CHAPITRE XXI
Alice aurait pu se mettre en arrêt maladie mais elle a préféré continuer son service à l’hôpital jusqu’à la date de son opération. D’une part le nombre de personnes contaminées par le covid-19 n’arrête pas de grossir et d’autre part, plusieurs infirmières sont confinées pour avoir été en contact avec des personnes infectées, créant ainsi un déséquilibre criant dans le fonctionnement des services hospitaliers.
Ma petite amoureuse est sur le point de quitter l’appartement tôt ce matin, juste au moment où j’essaye de rassembler mes idées devant ma tasse de café.
- Passe une bonne journée ma chérie et fais bien attention à toi. Ce ne serait pas le moment de choper cette cochonnerie.
- Ne t’inquiète pas mon cœur. Pour les deux prochains jours, je suis en remplacement dans un service non lié au coronavirus. Ça devrait aller.
- Tu me rassures. Je rentrerai dans l’après-midi pour nous laisser le temps de profiter de la plage avec « Voie-Lactée » et « Pépère ».
- Ok, mon chéri. Alors à toute à l’heure. J’ai hâte d’y être.
Arrivé au bureau, Marion, Sarah et Manon sont en pleine discussion. Elles rient. Elle s’esclaffent comme des adolescentes insouciantes, contentes de se retrouver. Je prends le temps d’apprécier les trois femmes toutes aussi adorables les unes que les autres. Habillées dans des styles très différents, Marion avec une élégance naturelle impressionnante dans un tailleur mode, ras du corps, Sarah nettement plus cool avec son jean lacéré, un chandail léger ample qui laisserait presque passer le regard et une paire de baskets, Manon surprenamment plus extravagante, dans une tenue décalée néanmoins très agréable où les couleurs vives côtoient sans complexe les couleurs froides allant même jusqu’à la différentiation des chaussures et des chaussettes. J’en connais un qui va être surpris en arrivant.
- Bonjour les filles, Déjà en plein boom ? Je ne vous embrasse pas mais le cœur y est.
- Bonjour Pascal s’écrièrent en écho les trois filles. Manon a préparé du café et des croissants pour son arrivée. Tout est en salle de réunion. On attend plus que Jean.
- Je pose mes affaires et je vous rejoins.
- Waouh, ça c’est un petit déjeuner. Merci Manon.
Jean arrive. Il grommelle un bonjour à peine audible. Il lève des yeux éberlué sur Manon en la dévisageant de la tête aux pieds.
- Heu ! Tu comptes venir travailler comme ça tous les jours ?
Je vole au secours de Manon qui embarrassée ne sait plus où se mettre.
- Chacun a le droit de s’habiller comme il veut. Moi, j’ai demandé une tenue décente et Manon a une tenue décente qui a le mérite d’être originale. En plus, je trouve que ça lui va très bien. Pas toi ?
- Si, si répond-il d’un air résolument dubitatif.
Jean s’adressant à Manon.
- Je t’attends dans mon bureau pour commencer le tutorat quand tu seras disponible.
Et il tourne les talons. Marion et Sarah haussent les épaules et sourient avec une mimique éloquente et plutôt moqueuse.
- Merci Pascal. Je … je suis navrée. Je ne m’attendais pas à provoquer une esclandre dès le premier jour.
- Ne t’en fais pas Manon, c’est juste une réaction épidermique. Ça va lui passer et puis, c’est l’histoire d’un ou deux jours. Bon alors ce café, on le goûte ?
Alice aurait pu se mettre en arrêt maladie mais elle a préféré continuer son service à l’hôpital jusqu’à la date de son opération. D’une part le nombre de personnes contaminées par le covid-19 n’arrête pas de grossir et d’autre part, plusieurs infirmières sont confinées pour avoir été en contact avec des personnes infectées, créant ainsi un déséquilibre criant dans le fonctionnement des services hospitaliers.
Ma petite amoureuse est sur le point de quitter l’appartement tôt ce matin, juste au moment où j’essaye de rassembler mes idées devant ma tasse de café.
- Passe une bonne journée ma chérie et fais bien attention à toi. Ce ne serait pas le moment de choper cette cochonnerie.
- Ne t’inquiète pas mon cœur. Pour les deux prochains jours, je suis en remplacement dans un service non lié au coronavirus. Ça devrait aller.
- Tu me rassures. Je rentrerai dans l’après-midi pour nous laisser le temps de profiter de la plage avec « Voie-Lactée » et « Pépère ».
- Ok, mon chéri. Alors à toute à l’heure. J’ai hâte d’y être.
- °° -
Arrivé au bureau, Marion, Sarah et Manon sont en pleine discussion. Elles rient. Elle s’esclaffent comme des adolescentes insouciantes, contentes de se retrouver. Je prends le temps d’apprécier les trois femmes toutes aussi adorables les unes que les autres. Habillées dans des styles très différents, Marion avec une élégance naturelle impressionnante dans un tailleur mode, ras du corps, Sarah nettement plus cool avec son jean lacéré, un chandail léger ample qui laisserait presque passer le regard et une paire de baskets, Manon surprenamment plus extravagante, dans une tenue décalée néanmoins très agréable où les couleurs vives côtoient sans complexe les couleurs froides allant même jusqu’à la différentiation des chaussures et des chaussettes. J’en connais un qui va être surpris en arrivant.
- Bonjour les filles, Déjà en plein boom ? Je ne vous embrasse pas mais le cœur y est.
- Bonjour Pascal s’écrièrent en écho les trois filles. Manon a préparé du café et des croissants pour son arrivée. Tout est en salle de réunion. On attend plus que Jean.
- Je pose mes affaires et je vous rejoins.
- °° -
- Waouh, ça c’est un petit déjeuner. Merci Manon.
Jean arrive. Il grommelle un bonjour à peine audible. Il lève des yeux éberlué sur Manon en la dévisageant de la tête aux pieds.
- Heu ! Tu comptes venir travailler comme ça tous les jours ?
Je vole au secours de Manon qui embarrassée ne sait plus où se mettre.
- Chacun a le droit de s’habiller comme il veut. Moi, j’ai demandé une tenue décente et Manon a une tenue décente qui a le mérite d’être originale. En plus, je trouve que ça lui va très bien. Pas toi ?
- Si, si répond-il d’un air résolument dubitatif.
Jean s’adressant à Manon.
- Je t’attends dans mon bureau pour commencer le tutorat quand tu seras disponible.
Et il tourne les talons. Marion et Sarah haussent les épaules et sourient avec une mimique éloquente et plutôt moqueuse.
- Merci Pascal. Je … je suis navrée. Je ne m’attendais pas à provoquer une esclandre dès le premier jour.
- Ne t’en fais pas Manon, c’est juste une réaction épidermique. Ça va lui passer et puis, c’est l’histoire d’un ou deux jours. Bon alors ce café, on le goûte ?
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