19-09-2020, 09:48 AM
(Modification du message : 19-09-2020, 10:55 AM par laurentdu51100.)
CHAPITRE 203 (416) (Aix en Provence) (Lundi soir) (Surprise, émotion, tendresse, mise au point et amour) (suite)
Thomas sourit à ses deux amis avant de tourner la tête vers moi qui attend quelques barreaux plus bas
- Oups !!
- Quoi, oups ??
- Je crois bien qu’on vient de se faire capter !!
- Fallait s’y attendre avec ta démarche d’éléphant Hi ! Hi ! Qu’est-ce que tu attends pour entrer alors ? Je ne vais pas rester planté là toute la nuit !!
Thomas enjambe l’appui de fenêtre avec toujours son sourire aux lèvres, se retrouvant bientôt devant Éric et Raphaël qui eux n’ont pas bougé un cil tellement l’émotion qu’ils éprouvent les fige tels deux statues grecques.
Je peux enfin monter les quelques barreaux qui restent, pour à mon tour ressentir en les voyant toute l’émotion qu’ils éprouvent quand j’apparais à leurs vues ébahies qui semblent refuser ce que leurs yeux leur montrent.
Je saute lestement dans la chambre, pour ensuite passer une main devant leurs visages qui restent figés sans réaction.
- Ça va les gars ? Vous en faites une trombine Hi ! Hi ! On croirait que vous venez de voir un revenant Hi ! Hi !
- (Thomas) C’est un peu le cas reconnais-le !!
C’est Raphaël qui le premier semble revenir à lui, ses jambes soudainement devenues trop faibles au point que c’est un réflexe de Thomas qui le prend dans ses bras pour lui éviter la chute.
Je m’approche d’Éric inquiet que sa réaction n’entraine le même cas de figure et j’arrive à l’emmener jusqu’à son lit avant qu’il ne reprenne à son tour ses esprits.
Il me regarde complètement hébété, ses yeux fixés sur mon visage commençant à s’humidifier de larmes.
- Flo….rian !!! Mais…. !!!
- Tu croyais que je pouvais disparaître si facilement ?? Allons mon « Riquet » !! C’est mal me connaître !!
Raphaël se libère des bras de Thomas pour venir sur moi et me palper le visage comme s’il voulait être sûr que ses yeux ne le trompent pas et que ce n’est pas un rêve, me serrant ensuite à m’en étouffer, le corps entier pris de tremblement nerveux.
Thomas vient derrière lui et lui masse les épaules en lui parlant d’une voix douce, l’émotion de voir ses amis aussi fragiles et hagards pouvant se lire sur son visage.
- Calme toi, c’est bien nous !!
Il capte le regard d’Éric baigné de larmes posé sur lui, c’en est trop pour Thomas qui lâche Raphaël pour venir s’asseoir tout contre son ami d’enfance et lui ceinturer le cou de son bras, amenant son visage près du sien pour lui déposer un baiser qui libère enfin l’état de prostration affective que celui-ci ressentait depuis qu’il l’a vu apparaître à la fenêtre de sa chambre.
Raphaël sanglote à mes pieds, son visage enfoui dans ses mains posées sur mes genoux et une énorme boule affective me prend alors, m’empêchant quasiment de respirer.
Je suis perdu devant ce trop-plein d’émotion, comprenant alors seulement à quel point a été forte toute cette douleur qui a été la-leur durant tous ces longs mois où ils m’ont cru mort.
- Excusez-moi !!
Son regard surpris montre combien mes paroles lui semblent étranges, ne comprenant pas combien je me sens fautif de leur avoir infligé toute cette peine que je perçois en eux.
Je vais pour poursuivre quand sa main vient doucement se poser sur mes lèvres et qu’il me dise d’une voix presque inaudible.
- Chut !! Ne dis plus rien, il sera temps plus tard pour les paroles !! Embrasse-moi !! Montre-moi que c’est bien toi, que ce n’est pas un rêve !!
Sa main se retire avec la même douceur qu’elle s’était posée sur mes lèvres, vite remplacées par les siennes au goût si suave qu’elles m’en donnent le tournis et que je sente mon cœur qui s’emballe, nos langues se retrouvant enfin pour exprimer tout le manque de ces quelques mois privées l’une de l’autre.
Le poids de son corps nu pesant sur le mien me fait m’étendre sur le lit pour qu’il puisse me recouvrir, ses mains fébriles s’attaquant à mes vêtements pour les faire disparaître un à un jusqu’à ce que je me retrouve nu à mon tour et que nos deux sexes érigés se frottent en un doux ballet qui nous provoque rapidement dans des gémissements de plaisir.
Ses yeux flamboient dans les miens qui brillent de la même ferveur, sa peau contre ma peau nous envoie d’incessants frissons de volupté qui bientôt nous amènent des décharges d’adrénaline annonçant l’explosion prochaine d’une jouissance d'exception qui nous amène très vite un orgasme hors du commun.
Sa hampe pulse violemment contre la mienne qui se frotte virilement à la sienne pour maintenir le contact électrisant de notre délivrance, nos gorges libérant le trop plein de plaisir tandis que nos semences se mélangent sur nos ventres en spasmes fulgurants semblant n’en jamais finir et nous laissant exsangues de toute force après un dernier soupir s’échappant de nos poumons tétanisés.
***/***
Thomas et Éric sont restés comme statufiés devant ce déferlement de passion de leurs deux amis, spectateurs de la fusion de leurs deux corps qui plus que des mots font comprendre aux deux garçons combien ceux-ci s’étaient manqués.
C’est la main caressante d’Éric se glissant sous le tee-shirt de Thomas, qui met cette fois-ci le feu aux poudres entre les deux garçons pour qu’à leur tour ils libèrent l’énorme excitation qui tend douloureusement leurs sexes déjà humides du plaisir qu’ils réclament.
Thomas se redresse le temps d’envoyer ses habits aux quatre coins de la chambre, présentant son corps superbe à la vue d’Éric qui lui envoie un regard chargé de l’envie irrépressible de s’en emparer tout entier afin de se repaître à nouveau de cette perfection qui depuis l’adolescence le rend fou de désirs mais aussi de la joie immense que ce ne soit qu’avec lui et qu’avec lui seul qu’il ait accepté de le partager pendant toutes leurs années de découvertes adolescentes.
CHAPITRE 204 (417) (Aix en Provence) (Lundi soir) (Surprise, émotion, tendresse, mise au point et amour) (suite)
Les mains du grand brun viennent se poser délicatement sur les fesses rondes et charnues du grand blond, l’amenant lentement vers lui en le caressant pour en ressentir toute la douceur et la musculature ferme, son sexe turgescent au pubis gonflé recouvert de poils blonds s’avançant centimètres par centimètres de ses lèvres entrouvertes.
Thomas frémit au premier contact humide qui se pose sur son gland entièrement décalotté par l’énorme excitation qu’il ressent de l’approche tout en douceur de son ami, un coup de langue le fait soudainement gémir et qui est très vite suivi d’un autre encore plus marqué, puis d’un autre et encore d’un autre jusqu’à ce que celui-ci disparaisse entre les lèvres accueillantes et que sa hampe se sente aspirée alors qu’une langue délicieuse s’enroule tout autour pour lui envoyer des décharges dans tout le corps.
Éric s’applique pour le plaisir de son Thomas, il cherche à entrer en lui toute la vigueur de son ami et règle sa respiration pour pouvoir l’avaler entièrement, sentant sa gorge envahie par cette raideur sans défaut.
Thomas râle de plaisir, il sent lui aussi son gland passer régulièrement en fond de gorge et le contact du cartilage qui le resserre lui envoie des ondes de plaisirs qui très vite l’amènent au point de non-retour, ses reins se bloquent, son cœur s’accélère, l’orgasme enfle insidieux jusqu’à le tendre en prenant la tête de son ami par pur réflexe de fécondation et libérer son jus directement dans l’œsophage d’Éric qui avale tout dans un grognement de pur plaisir d’avoir en lui la crème épaisse et brûlante au goût unique qui lui tapisse les muqueuses.
Éric finit par repousser nerveusement le bassin de Thomas pour pouvoir aspirer goulûment l’air qui commençait à lui manquer, éructant quelques secondes pour récupérer de l’intrusion glorieuse qui lui a mis la gorge à rude épreuve.
Thomas allonge Éric sur le lit en l’embrassant fougueusement pendant qu’il se frotte à ce sexe lui semblant plus énorme encore que dans ses souvenirs et qu’il sent s’exciter contre ses fesses, sa main part alors sous la fourche de ses cuisses pour l’empoigner avidement et le diriger là où l’envie se fait trop forte, s’empalant d’un coup jusqu’à sentir les poils pubiens de son ami faire un coussin sous ses fesses écartelées par la puissance du membre viril lui remplissant l’intestin.
Il reste un moment immobile le temps qu’il s’habitue et que disparaisse la légère douleur due à l’intromission, ce n’est que quand une douce chaleur commence à lui chauffer le ventre qu’il commence le long va et vient d’abord prudent, puis de plus en plus rapide jusqu’à en devenir presque violent tellement l’intensité du plaisir commence à le rendre fou.
Il ressent le passage du gland massant sa prostate gonflée, lui amenant des décharges fulgurantes à chaque passage et libérant son jus qui coule sans jouir de son sexe redevenu aussi dur que du béton, claquant sur son ventre au rythme saccadé de plus en plus puissant qu’il s’octroie avec les lèvres pincées retenant les cris qu’il sent monter en lui.
Éric n’en peut plus, il en veut plus et le fait comprendre à Thomas en lui claquant plusieurs fois les fesses, celui-ci se désemmanche nerveusement pour s’allonger sur le dos les jambes repliées soutenues par ses bras qui dévoilent l’ouverture béante et palpitante de sa corolle élargie et affamée que son ami remplit une nouvelle fois sans se faire prier.
Le rythme devient plus violent, la hampe sortant presque pour reprendre le chemin perdu sans faillir et laissant à chaque fois Thomas en pamoison à râler tandis que son sexe se gonfle et s’écarte de son corps à chaque intromission quand le gland bute avec nervosité au fond de sa cavité anale.
Le temps semble arrêté, l’orgasme arrive alors en prenant le corps de Thomas en entier et son ami s’en aperçoit en sentant les muscles internes le traire en l’aspirant pour qu’à son tour il lâche tout, l’explosion est d’autant plus fulgurante qu’elle a été attendue avec impatience.
Le sexe de Thomas s’arque de la plus merveilleuse des façons sans qu’il ne soit besoin d’y apporter quelque aide que ce soit tant manuelle que buccale, déversant une quantité phénoménale de sperme en plusieurs jets d’une puissance rare qui frappent la chevelure blonde et le visage en pleine extase du grand blond.
Éric se cambre à son tour, le sexe enserré par l’orgasme de son amant et libère à son tour le feu qui lui monte des reins pour se répandre dans la gaine souple qui lui a amené ce plaisir sans pareil, tétanisé par une jouissance au diapason avec celle de Thomas et qui les laisse exsangues l’un contre l’autre à chercher leur souffle.
***/***
La joute sexuelle redonne l’envie aux deux autres protagonistes, c’est Raphaël qui ressent à son tour comme un besoin impérieux de se faire prendre tout comme Thomas juste avant lui par la matraque qui depuis plusieurs minutes lui remplit la main qui n’avait cessé de la câliner en ne ratant rien du spectacle donné par ses deux amis.
Un regard vers Florian qui le dévore des yeux, montrant que pour lui aussi l’heure de remettre le couvert est arrivé et voilà le beau rouquin qui se met à quatre pattes, les jambes écartées reins cambrés exposant ainsi son petit trou rose palpitant d’impatience qui reçoit en gémissant le sexe bandé qui lui avait tant manqué.
- Arrhhh !!! Ouiii !!
CHAPITRE 205 (418) (Aix en Provence) (Lundi soir) (Surprise, émotion, tendresse, mise au point et amour) (suite)
« Quatre heures du matin dans le chambre d’Éric »
Nous sommes tous les quatre enlacés et repus, heureux d’être à nouveau réunis et chacun a pu se laisser aller à révéler toutes ses émotions suite aux révélations que Thomas et moi leur avons données sur ce qu’il nous est réellement arrivé ainsi que la façon pour le moins étrange qui a permis notre retour.
- (Éric) Vous n’imaginez pas le choc que ça nous a fait quand on a reconnu votre voix tout à l’heure !! C’était comme si…je ne trouve pas mes mots….
- (Raphaël) Comme si nous revivions un rêve !! Une souffrance terrible !!
- (Éric) C’est exactement ça !! C’était….bizarre, mais je me sens revivre maintenant !! Vous ne pouvez même pas imaginer combien vous nous avez manqué !! Il ne s’est pas passé une seule journée sans qu’on parle de vous, nous vivions comme dans un cauchemar vous comprenez ?? Heureusement…enfin je dis heureusement, ce n’est pas forcement la bonne expression !! Disons que quand Benjamin est apparu et qu’Antonin nous a un peu raconté ce qu’il avait vécu dans l’autre réalité, le fait de te savoir vivant nous a un peu soulagés !!
- (Raphaël) On vivait bien sûr, mais c’était toujours avec une certaine tristesse comme si quelque chose en nous avait cassé !!
- Ça s’appelle la dépression il me semble !! Avec le temps ça aurait fini par passer !!
- (Raphaël) Pour certains peut être mais surement pas pour moi (il éclate soudainement en sanglot) Tu m’as trop manqué « Flo » !! Tu ne peux pas savoir !! (Nouveaux sanglots)
Je lui passe une main sur le visage en le dévorant du regard, tentant de le réconforter avec un sourire.
- Tsss !!Tss !! Allez !! C’est fini maintenant, nous sommes là tous les deux Thomas et moi nous allons reprendre notre vie comme avant avec vous deux et tous nos autres amis.
- (Raphaël) Jure-moi que tu ne nous laisseras plus « Flo » !! Jure le moi s’il te plait !! J’en ai besoin…. Je ne veux plus jamais revivre ça !!
- Je te le jure « Raphi », plus jamais si je peux l’empêcher !!
Éric troublé regarde Thomas qui lui sourit affectueusement.
- C’est pareil pour toi tu sais !! Ne nous fait plus jamais un coup pareil ou sinon je trouverai le moyen d’aller vous recherchez !!
Il réfléchit quelques secondes avant de reprendre la parole soudainement.
- Il faut prévenir « Yu » le plus vite possible !! Lui aussi doit savoir que vous êtes de retour, il est reparti dans son pays en emmenant sa fiancée et nous ne l’avons plus revu depuis, à chaque fois que nous l’avons eu au téléphone il a éclaté en larmes en disant que c’était trop dur pour lui. J’ai eu Ming aussi et il m’a confié qu’il craignait pour sa santé, des hommes à lui le surveillent nuit et jour de peur qu’il ne fasse une connerie !! Il vous aimait très fort, aussi fort que nous sauf que lui il était seul et n’a jamais voulu revenir vers nous pour…. Enfin tu vois quoi !! Nous voulions lui montrer qu’il comptait toujours autant pour nous mais même « Pat » a du mal à le comprendre, elle aussi est malheureuse je l’ai bien senti à sa voix !!
Je suis troublé autant par le sens des paroles de mon copain que par l’intonation qu’il y a mis et je comprends qu’il y ait matière à s’inquiéter, sachant comment était « Yu » avant de nous rencontrer et l’immense solitude qui était la sienne avant que nous devenions ses meilleurs amis.
- Il faut que je l’appelle !!
- (Éric soulagé) Viens !! Le fixe est en bas dans l’entrée !
Juste le temps d’enfiler nos boxers et nous voilà tous les quatre devant l’appareil que je décroche nerveusement pour composer le numéro des Tsu.
- ….
- 我可以跟你的主人是它吗?告诉他他是法国的一位朋友! (Pourrais-je parler à votre maitre s’il vous plait ? Dites-lui que c’est un ami de France !)
- ….
- 我非常感谢你太多! (Je vous remercie beaucoup !)
Nous attendons tous nerveusement, quand enfin quelqu’un à l’autre bout du fil me fait sursauter.
- ….
- Ming ?? C’est toi ?? C’est Florian !! Tu vas b.... Allô ?? Il y a quelqu’un ?? Allô !!
Thomas me regarde estomaqué.
- Tu as voulu le tuer ou quoi ?? Tu oublies peut être que pour lui tu es mort ??
Je regarde Thomas en comprenant qu’il a raison et que j’avais complètement oublié ce « détail », un long moment passe avant qu’une voix féminine et fortement inquiète me parvienne depuis le combiné.
- ….
- C’est toi « Pat » ?? Ming va bien ??
- ….
J’allais répondre quand Thomas me prend l’appareil des mains et le tend à Raphaël, lui faisant signe de continuer la discussion.
- Allô ??
- ….
- C’est…. Raphaël !!
- ….
- Je veux bien te dire qui c’était mais attends toi à un choc, comment va Ming ??
- ….
Raphaël se tourne vers nous rassurant.
- Il est encore sous le choc mais ça va !!
Il reprend la conversation avec « Pat ».
- Tu es toujours là ??
- ….
- Je rassurais juste les autres pour Ming !!
- ….
- Comment ?? Ah !! D’accord je le lui repasse !!
Il me tend le combiné en me murmurant.
- C’est Ming, il veut te parler !!
Thomas sourit à ses deux amis avant de tourner la tête vers moi qui attend quelques barreaux plus bas
- Oups !!
- Quoi, oups ??
- Je crois bien qu’on vient de se faire capter !!
- Fallait s’y attendre avec ta démarche d’éléphant Hi ! Hi ! Qu’est-ce que tu attends pour entrer alors ? Je ne vais pas rester planté là toute la nuit !!
Thomas enjambe l’appui de fenêtre avec toujours son sourire aux lèvres, se retrouvant bientôt devant Éric et Raphaël qui eux n’ont pas bougé un cil tellement l’émotion qu’ils éprouvent les fige tels deux statues grecques.
Je peux enfin monter les quelques barreaux qui restent, pour à mon tour ressentir en les voyant toute l’émotion qu’ils éprouvent quand j’apparais à leurs vues ébahies qui semblent refuser ce que leurs yeux leur montrent.
Je saute lestement dans la chambre, pour ensuite passer une main devant leurs visages qui restent figés sans réaction.
- Ça va les gars ? Vous en faites une trombine Hi ! Hi ! On croirait que vous venez de voir un revenant Hi ! Hi !
- (Thomas) C’est un peu le cas reconnais-le !!
C’est Raphaël qui le premier semble revenir à lui, ses jambes soudainement devenues trop faibles au point que c’est un réflexe de Thomas qui le prend dans ses bras pour lui éviter la chute.
Je m’approche d’Éric inquiet que sa réaction n’entraine le même cas de figure et j’arrive à l’emmener jusqu’à son lit avant qu’il ne reprenne à son tour ses esprits.
Il me regarde complètement hébété, ses yeux fixés sur mon visage commençant à s’humidifier de larmes.
- Flo….rian !!! Mais…. !!!
- Tu croyais que je pouvais disparaître si facilement ?? Allons mon « Riquet » !! C’est mal me connaître !!
Raphaël se libère des bras de Thomas pour venir sur moi et me palper le visage comme s’il voulait être sûr que ses yeux ne le trompent pas et que ce n’est pas un rêve, me serrant ensuite à m’en étouffer, le corps entier pris de tremblement nerveux.
Thomas vient derrière lui et lui masse les épaules en lui parlant d’une voix douce, l’émotion de voir ses amis aussi fragiles et hagards pouvant se lire sur son visage.
- Calme toi, c’est bien nous !!
Il capte le regard d’Éric baigné de larmes posé sur lui, c’en est trop pour Thomas qui lâche Raphaël pour venir s’asseoir tout contre son ami d’enfance et lui ceinturer le cou de son bras, amenant son visage près du sien pour lui déposer un baiser qui libère enfin l’état de prostration affective que celui-ci ressentait depuis qu’il l’a vu apparaître à la fenêtre de sa chambre.
Raphaël sanglote à mes pieds, son visage enfoui dans ses mains posées sur mes genoux et une énorme boule affective me prend alors, m’empêchant quasiment de respirer.
Je suis perdu devant ce trop-plein d’émotion, comprenant alors seulement à quel point a été forte toute cette douleur qui a été la-leur durant tous ces longs mois où ils m’ont cru mort.
- Excusez-moi !!
Son regard surpris montre combien mes paroles lui semblent étranges, ne comprenant pas combien je me sens fautif de leur avoir infligé toute cette peine que je perçois en eux.
Je vais pour poursuivre quand sa main vient doucement se poser sur mes lèvres et qu’il me dise d’une voix presque inaudible.
- Chut !! Ne dis plus rien, il sera temps plus tard pour les paroles !! Embrasse-moi !! Montre-moi que c’est bien toi, que ce n’est pas un rêve !!
Sa main se retire avec la même douceur qu’elle s’était posée sur mes lèvres, vite remplacées par les siennes au goût si suave qu’elles m’en donnent le tournis et que je sente mon cœur qui s’emballe, nos langues se retrouvant enfin pour exprimer tout le manque de ces quelques mois privées l’une de l’autre.
Le poids de son corps nu pesant sur le mien me fait m’étendre sur le lit pour qu’il puisse me recouvrir, ses mains fébriles s’attaquant à mes vêtements pour les faire disparaître un à un jusqu’à ce que je me retrouve nu à mon tour et que nos deux sexes érigés se frottent en un doux ballet qui nous provoque rapidement dans des gémissements de plaisir.
Ses yeux flamboient dans les miens qui brillent de la même ferveur, sa peau contre ma peau nous envoie d’incessants frissons de volupté qui bientôt nous amènent des décharges d’adrénaline annonçant l’explosion prochaine d’une jouissance d'exception qui nous amène très vite un orgasme hors du commun.
Sa hampe pulse violemment contre la mienne qui se frotte virilement à la sienne pour maintenir le contact électrisant de notre délivrance, nos gorges libérant le trop plein de plaisir tandis que nos semences se mélangent sur nos ventres en spasmes fulgurants semblant n’en jamais finir et nous laissant exsangues de toute force après un dernier soupir s’échappant de nos poumons tétanisés.
***/***
Thomas et Éric sont restés comme statufiés devant ce déferlement de passion de leurs deux amis, spectateurs de la fusion de leurs deux corps qui plus que des mots font comprendre aux deux garçons combien ceux-ci s’étaient manqués.
C’est la main caressante d’Éric se glissant sous le tee-shirt de Thomas, qui met cette fois-ci le feu aux poudres entre les deux garçons pour qu’à leur tour ils libèrent l’énorme excitation qui tend douloureusement leurs sexes déjà humides du plaisir qu’ils réclament.
Thomas se redresse le temps d’envoyer ses habits aux quatre coins de la chambre, présentant son corps superbe à la vue d’Éric qui lui envoie un regard chargé de l’envie irrépressible de s’en emparer tout entier afin de se repaître à nouveau de cette perfection qui depuis l’adolescence le rend fou de désirs mais aussi de la joie immense que ce ne soit qu’avec lui et qu’avec lui seul qu’il ait accepté de le partager pendant toutes leurs années de découvertes adolescentes.
CHAPITRE 204 (417) (Aix en Provence) (Lundi soir) (Surprise, émotion, tendresse, mise au point et amour) (suite)
Les mains du grand brun viennent se poser délicatement sur les fesses rondes et charnues du grand blond, l’amenant lentement vers lui en le caressant pour en ressentir toute la douceur et la musculature ferme, son sexe turgescent au pubis gonflé recouvert de poils blonds s’avançant centimètres par centimètres de ses lèvres entrouvertes.
Thomas frémit au premier contact humide qui se pose sur son gland entièrement décalotté par l’énorme excitation qu’il ressent de l’approche tout en douceur de son ami, un coup de langue le fait soudainement gémir et qui est très vite suivi d’un autre encore plus marqué, puis d’un autre et encore d’un autre jusqu’à ce que celui-ci disparaisse entre les lèvres accueillantes et que sa hampe se sente aspirée alors qu’une langue délicieuse s’enroule tout autour pour lui envoyer des décharges dans tout le corps.
Éric s’applique pour le plaisir de son Thomas, il cherche à entrer en lui toute la vigueur de son ami et règle sa respiration pour pouvoir l’avaler entièrement, sentant sa gorge envahie par cette raideur sans défaut.
Thomas râle de plaisir, il sent lui aussi son gland passer régulièrement en fond de gorge et le contact du cartilage qui le resserre lui envoie des ondes de plaisirs qui très vite l’amènent au point de non-retour, ses reins se bloquent, son cœur s’accélère, l’orgasme enfle insidieux jusqu’à le tendre en prenant la tête de son ami par pur réflexe de fécondation et libérer son jus directement dans l’œsophage d’Éric qui avale tout dans un grognement de pur plaisir d’avoir en lui la crème épaisse et brûlante au goût unique qui lui tapisse les muqueuses.
Éric finit par repousser nerveusement le bassin de Thomas pour pouvoir aspirer goulûment l’air qui commençait à lui manquer, éructant quelques secondes pour récupérer de l’intrusion glorieuse qui lui a mis la gorge à rude épreuve.
Thomas allonge Éric sur le lit en l’embrassant fougueusement pendant qu’il se frotte à ce sexe lui semblant plus énorme encore que dans ses souvenirs et qu’il sent s’exciter contre ses fesses, sa main part alors sous la fourche de ses cuisses pour l’empoigner avidement et le diriger là où l’envie se fait trop forte, s’empalant d’un coup jusqu’à sentir les poils pubiens de son ami faire un coussin sous ses fesses écartelées par la puissance du membre viril lui remplissant l’intestin.
Il reste un moment immobile le temps qu’il s’habitue et que disparaisse la légère douleur due à l’intromission, ce n’est que quand une douce chaleur commence à lui chauffer le ventre qu’il commence le long va et vient d’abord prudent, puis de plus en plus rapide jusqu’à en devenir presque violent tellement l’intensité du plaisir commence à le rendre fou.
Il ressent le passage du gland massant sa prostate gonflée, lui amenant des décharges fulgurantes à chaque passage et libérant son jus qui coule sans jouir de son sexe redevenu aussi dur que du béton, claquant sur son ventre au rythme saccadé de plus en plus puissant qu’il s’octroie avec les lèvres pincées retenant les cris qu’il sent monter en lui.
Éric n’en peut plus, il en veut plus et le fait comprendre à Thomas en lui claquant plusieurs fois les fesses, celui-ci se désemmanche nerveusement pour s’allonger sur le dos les jambes repliées soutenues par ses bras qui dévoilent l’ouverture béante et palpitante de sa corolle élargie et affamée que son ami remplit une nouvelle fois sans se faire prier.
Le rythme devient plus violent, la hampe sortant presque pour reprendre le chemin perdu sans faillir et laissant à chaque fois Thomas en pamoison à râler tandis que son sexe se gonfle et s’écarte de son corps à chaque intromission quand le gland bute avec nervosité au fond de sa cavité anale.
Le temps semble arrêté, l’orgasme arrive alors en prenant le corps de Thomas en entier et son ami s’en aperçoit en sentant les muscles internes le traire en l’aspirant pour qu’à son tour il lâche tout, l’explosion est d’autant plus fulgurante qu’elle a été attendue avec impatience.
Le sexe de Thomas s’arque de la plus merveilleuse des façons sans qu’il ne soit besoin d’y apporter quelque aide que ce soit tant manuelle que buccale, déversant une quantité phénoménale de sperme en plusieurs jets d’une puissance rare qui frappent la chevelure blonde et le visage en pleine extase du grand blond.
Éric se cambre à son tour, le sexe enserré par l’orgasme de son amant et libère à son tour le feu qui lui monte des reins pour se répandre dans la gaine souple qui lui a amené ce plaisir sans pareil, tétanisé par une jouissance au diapason avec celle de Thomas et qui les laisse exsangues l’un contre l’autre à chercher leur souffle.
***/***
La joute sexuelle redonne l’envie aux deux autres protagonistes, c’est Raphaël qui ressent à son tour comme un besoin impérieux de se faire prendre tout comme Thomas juste avant lui par la matraque qui depuis plusieurs minutes lui remplit la main qui n’avait cessé de la câliner en ne ratant rien du spectacle donné par ses deux amis.
Un regard vers Florian qui le dévore des yeux, montrant que pour lui aussi l’heure de remettre le couvert est arrivé et voilà le beau rouquin qui se met à quatre pattes, les jambes écartées reins cambrés exposant ainsi son petit trou rose palpitant d’impatience qui reçoit en gémissant le sexe bandé qui lui avait tant manqué.
- Arrhhh !!! Ouiii !!
CHAPITRE 205 (418) (Aix en Provence) (Lundi soir) (Surprise, émotion, tendresse, mise au point et amour) (suite)
« Quatre heures du matin dans le chambre d’Éric »
Nous sommes tous les quatre enlacés et repus, heureux d’être à nouveau réunis et chacun a pu se laisser aller à révéler toutes ses émotions suite aux révélations que Thomas et moi leur avons données sur ce qu’il nous est réellement arrivé ainsi que la façon pour le moins étrange qui a permis notre retour.
- (Éric) Vous n’imaginez pas le choc que ça nous a fait quand on a reconnu votre voix tout à l’heure !! C’était comme si…je ne trouve pas mes mots….
- (Raphaël) Comme si nous revivions un rêve !! Une souffrance terrible !!
- (Éric) C’est exactement ça !! C’était….bizarre, mais je me sens revivre maintenant !! Vous ne pouvez même pas imaginer combien vous nous avez manqué !! Il ne s’est pas passé une seule journée sans qu’on parle de vous, nous vivions comme dans un cauchemar vous comprenez ?? Heureusement…enfin je dis heureusement, ce n’est pas forcement la bonne expression !! Disons que quand Benjamin est apparu et qu’Antonin nous a un peu raconté ce qu’il avait vécu dans l’autre réalité, le fait de te savoir vivant nous a un peu soulagés !!
- (Raphaël) On vivait bien sûr, mais c’était toujours avec une certaine tristesse comme si quelque chose en nous avait cassé !!
- Ça s’appelle la dépression il me semble !! Avec le temps ça aurait fini par passer !!
- (Raphaël) Pour certains peut être mais surement pas pour moi (il éclate soudainement en sanglot) Tu m’as trop manqué « Flo » !! Tu ne peux pas savoir !! (Nouveaux sanglots)
Je lui passe une main sur le visage en le dévorant du regard, tentant de le réconforter avec un sourire.
- Tsss !!Tss !! Allez !! C’est fini maintenant, nous sommes là tous les deux Thomas et moi nous allons reprendre notre vie comme avant avec vous deux et tous nos autres amis.
- (Raphaël) Jure-moi que tu ne nous laisseras plus « Flo » !! Jure le moi s’il te plait !! J’en ai besoin…. Je ne veux plus jamais revivre ça !!
- Je te le jure « Raphi », plus jamais si je peux l’empêcher !!
Éric troublé regarde Thomas qui lui sourit affectueusement.
- C’est pareil pour toi tu sais !! Ne nous fait plus jamais un coup pareil ou sinon je trouverai le moyen d’aller vous recherchez !!
Il réfléchit quelques secondes avant de reprendre la parole soudainement.
- Il faut prévenir « Yu » le plus vite possible !! Lui aussi doit savoir que vous êtes de retour, il est reparti dans son pays en emmenant sa fiancée et nous ne l’avons plus revu depuis, à chaque fois que nous l’avons eu au téléphone il a éclaté en larmes en disant que c’était trop dur pour lui. J’ai eu Ming aussi et il m’a confié qu’il craignait pour sa santé, des hommes à lui le surveillent nuit et jour de peur qu’il ne fasse une connerie !! Il vous aimait très fort, aussi fort que nous sauf que lui il était seul et n’a jamais voulu revenir vers nous pour…. Enfin tu vois quoi !! Nous voulions lui montrer qu’il comptait toujours autant pour nous mais même « Pat » a du mal à le comprendre, elle aussi est malheureuse je l’ai bien senti à sa voix !!
Je suis troublé autant par le sens des paroles de mon copain que par l’intonation qu’il y a mis et je comprends qu’il y ait matière à s’inquiéter, sachant comment était « Yu » avant de nous rencontrer et l’immense solitude qui était la sienne avant que nous devenions ses meilleurs amis.
- Il faut que je l’appelle !!
- (Éric soulagé) Viens !! Le fixe est en bas dans l’entrée !
Juste le temps d’enfiler nos boxers et nous voilà tous les quatre devant l’appareil que je décroche nerveusement pour composer le numéro des Tsu.
- ….
- 我可以跟你的主人是它吗?告诉他他是法国的一位朋友! (Pourrais-je parler à votre maitre s’il vous plait ? Dites-lui que c’est un ami de France !)
- ….
- 我非常感谢你太多! (Je vous remercie beaucoup !)
Nous attendons tous nerveusement, quand enfin quelqu’un à l’autre bout du fil me fait sursauter.
- ….
- Ming ?? C’est toi ?? C’est Florian !! Tu vas b.... Allô ?? Il y a quelqu’un ?? Allô !!
Thomas me regarde estomaqué.
- Tu as voulu le tuer ou quoi ?? Tu oublies peut être que pour lui tu es mort ??
Je regarde Thomas en comprenant qu’il a raison et que j’avais complètement oublié ce « détail », un long moment passe avant qu’une voix féminine et fortement inquiète me parvienne depuis le combiné.
- ….
- C’est toi « Pat » ?? Ming va bien ??
- ….
J’allais répondre quand Thomas me prend l’appareil des mains et le tend à Raphaël, lui faisant signe de continuer la discussion.
- Allô ??
- ….
- C’est…. Raphaël !!
- ….
- Je veux bien te dire qui c’était mais attends toi à un choc, comment va Ming ??
- ….
Raphaël se tourne vers nous rassurant.
- Il est encore sous le choc mais ça va !!
Il reprend la conversation avec « Pat ».
- Tu es toujours là ??
- ….
- Je rassurais juste les autres pour Ming !!
- ….
- Comment ?? Ah !! D’accord je le lui repasse !!
Il me tend le combiné en me murmurant.
- C’est Ming, il veut te parler !!
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