22-07-2020, 02:24 PM
Voici la deuxième partie, en espérant qu'elle vous plaira !
Partie: 2
J’attrape son bras et dis :
— Non, non ! Tu restes ici. Tout en le tirant vers moi.
— Ecoute, je vais finir ma douche vite fait bien fait, et pendant ce temps…. Bah, tu …. Tu visites.
— Oh, OK.
— Allez, à tout de suite.
— OK.
— Ah, tant que j’y pense : si tu montes à l’étage, ne va pas dans la dernière porte à gauche. C’est la chambre de ma mère, pas le droit de rentrer. Et ne va pas non plus à la première à droite, c’est là que je prends ma douche, et j’en pense que t’en a déjà assez vu !
— Ah, ah ! C’est sûr !
A la fin de la douche la plus rapide de ma vie, 6 minutes top chrono, je suis descendu. Il n’avait pas bougé d’un poil.
— Bah, qu’est-ce que tu fais encore là ? T’as visité ?
— Ah euh… Non.
— Bon, pas grave. Je te fais une visite rapide.
Après cette brève visite, nous somme montés dans ma chambre, où nous avons joué sur ma console. A la fin, je l’ai supplié de ne dire à personne qu’il m’avait exterminé une bonne dizaine de fois sur Call of Duty. Vers 12h30, on a commencé à avoir faim. Je lui ai donc dit de descendre au salon pendant que je faisais à manger. Même si faire à manger n’est pas le terme que je devrais utiliser pour réchauffer le plat de la veille ! Sûr la boîte que ma mère avait prévue, elle avait laissé un post-it où il était inscrit :
« J’en ai mis un peu plus vu que vous serez 2. »
La réponse à la question que je me suis posé tout le long de mon petit déjeuner était sous mes yeux !
Pendant le repas, je n’ai pas changé mes bonne veille habitudes, qui consistent à regarder mon feuilleton télé. Il s’est avéré que Nicolas regarde le même !
Après manger, nous avons fait nos devoir, enfin on a essayé ! L’appel de la console fut plus attirant que les manuels de maths et de français !! Cette fois-ci, c’est lui qui m’a supplié de ne dire à personne que je l’avais éclaté en deux. Demande que j’aie bien évidement refusée, il me prit et me poussa sur le lit, sur lequel on a chahuté pendant plusieurs minutes. Jusqu’à ce que je reçoive un message :
Justine ❤ : Salut Julien, faut qu’on parle !
Moi : Oui, qu’est-ce qu’il y a ?
Justine : C’est qui Sophie ? Tu me trompes c’est ça !
Moi : Dis-moi, tu l’as vu où cette « Sophie » en question ?
Justine : Elle t’a ajouté en amis sur Facebook hier !
Moi : Ah, cette Sophie !
Justine : Oui, cette Sophie ! C’est qui cette salope encore ?
Moi : Alors déjà, tu te calmes, car c’est ma cousine, et tu vas arrêter d’être hyper jalouse comme ça tout le temps, et comment ça, encore ?
Justine : Je dois te rappeler Charlotte !
Moi : Je dois te rappeler qu’on était plus ensemble !
Justine : Oui, mais quand même !
Moi : Dans ce cas, tu veux peut-être que l’on parle de :
Marc, Thomas, Théo, Philipe
Maxime, Mattéo, Thibault
Pierre, Hervé, Jacque, Paul
Michael sans oublier mon correspondant, Konnard
Et il me semble que nous étions ensemble, nan ?
Jutine :Oh, et c’est moi la jalouse !!! T’es qu’un pauvre mec.
Moi : C’est moi, le pauvre mec ?!
Justine : Ouais, t’es qu’un connard, je te quitte ! Salut !
Je ne sais même pas pourquoi, sur ces mots j’ai fondu en larmes. Je l’aime sûrement encore mais là je ne pouvais plus supporter ses crises, je dois tourner la page.
Avec cette agitation, j’avais totalement oublié Nicolas qui était là, à se demander pourquoi je m’étais mis dans cet état. Je lui ai donc montré la conversation, sa réaction a été de dire :
— Tu sais … Vu ce qu’elle t’a dit, Justine, elle ne te mérite pas et non l’inverse. Je sais…enfin je pense que ça doit être dur pour toi, mais ne t’inquiète pas. Je vais t’aider à traverser cette étape difficile.
Ces mots m’ont tout de suite réconforté. J’ai séché mes larmes, dit merci à Nicolas, et supprimé le numéro de Justine !
Pendant l’heure qui suivit, Nicolas et moi étions allongés sur mon lit, à parler de tout et de rien, et à nous faire des blagues. Et j’ai pu remarquer que ça faisait longtemps que je n’avais pas ri.
Mais une de ses phrases a percuté, je ne sais pas pourquoi. Il m’a dit :
— Tu sais, de beaux bruns aux yeux bleus comme toi, on n’en trouve pas beaucoup. Justine ne sait pas ce qu’elle perd.
Ma réaction fut d’éclater de rire, mais maintenant, j’ai l’impression qu’il y avait quelque chose derrière ces mots…. Et puis nan, je dois encore me faire des idées !
Les deux semaines qui suivirent, je n’ai pas arrêté de parler à Nicolas. Il me semble même qu’un soir, on a fait nuit blanche à parler de tout et de rien. D’ailleurs, c’est durant cette nuit que j’ai eu réponse à ma question de la rentrée : il fait 1m79 comme moi. Bon on a moins rigolé au moment où le prof de physique nous a dit à grande voix :
« Pour fêter la réouverture du deuxième Labo de chimie, CONTROLE ! »
Dans tous les cas, ça ne changera pas ma moyenne dans cette matière. Au fil de nos longues conversations, j’ai appris que tous les étés, Nicolas, son frère et son père allaient faire du camping sauvage en Ardèche. Nicolas m’a proposé de demander à son père si je pouvais venir avec eux cet été. J’ai dit que j’allais réfléchir, mais je dois avouer que j’étais attiré par cette « aventure » En plus, ce serait l’occasion de découvrir de nouvelles choses, peut-être.
Il m’a aussi proposé de venir chez lui une après-midi ou une journée : « c’est toi qui vois » me dit-il. Je lui ai donc dit sur le ton de l’humour :
— Oula, tu prends un risque là ! Alors, je viens le samedi à 10h30 et je repars le lendemain à la même heure.
— OK ! Je vois ça avec mes parents.
— Ah OK. Bah, tu me dis. A demain, au lycée !
— OK. Je te dis ça demain, à plus !
Le lendemain, Nicolas m’attendait devant le lycée avec un large sourire sur son visage. Il m’annonça que ses parents avaient accepté que je vienne dormir le week-end prochain.
Le même jour, la moitié des profs étaient absents, merci la grève générale ! Une semaine qui commençait comme ça ne pouvait qu’être bonne !
Le mercredi, cette semaine de rêve fut interrompue par un élément que j’avais retiré de ma vie, Justine ! Deux de ses amies sont venues me voir et m’ont fait la morale, m’ont expliqué que j’étais un monstre de la quitter alors qu’elle m’aimait. Qu’elle avait fait plein d’efforts pour supporter mes crises de jalousie.
Je n’y croyais pas, elle racontait à tout le monde que c’était moi qui l’avais quitté. Mais pourquoi elle fait ça !
Nicolas, qui avait écouté la conversation de loin, est venu me voir pour me dire qu’il ne fallait pas m’en faire et que dans deux trois jours tout le monde aurait oublié. Ce scénario me paraissait plus que probable, je m’y suis donc tenu.
Le reste de la semaine, j’ai ignoré les assauts des amies de Justine, qui une fois sont carrément venues à dix ! Je ne sais pas si c’est marrant ou pitoyable, vu que j’étais attaqué pour une chose dont j’étais la victime. Mais bon, je les laissais s’amuser un peu et, si ça durait trop longtemps à mon gout, j’avais toujours la possibilité de leur montrer les messages.
Partie: 2
J’attrape son bras et dis :
— Non, non ! Tu restes ici. Tout en le tirant vers moi.
— Ecoute, je vais finir ma douche vite fait bien fait, et pendant ce temps…. Bah, tu …. Tu visites.
— Oh, OK.
— Allez, à tout de suite.
— OK.
— Ah, tant que j’y pense : si tu montes à l’étage, ne va pas dans la dernière porte à gauche. C’est la chambre de ma mère, pas le droit de rentrer. Et ne va pas non plus à la première à droite, c’est là que je prends ma douche, et j’en pense que t’en a déjà assez vu !
— Ah, ah ! C’est sûr !
A la fin de la douche la plus rapide de ma vie, 6 minutes top chrono, je suis descendu. Il n’avait pas bougé d’un poil.
— Bah, qu’est-ce que tu fais encore là ? T’as visité ?
— Ah euh… Non.
— Bon, pas grave. Je te fais une visite rapide.
Après cette brève visite, nous somme montés dans ma chambre, où nous avons joué sur ma console. A la fin, je l’ai supplié de ne dire à personne qu’il m’avait exterminé une bonne dizaine de fois sur Call of Duty. Vers 12h30, on a commencé à avoir faim. Je lui ai donc dit de descendre au salon pendant que je faisais à manger. Même si faire à manger n’est pas le terme que je devrais utiliser pour réchauffer le plat de la veille ! Sûr la boîte que ma mère avait prévue, elle avait laissé un post-it où il était inscrit :
« J’en ai mis un peu plus vu que vous serez 2. »
La réponse à la question que je me suis posé tout le long de mon petit déjeuner était sous mes yeux !
Pendant le repas, je n’ai pas changé mes bonne veille habitudes, qui consistent à regarder mon feuilleton télé. Il s’est avéré que Nicolas regarde le même !
Après manger, nous avons fait nos devoir, enfin on a essayé ! L’appel de la console fut plus attirant que les manuels de maths et de français !! Cette fois-ci, c’est lui qui m’a supplié de ne dire à personne que je l’avais éclaté en deux. Demande que j’aie bien évidement refusée, il me prit et me poussa sur le lit, sur lequel on a chahuté pendant plusieurs minutes. Jusqu’à ce que je reçoive un message :
Justine ❤ : Salut Julien, faut qu’on parle !
Moi : Oui, qu’est-ce qu’il y a ?
Justine : C’est qui Sophie ? Tu me trompes c’est ça !
Moi : Dis-moi, tu l’as vu où cette « Sophie » en question ?
Justine : Elle t’a ajouté en amis sur Facebook hier !
Moi : Ah, cette Sophie !
Justine : Oui, cette Sophie ! C’est qui cette salope encore ?
Moi : Alors déjà, tu te calmes, car c’est ma cousine, et tu vas arrêter d’être hyper jalouse comme ça tout le temps, et comment ça, encore ?
Justine : Je dois te rappeler Charlotte !
Moi : Je dois te rappeler qu’on était plus ensemble !
Justine : Oui, mais quand même !
Moi : Dans ce cas, tu veux peut-être que l’on parle de :
Marc, Thomas, Théo, Philipe
Maxime, Mattéo, Thibault
Pierre, Hervé, Jacque, Paul
Michael sans oublier mon correspondant, Konnard
Et il me semble que nous étions ensemble, nan ?
Jutine :Oh, et c’est moi la jalouse !!! T’es qu’un pauvre mec.
Moi : C’est moi, le pauvre mec ?!
Justine : Ouais, t’es qu’un connard, je te quitte ! Salut !
Je ne sais même pas pourquoi, sur ces mots j’ai fondu en larmes. Je l’aime sûrement encore mais là je ne pouvais plus supporter ses crises, je dois tourner la page.
Avec cette agitation, j’avais totalement oublié Nicolas qui était là, à se demander pourquoi je m’étais mis dans cet état. Je lui ai donc montré la conversation, sa réaction a été de dire :
— Tu sais … Vu ce qu’elle t’a dit, Justine, elle ne te mérite pas et non l’inverse. Je sais…enfin je pense que ça doit être dur pour toi, mais ne t’inquiète pas. Je vais t’aider à traverser cette étape difficile.
Ces mots m’ont tout de suite réconforté. J’ai séché mes larmes, dit merci à Nicolas, et supprimé le numéro de Justine !
Pendant l’heure qui suivit, Nicolas et moi étions allongés sur mon lit, à parler de tout et de rien, et à nous faire des blagues. Et j’ai pu remarquer que ça faisait longtemps que je n’avais pas ri.
Mais une de ses phrases a percuté, je ne sais pas pourquoi. Il m’a dit :
— Tu sais, de beaux bruns aux yeux bleus comme toi, on n’en trouve pas beaucoup. Justine ne sait pas ce qu’elle perd.
Ma réaction fut d’éclater de rire, mais maintenant, j’ai l’impression qu’il y avait quelque chose derrière ces mots…. Et puis nan, je dois encore me faire des idées !
Les deux semaines qui suivirent, je n’ai pas arrêté de parler à Nicolas. Il me semble même qu’un soir, on a fait nuit blanche à parler de tout et de rien. D’ailleurs, c’est durant cette nuit que j’ai eu réponse à ma question de la rentrée : il fait 1m79 comme moi. Bon on a moins rigolé au moment où le prof de physique nous a dit à grande voix :
« Pour fêter la réouverture du deuxième Labo de chimie, CONTROLE ! »
Dans tous les cas, ça ne changera pas ma moyenne dans cette matière. Au fil de nos longues conversations, j’ai appris que tous les étés, Nicolas, son frère et son père allaient faire du camping sauvage en Ardèche. Nicolas m’a proposé de demander à son père si je pouvais venir avec eux cet été. J’ai dit que j’allais réfléchir, mais je dois avouer que j’étais attiré par cette « aventure » En plus, ce serait l’occasion de découvrir de nouvelles choses, peut-être.
Il m’a aussi proposé de venir chez lui une après-midi ou une journée : « c’est toi qui vois » me dit-il. Je lui ai donc dit sur le ton de l’humour :
— Oula, tu prends un risque là ! Alors, je viens le samedi à 10h30 et je repars le lendemain à la même heure.
— OK ! Je vois ça avec mes parents.
— Ah OK. Bah, tu me dis. A demain, au lycée !
— OK. Je te dis ça demain, à plus !
Le lendemain, Nicolas m’attendait devant le lycée avec un large sourire sur son visage. Il m’annonça que ses parents avaient accepté que je vienne dormir le week-end prochain.
Le même jour, la moitié des profs étaient absents, merci la grève générale ! Une semaine qui commençait comme ça ne pouvait qu’être bonne !
Le mercredi, cette semaine de rêve fut interrompue par un élément que j’avais retiré de ma vie, Justine ! Deux de ses amies sont venues me voir et m’ont fait la morale, m’ont expliqué que j’étais un monstre de la quitter alors qu’elle m’aimait. Qu’elle avait fait plein d’efforts pour supporter mes crises de jalousie.
Je n’y croyais pas, elle racontait à tout le monde que c’était moi qui l’avais quitté. Mais pourquoi elle fait ça !
Nicolas, qui avait écouté la conversation de loin, est venu me voir pour me dire qu’il ne fallait pas m’en faire et que dans deux trois jours tout le monde aurait oublié. Ce scénario me paraissait plus que probable, je m’y suis donc tenu.
Le reste de la semaine, j’ai ignoré les assauts des amies de Justine, qui une fois sont carrément venues à dix ! Je ne sais pas si c’est marrant ou pitoyable, vu que j’étais attaqué pour une chose dont j’étais la victime. Mais bon, je les laissais s’amuser un peu et, si ça durait trop longtemps à mon gout, j’avais toujours la possibilité de leur montrer les messages.