24-09-2020, 11:06 AM
deuxième suite
Le reste de la journée ne fut pas à la hauteur de ce que j'espérais, Florentin était comme distant, il était parti seul s'habiller dans la salle de bain qu'il avait fermé à clé alors que je rêvais de lui laver le dos, de descendre avec le savon jusqu'à ses fesses et de le glisser dans sa raie, de sentir les spasmes de sa petite rondelle, excitée par mes caresses sur son corps. Je me posais des questions, avais-je été trop vite ? mais il me semblait que tout ce que nous avions fait c'était fait tout naturellement, spontanément et sans aucun calcul ou préméditation. J'avais l'impression, pour ne pas dire la certitude, que nous avions, tous les deux, vécus des moments d'une très forte intensité, non seulement sur le plan sexuel mais surtout sur le plan sentimental, sur le plan humain.
Lorsqu'il sortit de la salle de bain, il était habillé sobrement, rien ne laissait penser aux gémissements qu'il avait poussés lorsque, quelques heures plus tôt, l'orgasme l'avait saisi et que son sperme avait jailli des entrailles de son corps. Il me fit un sourire triste et il me dit simplement
- Ne t'inquiète pas, Benjamin, je ne sais plus où j'en suis, je pars dans mon collège à D., dans mon village : j'ai téléphoné au Père B. qui m'attend, j'ai besoin de me confesser à lui, de savoir ce que je dois faire et penser. Ne t'inquiète pas, je reviendrai dans trois jours, quelque puisse être ma décision finale. Soit tranquille, tu n'as rien à te reprocher, j'ai aimé ce que nous avons vécu tous les deux, cela a été des moments merveilleux, je rêve de revivre des moments semblables, mais c'est aussi pour cette raison que je dois absolument en parler avec mon directeur de conscience, même si, en fin de compte, c'est moi et moi seul qui prendrai la décision finale, arrêter ou… continuer avec toi car je t'aime Benjamin.
Il ne m'a pas laissé le temps de réagir que je l'entendis crier
- La clé est sur le petit meuble, tu me la rendras à mon retour
et la porte claqua.
J'étais anéanti, il était parti sans manifester un quelconque sentiment à mon égard, même s'il avouait qu'il avait aimé, qu'il souhaitait revivre ces moments mais je sentais qu'il avait mauvaise conscience, probablement même très mauvaise conscience. Et cela parce que je lui avais fait découvrir les joies de la chair mais que cette joie, dans sa conception, était une joie mortelle et que j'en étais responsable, le seul responsable même s'il avait succombé à la tentation, à ma tentation de par mes caresses sur son corps vierge, à mes masturbations qui ne se voulaient que douceur et sensualité. J'avais beau me dire qu'aucun être humain, qu'aucun garçon n'aurait pu résister à ce que je lui ai infligé, probablement malgré lui : au fond je l'avais violé car j'ignorais si c'était ce qu'il souhaitait vivre à ce moment-là.
C'est avec ces sombres idées que je suis rentré chez moi où heureusement mon frère n'était pas là, une fois de plus. Ma petite sœur n'arriva pas à me dérider, mes parents sentaient bien que j'avais un problème mais ils n'insistèrent pas après que je les aie sèchement envoyé promener. Le repas terminé, je m'enfermais dans ma chambre. Lorsque mon frère, de quelques années plus âgé que moi, rentra, la chambre était dans l'ombre et je pleurais doucement. Notre relation fraternelle était correcte mais sans plus, il ne faisait jamais de sentiment, nous cohabitions dans la même chambre mais nous n'avions jamais eu d'échange comme deux frères peuvent en avoir. Soudain, je sentis mon lit bouger, mon frère était assis sur le bord du matelas, il me tenait dans ses bras, sa main me caressait les cheveux et, d'une voix très douce que je ne lui connaissais pas
- Benjamin, petit frère, qu'est-ce qui t'arrive ? C'est avec ton ami Florentin que tu as un problème ?
- Oh Auguste [oui, c'est le nom de mon frère, je n'y peux rien !], je pense que je lui ai fait du mal, tellement de mal qu'il est parti pratiquement sans un mot, qu'il avait besoin de se confesser… et mes pleurs redoublèrent
Auguste ne dit rien, il continuait à avoir des gestes très tendres… et je me mis à tout lui dire, mais vraiment tout à commencer par mon attirance pour les garçons. Cela m'avait soulagé de parler, de m'être confié pour la première fois et à mon frère, la dernière personne avec qui j'aurais pensé que cela soit possible.
- Aug / je suis content que tu te sois confié à moi. Je t'aime, petit frère, même si tu aimes les garçons, ce n'est vraiment pas grave. Il est très tard, tu dois pouvoir dormir maintenant, nous reparlerons tranquillement de tout cela demain soir, je vais annuler ce que j'avais prévu car tu as besoin de moi et de mon soutien
Je ne lui ai pas répondu car je m'étais effectivement endormi, heureux de savoir que j'avais un frère qui m'aimait.
Comme il fallait s'y attendre, tout le monde me demanda ce qu'il était advenu de Florentin, à commencer par les professeurs, et je leur expliquais qu'il avait dû, pour une raison que j'ignorais, aller dans son Collège à D. mais qu'il serait normalement de retour dans trois jours.
J'espérais un signe de vie de mon ami aussi je rentrais rapidement à la maison pour ne surtout pas rater un éventuel coup de téléphone, mais rien, comme si je n'existais plus. Mes amis se rendaient bien compte que je n'étais pas dans mon assiette normale, je les évitais, j'avais besoin d'être seul, même Auguste n'arrivait pas à me dérider.
En fait, je me sentais un peu pour ne pas dire totalement responsable du désarroi de Florentin : voilà un garçon qui depuis son plus jeune âge vivait dans un village perdu dans les montagnes, d'abord dans un home puis dans un des Collèges le plus réputé pour la qualité de son enseignement, connu pour exercer une discipline quotidienne et morale très stricte, même si les Jésuites ont une grande ouverture d'esprit, et où les principes de la foi catholique étaient admis par tous, même si, en l'occurrence, le Père B. encourageait l'indépendance de ses étudiants. Et voilà que ce jeune garçon, exceptionnellement intelligeant se retrouve dans une ville dont il ignore tout, au milieu d'une bande d'étudiants qui, même s'ils sont assez studieux, pensent beaucoup à s'amuser, à sortir les weekends et au cours de ses soirées, souvent bien arrosées, à flirter avec les filles quand ce n'est souvent pas plus !
Mais s'il n'y avait que cela, le hasard, le destin fait qu'il a comme mentor un beau et attrayant garçon qui ne cache pas son attirance pour les garçons. Quelques semaines après son arrivée, il est confronté à la sexualité masculine, lui qui n'a pratiquement jamais connu la nudité, sinon la sienne. Or, l'homosexualité est pour un bon catholique une abomination et le voilà face à la découverte de sentiments, de pratiques qu'il devrait normalement rejeter, il a pour ami un certain Benjamin qui n'a pour envie, à court terme, que de lui faire l'amour. Le dernier pas n'a pas encore été franchi mais, dans l'esprit de Benjamin, cela ne saurait tarder et Florentin en est conscient, probablement qu'il le souhaite même, mais il en a peur, tous ses principes sont remis en question, c'est presque un reniement de tout ce qu'il a été jusqu'à ce jour. Quand il reviendra, il faudra absolument que je le rassure et que je lui dise combien je regrette non pas ce que j'ai fait avec lui, mais d'avoir précipité des expériences pour lesquelles il n'était évidemment pas du tout prêt. Mais reviendra-t-il ? Je le pense, je veux y croire… Mais en attendant, je me sens très mal.
Le reste de la journée ne fut pas à la hauteur de ce que j'espérais, Florentin était comme distant, il était parti seul s'habiller dans la salle de bain qu'il avait fermé à clé alors que je rêvais de lui laver le dos, de descendre avec le savon jusqu'à ses fesses et de le glisser dans sa raie, de sentir les spasmes de sa petite rondelle, excitée par mes caresses sur son corps. Je me posais des questions, avais-je été trop vite ? mais il me semblait que tout ce que nous avions fait c'était fait tout naturellement, spontanément et sans aucun calcul ou préméditation. J'avais l'impression, pour ne pas dire la certitude, que nous avions, tous les deux, vécus des moments d'une très forte intensité, non seulement sur le plan sexuel mais surtout sur le plan sentimental, sur le plan humain.
Lorsqu'il sortit de la salle de bain, il était habillé sobrement, rien ne laissait penser aux gémissements qu'il avait poussés lorsque, quelques heures plus tôt, l'orgasme l'avait saisi et que son sperme avait jailli des entrailles de son corps. Il me fit un sourire triste et il me dit simplement
- Ne t'inquiète pas, Benjamin, je ne sais plus où j'en suis, je pars dans mon collège à D., dans mon village : j'ai téléphoné au Père B. qui m'attend, j'ai besoin de me confesser à lui, de savoir ce que je dois faire et penser. Ne t'inquiète pas, je reviendrai dans trois jours, quelque puisse être ma décision finale. Soit tranquille, tu n'as rien à te reprocher, j'ai aimé ce que nous avons vécu tous les deux, cela a été des moments merveilleux, je rêve de revivre des moments semblables, mais c'est aussi pour cette raison que je dois absolument en parler avec mon directeur de conscience, même si, en fin de compte, c'est moi et moi seul qui prendrai la décision finale, arrêter ou… continuer avec toi car je t'aime Benjamin.
Il ne m'a pas laissé le temps de réagir que je l'entendis crier
- La clé est sur le petit meuble, tu me la rendras à mon retour
et la porte claqua.
J'étais anéanti, il était parti sans manifester un quelconque sentiment à mon égard, même s'il avouait qu'il avait aimé, qu'il souhaitait revivre ces moments mais je sentais qu'il avait mauvaise conscience, probablement même très mauvaise conscience. Et cela parce que je lui avais fait découvrir les joies de la chair mais que cette joie, dans sa conception, était une joie mortelle et que j'en étais responsable, le seul responsable même s'il avait succombé à la tentation, à ma tentation de par mes caresses sur son corps vierge, à mes masturbations qui ne se voulaient que douceur et sensualité. J'avais beau me dire qu'aucun être humain, qu'aucun garçon n'aurait pu résister à ce que je lui ai infligé, probablement malgré lui : au fond je l'avais violé car j'ignorais si c'était ce qu'il souhaitait vivre à ce moment-là.
C'est avec ces sombres idées que je suis rentré chez moi où heureusement mon frère n'était pas là, une fois de plus. Ma petite sœur n'arriva pas à me dérider, mes parents sentaient bien que j'avais un problème mais ils n'insistèrent pas après que je les aie sèchement envoyé promener. Le repas terminé, je m'enfermais dans ma chambre. Lorsque mon frère, de quelques années plus âgé que moi, rentra, la chambre était dans l'ombre et je pleurais doucement. Notre relation fraternelle était correcte mais sans plus, il ne faisait jamais de sentiment, nous cohabitions dans la même chambre mais nous n'avions jamais eu d'échange comme deux frères peuvent en avoir. Soudain, je sentis mon lit bouger, mon frère était assis sur le bord du matelas, il me tenait dans ses bras, sa main me caressait les cheveux et, d'une voix très douce que je ne lui connaissais pas
- Benjamin, petit frère, qu'est-ce qui t'arrive ? C'est avec ton ami Florentin que tu as un problème ?
- Oh Auguste [oui, c'est le nom de mon frère, je n'y peux rien !], je pense que je lui ai fait du mal, tellement de mal qu'il est parti pratiquement sans un mot, qu'il avait besoin de se confesser… et mes pleurs redoublèrent
Auguste ne dit rien, il continuait à avoir des gestes très tendres… et je me mis à tout lui dire, mais vraiment tout à commencer par mon attirance pour les garçons. Cela m'avait soulagé de parler, de m'être confié pour la première fois et à mon frère, la dernière personne avec qui j'aurais pensé que cela soit possible.
- Aug / je suis content que tu te sois confié à moi. Je t'aime, petit frère, même si tu aimes les garçons, ce n'est vraiment pas grave. Il est très tard, tu dois pouvoir dormir maintenant, nous reparlerons tranquillement de tout cela demain soir, je vais annuler ce que j'avais prévu car tu as besoin de moi et de mon soutien
Je ne lui ai pas répondu car je m'étais effectivement endormi, heureux de savoir que j'avais un frère qui m'aimait.
Comme il fallait s'y attendre, tout le monde me demanda ce qu'il était advenu de Florentin, à commencer par les professeurs, et je leur expliquais qu'il avait dû, pour une raison que j'ignorais, aller dans son Collège à D. mais qu'il serait normalement de retour dans trois jours.
J'espérais un signe de vie de mon ami aussi je rentrais rapidement à la maison pour ne surtout pas rater un éventuel coup de téléphone, mais rien, comme si je n'existais plus. Mes amis se rendaient bien compte que je n'étais pas dans mon assiette normale, je les évitais, j'avais besoin d'être seul, même Auguste n'arrivait pas à me dérider.
En fait, je me sentais un peu pour ne pas dire totalement responsable du désarroi de Florentin : voilà un garçon qui depuis son plus jeune âge vivait dans un village perdu dans les montagnes, d'abord dans un home puis dans un des Collèges le plus réputé pour la qualité de son enseignement, connu pour exercer une discipline quotidienne et morale très stricte, même si les Jésuites ont une grande ouverture d'esprit, et où les principes de la foi catholique étaient admis par tous, même si, en l'occurrence, le Père B. encourageait l'indépendance de ses étudiants. Et voilà que ce jeune garçon, exceptionnellement intelligeant se retrouve dans une ville dont il ignore tout, au milieu d'une bande d'étudiants qui, même s'ils sont assez studieux, pensent beaucoup à s'amuser, à sortir les weekends et au cours de ses soirées, souvent bien arrosées, à flirter avec les filles quand ce n'est souvent pas plus !
Mais s'il n'y avait que cela, le hasard, le destin fait qu'il a comme mentor un beau et attrayant garçon qui ne cache pas son attirance pour les garçons. Quelques semaines après son arrivée, il est confronté à la sexualité masculine, lui qui n'a pratiquement jamais connu la nudité, sinon la sienne. Or, l'homosexualité est pour un bon catholique une abomination et le voilà face à la découverte de sentiments, de pratiques qu'il devrait normalement rejeter, il a pour ami un certain Benjamin qui n'a pour envie, à court terme, que de lui faire l'amour. Le dernier pas n'a pas encore été franchi mais, dans l'esprit de Benjamin, cela ne saurait tarder et Florentin en est conscient, probablement qu'il le souhaite même, mais il en a peur, tous ses principes sont remis en question, c'est presque un reniement de tout ce qu'il a été jusqu'à ce jour. Quand il reviendra, il faudra absolument que je le rassure et que je lui dise combien je regrette non pas ce que j'ai fait avec lui, mais d'avoir précipité des expériences pour lesquelles il n'était évidemment pas du tout prêt. Mais reviendra-t-il ? Je le pense, je veux y croire… Mais en attendant, je me sens très mal.