Chapitre XXIII (Fin du chapitre)
Une fois seul, je tente de contacter Jean mais il ne répond pas. Je réessayerai plus tard. Je passe à la douche. L’eau chaude coule abondamment sur ma peau et je savoure cet instant magique où l’esprit quitte le corps pour s’évader par le halo de vapeur. J’imagine Alice, assise seule sur son lit d’hôpital, le plateau du petit déjeuner sur les genoux. A cette heure ci, les pansements de sa poitrine ont probablement été retirés. Seul doit encore subsister le redon qui permet de drainer les écoulements post-opératoires.
Je m’essuie vigoureusement les cheveux puis le corps et je frotte le centre du miroir, qui ne reflétait plus rien, conquis par la condensation. J’entends le ding feutré, caractéristique d’un SMS tombé sur mon smartphone. Je finis de me vêtir avant de consulter mes messages.
« Je suis réveillée. Tu peux m’appeler mon chéri. »
Alice va bien. Elle est inquiète pour moi mais vu que je ne présente aucun symptôme, elle fini par être rassurée. Elle est contente de son intervention chirurgicale. La forme de ses seins lui convient. Elle n’arrête pas de les regarder. L’aspect disgracieux a totalement disparu et maintenant, elle a hâte de se voir reconstruire le mamelon pour pouvoir tourner définitivement la page ; le rendu visuel des seins sans les mamelons étant plutôt surprenant.
Elle me précise que cette après-midi le drain lui sera retiré. L’équipe médicale qui l’entoure est vraiment très sympathique et très attentionnée à son égard. Seul bémol, les repas sont toujours aussi austères gustativement parlant et elle meurt d’envie de manger une bonne pizza ou un plat cuisiné maison. Elle me confirme qu’elle sortira bien de l’hôpital demain. Elle disposera même d’une dérogation pour pouvoir conduire sans la ceinture de sécurité. Pour se rendre chez ses parents dans le Cantal, elle aura un peu moins de cinq heures de route. Elle fera une pause à mi-parcourt, du côté de Bourges.
De mon côté, je lui relate la soirée d’hier passée avec Manon sans rentrer dans les détails. Cette après-midi, je vais me rendre au centre équestre pour aller voir « Voie-Lactée ».
Une fois seul, je tente de contacter Jean mais il ne répond pas. Je réessayerai plus tard. Je passe à la douche. L’eau chaude coule abondamment sur ma peau et je savoure cet instant magique où l’esprit quitte le corps pour s’évader par le halo de vapeur. J’imagine Alice, assise seule sur son lit d’hôpital, le plateau du petit déjeuner sur les genoux. A cette heure ci, les pansements de sa poitrine ont probablement été retirés. Seul doit encore subsister le redon qui permet de drainer les écoulements post-opératoires.
Je m’essuie vigoureusement les cheveux puis le corps et je frotte le centre du miroir, qui ne reflétait plus rien, conquis par la condensation. J’entends le ding feutré, caractéristique d’un SMS tombé sur mon smartphone. Je finis de me vêtir avant de consulter mes messages.
« Je suis réveillée. Tu peux m’appeler mon chéri. »
Alice va bien. Elle est inquiète pour moi mais vu que je ne présente aucun symptôme, elle fini par être rassurée. Elle est contente de son intervention chirurgicale. La forme de ses seins lui convient. Elle n’arrête pas de les regarder. L’aspect disgracieux a totalement disparu et maintenant, elle a hâte de se voir reconstruire le mamelon pour pouvoir tourner définitivement la page ; le rendu visuel des seins sans les mamelons étant plutôt surprenant.
Elle me précise que cette après-midi le drain lui sera retiré. L’équipe médicale qui l’entoure est vraiment très sympathique et très attentionnée à son égard. Seul bémol, les repas sont toujours aussi austères gustativement parlant et elle meurt d’envie de manger une bonne pizza ou un plat cuisiné maison. Elle me confirme qu’elle sortira bien de l’hôpital demain. Elle disposera même d’une dérogation pour pouvoir conduire sans la ceinture de sécurité. Pour se rendre chez ses parents dans le Cantal, elle aura un peu moins de cinq heures de route. Elle fera une pause à mi-parcourt, du côté de Bourges.
De mon côté, je lui relate la soirée d’hier passée avec Manon sans rentrer dans les détails. Cette après-midi, je vais me rendre au centre équestre pour aller voir « Voie-Lactée ».
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