, Julien, en lui souhaitant une très bonne semaine ! J’avais donc repris le chemin de retour vers la maison. A mon arrivée, mes parents m’attendaient. Ils m’avaient demandé de rester un moment avec eux. Ils souhaitaient m’entretenir de l’anniversaire de nos dix-huit ans. Ils m’avaient bien confirmé qu’ils étaient heureux que je fête cela avec Julien et nos amis. Papa avait ajouté qu’il serait heureux de participer au paiement de cette journée à concurrence de cinquante pour cent ! J’étais très content de cette nouvelle. Je les avais embrassés avant de monter dans ma chambre pour revoir certains cours.
C’est au soir que j’avais eu la visite de ma sœur Delphine. Elle venait de rentrer et m’avertissait que le souper était presque prêt. Nos parents nous attendaient pour manger. A l’issue du repas j’avais regagné ma chambre pour terminer la révision de deux cours en vue de poser des questions sur certains points de la matière aux profs qui seraient présent le lendemain au bahut.
Au moment de me coucher, j’avais réfléchi à ce week-end et à tout ce qu’il avait apporté comme bonheur à Julien, à nos familles et à moi aussi ! J’avais été si heureux lorsque nous étions dans cette clairière où nous nous étions donnés du plaisir. Rien que d’y penser mon membre avait pris du volume, il était mi bandé ! Je n’avais pu m’empêcher de place ma main sur mon bâton d’amour. Puis lascivement j’avais commencé une lente masturbation. J’étais une nouvelle fois comme sur un nuage. Je nageais dans le bonheur, j’étais si heureux avec Julien, lui aussi était heureux avec moi, je le sentais. Les sensations au niveau de mon sexe étaient de plus en plus fortes, je m’efforçais de ne pas accélérer le mouvement pour laisser ainsi monter le désir de plus en plus, pour arriver à avoir un orgasme puissant, libérateur, pour enfin lâcher toute la pression et éjaculer avec force. J’étais comme sur un nuage, l’esprit libre et comblé de bonheur tant physique que moral.
Je m’étais endormi comme cela. J’avais fait de très beaux rêves où mon Julien m’apparaissait lui aussi très heureux. Nous étions ivres de bonheur ! La vie nous souriait et nous étions aimés par nos familles et nos amis. C’est alors que je m’étais réveillé au son du « bip-bip » de mon réveil. Il était l’heure de se lever pour retourner aux cours. J’étais allé prendre une douche avant de descendre pour prendre mon petit déjeuner avec Maman. Delphine elle était encore dans sa chambre, elle devait sans doute encore dormir, Papa était déjà parti au travail.
Arrivé au bahut, j’étais allé rejoindre Amandine et Joseph qui étaient déjà là. Puis ce fut Lucas qui était venu nous rejoindre. Il avait l’air bien éveillé, sûr de lui. Je n’avais pas envie de le déranger si tôt avec des questions relatives à son week-end et à son ami Mathieu. A la sonnerie nous étions allés nous placer dans le rang pour entrer en classe.
La matinée s’était très bien déroulée. Le prof de science avait répondu aux questions posées concernant les parties de matière qui avaient été mal comprises par certains élèves. Nous commencions à y voir plus clair et c’était important pour que nous puissions aborder la session d’examens avec sérénité.
A midi nous avions pris notre table habituelle. Nous discutions de tout et de rien ainsi que de notre week-end. J’avais parlé de cette balade en forêt avec la famille de Julien. Je n’avais pas parlé de notre passage dans la clairière, cela faisait partie de mon jardin secret !
Lucas m’avait dit qu’il avait été invité par son ami Mathieu, chez son papa, pour passer l’après-midi de dimanche, et que cela s’était bien passé. Je ne savais pas pour autant si le papa de Mathieu savait, oui ou non, que son fils était homo et que Lucas était son petit ami ! J’allais probablement avoir l’occasion d’en parler avec Lucas dans le courant de la journée ou de la semaine.
L’après-midi avait été consacrée à réviser le cours de math. Le prof avait déjà fait un questionnaire en vue d’évaluer le niveau des élèves, pour savoir quelles parties de matières il allait devoir approfondir. J’étais heureux de cette initiative. Les profs semblaient mettre un point d’honneur à aider leurs élèves à bien se préparer à affronter les examens. Puis les profs nous donnaient des conseils pour bien organiser notre travail de révision et d’étude. Je pense qu’ils se rendaient compte qu’ils avaient une très bonne classe et que chacun des élèves avait le potentiel pour réussir.
Je m’étais réveillé assez tôt, soit vers les six heures. J’avais préparé mes affaires de cours, mes notes où j’avais inscrit les questions, de nouvelles questions pour les autres cours, tels que physique et chimie. Puis il restait aussi des questions au sujet du cours de philo. J’avais pris ma douche avant le reste de la famille. Une fois habillé j’avais préparé le café. C’est alors que j’étais en train de mettre la table que maman était entrée dans la cuisine. Elle fut étonnée de me voir si tôt debout. Bref je lui avais dit que je ne savais plus dormir et que je voulais être en pleine forme pour les derniers cours et les révisions qui en découlaient. J’avais pris une tasse de café avec maman et elle me demandait :
Mam : « Phil, tu es très volontaire et je vois que tu veux réussir ton année et ainsi être prêt à entamer des études supérieures.
Moi : Oui Maman, je veux que vous soyez fiers de moi. Tu le sais, je vous aime et je ne veux pas vous décevoir !
Mam : C’est tout à ton honneur. Je sais très bien que tu nous aimes et que c’est la même chose pour Julien.
Moi : Oui Maman, tu as raison. Mais tu vois, je pense que ma situation a dû vous perturber un peu.
Mam : Tu sais Phil, c’est comme avec ta sœur, nous avons compris qu’il était plus important que vous soyez heureux en étant homos que malheureux pour faire bonne figure. Ne va pas croire que nous t’en voulons et idem pour ta sœur. Je suis si heureuse de vous voir heureux.
Moi : Merci Maman, merci de tout cœur. Tu ne peux pas t’imaginer comme cela me donne du baume au cœur !
Mam : « Mais je n’en doute pas Phil. Vous êtres toi et ta sœur nos enfants et nous avons l’obligation de vous rendre heureux même en acceptant vos différences !
Moi : (les yeux pleins de larmes) « Oh merci Maman de nous aimer comme tu nous aimes. »
Je m’étais levé et je lui avais fait un énorme câlin. Puis au moment de desserrer l’étreinte, Maman m’avait donné un gros bisou sur le front. Puis elle avait essuyé les larmes qui coulaient sur mes joues. J’avais alors donné deux gros bisous, un sur chacune de ses joues. C’est à ce moment-là que Papa était entré dans la cuisine. Il n’a rien dit, mais il semblait très bien savoir de quoi il s’agissait. Il savait que Maman et moi avions discutés et que nous étions en parfaite harmonie.
Une fois le petit déjeuner englouti ; c’est vrai que quand on a presque dix-huit ans, on meurt tout le temps de faim ; j’avais salué Papa qui s’apprêtait à partir travailler. Je lui avais aussi donné deux bisous sur les joues en lui disant simplement « Merci ». Pour toute réponse, Papa m’avait, tout comme Maman, donné un baiser sur le front. Puis c’est avec un large sourire qu’il me donna une tape dans le dos. Je pouvais être très heureux d’avoir des parents comme les miens. Je suis certain que Julien pouvait lui aussi vivre ce genre de situation avec des parents aussi compréhensifs que les miens !
J’étais gonflé à bloc pour passer une très belle journée. J’avais pris mon bus et j’avais retrouvé mon amie Amandine et son cher Joseph dans la cours du bahut. Lucas arrivait ensuite près de nous. Nous nous étions tous fait la bise. Nous parlions de tout et de rien, mais j’étais tellement heureux ce matin que j’avais expliqué à mes amis combien mes parents comptaient pour moi et combien ils m’aimaient. J’avais vu le regard de Lucas s’émerveiller. Je lui avais alors demandé :
Moi : « Tu sais Lucas, j’ai des parents en or. J’espère que c’est la même chose pour toi. Je ne les connais que depuis peu, mais je pense qu’ils t’aiment et qu’ils aiment aussi Mathieu.
Luc : Merci Phil, oui mes parents m’aiment et je le sais, je le sens. Pour Mathieu, bien sûr que mes parents l’aiment aussi, mais je ne sais pas si le papa de Mathieu est sincère avec lui. Je t’en toucherai un mot plus tard.
Moi : C’est comme tu veux Lucas.
Luc : Merci Phil.
Moi : Au fait, si tu veux demain après-midi je peux te donner un coup de main en math avant la dernière révision.
Luc : Oh, merci Phil, c’est sympa de ta part. Je viens chez toi ?
Moi : Pour moi pas de problème, on dit demain vers 14 heures.
Luc : Ça marche. »
C’est la sonnerie du début des cours qui avait mis fin à notre dialogue. Nous nous étions placés en rang en vue d’enter en classe. Nous avions tous la pêche car nous étions tous désireux de finir en beauté notre dernière année secondaire.
Les cours s’étaient bien déroulés, nous avions tous pu poser les questions qui nous tenaient à cœur pour avoir les idées un peu plus claires dans les matières abordées. C’était vraiment sympa de la part des profs.
Sur le temps de midi j’avais discuté avec Amandine. Je lui disais que je me demandais ce qu’il se passait avec Lucas. Je l’avais trouvé un peu anxieux durant toute la matinée. J’avais dit à Amandine que j’allais l’aider en math et que j’en profiterai pour en savoir un peu plus sur ce qui chagrine ainsi Lucas. Amandine m’avait conseillé de ne pas trop le brusquer.
La fin de la journée s’était passée tout comme la matinée, réponses aux questions des élèves sur les matières de cours. J’avais quitté le bahut et j’étais dans mon bus. Je repensais à ce que mon amie et confidente Amandine m’avait dit, parler à Lucas sans le presser, sans le brusquer. Je me demandais comment cela allait se passer.
Voilà, nous étions maintenant le mercredi début d’après-midi. Il était treize heures trente environ. J’avais préparé le cours et le bouquin de math pour aider Lucas. J’avais tous mis au living, je pensais que c’était plus neutre que ma chambre pour revoir les cours et parler avec Lucas de ce qui n’allait pas.
Ding, dong, c’était la sonnerie de la porte d’entrée. J’étais allé ouvrir, c’était bien Lucas qui était là, planté devant la porte d’entrée. Il avait son cartable avec ses effets et ses cours. Je l’avais fait entrer et nous étions directement allés nous installer au living. J’avais dit à Lucas que c’était plus facile ici car la table était grande pour pouvoir mettre les cours et les livres pour revoir.
Nous nous étions mis à revoir le cours de math. Lucas m’indiquait les parties qu’il avait du mal à comprendre et à assimiler. Nous avions revu la trigonométrie, les intégrales et autres équations à plusieurs inconnues. Lucas commençait à bien assimiler ce que je lui montrais. Il avait ensuite fait des exercices qu’il terminait sans erreur.
J’avais proposé à Lucas de faire une pause. Nous étions allés prendre un verre de limonade et manger quelques gâteaux secs. Puis, dans la cuisine, j’avais demandé à Lucas de quoi il souhaitait me parler. La tête de Lucas avait changé, il était plus triste et ses yeux étaient un peu plus humides. Je l’avais pris dans mes bras en lui disant :
Moi : « Tu sais Lucas, je suis là pour toi, tu peux tout me dire, cela restera entre nous, tu peux me faire confiance !
Luc : Vraiment, tu n’en parles à personne. Juré !
Moi : Oui Lucas, juré !
Luc : Tu sais le week-end dernier j’avais téléphoné à Mathieu pour savoir comment ça allait, il était chez son père et il m’avait donné le numéro.
Moi : Oui, et tu as eu Mathieu !
Luc : Oui, j’ai eu Mathieu au téléphone mais avant j’avais eu le papa, il avait l’air surpris et agacé par mon appel. Puis j’ai parlé avec Math environ cinq minutes avant que son père lui demande de raccrocher. Math m’avait alors dit de venir l’après-midi que ce serait plus calme.
Moi : Tu as déjà vu le père de Math avant ?
Luc : Oui deux fois, à la sortie du club de foot. Il n’avait pas l’air contraire.
Moi : Alors tu es allé chez Math l’après-midi ?
Luc : Oui, j’étais arrivé chez Math et il était seul. Nous avons été dans sa chambre et nous nous sommes embrassés. Nous nous sommes fait quelques câlins. Heureusement que nous n’avons pas été plus loin car son père est revenu et a ouvert la porte de la chambre.
Moi : Il a vu quelque chose ?
Luc : Je ne pense pas, heureusement que Math avait une BD ouverte sur le lit, il a juste eu le temps de la poser sur lui.
Moi : Alors, il n’a rien dit d’autre !
Luc : Je pense que son père a été surpris de nous voir si près l’un de l’autre. Il a même demandé ce que nous faisions. Math lui a dit que nous lisions la BD!
Moi : Et après, il s’est passé quelque chose ?
Luc : Tu sais Phil, le père est sorti de la chambre en haussant les épaules. Mais c’est après que nous nous sommes rendu compte que la BD était posée à l’envers !
Moi : Oh là, la bourde !
Luc : Je ne sais pas si son père l’a remarqué. Depuis Math est mal, il ne sait plus quoi penser, il a peur de retourner chez son père dans une semaine !
Moi : Tu ne l’as plus vu Math depuis ?
Luc : Non Phil, je ne sais plus quoi faire.
Moi : Il est seize heures quarante, Math habite loin ?
Luc : Non, c’est à vingt minutes d’ici, de chez sa maman.
Moi : Bien, tu laisses tes affaires, on y va, on va aller à vélo, tu prends le mien, je prends celui de ma sœur.
Luc : Tu crois Phil !
Moi : Oui, il faut en avoir le cœur net ! »
Lucas m’avait suivi. Nous étions en chemin en direction de la maison de la maman de Mathieu. Je savais que sa maman était au courant de l’orientation sexuelle de son fils Mathieu. Lucas saurait donc si le papa de Math avait remarqué quelque chose et s’il en avait parlé à la maman.
Au matin Julien m’avait réveillé doucement en couvrant mon visage de baisers. Quel réveil. Puis ayant bien remarqué la gaule qui comme chaque matin, ou presque, déformait le drap, Julien avait posé sa main sur mon mât de cocagne. Julien était lui aussi bandé comme jamais. Ma main n’avait pas tardé à se poser elle aussi sur son membre dressé. Nous nous masturbions mutuellement avec volupté et délicatesse. C’était en nous regardant les yeux dans les yeux que nous nous donnions du plaisir. Nous alternions les mouvements lents et rapides comme nous en avions l’habitude. Nous savions très bien ce que notre partenaire aimait et chacun nous nous efforcions de rendre ce moment des plus agréable. La tension montait au fur et à mesure de nos caresses. J’avais envie de prendre le sexe de mon Juju en bouche, mais il m’avait demandé de ne s’occuper de son phallus qu’avec ma main, il disait qu’il ne voulait qu’une masturbation. J’avais accepté et je m’efforçais de faire cette masturbation avec amour et la volonté de lui procurer un maximum de sensations. Son gland était bien humidifié et était recouvert et puis découvert par son prépuce au grès des mouvements appliqués. De son côté Julien arrivait à me donner des sensations sublimes et très magiques qui me faisaient râler de bonheur. De son côté mon amour gémissait par moment. Puis sentant que nous n’étions pas loin de l’explosion, nous avions d’un commun accord accéléré la cadence pour enfin arriver à l’orgasme tant attendu, déversant le flot de semence sur nos doigts et sur nos abdomens. Ayant un peu de sperme de Julien sur mes doigts, je les avais portés à la bouche pour y gouter. Julien avait de même.
Nous nous étions ensuite embrassés, heureux et comblés de bonheur. Nos langues s’étaient retrouvées et s’en donnaient à cœur joie. Une fois ce baiser fougueux terminé, nous étions allés prendre une douche pour effacer les traces de nos ébats.
En sortant de la salle de bain, nus comme d’habitude, nous avions croisé Béatrice qui sortait de sa chambre où elle était allée refaire son lit. Elle avait le sourire et elle nous salua. Nous lui avions à notre tour donné un bisou sur la joue en guise de bonjour. Une fois habillés, nous avions gagné la cuisine où nous attendaient les deux filles devant le petit-déjeuner. C’est Delphine qui avait commencé pour nous dire :
Del : « Alors les garçons, vous vous êtes fait une petite gâterie ce matin !
Jul : Mais enfin, comment savez-vous ça !
Sté : Vous n’avez pas été fort discret. On a entendu des gémissements caractéristiques !
Moi : Bon, mais vous savez le matin parfois avec la gaule et l’excitation, et bien on ne peut pas s’empêcher, enfin bon vous devinez !
Del : Oh oui on devine très bien !
Béatrice venait d’entrer dans la cuisine et en nous regardant tous les quatre elle nous avait dit :
Béa : Je ne veux pas savoir ce que vous faîtes dans vos chambres, cela ne regarde que vous.
Jul : Oui maman, on n’en dira pas plus.
Sté : Désolé maman, mais nous avons des oreilles alors !
Béa : Je sais Stéphanie, mais bon je ne veux rien savoir de plus. Terminez votre petit déjeuner, après nous irons faire une balade à pied dans la forêt !
Jul : Très bonne idée, papa sera là lui aussi ?
Béa : Oui, nous serons à six pour prendre l’air avant le dîner. »
Voilà le programme de ce dimanche matin bien établi. Je savais qu’après le repas je devrais rentrer à la maison pour revoir certains de mes cours. Les examens arrivaient au pas de course, alors plus question de trop trainer. C’était la même chose pour Julien, étude et révision des cours principaux ! Il est vrai que nous voulions terminer l’année scolaire en beauté et réussir notre rhétorique haut la main.
Le repas était toujours aussi délicieux, Béatrice nous avait une nouvelle fois gâté. C’était sans compter sur le dessert, comme on dit, une « tuerie », une de ces mousses au chocolat maison à tomber par terre ! J’avais dit au-revoir à toute la famille et j’avais embrassé mon amour, Julien, en lui souhaitant une très bonne semaine ! J’avais donc repris le chemin de retour vers la maison. A mon arrivée, mes parents m’attendaient. Ils m’avaient demandé de rester un moment avec eux. Ils souhaitaient m’entretenir de l’anniversaire de nos dix-huit ans. Ils m’avaient bien confirmé qu’ils étaient heureux que je fête cela avec Julien et nos amis. Papa avait ajouté qu’il serait heureux de participer au paiement de cette journée à concurrence de cinquante pour cent ! J’étais très content de cette nouvelle. Je les avais embrassés avant de monter dans ma chambre pour revoir certains cours.
C’est au soir que j’avais eu la visite de ma sœur Delphine. Elle venait de rentrer et m’avertissait que le souper était presque prêt. Nos parents nous attendaient pour manger. A l’issue du repas j’avais regagné ma chambre pour terminer la révision de deux cours en vue de poser des questions sur certains points de la matière aux profs qui seraient présent le lendemain au bahut.
Au moment de me coucher, j’avais réfléchi à ce week-end et à tout ce qu’il avait apporté comme bonheur à Julien, à nos familles et à moi aussi ! J’avais été si heureux lorsque nous étions dans cette clairière où nous nous étions donnés du plaisir. Rien que d’y penser mon membre avait pris du volume, il était mi bandé ! Je n’avais pu m’empêcher de place ma main sur mon bâton d’amour. Puis lascivement j’avais commencé une lente masturbation. J’étais une nouvelle fois comme sur un nuage. Je nageais dans le bonheur, j’étais si heureux avec Julien, lui aussi était heureux avec moi, je le sentais. Les sensations au niveau de mon sexe étaient de plus en plus fortes, je m’efforçais de ne pas accélérer le mouvement pour laisser ainsi monter le désir de plus en plus, pour arriver à avoir un orgasme puissant, libérateur, pour enfin lâcher toute la pression et éjaculer avec force. J’étais comme sur un nuage, l’esprit libre et comblé de bonheur tant physique que moral.
Je m’étais endormi comme cela. J’avais fait de très beaux rêves où mon Julien m’apparaissait lui aussi très heureux. Nous étions ivres de bonheur ! La vie nous souriait et nous étions aimés par nos familles et nos amis. C’est alors que je m’étais réveillé au son du « bip-bip » de mon réveil. Il était l’heure de se lever pour retourner aux cours. J’étais allé prendre une douche avant de descendre pour prendre mon petit déjeuner avec Maman. Delphine elle était encore dans sa chambre, elle devait sans doute encore dormir, Papa était déjà parti au travail.
Arrivé au bahut, j’étais allé rejoindre Amandine et Joseph qui étaient déjà là. Puis ce fut Lucas qui était venu nous rejoindre. Il avait l’air bien éveillé, sûr de lui. Je n’avais pas envie de le déranger si tôt avec des questions relatives à son week-end et à son ami Mathieu. A la sonnerie nous étions allés nous placer dans le rang pour entrer en classe.
La matinée s’était très bien déroulée. Le prof de science avait répondu aux questions posées concernant les parties de matière qui avaient été mal comprises par certains élèves. Nous commencions à y voir plus clair et c’était important pour que nous puissions aborder la session d’examens avec sérénité.
A midi nous avions pris notre table habituelle. Nous discutions de tout et de rien ainsi que de notre week-end. J’avais parlé de cette balade en forêt avec la famille de Julien. Je n’avais pas parlé de notre passage dans la clairière, cela faisait partie de mon jardin secret !
Lucas m’avait dit qu’il avait été invité par son ami Mathieu, chez son papa, pour passer l’après-midi de dimanche, et que cela s’était bien passé. Je ne savais pas pour autant si le papa de Mathieu savait, oui ou non, que son fils était homo et que Lucas était son petit ami ! J’allais probablement avoir l’occasion d’en parler avec Lucas dans le courant de la journée ou de la semaine.
L’après-midi avait été consacrée à réviser le cours de math. Le prof avait déjà fait un questionnaire en vue d’évaluer le niveau des élèves, pour savoir quelles parties de matières il allait devoir approfondir. J’étais heureux de cette initiative. Les profs semblaient mettre un point d’honneur à aider leurs élèves à bien se préparer à affronter les examens. Puis les profs nous donnaient des conseils pour bien organiser notre travail de révision et d’étude. Je pense qu’ils se rendaient compte qu’ils avaient une très bonne classe et que chacun des élèves avait le potentiel pour réussir.
Je m’étais réveillé assez tôt, soit vers les six heures. J’avais préparé mes affaires de cours, mes notes où j’avais inscrit les questions, de nouvelles questions pour les autres cours, tels que physique et chimie. Puis il restait aussi des questions au sujet du cours de philo. J’avais pris ma douche avant le reste de la famille. Une fois habillé j’avais préparé le café. C’est alors que j’étais en train de mettre la table que maman était entrée dans la cuisine. Elle fut étonnée de me voir si tôt debout. Bref je lui avais dit que je ne savais plus dormir et que je voulais être en pleine forme pour les derniers cours et les révisions qui en découlaient. J’avais pris une tasse de café avec maman et elle me demandait :
Mam : « Phil, tu es très volontaire et je vois que tu veux réussir ton année et ainsi être prêt à entamer des études supérieures.
Moi : Oui Maman, je veux que vous soyez fiers de moi. Tu le sais, je vous aime et je ne veux pas vous décevoir !
Mam : C’est tout à ton honneur. Je sais très bien que tu nous aimes et que c’est la même chose pour Julien.
Moi : Oui Maman, tu as raison. Mais tu vois, je pense que ma situation a dû vous perturber un peu.
Mam : Tu sais Phil, c’est comme avec ta sœur, nous avons compris qu’il était plus important que vous soyez heureux en étant homos que malheureux pour faire bonne figure. Ne va pas croire que nous t’en voulons et idem pour ta sœur. Je suis si heureuse de vous voir heureux.
Moi : Merci Maman, merci de tout cœur. Tu ne peux pas t’imaginer comme cela me donne du baume au cœur !
Mam : « Mais je n’en doute pas Phil. Vous êtres toi et ta sœur nos enfants et nous avons l’obligation de vous rendre heureux même en acceptant vos différences !
Moi : (les yeux pleins de larmes) « Oh merci Maman de nous aimer comme tu nous aimes. »
Je m’étais levé et je lui avais fait un énorme câlin. Puis au moment de desserrer l’étreinte, Maman m’avait donné un gros bisou sur le front. Puis elle avait essuyé les larmes qui coulaient sur mes joues. J’avais alors donné deux gros bisous, un sur chacune de ses joues. C’est à ce moment-là que Papa était entré dans la cuisine. Il n’a rien dit, mais il semblait très bien savoir de quoi il s’agissait. Il savait que Maman et moi avions discutés et que nous étions en parfaite harmonie.
Une fois le petit déjeuner englouti ; c’est vrai que quand on a presque dix-huit ans, on meurt tout le temps de faim ; j’avais salué Papa qui s’apprêtait à partir travailler. Je lui avais aussi donné deux bisous sur les joues en lui disant simplement « Merci ». Pour toute réponse, Papa m’avait, tout comme Maman, donné un baiser sur le front. Puis c’est avec un large sourire qu’il me donna une tape dans le dos. Je pouvais être très heureux d’avoir des parents comme les miens. Je suis certain que Julien pouvait lui aussi vivre ce genre de situation avec des parents aussi compréhensifs que les miens !
J’étais gonflé à bloc pour passer une très belle journée. J’avais pris mon bus et j’avais retrouvé mon amie Amandine et son cher Joseph dans la cours du bahut. Lucas arrivait ensuite près de nous. Nous nous étions tous fait la bise. Nous parlions de tout et de rien, mais j’étais tellement heureux ce matin que j’avais expliqué à mes amis combien mes parents comptaient pour moi et combien ils m’aimaient. J’avais vu le regard de Lucas s’émerveiller. Je lui avais alors demandé :
Moi : « Tu sais Lucas, j’ai des parents en or. J’espère que c’est la même chose pour toi. Je ne les connais que depuis peu, mais je pense qu’ils t’aiment et qu’ils aiment aussi Mathieu.
Luc : Merci Phil, oui mes parents m’aiment et je le sais, je le sens. Pour Mathieu, bien sûr que mes parents l’aiment aussi, mais je ne sais pas si le papa de Mathieu est sincère avec lui. Je t’en toucherai un mot plus tard.
Moi : C’est comme tu veux Lucas.
Luc : Merci Phil.
Moi : Au fait, si tu veux demain après-midi je peux te donner un coup de main en math avant la dernière révision.
Luc : Oh, merci Phil, c’est sympa de ta part. Je viens chez toi ?
Moi : Pour moi pas de problème, on dit demain vers 14 heures.
Luc : Ça marche. »
C’est la sonnerie du début des cours qui avait mis fin à notre dialogue. Nous nous étions placés en rang en vue d’enter en classe. Nous avions tous la pêche car nous étions tous désireux de finir en beauté notre dernière année secondaire.
Les cours s’étaient bien déroulés, nous avions tous pu poser les questions qui nous tenaient à cœur pour avoir les idées un peu plus claires dans les matières abordées. C’était vraiment sympa de la part des profs.
Sur le temps de midi j’avais discuté avec Amandine. Je lui disais que je me demandais ce qu’il se passait avec Lucas. Je l’avais trouvé un peu anxieux durant toute la matinée. J’avais dit à Amandine que j’allais l’aider en math et que j’en profiterai pour en savoir un peu plus sur ce qui chagrine ainsi Lucas. Amandine m’avait conseillé de ne pas trop le brusquer.
La fin de la journée s’était passée tout comme la matinée, réponses aux questions des élèves sur les matières de cours. J’avais quitté le bahut et j’étais dans mon bus. Je repensais à ce que mon amie et confidente Amandine m’avait dit, parler à Lucas sans le presser, sans le brusquer. Je me demandais comment cela allait se passer.
Voilà, nous étions maintenant le mercredi début d’après-midi. Il était treize heures trente environ. J’avais préparé le cours et le bouquin de math pour aider Lucas. J’avais tous mis au living, je pensais que c’était plus neutre que ma chambre pour revoir les cours et parler avec Lucas de ce qui n’allait pas.
Ding, dong, c’était la sonnerie de la porte d’entrée. J’étais allé ouvrir, c’était bien Lucas qui était là, planté devant la porte d’entrée. Il avait son cartable avec ses effets et ses cours. Je l’avais fait entrer et nous étions directement allés nous installer au living. J’avais dit à Lucas que c’était plus facile ici car la table était grande pour pouvoir mettre les cours et les livres pour revoir.
Nous nous étions mis à revoir le cours de math. Lucas m’indiquait les parties qu’il avait du mal à comprendre et à assimiler. Nous avions revu la trigonométrie, les intégrales et autres équations à plusieurs inconnues. Lucas commençait à bien assimiler ce que je lui montrais. Il avait ensuite fait des exercices qu’il terminait sans erreur.
J’avais proposé à Lucas de faire une pause. Nous étions allés prendre un verre de limonade et manger quelques gâteaux secs. Puis, dans la cuisine, j’avais demandé à Lucas de quoi il souhaitait me parler. La tête de Lucas avait changé, il était plus triste et ses yeux étaient un peu plus humides. Je l’avais pris dans mes bras en lui disant :
Moi : « Tu sais Lucas, je suis là pour toi, tu peux tout me dire, cela restera entre nous, tu peux me faire confiance !
Luc : Vraiment, tu n’en parles à personne. Juré !
Moi : Oui Lucas, juré !
Luc : Tu sais le week-end dernier j’avais téléphoné à Mathieu pour savoir comment ça allait, il était chez son père et il m’avait donné le numéro.
Moi : Oui, et tu as eu Mathieu !
Luc : Oui, j’ai eu Mathieu au téléphone mais avant j’avais eu le papa, il avait l’air surpris et agacé par mon appel. Puis j’ai parlé avec Math environ cinq minutes avant que son père lui demande de raccrocher. Math m’avait alors dit de venir l’après-midi que ce serait plus calme.
Moi : Tu as déjà vu le père de Math avant ?
Luc : Oui deux fois, à la sortie du club de foot. Il n’avait pas l’air contraire.
Moi : Alors tu es allé chez Math l’après-midi ?
Luc : Oui, j’étais arrivé chez Math et il était seul. Nous avons été dans sa chambre et nous nous sommes embrassés. Nous nous sommes fait quelques câlins. Heureusement que nous n’avons pas été plus loin car son père est revenu et a ouvert la porte de la chambre.
Moi : Il a vu quelque chose ?
Luc : Je ne pense pas, heureusement que Math avait une BD ouverte sur le lit, il a juste eu le temps de la poser sur lui.
Moi : Alors, il n’a rien dit d’autre !
Luc : Je pense que son père a été surpris de nous voir si près l’un de l’autre. Il a même demandé ce que nous faisions. Math lui a dit que nous lisions la BD!
Moi : Et après, il s’est passé quelque chose ?
Luc : Tu sais Phil, le père est sorti de la chambre en haussant les épaules. Mais c’est après que nous nous sommes rendu compte que la BD était posée à l’envers !
Moi : Oh là, la bourde !
Luc : Je ne sais pas si son père l’a remarqué. Depuis Math est mal, il ne sait plus quoi penser, il a peur de retourner chez son père dans une semaine !
Moi : Tu ne l’as plus vu Math depuis ?
Luc : Non Phil, je ne sais plus quoi faire.
Moi : Il est seize heures quarante, Math habite loin ?
Luc : Non, c’est à vingt minutes d’ici, de chez sa maman.
Moi : Bien, tu laisses tes affaires, on y va, on va aller à vélo, tu prends le mien, je prends celui de ma sœur.
Luc : Tu crois Phil !
Moi : Oui, il faut en avoir le cœur net ! »
Lucas m’avait suivi. Nous étions en chemin en direction de la maison de la maman de Mathieu. Je savais que sa maman était au courant de l’orientation sexuelle de son fils Mathieu. Lucas saurait donc si le papa de Math avait remarqué quelque chose et s’il en avait parlé à la maman.