CHAPITRE XXI (Suite)
Quinze heures trente. Julie est prévenue. « Pépère » sera prêt pour seize heures. Le soleil est encore haut dans le ciel. Alice est partie harnacher « Voie-Lactée ». Je la rejoins au centre équestre.
- Hello ma puce. Tu vas bien ?
En réponse, elle me tend ses bras nus et elle m’embrasse passionnément. Tout chez elle respire le bien-être mais c’est son visage qui trahit le plus ses émotions. Elle est excitée comme une puce audacieuse, presque enfantine dans son comportement de petite fille intrépide devant ce qu’elle a osé rêver un jour sans jamais pouvoir le concrétiser.
Je suis heureux de ce bonheur magnifique que je reçois pudiquement comme un cadeau. Je sais à cet instant que pour elle, plus rien ne compte que cette chevauchée fantastique sur le bord de mer. J’angoisse quelque peu par crainte de ne pas être à la hauteur, d’être un frein à ce bonheur somptueux, voire même pire encore d’engendrer une certaine déception. Je feins l’assurance mais je n’en mène pas large. Avec Julie, en situation d’apprentissage j’étais épaulé. J’étais en sécurité. Maintenant je suis inquiet, livré à moi même avec mes doutes et peu de certitudes. A mes côtés, j’aurai une cavalière d'exception que je m’interdis de décevoir.
- J’arrive ma puce. Je vais chercher « Pépère ».
Derrière les box, Julie m’attend :
- Salut Pascal. Alors, le grand jour ? J’ai vu Alice tout à l’heure. Elle est en forme comme jamais ta chérie. Il va falloir que tu assures.
- Hello Julie. J’espère que ça va bien se passer. J’ai une petite appréhension et toi tu me mets encore plus la pression.
- Tu as la trouille ?
- Euh moi la trouille ? Non pas du tout.
- Pff, ces hommes! La main dans le sac, ils arrivent encore à rester de mauvaise foi. Bon, Pascal cool détend-toi. Ça va bien se passer, tu verras. Et si tu perds le contrôle, ce qui peut arriver, laisse faire « Pépère ». Il saura prendre les bonnes initiatives et rattraper les situations perdues.
- Merci Julie. Merci pour tout. On se retrouve au home club tout à l’heure ?
- Reste plutôt avec ton amoureuse. Elle aura sûrement envie de vouloir continuer à savourer avec toi ce moment qu’elle a tant attendu. Tu me raconteras plus tard. En rentrant, tu remettras « Pépère » à son box. Ok ?
- Ok Julie. A bientôt.
Je retrouve Alice avec « Pépère ».
- Tu en as mis du temps ? On y va ?
- On y va ma puce.
Alice enfourche sa jument d’un trait. C’est un peu plus compliqué pour moi, mais j’arrive à me hisser sur le canasson.
- Tu manque de souplesse mon chéri. Il va falloir que tu t’entraînes plus souvent.
- Yes, ça fait parti du programme intensif. Tu feras la pouliche mon amour.
- Gros cochon, je ne voyais pas ça comme ça !
- L’avantage c’est que maintenant pour l'entraînement, on a la même vision. La communication, ça sert à ça.
- Ben voyons. Allez suis moi. Je suis super contente.
Quinze heures trente. Julie est prévenue. « Pépère » sera prêt pour seize heures. Le soleil est encore haut dans le ciel. Alice est partie harnacher « Voie-Lactée ». Je la rejoins au centre équestre.
- Hello ma puce. Tu vas bien ?
En réponse, elle me tend ses bras nus et elle m’embrasse passionnément. Tout chez elle respire le bien-être mais c’est son visage qui trahit le plus ses émotions. Elle est excitée comme une puce audacieuse, presque enfantine dans son comportement de petite fille intrépide devant ce qu’elle a osé rêver un jour sans jamais pouvoir le concrétiser.
Je suis heureux de ce bonheur magnifique que je reçois pudiquement comme un cadeau. Je sais à cet instant que pour elle, plus rien ne compte que cette chevauchée fantastique sur le bord de mer. J’angoisse quelque peu par crainte de ne pas être à la hauteur, d’être un frein à ce bonheur somptueux, voire même pire encore d’engendrer une certaine déception. Je feins l’assurance mais je n’en mène pas large. Avec Julie, en situation d’apprentissage j’étais épaulé. J’étais en sécurité. Maintenant je suis inquiet, livré à moi même avec mes doutes et peu de certitudes. A mes côtés, j’aurai une cavalière d'exception que je m’interdis de décevoir.
- J’arrive ma puce. Je vais chercher « Pépère ».
Derrière les box, Julie m’attend :
- Salut Pascal. Alors, le grand jour ? J’ai vu Alice tout à l’heure. Elle est en forme comme jamais ta chérie. Il va falloir que tu assures.
- Hello Julie. J’espère que ça va bien se passer. J’ai une petite appréhension et toi tu me mets encore plus la pression.
- Tu as la trouille ?
- Euh moi la trouille ? Non pas du tout.
- Pff, ces hommes! La main dans le sac, ils arrivent encore à rester de mauvaise foi. Bon, Pascal cool détend-toi. Ça va bien se passer, tu verras. Et si tu perds le contrôle, ce qui peut arriver, laisse faire « Pépère ». Il saura prendre les bonnes initiatives et rattraper les situations perdues.
- Merci Julie. Merci pour tout. On se retrouve au home club tout à l’heure ?
- Reste plutôt avec ton amoureuse. Elle aura sûrement envie de vouloir continuer à savourer avec toi ce moment qu’elle a tant attendu. Tu me raconteras plus tard. En rentrant, tu remettras « Pépère » à son box. Ok ?
- Ok Julie. A bientôt.
Je retrouve Alice avec « Pépère ».
- Tu en as mis du temps ? On y va ?
- On y va ma puce.
Alice enfourche sa jument d’un trait. C’est un peu plus compliqué pour moi, mais j’arrive à me hisser sur le canasson.
- Tu manque de souplesse mon chéri. Il va falloir que tu t’entraînes plus souvent.
- Yes, ça fait parti du programme intensif. Tu feras la pouliche mon amour.
- Gros cochon, je ne voyais pas ça comme ça !
- L’avantage c’est que maintenant pour l'entraînement, on a la même vision. La communication, ça sert à ça.
- Ben voyons. Allez suis moi. Je suis super contente.
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