25-09-2020, 11:05 AM
C’est au moment où nous regardions Lucas et moi par la fenêtre que nous vîmes les parents de des deux frères. En effet ils savaient dans quel appartement nous résidions. J’étais allé les accueillir en compagnie de Lucas. Je les avais bien entendu invités à monter. Une fois dans l’appartement la maman avait bien vite remarqué que ses fils ainsi que Mathieu ne portaient pas les mêmes vêtements. Lucas expliqua alors qu’il y avait une très forte averse et que nous étions tous trempés jusqu’aux os et que Phil avait proposé de se changer, de prendre une bonne douche et de leur passer des habits, les siens et ceux de Julien.
Maman Luc : « Je te remercie Phil d’avoir pris cette très bonne initiative. Je savais que je pouvais compter sur toi ainsi que sur Julien et les filles !
Moi : Oh merci, mais ce n’est pas grand-chose, il était préférable qu’ils puissent se changer que de rester mouiller toute la fin de la journée !
Luc : Tu sais maman, Phil est un super ami, c’était au départ un bon copain de classe ; maintenant c’est un véritable ami de même que Julien.
Papa Luc : Tu as bien raison Lucas. Je tiens à te remercier Phil ainsi que vous tous pour votre attitude.
Maman Luc : Tu as bien fait de le souligner. Mais il me reste une chose à demander. Vous avez passés presque deux jours ensemble, sauf Maxime ; vous avez l’air de très bien vous entendre, et j’en suis ravie, mais je peux te demander Phil, sans vouloir t’offusquer, il y a autre chose qui semble vous unir, une maman voit beaucoup de chose et elle comprend aussi très vite, il me semble que tu es gay !
Moi : (J’étais devenu rouge pivoine. Lucas et Mathieu aussi d’ailleurs) « Heu, je ne sais que vous dires…vous pensez que…
Maman Luc : Oui Phil, je sens très bien que toi et Julien vous êtes plus que des amis, ce genre de chose se sent tu sais !
Moi : Je dois vous dire que oui, je suis homo et Julien aussi !
Maman Luc : Cela ne me dérange aucunement, vous allez très bien ensemble et je vous souhaite beaucoup de bonheur. Mais il y a aussi autre chose, plus tôt deux autres personnes.
Luc : Maman, tu as aussi deviné !
Maman Luc : Oui Lucas, j’avais des doutes, mais maintenant je suis certaine. Il suffit de vous regarder Mathieu et toi. Vous respirez et vous dégagez quelque chose de beau, quelque chose comme un amour naissant.
Luc : Oh maman, papa, je suis désolé !
Papa Luc : Ne sois pas désolé mon fils, nous en avons discuté avec ta maman, et nous t’aimons tel que tu es ! Puis Mathieu est si gentil avec toi.
Maman Luc : Oui mon grand nous t’aimons tel que tu es et nous aimons déjà Mathieu car je sais et je sens que tu l’aimes et qu’il t’aime.
Luc : Oh merci, merci à vous, je vous aime. Vous ne savez pas comme je me sens tellement plus léger, un énorme poids vient de s’envoler.
Lucas était aller dans les bras de ses parents. Il avait des larmes qui lui coulaient sur les joues, des larmes de bonheur. Je pouvais voir que Mathieu lui aussi pleurait. Puis c’est la maman de Lucas qui avait été l’enlacer. Nous étions tous très émus de voir tant d’amour envers Lucas et Mathieu de la part des parents. Maxime ne disait rien et lui aussi était plus qu’ému, il avait les yeux humides, il ne fallait pas attendre que déjà les larmes coulaient sur ses joues empourprées !
Papa Luc : Bon, voilà les jeunes. Je pense qu’il est temps de fêter ça. Alors je vous invite au restaurant ce soir. Nous aurons encore l’occasion de mieux vous connaître.
Luc : Merci papa, merci maman, c’est génial ! (Lucas s’était une nouvelle fois effondré en larmes, en larmes de bonheur !!!)
Quelle journée pleine de fortes émotions. Nous nous étions apprêtés. La pluie avait cessé de tomber. Nous avions décidé de nous rendre au restaurant à pied. Les parents de Lucas nous avaient indiqué dans lequel ils nous invitaient. Nous avions parcouru ce trajet entre l’appartement et le restaurant le cœur léger. En chemin j’avais dit à Lucas :
Moi : Et bien mon ami, je n’ai jamais vécu une telle soirée, ta maman est très finaude en tout cas. Puis comment a-t-elle su que j’étais gay. Puis toi, elle avait compris depuis quelque temps déjà !
Luc : Je sais Phil, elle est très observatrice. Mais je suis super content que mes parents m’acceptent tel que je suis et qu’il semble apprécier Mathieu. Tu ne peux pas savoir comme ça me fait chaud au cœur.
Moi : Mais oui je sais ce que ça fait, tu sais que je suis gay aussi !
Luc : C’est juste, et puis encore merci d’être mon ami et d’être là pour moi.
Moi : Mais c’est un plaisir d’être ton ami !
Luc : Heureusement qu’ils n’ont rien dit pour Maxime. Lui qui se cherche. Il faut l’aider et le conseiller, il doit être soutenu et aussi libre de faire les expériences qu’il souhaite.
Moi : Tu as raison, je serai là, ainsi que Julien s’il le faut.
Luc : Tu sais Phil, ton ami Julien est extra. Vous allez très bien ensemble. J’ai confiance en toi et bien sûr en Julien.
Moi : Merci Lucas. Bon pensons à autre chose. Pensons que la vie est belle et qu’elle nous apportera du bonheur. Mais restons discrets, surtout vous deux, nous, nous avons déjà eu l’occasion de savoir ce que cela peut apporter de ne pas faire attention. Il y a des homophobes un peu partout et certains peuvent être dangereux, crois-moi
Luc : Merci, mais je m’en doutais. Bon nous allons arriver. »
Effectivement nous arrivions au restaurant où nous attendaient les parents des deux frères. Ils nous attendaient devant le resto, c’était un resto gastro, je n’en revenais pas. Il fallait que les parents de Lucas soient tellement aimants et heureux pour Lucas, pour nous inviter tous, avec eux, dans ce magnifique restaurant. J’ai vu des étoiles dans les yeux de Lucas et de Mathieu.
Nous étions rentrés tous les neuf dans le restaurant. Le maître d’hôtel nous avait conduit à une grande table. Tout était luxueux, les tables étaient dressées avec de couverts en argent, des nappes blanches, de la porcelaine ainsi que des vases avec de gros bouquets de fleurs. La salle était assez lumineuse avec ses lustres aux multiples ampoules. Le sol était recouvert de moquette rouge. Bref le cadre était somptueux.
Une fois installés, nous n’avions pas dû attendre longtemps pour avoir l’apéritif et les amuses bouches. Le papa de Lucas avait demandé du champagne. C’est donc la coupe en main que nous avions trinqué à la santé de Lucas et de Mathieu. Puis ensuite le papa avait levé son verre à notre santé à Delphine et Stéphanie ainsi qu’à Julien et moi. Je me devais de remercier les parents de Lucas, j’avais alors dit :
Moi : « Madame, monsieur, je vous remercie pour cette invitation et pour ce toast porté à notre intention. Cela me fait chaud au cœur !
Rob : Merci Phil, mais c’est normal. Tu as été d’un réconfort pour Lucas et pour Mathieu. Et puis je vais te demander de m’appeler par mon prénom, moi c’est Robert et la maman de Lucas c’est Carine.
Moi : Oh, heu, oui, merci Carine, merci Robert.
Rob : C’est la même chose pour vous les autres jeunes, appelez-nous par nos prénoms.
Del : Oui Robert, je rejoins ce que Phil a dit, merci pour tout ceci.
Car : Mais pour nous c’est normal. J’ai tout de suite su que vous étiez tous les quatre des jeunes en qui nous pouvions avoir confiance. De plus Lucas m’avait déjà dit après la première journée passée en votre compagnie, qu’il avait enfin trouvé des amis, de véritables amis.
Luc : Oui Phil c’est vrai. Tu es devenu en un jour un ami pour moi. C’est la même chose pour Julien. Tu sais quand j’étais en classe et que je voyais que tu étais très mal à la suite des souffrances que tu as connues, je savais que tu étais un gars bien. Puis par la suite tu avais osé avouer à toute la classe, pour ne pas dire à toute l’école que tu étais gay, raison de ta souffrance. C’est ce jour-là que j’ai su que tu étais une personne avec laquelle on pouvait avoir entièrement confiance. Je n’avais pas tort. J’ai pu m’en rendre compte le jour où tu m’as vu avec Mathieu dans les dunes. Tu m’as parlé, tu m’as rassuré. Tu m’as même présenté Julien en me disant que c’était ton petit ami, ton amour ! Alors, merci de m’avoir accepté ainsi que Mathieu.
Moi : Merci pour ce que tu viens de me dire Lucas. Je souhaite que notre amitié se poursuive entre nous, c'est-à-dire entre toi et moi mais aussi avec Julien et les filles, sans oublier Mathieu et bien sûr Maxime.
Car : Je suis si heureuse de voir qu’une belle amitié soit née durant ces vacances de Pâques. Je veux te dire Phil que je ne savais pas que c’était toi qui avait été si mal mené l’année dernière, je viens de l’apprendre. Lucas m’avait parler d’un copain de classe, sans dire de nom, qui avait été mal mené. Je savais juste que c’était parce que ce copain en question était homosexuel.
Luc : En fait Phil, j’avais mal pour toi quand je te voyais arriver à l’école si meurtri. Je n’ai jamais osé t’en parler. J’avais peur que tu te méprennes sur mon compte. Puis tu étais avec Jacques à cette époque-là.
Moi : Merci Lucas de ce que tu viens de dire. Mais je préfère oublier cette période. Tu sais que tout va bien maintenant et c’est bien mieux comme ça.
Rob : Tu vois Phil, je te trouve déjà tellement mâture. Tes soucis sont loin, et comme Carine l’a dit vous aller très bien ensemble Julien et toi et moi aussi je vous souhaite beaucoup de bonheur. Tu vas avoir 18 ans si je ne me trompe pas !
Moi : Merci pour ces mots, ça me fait du bien de les entendre. Oui Robert, nous allons avoir 18 ans Julien et moi.
Rob : C’est pour cela que je te dis que tu es très mâture pour ton âge. Tu as les pieds sur terre.
Moi : Merci Robert. »
L’apéritif se poursuivait et la conversation était très variée, nous parlions de tout. Nous étions tous bien, heureux de profiter de ce moment avec la famille de Lucas et de Maxime. Maxime savait très bien que nous ne dirions rien sur son mal-être actuel et sur sa recherche d’identité sexuelle, il avait confiance en nous tous et il savait que nous serions là en cas de besoin.
Nous étions attablés dans ce très beau restaurant. Les commandes avaient été passées et nous attendions de pouvoir manger. Robert avait insisté pour que nous ne regardions pas au prix du menu ou même des plats de la carte. Certains d’entre nous avaient opté pour le menu gastronomique et d’autres avaient choisi à la carte. Bref il y avait des soles meunières, des moules ou encore comme plat de résistance, du homard. Robert avait choisi deux vins susceptibles d’accompagner les mets servis. Je dois reconnaitre que Robert savait y faire, les deux vins, mais oui j’avais gouté les deux vins, c’était comme certains disent « le petit Jésus en culotte de velours », quel délice.
Durant le repas les conversations allaient bon train. J’avais discuté avec Lucas et Robert. Nous parlions de la suite de l’année scolaire et bien entendu de cette année de « poésie » qui allait nous amener vers la rhétorique en septembre. Comme Lucas avait des difficultés en mathématique, je m’étais proposé de l’aider. Robert était très content de voir que nous avions pris de bonnes résolutions pour réussir notre année scolaire.
Julien de son côté parlait avec Mathieu et Maxime. Ils avaient tous l’air d’apprécier l’instant présent. Ils parlaient de sport et de musique. Je pouvais voir que Carine était attentive à cette conversation amis aussi à celle que j’avais avec Robert et Lucas. C’est vrai qu’on dit et qu’il est reconnu que les femmes peuvent faire plusieurs choses à la fois, et donc suivre deux conversations en même temps.
Le repas était excellent. Il restait encore à choisir le dessert. Nous avions choisi soit dame-blanche, soit coupe brésilienne ou alors profiteroles. Nous étions vraiment tous heureux d’avoir passé un si bon moment avec la famille de Lucas et Maxime. Nous avions tous remercié Robert pour ce repas au restaurant.
Après avoir salué nos amis et avoir fixé un rendez-vous pour le lendemain, nous avions regagné l’appartement. En chemin nous échangions nos impressions entre nous quatre. Nous avions trouvé que les parents étaient franchement extra et très ouverts. Je pensais que ce n’était que le début d’une belle amitié entre les deux familles. J’avais déjà envie de les inviter dans quelques semaines à venir faire un barbecue à la maison et de profiter de la piscine. Delphine était elle aussi de mon avis.
Une fois arrivé à l’appartement nous n’avions qu’une idée Julien et moi, c’était de prendre une bonne douche avant d’aller au lit. Nous n’avions pas bu trop de vin, mais nous n’en avions pas l’habitude en soirée. Nous nous étions relayés entre la douche et le lavabo où nous nous brossions les dents. Une fois séchés nous allions nus dans la chambre. Les filles étaient quant à elles devant la télévision, elles regardaient une émission de variétés.
Julien était déjà étendu sur le lit et son sexe était mi- bandé. Il n’en fallut pas plus pour que le mien commence à prendre vigueur. Julien me disait :
Jul : « On dirait que je te fais de l’effet.
Moi : Mais non, si peu. Tu te prends pour un apollon. (Sur le ton de la plaisanterie)
Jul : Mais oui, je suis un très bel adonis qui n’attend que la venue de son chevalier servant.
Moi : Oui, bien sûr, je suis à votre service votre seigneurie.
Jul : Venez près de moi mon beau chevalier à l’étrange dégaine. Mais vous êtes nu !
Moi : Mais c’est comme vous votre altesse, c’est nettement plus agréable et cela facilite grandement les relations et le rapport entre gens avisés !
Jul : Venez, n’ayez pas peur, nous n’avons que de la tendresse à donner !
Moi : Si c’est ainsi, j’accours, je vole, je suis déjà là ! »
M’étant placé à côté de Julien, j’avais pris sa tête pour tourner son visage vers le mien. Ma bouche s’était alors attardée sur ses lèvres, elle descendait sur son cou et remontait vers le lobe de ses oreilles. Julien avait les yeux mi-clos et semblait savourer ce moment. Puis c’est à pleine bouche que nous nous étions embrassés. Nos langues étaient entrées dans une belle sarabande, elles dansaient entre elles toutes contentes de s’être retrouvées. Mes mains s’aventuraient sur le torse de Julien, elles allaient et venaient sur ses pectoraux, sur ses abdominaux. Julien lui aussi de son côté commençait lui aussi des caresses sur mon corps avec ses mains. Nos mains devenaient de plus en plus fébriles, elles s’aventuraient de plus en plus près du pubis. Mes doigts caressaient maintenant les poils blonds du pubis de mon amour. Julien lui aussi était arrivé au même endroit sur mon corps. Nos appendices sexuels étaient quant à eux bandés au maximum.
Déjà mon gland était tout humide. J’avais alors pris la colonne de chair de mon amoureux et je commençais à y exercer quelques pressions lascives. Je sentais aussi la main de Julien se poser sur mon mat qui pointait vers le plafond. Nous nous caressions doucement, tout doucement. Puis j’avais susurré à l’oreille de Julien :
Moi : « Juju, j’ai envie de te faire l’amour !
Jul : Oh oui Phil, prends-moi, fais-moi l’amour, je me donne à toi !
Moi : Passe-moi une capote et le gel veux-tu !
Jul : Voilà, je t’aime Phil.
Moi : Moi aussi Juju, je t’aime. »
Suite ci-dessous.
Maman Luc : « Je te remercie Phil d’avoir pris cette très bonne initiative. Je savais que je pouvais compter sur toi ainsi que sur Julien et les filles !
Moi : Oh merci, mais ce n’est pas grand-chose, il était préférable qu’ils puissent se changer que de rester mouiller toute la fin de la journée !
Luc : Tu sais maman, Phil est un super ami, c’était au départ un bon copain de classe ; maintenant c’est un véritable ami de même que Julien.
Papa Luc : Tu as bien raison Lucas. Je tiens à te remercier Phil ainsi que vous tous pour votre attitude.
Maman Luc : Tu as bien fait de le souligner. Mais il me reste une chose à demander. Vous avez passés presque deux jours ensemble, sauf Maxime ; vous avez l’air de très bien vous entendre, et j’en suis ravie, mais je peux te demander Phil, sans vouloir t’offusquer, il y a autre chose qui semble vous unir, une maman voit beaucoup de chose et elle comprend aussi très vite, il me semble que tu es gay !
Moi : (J’étais devenu rouge pivoine. Lucas et Mathieu aussi d’ailleurs) « Heu, je ne sais que vous dires…vous pensez que…
Maman Luc : Oui Phil, je sens très bien que toi et Julien vous êtes plus que des amis, ce genre de chose se sent tu sais !
Moi : Je dois vous dire que oui, je suis homo et Julien aussi !
Maman Luc : Cela ne me dérange aucunement, vous allez très bien ensemble et je vous souhaite beaucoup de bonheur. Mais il y a aussi autre chose, plus tôt deux autres personnes.
Luc : Maman, tu as aussi deviné !
Maman Luc : Oui Lucas, j’avais des doutes, mais maintenant je suis certaine. Il suffit de vous regarder Mathieu et toi. Vous respirez et vous dégagez quelque chose de beau, quelque chose comme un amour naissant.
Luc : Oh maman, papa, je suis désolé !
Papa Luc : Ne sois pas désolé mon fils, nous en avons discuté avec ta maman, et nous t’aimons tel que tu es ! Puis Mathieu est si gentil avec toi.
Maman Luc : Oui mon grand nous t’aimons tel que tu es et nous aimons déjà Mathieu car je sais et je sens que tu l’aimes et qu’il t’aime.
Luc : Oh merci, merci à vous, je vous aime. Vous ne savez pas comme je me sens tellement plus léger, un énorme poids vient de s’envoler.
Lucas était aller dans les bras de ses parents. Il avait des larmes qui lui coulaient sur les joues, des larmes de bonheur. Je pouvais voir que Mathieu lui aussi pleurait. Puis c’est la maman de Lucas qui avait été l’enlacer. Nous étions tous très émus de voir tant d’amour envers Lucas et Mathieu de la part des parents. Maxime ne disait rien et lui aussi était plus qu’ému, il avait les yeux humides, il ne fallait pas attendre que déjà les larmes coulaient sur ses joues empourprées !
Papa Luc : Bon, voilà les jeunes. Je pense qu’il est temps de fêter ça. Alors je vous invite au restaurant ce soir. Nous aurons encore l’occasion de mieux vous connaître.
Luc : Merci papa, merci maman, c’est génial ! (Lucas s’était une nouvelle fois effondré en larmes, en larmes de bonheur !!!)
Quelle journée pleine de fortes émotions. Nous nous étions apprêtés. La pluie avait cessé de tomber. Nous avions décidé de nous rendre au restaurant à pied. Les parents de Lucas nous avaient indiqué dans lequel ils nous invitaient. Nous avions parcouru ce trajet entre l’appartement et le restaurant le cœur léger. En chemin j’avais dit à Lucas :
Moi : Et bien mon ami, je n’ai jamais vécu une telle soirée, ta maman est très finaude en tout cas. Puis comment a-t-elle su que j’étais gay. Puis toi, elle avait compris depuis quelque temps déjà !
Luc : Je sais Phil, elle est très observatrice. Mais je suis super content que mes parents m’acceptent tel que je suis et qu’il semble apprécier Mathieu. Tu ne peux pas savoir comme ça me fait chaud au cœur.
Moi : Mais oui je sais ce que ça fait, tu sais que je suis gay aussi !
Luc : C’est juste, et puis encore merci d’être mon ami et d’être là pour moi.
Moi : Mais c’est un plaisir d’être ton ami !
Luc : Heureusement qu’ils n’ont rien dit pour Maxime. Lui qui se cherche. Il faut l’aider et le conseiller, il doit être soutenu et aussi libre de faire les expériences qu’il souhaite.
Moi : Tu as raison, je serai là, ainsi que Julien s’il le faut.
Luc : Tu sais Phil, ton ami Julien est extra. Vous allez très bien ensemble. J’ai confiance en toi et bien sûr en Julien.
Moi : Merci Lucas. Bon pensons à autre chose. Pensons que la vie est belle et qu’elle nous apportera du bonheur. Mais restons discrets, surtout vous deux, nous, nous avons déjà eu l’occasion de savoir ce que cela peut apporter de ne pas faire attention. Il y a des homophobes un peu partout et certains peuvent être dangereux, crois-moi
Luc : Merci, mais je m’en doutais. Bon nous allons arriver. »
Effectivement nous arrivions au restaurant où nous attendaient les parents des deux frères. Ils nous attendaient devant le resto, c’était un resto gastro, je n’en revenais pas. Il fallait que les parents de Lucas soient tellement aimants et heureux pour Lucas, pour nous inviter tous, avec eux, dans ce magnifique restaurant. J’ai vu des étoiles dans les yeux de Lucas et de Mathieu.
Nous étions rentrés tous les neuf dans le restaurant. Le maître d’hôtel nous avait conduit à une grande table. Tout était luxueux, les tables étaient dressées avec de couverts en argent, des nappes blanches, de la porcelaine ainsi que des vases avec de gros bouquets de fleurs. La salle était assez lumineuse avec ses lustres aux multiples ampoules. Le sol était recouvert de moquette rouge. Bref le cadre était somptueux.
Une fois installés, nous n’avions pas dû attendre longtemps pour avoir l’apéritif et les amuses bouches. Le papa de Lucas avait demandé du champagne. C’est donc la coupe en main que nous avions trinqué à la santé de Lucas et de Mathieu. Puis ensuite le papa avait levé son verre à notre santé à Delphine et Stéphanie ainsi qu’à Julien et moi. Je me devais de remercier les parents de Lucas, j’avais alors dit :
Moi : « Madame, monsieur, je vous remercie pour cette invitation et pour ce toast porté à notre intention. Cela me fait chaud au cœur !
Rob : Merci Phil, mais c’est normal. Tu as été d’un réconfort pour Lucas et pour Mathieu. Et puis je vais te demander de m’appeler par mon prénom, moi c’est Robert et la maman de Lucas c’est Carine.
Moi : Oh, heu, oui, merci Carine, merci Robert.
Rob : C’est la même chose pour vous les autres jeunes, appelez-nous par nos prénoms.
Del : Oui Robert, je rejoins ce que Phil a dit, merci pour tout ceci.
Car : Mais pour nous c’est normal. J’ai tout de suite su que vous étiez tous les quatre des jeunes en qui nous pouvions avoir confiance. De plus Lucas m’avait déjà dit après la première journée passée en votre compagnie, qu’il avait enfin trouvé des amis, de véritables amis.
Luc : Oui Phil c’est vrai. Tu es devenu en un jour un ami pour moi. C’est la même chose pour Julien. Tu sais quand j’étais en classe et que je voyais que tu étais très mal à la suite des souffrances que tu as connues, je savais que tu étais un gars bien. Puis par la suite tu avais osé avouer à toute la classe, pour ne pas dire à toute l’école que tu étais gay, raison de ta souffrance. C’est ce jour-là que j’ai su que tu étais une personne avec laquelle on pouvait avoir entièrement confiance. Je n’avais pas tort. J’ai pu m’en rendre compte le jour où tu m’as vu avec Mathieu dans les dunes. Tu m’as parlé, tu m’as rassuré. Tu m’as même présenté Julien en me disant que c’était ton petit ami, ton amour ! Alors, merci de m’avoir accepté ainsi que Mathieu.
Moi : Merci pour ce que tu viens de me dire Lucas. Je souhaite que notre amitié se poursuive entre nous, c'est-à-dire entre toi et moi mais aussi avec Julien et les filles, sans oublier Mathieu et bien sûr Maxime.
Car : Je suis si heureuse de voir qu’une belle amitié soit née durant ces vacances de Pâques. Je veux te dire Phil que je ne savais pas que c’était toi qui avait été si mal mené l’année dernière, je viens de l’apprendre. Lucas m’avait parler d’un copain de classe, sans dire de nom, qui avait été mal mené. Je savais juste que c’était parce que ce copain en question était homosexuel.
Luc : En fait Phil, j’avais mal pour toi quand je te voyais arriver à l’école si meurtri. Je n’ai jamais osé t’en parler. J’avais peur que tu te méprennes sur mon compte. Puis tu étais avec Jacques à cette époque-là.
Moi : Merci Lucas de ce que tu viens de dire. Mais je préfère oublier cette période. Tu sais que tout va bien maintenant et c’est bien mieux comme ça.
Rob : Tu vois Phil, je te trouve déjà tellement mâture. Tes soucis sont loin, et comme Carine l’a dit vous aller très bien ensemble Julien et toi et moi aussi je vous souhaite beaucoup de bonheur. Tu vas avoir 18 ans si je ne me trompe pas !
Moi : Merci pour ces mots, ça me fait du bien de les entendre. Oui Robert, nous allons avoir 18 ans Julien et moi.
Rob : C’est pour cela que je te dis que tu es très mâture pour ton âge. Tu as les pieds sur terre.
Moi : Merci Robert. »
L’apéritif se poursuivait et la conversation était très variée, nous parlions de tout. Nous étions tous bien, heureux de profiter de ce moment avec la famille de Lucas et de Maxime. Maxime savait très bien que nous ne dirions rien sur son mal-être actuel et sur sa recherche d’identité sexuelle, il avait confiance en nous tous et il savait que nous serions là en cas de besoin.
Nous étions attablés dans ce très beau restaurant. Les commandes avaient été passées et nous attendions de pouvoir manger. Robert avait insisté pour que nous ne regardions pas au prix du menu ou même des plats de la carte. Certains d’entre nous avaient opté pour le menu gastronomique et d’autres avaient choisi à la carte. Bref il y avait des soles meunières, des moules ou encore comme plat de résistance, du homard. Robert avait choisi deux vins susceptibles d’accompagner les mets servis. Je dois reconnaitre que Robert savait y faire, les deux vins, mais oui j’avais gouté les deux vins, c’était comme certains disent « le petit Jésus en culotte de velours », quel délice.
Durant le repas les conversations allaient bon train. J’avais discuté avec Lucas et Robert. Nous parlions de la suite de l’année scolaire et bien entendu de cette année de « poésie » qui allait nous amener vers la rhétorique en septembre. Comme Lucas avait des difficultés en mathématique, je m’étais proposé de l’aider. Robert était très content de voir que nous avions pris de bonnes résolutions pour réussir notre année scolaire.
Julien de son côté parlait avec Mathieu et Maxime. Ils avaient tous l’air d’apprécier l’instant présent. Ils parlaient de sport et de musique. Je pouvais voir que Carine était attentive à cette conversation amis aussi à celle que j’avais avec Robert et Lucas. C’est vrai qu’on dit et qu’il est reconnu que les femmes peuvent faire plusieurs choses à la fois, et donc suivre deux conversations en même temps.
Le repas était excellent. Il restait encore à choisir le dessert. Nous avions choisi soit dame-blanche, soit coupe brésilienne ou alors profiteroles. Nous étions vraiment tous heureux d’avoir passé un si bon moment avec la famille de Lucas et Maxime. Nous avions tous remercié Robert pour ce repas au restaurant.
Après avoir salué nos amis et avoir fixé un rendez-vous pour le lendemain, nous avions regagné l’appartement. En chemin nous échangions nos impressions entre nous quatre. Nous avions trouvé que les parents étaient franchement extra et très ouverts. Je pensais que ce n’était que le début d’une belle amitié entre les deux familles. J’avais déjà envie de les inviter dans quelques semaines à venir faire un barbecue à la maison et de profiter de la piscine. Delphine était elle aussi de mon avis.
Une fois arrivé à l’appartement nous n’avions qu’une idée Julien et moi, c’était de prendre une bonne douche avant d’aller au lit. Nous n’avions pas bu trop de vin, mais nous n’en avions pas l’habitude en soirée. Nous nous étions relayés entre la douche et le lavabo où nous nous brossions les dents. Une fois séchés nous allions nus dans la chambre. Les filles étaient quant à elles devant la télévision, elles regardaient une émission de variétés.
Julien était déjà étendu sur le lit et son sexe était mi- bandé. Il n’en fallut pas plus pour que le mien commence à prendre vigueur. Julien me disait :
Jul : « On dirait que je te fais de l’effet.
Moi : Mais non, si peu. Tu te prends pour un apollon. (Sur le ton de la plaisanterie)
Jul : Mais oui, je suis un très bel adonis qui n’attend que la venue de son chevalier servant.
Moi : Oui, bien sûr, je suis à votre service votre seigneurie.
Jul : Venez près de moi mon beau chevalier à l’étrange dégaine. Mais vous êtes nu !
Moi : Mais c’est comme vous votre altesse, c’est nettement plus agréable et cela facilite grandement les relations et le rapport entre gens avisés !
Jul : Venez, n’ayez pas peur, nous n’avons que de la tendresse à donner !
Moi : Si c’est ainsi, j’accours, je vole, je suis déjà là ! »
M’étant placé à côté de Julien, j’avais pris sa tête pour tourner son visage vers le mien. Ma bouche s’était alors attardée sur ses lèvres, elle descendait sur son cou et remontait vers le lobe de ses oreilles. Julien avait les yeux mi-clos et semblait savourer ce moment. Puis c’est à pleine bouche que nous nous étions embrassés. Nos langues étaient entrées dans une belle sarabande, elles dansaient entre elles toutes contentes de s’être retrouvées. Mes mains s’aventuraient sur le torse de Julien, elles allaient et venaient sur ses pectoraux, sur ses abdominaux. Julien lui aussi de son côté commençait lui aussi des caresses sur mon corps avec ses mains. Nos mains devenaient de plus en plus fébriles, elles s’aventuraient de plus en plus près du pubis. Mes doigts caressaient maintenant les poils blonds du pubis de mon amour. Julien lui aussi était arrivé au même endroit sur mon corps. Nos appendices sexuels étaient quant à eux bandés au maximum.
Déjà mon gland était tout humide. J’avais alors pris la colonne de chair de mon amoureux et je commençais à y exercer quelques pressions lascives. Je sentais aussi la main de Julien se poser sur mon mat qui pointait vers le plafond. Nous nous caressions doucement, tout doucement. Puis j’avais susurré à l’oreille de Julien :
Moi : « Juju, j’ai envie de te faire l’amour !
Jul : Oh oui Phil, prends-moi, fais-moi l’amour, je me donne à toi !
Moi : Passe-moi une capote et le gel veux-tu !
Jul : Voilà, je t’aime Phil.
Moi : Moi aussi Juju, je t’aime. »
Suite ci-dessous.