Chapitre XXIV
Au réveil, pas de mail sur ma messagerie en ce lundi matin. A sept heures, il est probablement trop tôt. J’attends les résultats avec un impatience non contenue d'autant plus qu'hier après-midi j’ai échafaudé un plan. Si je suis positif, pas d’autre solution que de rester confiné et mon scénario tombe à l’eau. En revanche, si tel n’est pas le cas, je prends une semaine de congés et je retrouve Alice chez ses parents. Je ne lui en aie pas encore parler mais je suis sûr qu’elle sera ravie. Par la SNCF c’est compliqué sauf si Alice peut me récupérer à la gare de Clermont-Ferrand. En voiture, c’est faisable en sept heures de route. Pour descendre, la voiture de location semble d'ailleurs être la meilleure alternative, ce qui me permettra au retour de remonter avec Alice.
J’ai essayé de recontacter Jean. Pas moyen, je tombe inlassablement sur son répondeur et il ne rappelle pas. J’espère que tout va bien pour lui. J’ai placé Gaétan et Marie en confinement jusqu’à la parution de leurs résultats.
A huit heures, le message tant attendu tombe dans ma messagerie. Je suis négatif au coronavirus. J’appelle de suite Johanna et Manon dans la foulée. Elles me confirment toutes les deux ne pas avoir été infectées. Je suis soulagé. Je m'empresse de contacter Alice pour lui exposer mon plan et contrairement à ce que je pensais, elle ne saute pas de joie.
- Euh, tu sais Pascal, chez mes parents, c’est perdu dans la nature. C’est un petit hameau composé de cinq ou six fermes en plein vent. Je suis sûre que tu ne vas pas aimer. Il n’y a rien que des champs et des vaches.
- Ma chérie, d’une part, j’aime bien la nature. D’autre part, je serai avec toi et c'est tout ce qui compte pour moi.
- Oui mais c’est loin de tout. Il n’y a pas de confort. Le chauffage, l’eau chaude tout cela est spartiate. La douche est archaïque et il n’y a ni Internet, ni même la 4G. Ils n’ont même pas toutes les chaînes de la TNT pour te dire. Comme zone blanche, on ne fait pas mieux.
- Bon, si je comprends bien, tu ne veux pas que je vienne ?
- Non ce n’est pas ça mon chéri mais une semaine la-bas, je crains que tu t’ennuies profondément. Tu n'es pas habitué. Moi je vais avoir besoin de me reposer. Sérieusement Pascal, j’ai peur que tu tournes en rond et si par malheur il venait à pleuvoir, c’est encore plus redoutable.
- M’ennuyer avec toi mais c’est n’importe quoi ma puce. Tu le sais bien ! Et puis j’ai envie de connaître tes parents, de découvrir le pays de ta jeunesse.
- Bon allez viens ! Interdiction de râler et tu me laisseras faire ce que je veux ?
- Bien sûr ma puce, quelle question !
- Je vais les prévenir que nous seront deux. Et puis je suis très heureuse à l’idée de passer quelques jours avec toi dans ma région natale.
- Yes ! Moi aussi et je suis déjà sur le pied de guerre ; Ma valise est prête, il n’y a plus qu’à. Je passe voir « Voie-Lactée » avant de prendre la route et hop dans sept heures, dans tes bras ma puce.
- Super Pascal. Moi je suis encore à l’hôpital. J’attends le médecin qui doit me délivrer le bon de sortie. J’ai arrêté la ménopause chimique. Si tu retrouves tes préservatifs, c’est le bon moment. Je t’attendrai à Condat, en face à la mairie. Bonne route.
- Bonne route à toi aussi ma puce et pas d'imprudence surtout sans la ceinture de sécurité.
Au réveil, pas de mail sur ma messagerie en ce lundi matin. A sept heures, il est probablement trop tôt. J’attends les résultats avec un impatience non contenue d'autant plus qu'hier après-midi j’ai échafaudé un plan. Si je suis positif, pas d’autre solution que de rester confiné et mon scénario tombe à l’eau. En revanche, si tel n’est pas le cas, je prends une semaine de congés et je retrouve Alice chez ses parents. Je ne lui en aie pas encore parler mais je suis sûr qu’elle sera ravie. Par la SNCF c’est compliqué sauf si Alice peut me récupérer à la gare de Clermont-Ferrand. En voiture, c’est faisable en sept heures de route. Pour descendre, la voiture de location semble d'ailleurs être la meilleure alternative, ce qui me permettra au retour de remonter avec Alice.
J’ai essayé de recontacter Jean. Pas moyen, je tombe inlassablement sur son répondeur et il ne rappelle pas. J’espère que tout va bien pour lui. J’ai placé Gaétan et Marie en confinement jusqu’à la parution de leurs résultats.
A huit heures, le message tant attendu tombe dans ma messagerie. Je suis négatif au coronavirus. J’appelle de suite Johanna et Manon dans la foulée. Elles me confirment toutes les deux ne pas avoir été infectées. Je suis soulagé. Je m'empresse de contacter Alice pour lui exposer mon plan et contrairement à ce que je pensais, elle ne saute pas de joie.
- Euh, tu sais Pascal, chez mes parents, c’est perdu dans la nature. C’est un petit hameau composé de cinq ou six fermes en plein vent. Je suis sûre que tu ne vas pas aimer. Il n’y a rien que des champs et des vaches.
- Ma chérie, d’une part, j’aime bien la nature. D’autre part, je serai avec toi et c'est tout ce qui compte pour moi.
- Oui mais c’est loin de tout. Il n’y a pas de confort. Le chauffage, l’eau chaude tout cela est spartiate. La douche est archaïque et il n’y a ni Internet, ni même la 4G. Ils n’ont même pas toutes les chaînes de la TNT pour te dire. Comme zone blanche, on ne fait pas mieux.
- Bon, si je comprends bien, tu ne veux pas que je vienne ?
- Non ce n’est pas ça mon chéri mais une semaine la-bas, je crains que tu t’ennuies profondément. Tu n'es pas habitué. Moi je vais avoir besoin de me reposer. Sérieusement Pascal, j’ai peur que tu tournes en rond et si par malheur il venait à pleuvoir, c’est encore plus redoutable.
- M’ennuyer avec toi mais c’est n’importe quoi ma puce. Tu le sais bien ! Et puis j’ai envie de connaître tes parents, de découvrir le pays de ta jeunesse.
- Bon allez viens ! Interdiction de râler et tu me laisseras faire ce que je veux ?
- Bien sûr ma puce, quelle question !
- Je vais les prévenir que nous seront deux. Et puis je suis très heureuse à l’idée de passer quelques jours avec toi dans ma région natale.
- Yes ! Moi aussi et je suis déjà sur le pied de guerre ; Ma valise est prête, il n’y a plus qu’à. Je passe voir « Voie-Lactée » avant de prendre la route et hop dans sept heures, dans tes bras ma puce.
- Super Pascal. Moi je suis encore à l’hôpital. J’attends le médecin qui doit me délivrer le bon de sortie. J’ai arrêté la ménopause chimique. Si tu retrouves tes préservatifs, c’est le bon moment. Je t’attendrai à Condat, en face à la mairie. Bonne route.
- Bonne route à toi aussi ma puce et pas d'imprudence surtout sans la ceinture de sécurité.
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