02-10-2020, 09:08 AM
La fin de la journée s’était déroulée sans problème particulier. Tous les profs avaient l’air de s’impliquer au niveau de leur cours, pour nous faire réussir cette dernière année d’humanité. Certains d’entre eux avaient proposé de faire des révisions supplémentaires un samedi matin toutes les deux semaines. C’était incroyable venant de leur part. Nous étions en fait une très bonne classe et les élèves étaient réceptifs au programme, nous étions tous prêts à faire les efforts qui fallait.
J’étais rentré à la maison. J’avais salué maman qui était déjà elle aussi de retour. J’avais pris une tasse de café avec elle. Maman me demandait comment s’était passé cette journée de reprise à l’école. J’avais donc expliqué que les profs s’investissaient pour que chaque élève puisse avoir de l’aide dans toutes les branches. J’avais parlé des révisions supplémentaires organisées un samedi sur deux. Puis j’avais ensuite parler de mes amis Amandine et Joseph. J’avais aussi raconté la venue de Lucas dans notre groupe. J’avais aussi confirmé mon désir de venir en aide à Lucas pour les cours de math. Ensuite j’avais parlé du CO de Lucas devant Amandine et Joseph.
Maman avait semblé surprise de ce CO uniquement devant mes deux amis. Je lui avais alors expliqué que Lucas avait confiance en moi, qu’il était en demande d’une certaine reconnaissance. Il souhaitait pouvoir s’affirmer tel qu’il était et ne pas être en porta faux devant mes amis, ceux-ci connaissant mon orientation sexuelle depuis longtemps. Puis j’avais fait part de la demande de Lucas pour que je devienne son confident ! Maman me posa alors cette question :
Maman : « Phil, je te connais, tu es capable d’être le confident de Lucas. Mais je crois que tu dois d’abord en parler avec Julien. Il ne faut pas qu’il y ait de malentendu entre vous. C’est votre relation qui importe avant de devenir le confident d’une autre personne. »
Moi : « Tu sais Maman, j’y ai pensé. C’est vrai que je dois en parler avec Julien avant de prendre la moindre décision concernant cette demande faite par Lucas.
Mam : Tu sais mon grand, tu me rassures. Tu as les pieds sur terre et c’est ce qui compte.
Moi : Merci, mais je ne veux pas laisser tomber Lucas. De toute façon je vais l’aider en Math et Julien le sait. Il m’a dit que j’avais raison de le faire !
Mamn : Mais bien entendu Phil que tu dois aider un copain de classe dans les cours où il a des difficultés. De toute façon c’est dans ta nature d’aider ton prochain et c’est ça que j’aime chez toi, tu as le cœur sur la main !
Moi : Merci Maman. Tu sais que c’est très important pour moi. Je n’aime pas voir quelqu’un dans l’embarras et le laisser là sur le bord de la route et faire semblant de ne pas l’avoir vu !
Mam : Je le sais Phil et c’est ça qui fait que tu es un être humain doté d’un amour pour les autres. Surtout ne change pas, mais fait toujours attention de ne pas te faire abuser par des personnes qui pourraient s’en prendre à toi et à ta bonté de cœur !
Moi : Heu, tu exagères. Je ne suis pas un saint !
Mam : Non pas un saint, mais un saint-bernard quand même ! »
J’avais les larmes qui me montaient aux yeux. Maman s’en était aperçue et s’était blottie contre moi et m’avait fait un gros câlin. Nous étions restés un moment silencieux et enlacés. Puis maman m’avait dit de contacter Julien et de lui parler de la proposition de Lucas.
J’avais pris le téléphone et je contactais Julien.
Jul : « Allo
Moi : Salut Juju, c’est Phil !
Jul : Salut mon amour, ça va !
Moi : Oui mon Juju d’amour et toi ça a été la reprise des cours ?
Jul : Oui, c’est parti pour les révisions !
Moi : Pour moi aussi c’est parti pour les révision, les profs sont tous prêts à nous donner un coup de main pour que nous soyons fin prêts pour les examens.
Jul : C’est super génial alors !
Moi : Oui c’est sympa de leur part. Tu sais que j’ai promis à Lucas de l’aider pour réviser les math car il n’a pas facile. Je suppose que tu ne vois pas d’inconvénient !
Jul : Mais non, je suis certain que cela sera bénéfique pour lui. Et puis il est super sympa Lucas. Non, tu peux franchement l’aider et de toute façon j’ai confiance en toi !
Moi : Merci Juju, j’ai encore quelque chose à te demander, je voudrais que tu me donnes ton avis. En fait Lucas a fait son CO devant mes amis Amandine et Joseph ce midi. Puis ensuite Lucas m’a demandé que je sois son confident ! Je n’ai pas encore accepté, je voulais d’abord t’en parler !
Jul : Heu, tu ne…, enfin je… heu !
Moi : De toute façon j’ai le temps pour donner ma réponse. Tu connais Lucas depuis les vacances et donc tu réfléchis à ton aise, mais je ne veux pas d’embrouille avec toi, car je t’aime et je ne veux pas te laisser en dehors de mes activités même celle d’être le confident de Lucas, il faut que tu saches.
Jul : Tu sais Phil, je te connais depuis quelque temps. Je sais que tu es quelqu’un de droit et d’honnête, alors je suis certain que je peux avoir toute confiance en toi et de plus que tu es capable d’être le confient d’une personne qui en ressent le besoin. Ne te fais pas de bile, tu peux lui dire oui, pour moi tu peux être le confident de Lucas.
Moi : Alors là, je ne te connaissais pas comme ça, si ouvert d’esprit Juju. Je te remercie de la confiance que tu m’accordes. Tu es génial Juju. Je t’aime et rien ne pourra y changer quelque chose !
Jul : Arrête Phil, tu vas me faire pleurer !
Moi : Oui, c’est ça, toi pleurer !
Jul : Merci Phil d’être si prévenant et si honnête vis-à-vis de moi. Je t’aime aussi mon loulou. Allez, tu peux dire à Lucas que c’est OK, si du moins tu l’acceptes.
Moi : Merci Juju, je crois que je vais lui dire que c’est bon et que je serai son confident !
Jul : Salut mon amour. Je t’embrasse partout !
Moi : Moi aussi, partout, partout ! »
Nous avions clôturé la communication téléphonique Julien et moi. J’étais heureux de voir combien Julien pouvait être lui aussi très ouvert aux autres. Il avait surement apprécié le fait que je lui parle de cette demande faite par Lucas. Je ne voulais pas agir derrière le dos de mon amoureux, c’était une question d’honnêteté vis-à-vis de lui.
J’avais rejoint maman qui était à la cuisine et qui préparait le souper. Delphine était là aussi, elle venait de rentrer. J’avais raconté l’essentiel de la conversation que j’avais eue avec Julien et le fait qu’il m’avait donné carte blanche pour être le confident de Lucas. Delphine m’avait dit que j’avais très bien fait de prévenir Julien et comme cela il n’y avait pas de mal entendu entre nous.
Durant le souper maman voyait bien qu’il y avait quelque chose qui me chagrinait. Elle se demandait ce qui se passait, car j’avais accepté d’être le confident de Lucas et que Julien avait lui aussi approuvé. Puis n’y tenant plus maman avait dit :
Mam : « Phil, tu as l’air soucieux. Il y a quelque chose qui te chagrine ?
Moi : Tu sais Maman, je pense à ce que je me suis engagé à faire pour Lucas. Mais je me demande si je ne dois pas prévenir Amandine de la décision que j’ai prise d’être le confient de Lucas. Tu sais qu’elle est ma confidente, enfin je suppose que tu le savais.
Mam : Oui Phil, je m’en doutais. Mais c’est ton jardin secret et je ne veux rien te demander. Mais j’approuve ton choix tout comme j’approuve le choix que tu viens de faire pour Lucas !
Moi : Merci Maman. Je pense que je vais sonner à Amandine, je ne veux qu’il y ait le moindre souci entre nous. Elle est si avenante pour moi que je dois lui dire et aussi que je souhaite avoir toujours son avis et qu’elle restera pour moi ma meilleure amie et confidente !
Del : Tu as parfaitement raison mon frérot. Si j’avais été à ta place j’aurais agi de la sorte !
Moi : Merci pour votre soutien.
Papa : Tu vois mon fils, je te reconnais bien là. Tu as toujours le souci d’autrui et cela fait de toi une personne profondément humaine et j’aime ça !
Moi : Merci Papa, merci à toi aussi de me soutenir. »
Le repas s’était terminé sur ces belles paroles. J’avais alors pris le téléphone et j’avais appelé mon amie Amandine. Je lui avais expliqué ce que j’avais décidé de faire suite à la demande de Lucas. Amandine m’avait approuvé à deux cents pour cent ! Elle savait que j’étais un ami en or et que de toute façon j’allais rester son ami de cœur pour toujours.
Après cette conversation j’avais raconté à ma famille ce que mon amie Amandine m’avait dit. Toute ma famille était avec moi et me soutenait dans mes démarches. Je savais que j’avais une famille qui avait elle aussi le sens du bonheur partagé et de la solidarité. J’avais le cœur léger.
Le lendemain j’étais arrivé cinq minutes plus tôt au bahut. J’étais le premier parmi nos amis. J’attendais donc les autres à l’endroit habituel. C’est Amandine qui était arrivée avant Joseph et Lucas. Elle était très en beauté ce matin. Je pense que c’était dû au printemps qui avait franchement pris ses quartiers. Joseph suivait de peu son amoureuse. Puis enfin c’était au tour de Lucas d’arriver. Il avait l’air assez grave, je pensais que c’était peut-être dû au stress de connaître ma décision. Pour ma part j’avais pris le pli d’afficher un large sourire. Amandine se demandait pourquoi, mais je ne voulais rien dire avant l’arrivée de Lucas.
Luc : « Bonjour mes amis !
Tous : Bonjour Lucas.
Moi : Ça va Lucas, tu à l’air stressé !
Luc : Oui, un peu Phil. Je pense que tu sais pourquoi. Tu peux encore prendre ton temps, ce n’est pas si urgent que ça !
Moi : Oui Lucas, je sais que tu ne veux pas me presser, mais je vais te dire, sans te faire languir, je suis d’accord, je serai ton confident !
Luc : Merci, merci… Des larmes de bonheur coulaient sur les joues de Lucas. Il avait l’air à la fois si heureux et si désemparé. Il s’était approché de moi et m’avait enlacé.
Moi : Allez Lucas, ça va aller. Calme-toi, tu sais que tu peux compter sur nous trois.
Aman : Oui, comme Phil te l’a dit, il sera là pour t’aider et tu pourras aussi compter sur nous !
Luc : Oh merci à vous tous. Vous êtes tellement gentils avec moi. Je ne sais quoi dire !
Jos : Mais ne dit rien Lucas. Savoure ce moment et qu’il reste gravé dans ta mémoire ! »
Nous nous étions tous mis à rire. Puis c’était cette foutue sonnerie qui nous rappelait qu’il était temps d’aller en cours.
La semaine s’était terminée aussi vite qu’elle n’avait commencé ! J’avais été deux fois chez Lucas pour l’aider en math. Il faisait déjà des progrès. Lucas commençait à s’ouvrir à moi. Il me racontait des événements qu’il avait vécu, des anecdotes sur son enfance. Mais je sentais qu’il était toujours sur la réserve. Il ne disait pas tout concernant les moments qu’il racontait, il laissait des parts d’ombre ! Je m’étais posé la question de savoir s’il n’était pas préférable de discuter dans un endroit neutre ou du moins pas chez lui. J’avais pensé trouver un endroit dans la nature, en forêt par exemple. Puis on pouvait trouver un moyen de communiquer en laissant des mots sur un bout de papier ou autre chose du genre.
Comme nous allions être en week-end, je lui avais demandé comment cela se passait avec son ami Mathieu. Je pensais qu’ils se verraient durant le week-end, mais ce n’était apparemment pas le cas. J’avais demandé à Lucas son numéro de téléphone et je lui avais refilé le mien.
Nous étions donc le vendredi soir. J’allais aller loger chez Julien. J’avais préparé mes affaires pour me changer. Puis j’avais souhaité un très bon week-end à mes parents.
Une fois arrivé chez mon Julien, j’avais sonné à la porte et j’étais certain que ce serait lui qui m’ouvrirait. Effectivement c’est lui. Nous nous étions embrassés sur le pas de porte à pleine bouche. Puis Béatrice avait dit :
Béa : « Allez les amoureux, ne restez pas comme ça sur le pas de la porte. Vous pouvez vous embrasser devant nous, on sait bien que vous ne vous êtes plus vus depuis une semaine !
Jul : Mais maman, on sait se tenir, on peut attendre s’il le faut !
Béa : Oui mon chéri, mais tu ne pouvais plus attendre et je suis sûr que Phil lui aussi avait envie !
Moi : Bonjour Béatrice. Oui j’avais aussi envie d’embrasser Julien.
Béa : Bonjour Phil. Mais tu as bien raison. Profitez-en bien mes loulous !
J’étais toujours admiratif, Béatrice avait un esprit si ouvert, elle avait toujours le mot qu’il fallait pour mettre à l’aise. Puis elle m’avait adopté comme son second fils. Pour Pierre, le papa de Julien c’était la même chose. Je savais que j’étais le bienvenu chez eux, au sein de cette famille unie. C’est la même chose du côté de ma famille, Julien était toujours le bienvenu. Puis nos sœurs étaient elles aussi ensemble. Je dois dire que c’était assez spécial. Cela me rappelait les premiers jours où j’ai connu Julien et que j’avais découvert que Delphine et Stéphanie étaient ensemble. Bref j’étais parti dans une rêverie sentimentale. C’est Julien qui m’en a sorti en me disant :
Jul : Tu es dans la lune Phil, tu penses à quoi ?
Moi : Oh oui, heu ! En fait je pensais à notre première rencontre et ensuite à tout le chemin parcourus, ainsi qu’aux moments heureux et ceux moins heureux.
Jul : Ah je vois, c’est à la suite de l’accueil de maman, que tu t’es replongé dans tes souvenirs.
Moi : Oui Juju, ta maman est tellement accueillante et puis je sais que je suis très bien accepté au sein de ta famille. Puis toi aussi tu le sais que tu es très bienvenu dans la mienne !
Jul : Oui Phil, tu as raison. Allez embrasse-moi !
Nous nous étions une nouvelle fois embrassés, à pleine bouche, nos langues dansaient entre elles, elles se retrouvaient pour notre plus grand bonheur. Nos mains étaient quant à elles jointes les unes aux autres.
Béa : On voit en tout cas que vous vous aimez mes loulous !
Ayant fini de nous embrasser, j’étais allé faire un câlin à Béatrice en la remerciant de m’accepter. Julien s’était joint à nous. Il avait dit à Béatrice :
Jul : Maman, si tu savais combien je vous aime toi et Papa. Merci de nous accepter tels que nous sommes Phil et moi !
Béa : Nous vous aimons toi, Phil et vos sœurs. C’est comme ça, vous êtes comme vous êtes et cela nous l’avons très bien accepté. Le principal pour des parents, c’est que leurs enfants soient heureux, le plus heureux possible. Je suis certaine que tu le sais et que Phil le sait aussi très bien. »
Béatrice nous avait alors donné un baiser sur les joues. Elle avait la larme à l’œil. Il faut avouer que nous aussi. Oui nous étions très heureux Julien et moi. La vie était là, devant nous, et nous allions la vivre cette vie ensemble et le plus longtemps possible.
La soirée s’était très bien déroulée. Après le repas du soir nous étions restés en famille avec Béatrice et Pierre. Nous avions regardé la télévision ensemble et nous parlions de tout et de rien. Vers onze heures, c’est Pierre qui nous avait demander si nous comptions faire quelque chose pour nos anniversaires. Effectivement nous allions avoir dix-huit ans ! A quinze jours près nous allions pouvoir fêter ce cap de dix-huit ans.
J’avais dit à Pierre que de mon côté je n’y avais pas encore pensé. Julien de son côté avait envie de faire une fête. Puis d’un coup il avait sorti :
Jul : " Papa tu sais, je crois que nous pourrions faire une fête, ensemble, avec des amis et ainsi fêter nos anniversaires en même temps Phil et moi !
Pie : Mais c’est une bonne idée. Il faut savoir si les parents de Phil n’avaient pas envisagé de faire quelque chose de leur côté.
Moi : Je n’en sais rien, nous n’en avons pas encore parlé à la maison.
Jul : Si tu veux Phil, on téléphone chez toi et on demande s’ils ont prévu quelque chose.
Moi : Oui, je pense que c’est le mieux à faire et ainsi nous saurons à quoi nous en tenir.
Pie : Très bien parlé les enfants. Tu peux téléphoner chez toi Phil et après on en reparle.
Moi : OK, ça marche ! Puis en regardant l’heure, soit onze heures un quart : Pierre, je pense que c’est un peu tard pour appeler à la maison, il est passé onze heures !
Pie : Oh oui, je n’y pensais plus, il est effectivement trop tard pour appeler tes parents. On le fera demain matin.
Jul : De toute façon ce n’est pas à un jour près. On peut bien attendre d’être demain matin. »
Vu l’heure tardive nous avions souhaité une bonne nuit à Béatrice et Pierre avant de monter dans la chambre de Julien. J’étais vraiment heureux d’avoir été si bien accepté par les parents de Julien. Pierre avait même accepté d’organiser une fête pour nos dix-huit ans. J’avais déjà hâte d’y être, je voyais déjà un tas d’amis autour de nous pour nous fêter et partager avec nous ce moment unique. J’avais des étoiles pleins les yeux seulement en y pensant. Julien avait bien remarqué que j’étais une nouvelle fois pensif en ayant le sourire aux lèvres. Il m’avait sorti de ma rêverie en me demandant à quoi je pensais et qu’il était aussi temps d’aller se doucher avant d’aller au lit.
Moi : « Tu sais Juju, je pensais déjà à la fête pour nos anniversaires. J’imaginais déjà un tas de choses toutes aussi belles les unes que les autres. J’ai tellement envie de fêter nos dix-huit ans avec toi et nos amis.
Jul : Tu sais Phil, moi aussi j’ai une terrible envie de vivre ce moment avec toi et ceux qui nous aiment. Aller, viens dans mes bras. »
Nous nous étions enlacés et bien entendu nous nous étions embrassés avec fougue. Nous nous aimions Juju et moi. Nous étions très bien ensemble, j’avais envie que cela dure la vie entière !
J’étais rentré à la maison. J’avais salué maman qui était déjà elle aussi de retour. J’avais pris une tasse de café avec elle. Maman me demandait comment s’était passé cette journée de reprise à l’école. J’avais donc expliqué que les profs s’investissaient pour que chaque élève puisse avoir de l’aide dans toutes les branches. J’avais parlé des révisions supplémentaires organisées un samedi sur deux. Puis j’avais ensuite parler de mes amis Amandine et Joseph. J’avais aussi raconté la venue de Lucas dans notre groupe. J’avais aussi confirmé mon désir de venir en aide à Lucas pour les cours de math. Ensuite j’avais parlé du CO de Lucas devant Amandine et Joseph.
Maman avait semblé surprise de ce CO uniquement devant mes deux amis. Je lui avais alors expliqué que Lucas avait confiance en moi, qu’il était en demande d’une certaine reconnaissance. Il souhaitait pouvoir s’affirmer tel qu’il était et ne pas être en porta faux devant mes amis, ceux-ci connaissant mon orientation sexuelle depuis longtemps. Puis j’avais fait part de la demande de Lucas pour que je devienne son confident ! Maman me posa alors cette question :
Maman : « Phil, je te connais, tu es capable d’être le confident de Lucas. Mais je crois que tu dois d’abord en parler avec Julien. Il ne faut pas qu’il y ait de malentendu entre vous. C’est votre relation qui importe avant de devenir le confident d’une autre personne. »
Moi : « Tu sais Maman, j’y ai pensé. C’est vrai que je dois en parler avec Julien avant de prendre la moindre décision concernant cette demande faite par Lucas.
Mam : Tu sais mon grand, tu me rassures. Tu as les pieds sur terre et c’est ce qui compte.
Moi : Merci, mais je ne veux pas laisser tomber Lucas. De toute façon je vais l’aider en Math et Julien le sait. Il m’a dit que j’avais raison de le faire !
Mamn : Mais bien entendu Phil que tu dois aider un copain de classe dans les cours où il a des difficultés. De toute façon c’est dans ta nature d’aider ton prochain et c’est ça que j’aime chez toi, tu as le cœur sur la main !
Moi : Merci Maman. Tu sais que c’est très important pour moi. Je n’aime pas voir quelqu’un dans l’embarras et le laisser là sur le bord de la route et faire semblant de ne pas l’avoir vu !
Mam : Je le sais Phil et c’est ça qui fait que tu es un être humain doté d’un amour pour les autres. Surtout ne change pas, mais fait toujours attention de ne pas te faire abuser par des personnes qui pourraient s’en prendre à toi et à ta bonté de cœur !
Moi : Heu, tu exagères. Je ne suis pas un saint !
Mam : Non pas un saint, mais un saint-bernard quand même ! »
J’avais les larmes qui me montaient aux yeux. Maman s’en était aperçue et s’était blottie contre moi et m’avait fait un gros câlin. Nous étions restés un moment silencieux et enlacés. Puis maman m’avait dit de contacter Julien et de lui parler de la proposition de Lucas.
J’avais pris le téléphone et je contactais Julien.
Jul : « Allo
Moi : Salut Juju, c’est Phil !
Jul : Salut mon amour, ça va !
Moi : Oui mon Juju d’amour et toi ça a été la reprise des cours ?
Jul : Oui, c’est parti pour les révisions !
Moi : Pour moi aussi c’est parti pour les révision, les profs sont tous prêts à nous donner un coup de main pour que nous soyons fin prêts pour les examens.
Jul : C’est super génial alors !
Moi : Oui c’est sympa de leur part. Tu sais que j’ai promis à Lucas de l’aider pour réviser les math car il n’a pas facile. Je suppose que tu ne vois pas d’inconvénient !
Jul : Mais non, je suis certain que cela sera bénéfique pour lui. Et puis il est super sympa Lucas. Non, tu peux franchement l’aider et de toute façon j’ai confiance en toi !
Moi : Merci Juju, j’ai encore quelque chose à te demander, je voudrais que tu me donnes ton avis. En fait Lucas a fait son CO devant mes amis Amandine et Joseph ce midi. Puis ensuite Lucas m’a demandé que je sois son confident ! Je n’ai pas encore accepté, je voulais d’abord t’en parler !
Jul : Heu, tu ne…, enfin je… heu !
Moi : De toute façon j’ai le temps pour donner ma réponse. Tu connais Lucas depuis les vacances et donc tu réfléchis à ton aise, mais je ne veux pas d’embrouille avec toi, car je t’aime et je ne veux pas te laisser en dehors de mes activités même celle d’être le confident de Lucas, il faut que tu saches.
Jul : Tu sais Phil, je te connais depuis quelque temps. Je sais que tu es quelqu’un de droit et d’honnête, alors je suis certain que je peux avoir toute confiance en toi et de plus que tu es capable d’être le confient d’une personne qui en ressent le besoin. Ne te fais pas de bile, tu peux lui dire oui, pour moi tu peux être le confident de Lucas.
Moi : Alors là, je ne te connaissais pas comme ça, si ouvert d’esprit Juju. Je te remercie de la confiance que tu m’accordes. Tu es génial Juju. Je t’aime et rien ne pourra y changer quelque chose !
Jul : Arrête Phil, tu vas me faire pleurer !
Moi : Oui, c’est ça, toi pleurer !
Jul : Merci Phil d’être si prévenant et si honnête vis-à-vis de moi. Je t’aime aussi mon loulou. Allez, tu peux dire à Lucas que c’est OK, si du moins tu l’acceptes.
Moi : Merci Juju, je crois que je vais lui dire que c’est bon et que je serai son confident !
Jul : Salut mon amour. Je t’embrasse partout !
Moi : Moi aussi, partout, partout ! »
Nous avions clôturé la communication téléphonique Julien et moi. J’étais heureux de voir combien Julien pouvait être lui aussi très ouvert aux autres. Il avait surement apprécié le fait que je lui parle de cette demande faite par Lucas. Je ne voulais pas agir derrière le dos de mon amoureux, c’était une question d’honnêteté vis-à-vis de lui.
J’avais rejoint maman qui était à la cuisine et qui préparait le souper. Delphine était là aussi, elle venait de rentrer. J’avais raconté l’essentiel de la conversation que j’avais eue avec Julien et le fait qu’il m’avait donné carte blanche pour être le confident de Lucas. Delphine m’avait dit que j’avais très bien fait de prévenir Julien et comme cela il n’y avait pas de mal entendu entre nous.
Durant le souper maman voyait bien qu’il y avait quelque chose qui me chagrinait. Elle se demandait ce qui se passait, car j’avais accepté d’être le confident de Lucas et que Julien avait lui aussi approuvé. Puis n’y tenant plus maman avait dit :
Mam : « Phil, tu as l’air soucieux. Il y a quelque chose qui te chagrine ?
Moi : Tu sais Maman, je pense à ce que je me suis engagé à faire pour Lucas. Mais je me demande si je ne dois pas prévenir Amandine de la décision que j’ai prise d’être le confient de Lucas. Tu sais qu’elle est ma confidente, enfin je suppose que tu le savais.
Mam : Oui Phil, je m’en doutais. Mais c’est ton jardin secret et je ne veux rien te demander. Mais j’approuve ton choix tout comme j’approuve le choix que tu viens de faire pour Lucas !
Moi : Merci Maman. Je pense que je vais sonner à Amandine, je ne veux qu’il y ait le moindre souci entre nous. Elle est si avenante pour moi que je dois lui dire et aussi que je souhaite avoir toujours son avis et qu’elle restera pour moi ma meilleure amie et confidente !
Del : Tu as parfaitement raison mon frérot. Si j’avais été à ta place j’aurais agi de la sorte !
Moi : Merci pour votre soutien.
Papa : Tu vois mon fils, je te reconnais bien là. Tu as toujours le souci d’autrui et cela fait de toi une personne profondément humaine et j’aime ça !
Moi : Merci Papa, merci à toi aussi de me soutenir. »
Le repas s’était terminé sur ces belles paroles. J’avais alors pris le téléphone et j’avais appelé mon amie Amandine. Je lui avais expliqué ce que j’avais décidé de faire suite à la demande de Lucas. Amandine m’avait approuvé à deux cents pour cent ! Elle savait que j’étais un ami en or et que de toute façon j’allais rester son ami de cœur pour toujours.
Après cette conversation j’avais raconté à ma famille ce que mon amie Amandine m’avait dit. Toute ma famille était avec moi et me soutenait dans mes démarches. Je savais que j’avais une famille qui avait elle aussi le sens du bonheur partagé et de la solidarité. J’avais le cœur léger.
Le lendemain j’étais arrivé cinq minutes plus tôt au bahut. J’étais le premier parmi nos amis. J’attendais donc les autres à l’endroit habituel. C’est Amandine qui était arrivée avant Joseph et Lucas. Elle était très en beauté ce matin. Je pense que c’était dû au printemps qui avait franchement pris ses quartiers. Joseph suivait de peu son amoureuse. Puis enfin c’était au tour de Lucas d’arriver. Il avait l’air assez grave, je pensais que c’était peut-être dû au stress de connaître ma décision. Pour ma part j’avais pris le pli d’afficher un large sourire. Amandine se demandait pourquoi, mais je ne voulais rien dire avant l’arrivée de Lucas.
Luc : « Bonjour mes amis !
Tous : Bonjour Lucas.
Moi : Ça va Lucas, tu à l’air stressé !
Luc : Oui, un peu Phil. Je pense que tu sais pourquoi. Tu peux encore prendre ton temps, ce n’est pas si urgent que ça !
Moi : Oui Lucas, je sais que tu ne veux pas me presser, mais je vais te dire, sans te faire languir, je suis d’accord, je serai ton confident !
Luc : Merci, merci… Des larmes de bonheur coulaient sur les joues de Lucas. Il avait l’air à la fois si heureux et si désemparé. Il s’était approché de moi et m’avait enlacé.
Moi : Allez Lucas, ça va aller. Calme-toi, tu sais que tu peux compter sur nous trois.
Aman : Oui, comme Phil te l’a dit, il sera là pour t’aider et tu pourras aussi compter sur nous !
Luc : Oh merci à vous tous. Vous êtes tellement gentils avec moi. Je ne sais quoi dire !
Jos : Mais ne dit rien Lucas. Savoure ce moment et qu’il reste gravé dans ta mémoire ! »
Nous nous étions tous mis à rire. Puis c’était cette foutue sonnerie qui nous rappelait qu’il était temps d’aller en cours.
La semaine s’était terminée aussi vite qu’elle n’avait commencé ! J’avais été deux fois chez Lucas pour l’aider en math. Il faisait déjà des progrès. Lucas commençait à s’ouvrir à moi. Il me racontait des événements qu’il avait vécu, des anecdotes sur son enfance. Mais je sentais qu’il était toujours sur la réserve. Il ne disait pas tout concernant les moments qu’il racontait, il laissait des parts d’ombre ! Je m’étais posé la question de savoir s’il n’était pas préférable de discuter dans un endroit neutre ou du moins pas chez lui. J’avais pensé trouver un endroit dans la nature, en forêt par exemple. Puis on pouvait trouver un moyen de communiquer en laissant des mots sur un bout de papier ou autre chose du genre.
Comme nous allions être en week-end, je lui avais demandé comment cela se passait avec son ami Mathieu. Je pensais qu’ils se verraient durant le week-end, mais ce n’était apparemment pas le cas. J’avais demandé à Lucas son numéro de téléphone et je lui avais refilé le mien.
Nous étions donc le vendredi soir. J’allais aller loger chez Julien. J’avais préparé mes affaires pour me changer. Puis j’avais souhaité un très bon week-end à mes parents.
Une fois arrivé chez mon Julien, j’avais sonné à la porte et j’étais certain que ce serait lui qui m’ouvrirait. Effectivement c’est lui. Nous nous étions embrassés sur le pas de porte à pleine bouche. Puis Béatrice avait dit :
Béa : « Allez les amoureux, ne restez pas comme ça sur le pas de la porte. Vous pouvez vous embrasser devant nous, on sait bien que vous ne vous êtes plus vus depuis une semaine !
Jul : Mais maman, on sait se tenir, on peut attendre s’il le faut !
Béa : Oui mon chéri, mais tu ne pouvais plus attendre et je suis sûr que Phil lui aussi avait envie !
Moi : Bonjour Béatrice. Oui j’avais aussi envie d’embrasser Julien.
Béa : Bonjour Phil. Mais tu as bien raison. Profitez-en bien mes loulous !
J’étais toujours admiratif, Béatrice avait un esprit si ouvert, elle avait toujours le mot qu’il fallait pour mettre à l’aise. Puis elle m’avait adopté comme son second fils. Pour Pierre, le papa de Julien c’était la même chose. Je savais que j’étais le bienvenu chez eux, au sein de cette famille unie. C’est la même chose du côté de ma famille, Julien était toujours le bienvenu. Puis nos sœurs étaient elles aussi ensemble. Je dois dire que c’était assez spécial. Cela me rappelait les premiers jours où j’ai connu Julien et que j’avais découvert que Delphine et Stéphanie étaient ensemble. Bref j’étais parti dans une rêverie sentimentale. C’est Julien qui m’en a sorti en me disant :
Jul : Tu es dans la lune Phil, tu penses à quoi ?
Moi : Oh oui, heu ! En fait je pensais à notre première rencontre et ensuite à tout le chemin parcourus, ainsi qu’aux moments heureux et ceux moins heureux.
Jul : Ah je vois, c’est à la suite de l’accueil de maman, que tu t’es replongé dans tes souvenirs.
Moi : Oui Juju, ta maman est tellement accueillante et puis je sais que je suis très bien accepté au sein de ta famille. Puis toi aussi tu le sais que tu es très bienvenu dans la mienne !
Jul : Oui Phil, tu as raison. Allez embrasse-moi !
Nous nous étions une nouvelle fois embrassés, à pleine bouche, nos langues dansaient entre elles, elles se retrouvaient pour notre plus grand bonheur. Nos mains étaient quant à elles jointes les unes aux autres.
Béa : On voit en tout cas que vous vous aimez mes loulous !
Ayant fini de nous embrasser, j’étais allé faire un câlin à Béatrice en la remerciant de m’accepter. Julien s’était joint à nous. Il avait dit à Béatrice :
Jul : Maman, si tu savais combien je vous aime toi et Papa. Merci de nous accepter tels que nous sommes Phil et moi !
Béa : Nous vous aimons toi, Phil et vos sœurs. C’est comme ça, vous êtes comme vous êtes et cela nous l’avons très bien accepté. Le principal pour des parents, c’est que leurs enfants soient heureux, le plus heureux possible. Je suis certaine que tu le sais et que Phil le sait aussi très bien. »
Béatrice nous avait alors donné un baiser sur les joues. Elle avait la larme à l’œil. Il faut avouer que nous aussi. Oui nous étions très heureux Julien et moi. La vie était là, devant nous, et nous allions la vivre cette vie ensemble et le plus longtemps possible.
La soirée s’était très bien déroulée. Après le repas du soir nous étions restés en famille avec Béatrice et Pierre. Nous avions regardé la télévision ensemble et nous parlions de tout et de rien. Vers onze heures, c’est Pierre qui nous avait demander si nous comptions faire quelque chose pour nos anniversaires. Effectivement nous allions avoir dix-huit ans ! A quinze jours près nous allions pouvoir fêter ce cap de dix-huit ans.
J’avais dit à Pierre que de mon côté je n’y avais pas encore pensé. Julien de son côté avait envie de faire une fête. Puis d’un coup il avait sorti :
Jul : " Papa tu sais, je crois que nous pourrions faire une fête, ensemble, avec des amis et ainsi fêter nos anniversaires en même temps Phil et moi !
Pie : Mais c’est une bonne idée. Il faut savoir si les parents de Phil n’avaient pas envisagé de faire quelque chose de leur côté.
Moi : Je n’en sais rien, nous n’en avons pas encore parlé à la maison.
Jul : Si tu veux Phil, on téléphone chez toi et on demande s’ils ont prévu quelque chose.
Moi : Oui, je pense que c’est le mieux à faire et ainsi nous saurons à quoi nous en tenir.
Pie : Très bien parlé les enfants. Tu peux téléphoner chez toi Phil et après on en reparle.
Moi : OK, ça marche ! Puis en regardant l’heure, soit onze heures un quart : Pierre, je pense que c’est un peu tard pour appeler à la maison, il est passé onze heures !
Pie : Oh oui, je n’y pensais plus, il est effectivement trop tard pour appeler tes parents. On le fera demain matin.
Jul : De toute façon ce n’est pas à un jour près. On peut bien attendre d’être demain matin. »
Vu l’heure tardive nous avions souhaité une bonne nuit à Béatrice et Pierre avant de monter dans la chambre de Julien. J’étais vraiment heureux d’avoir été si bien accepté par les parents de Julien. Pierre avait même accepté d’organiser une fête pour nos dix-huit ans. J’avais déjà hâte d’y être, je voyais déjà un tas d’amis autour de nous pour nous fêter et partager avec nous ce moment unique. J’avais des étoiles pleins les yeux seulement en y pensant. Julien avait bien remarqué que j’étais une nouvelle fois pensif en ayant le sourire aux lèvres. Il m’avait sorti de ma rêverie en me demandant à quoi je pensais et qu’il était aussi temps d’aller se doucher avant d’aller au lit.
Moi : « Tu sais Juju, je pensais déjà à la fête pour nos anniversaires. J’imaginais déjà un tas de choses toutes aussi belles les unes que les autres. J’ai tellement envie de fêter nos dix-huit ans avec toi et nos amis.
Jul : Tu sais Phil, moi aussi j’ai une terrible envie de vivre ce moment avec toi et ceux qui nous aiment. Aller, viens dans mes bras. »
Nous nous étions enlacés et bien entendu nous nous étions embrassés avec fougue. Nous nous aimions Juju et moi. Nous étions très bien ensemble, j’avais envie que cela dure la vie entière !