19-09-2020, 09:43 AM
(Modification du message : 19-09-2020, 10:32 AM par laurentdu51100.)
CHAPITRE 191 (404) (Camping de la dune) (Samedi soir) (Chez nous) (fin)
Mon cœur ne fait qu’un bond quand je ressens le corps d’Antonin venir se plaquer tout tremblant contre le mien et celui de Thomas, un petit coup de sonde mentale pour me convaincre que nous ne rêvons pas et qu’autant « Tonin » que Taha, ne sont plus les mêmes que ceux que j’ai sondés quelques minutes plus tôt en me réveillant.
Plusieurs détails me reviennent alors à l’esprit, expliquant l’étrange sensation de bien-être que j’ai ressentie quand j’ai repris conscience en haut de la dune.
En premier lieu la pureté de l’air mais aussi et surtout la disparition presque miraculeuse de la douleur lancinante qui s’était installée insidieusement dans ma tête depuis plusieurs semaines.
Thomas a les lèvres appuyées contre celles de notre chéri qui me dévore des yeux, tandis que sa langue se mélange avec passion avec celle de mon amour.
Je comprends alors avec une joie immense que nous venons de retrouver cette réalité qui nous manquait autant à Thomas qu’à moi-même, mon bonheur est tellement fort que mes jambes ne me tiennent plus et que je doive m’asseoir un moment, très vite rejoint par mes amis et la bouche d’Antonin qui se plaque maintenant sur la mienne, laissant mon Thomas avec un sourire béat sur le visage et qui s’assoit à son tour en cherchant à faire le tri dans toutes les informations qui lui passent dans la tête.
Seul Taha semble quelque peu soucieux, ce qui ne manque pas de me troubler au point où je me détache doucement des bras et des lèvres de « Tonin » pour lui poser la question.
- Tu n’es pas heureux de nous retrouver ?
- Bien sûr que si !!
- Qu’est ce qui te trouble alors ??
- Le dieu des pierres nous a prévenus qu’il ne fallait pas que l’échange se fasse maintenant parce que tu ne te retrouverais toujours pas dans ton vrai corps !! Seul Antonin devait aller de l’autre côté pour te mettre en garde et ensuite te transmettre les instructions que lui ont données les dieux.
L’esprit d’Antonin s’ouvre à nous et nous pouvons y lire son vécu de ces derniers mois, sa tristesse, son désespoir puis la suspicion et enfin l’espoir de ces derniers jours, mais aussi l’immense amour qu’il nous voue ainsi que tout le travail qu’il a abattu en faisant fi de sa vie privé pour poursuivre mon œuvre et venir en soutient à Benjamin pour qu’il s’intègre dans un monde qui n’était pas le sien.
Je suis autant ému que mon Thomas de découvrir que personne d’autre depuis notre disparition n’a pu trouver une place dans son cœur et nous souriant de l’essai qu’il a eu avec Benjamin alors qu’ils se sentaient tous les deux si seuls, se terminant par un fou rire énorme qui nous amène à nous aussi un faible sourire aux lèvres.
J’estime qu’il y a un temps pour tout, celui de faire le tri dans tous les renseignements que je viens d’obtenir et celui qui me semble le plus important à l’heure actuelle qui est de nous occuper d’Antonin pour lui prouver que notre amour envers lui est toujours aussi fort.
Je le reprends dans mes bras pour le câliner avant de laisser Thomas s’en occuper à son tour pendant que j’interroge Taha sur ce qui était prévu pour les prochaines heures car je me doute bien de n’y retrouver ni mes amis ici ni les mobil homes pour nous accueillir.
- Comment deviez-vous passer la nuit ??
- (Taha) Jean nous attend pour savoir si nous avons réussi ce que nous devions faire et il nous a réservé un endroit pour coucher ce soir.
- Tu peux te charger d’aller aux nouvelles ?
- (Taha surpris) Vous ne venez pas avec moi ??
Je regarde Antonin blotti comme un enfant dans les bras de Thomas et me retourne ensuite en souriant vers le jeune Masaï.
- Nous préférerions que notre retour ne soit pas divulgué tout de suite tu comprends ?? Nous avons besoin de nous retrouver tous les trois avant que tout ne vienne à fourmiller autour de nous.
Taha me rend mon sourire, ému lui aussi de la vision qu’il a d’Antonin dans les bras de Thomas.
- Je comprends qu’une fois la vérité révélée au grand jour, vous soyez un moment sans avoir une vie privée !!
- Tu es un véritable ami Taha !!
- Je n’oublierai jamais que grâce à toi je vis avec celle que j’aime.
J’enserre Taha dans mes bras, appréciant comme il se doit cet instant magique de sentir ce garçon à la musculature ferme qui n’a pas hésité à mettre sa vie en danger pour moi et qui depuis est devenu un véritable ami, réussissant même à me guérir de ma phobie de l’Afrique grâce à l’humanité qu’il dégageait et qu’il m’a convaincu qu’un peuple aussi droit ne méritait pas de disparaître.
Un bref baiser amical sur ses lèvres.
- Va voir Jean, invente ce que tu voudras mais cette nuit n’est pour moi et mon Thomas que pour Antonin !!
Taha se redresse avec la souplesse d’un fauve, il disparaît bien vite de ma vue et c’est avec les yeux humides d’un bonheur ineffable, que je vais me blottir à mon tour contre mes deux amants.
CHAPITRE 192 (405) (Camping de la dune) (Samedi soir) (Nuit d’amour)
« Une heure plus tard »
Nous entrons dans le mobil home que Jean nous a fourni pour la nuit, Antonin nous tenant serré tour à tour moi et Thomas de peur très certainement de nous perdre encore une fois, ce à quoi je le sens bien il ne s’en remettrait pas une seconde fois.
J’ai aimé l’Antonin de l’autre réalité, je me rends compte malgré tout qu’il n’y avait pas le même ressenti que celui que j’éprouve en ce moment même à tenir les hanches fines et douces de mon « Tonin », il manquait à son homologue cette tendresse, cette pudeur tout comme cette exclusivité dans son cœur telle que je la ressens dans celui de « Tonin » qui depuis qu’il nous a retrouvé n’a jamais osé nous poser ses mains au-dessous de la ceinture alors que l’autre Antonin ne s’en serait pas privé depuis longtemps.
Nous ouvrons les deux valises que Taha a ramenées depuis l’accueil du camping, cherchant à l’intérieur le nécessaire pour prendre une bonne douche avant de nous mettre au lit.
Ce n’est qu’un bon quart d’heure plus tard que nous nous enfermons dans la chambre qui contient le lit double, alors qu’après nous avoir souhaité bonne nuit Taha s’est enfermé dans la seconde équipée elle de deux lits jumeaux.
Thomas est le premier à entrer dans le lit bientôt suivi par moi en laissant suffisamment d'espace entre nous deux pour que « Tonin » y trouve sa place, nous sommes conscients l’un comme l’autre qu’il va nous falloir le ré-apprivoiser car il semble bloqué debout devant le lit avec sa serviette toujours nouée autour des reins.
Thomas lui envoie un de ses sourires destructeurs dont il a le secret et qui fait frémir notre petit blondinet qui s’en mord les lèvres, sa pudeur entrant en guerre ouverte avec son envie de venir nous rejoindre et se serrer contre nos deux nudités, le devant du drap de bain commençant à se soulever d’une façon qui ne laisse aucun doute sur l’avance qu’a déjà pris son corps sur son éducation puritaine.
- Éteins et viens nous rejoindre « Tonin », tu ne vas quand même pas passer toute ta nuit debout Hi ! Hi !
L’idée de se retrouver dans le noir semble le décider à agir enfin, un clic suivi aussitôt du noir profond dû au manque de lumière et un corps venant s’étendre timidement entre nous, nous laisse un instant immobile n’osant ni l’un ni l’autre faire le premier pas vers ce corps que nous désirons si fort que nos sexes tendus en deviennent douloureux.
C’est « Tonin » qui est allongé sur le ventre alors que nous sommes sur le dos et qui nous caresse le visage avec une tendresse qui m’amène un fort élan d’émotion, en lâchant d’une petite voix empreinte d’une sincérité innocente.
- Je n’ai eu personne depuis que vous êtes partis, je n’aurais pas pu vous comprenez ?
J’entends ses paroles et mon cœur comme celui de Thomas se serre d’une forte culpabilité de ne pouvoir à notre tour lui faire ce genre de déclaration, sa sensibilité est tellement forte qu’il ressent ce que nous n’osons lui avouer comme si nous l’avions fait de vive voix.
- Je sais que ce n’est pas réciproque et je ne vous en veux pas, moi je n’ai pas pu c’est tout.
- (Thomas ému) Nous t’apprécions aussi pour ça mon « Tonin », il n’est pas tant l’heure des excuses mais plutôt des câlins !! Il sera temps d’en reparler, ce soir nous ne voulons qu’être avec toi.
Doucement presque d’une façon aérienne, nos mains s’emparent de son corps pour des caresses qui le font très rapidement gémir et se tendre de plaisir, jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus et qu’à son tour il nous les rende avec une tendresse telle que nos corps en tremblent d’une forte émotion qui très vite nous submerge, l’envie de lui faire l’amour devenant trop forte.
Bientôt nos corps n’en font plus qu’un, chacun alternant les rôles en passant d’actif à passif pour le bonheur de tous et quand à mon tour c’est mon corps qui vient s’allonger sur le sien, pour que mon sexe palpitant fouille nerveusement entre ses petites fesses ardentes; Il cherche l’œillet frémissant qui s’offre à lui sans retenue, pour que j’entre d’un trait dans ses chairs.
Arrive le moment où je sens mon pubis toucher ses globes fessiers, sous un râle d’orgasme de mon blondinet qui en mord l’oreiller en tendant son corps pour encore mieux me recevoir.
Je le redresse à quatre pattes pour lui prendre les hanches en continuant à aller en lui de façon énergique, tandis que Thomas en profite pour glisser sa tête sous son corps et lui prendre le sexe en bouche pendant que ses mains triturent pour l’une son joli sac de couilles, qui remonte sous la caresse vers son scrotum sous la douceur du contact et que l’autre s’insinue insidieusement vers mon petit trou, pour y entrer deux doigts qui viennent masser la petite protubérance de ma prostate.
Ca me fait geindre comme un jeune chiot, jusqu’à ce que je sente les larmes brûlantes de mon jus sortir en cascades et tapisser l’intimité de mon blondinet, qui se sent partir loin dans un plaisir qu’il n’avait plus connu depuis des mois.
L'orgasme le laisse sans force en s’affalant sur le lit, envoyant à son tour dans un grand cri de pâmoison sa crème épaisse dans la gorge de Thomas qui l’avale en fond de gorge sans en perdre une goutte.
Le reste de la nuit passe en câlins langoureux, suivi de périodes de déchaînements intenses jusqu’à ce que le soleil perce les rideaux de ses rayons et nous plonge dans un sommeil se voulant réparateur.
CHAPITRE 193 (406) (Camping de la dune) (Dimanche matin) (Vivant)
Taha se lève assez tôt ce matin-là, les yeux encore bouffis du manque de sommeil et du regain d’énergie qu’il lui a fallu pendant la nuit lors de ses masturbations incessantes, il a réussi toutefois à se retenir de rejoindre ses amis en sachant pertinemment que ce ne serait pas une bonne idée.
C’est donc un peu beaucoup au radar qu’il sort du mobil home pour se diriger jusqu’au restaurant afin d’y prendre un copieux petit-déjeuner.
Il met quelques longues minutes à remarquer les hommes de la DST qui les ont accompagnés la veille jusqu’au camping depuis Paris et qui sont restés sur ordre de leur patron qui est reparti sur Paris le jour même, un petit signe de la tête venant de lui les décide à changer de place pour venir s’asseoir à sa table.
Leurs visages marquent la surprise de voir l’état de fatigue apparente du jeune Massaï, ne comprenant pas ce qui a bien pu le mettre dans cet état en seulement un après-midi et une nuit de présence ici.
- Ont-ils réussi ce qu’ils étaient venus faire ici cette nuit ?
Taha prend le temps de boire son café avant de relever la tête vers eux pour répondre à la question.
- Ça n’a pas fonctionné comme prévu.
- Le petit homme avait pourtant l’air sûr de lui ??
- …..
- Nous cacherais-tu quelque chose par hasard ? D’ailleurs où sont le petit homme et tes deux compagnons ??
- (Taha) Antonin dort encore, quant à Benjamin et au dieu des pierres dans le corps de mon ami ….je…. ne pourrai pas vous dire exactement ni où ils sont, ni ce qu’ils font !!
Les deux agents se redressent sur leurs chaises, visiblement inquiets envers ceux qu’ils sont chargés de surveiller.
- Que veux-tu dire par là ?? Ils ne sont plus avec vous ??
Le deuxième agent qui n’avait pas parlé jusque-là, prend la main de Taha en la serrant très fort.
- Qu’est-il arrivé cette nuit ?? Qu’est ce qui n’a pas fonctionné comme prévu ??
Le jeune Masaï hésite car il ne sait pas s’il est temps de révéler ce qu’il sait, alors que ses amis semblaient tenir à garder encore quelques temps le secret.
Les deux hommes voient bien son hésitation, un étrange sentiment de panique commence à les gagner en comprenant qu’il s’est réellement passé quelque chose de suffisamment important pour que le jeune homme en face d’eux soit aussi réservé.
Sa mine fatiguée avec son visage aux yeux cernés n’annonce rien de bon, ni d’ailleurs le mutisme dans lequel il semble se renfermer et le plus âgé se lève pour sortir son portable, s’éloignant suffisamment pour pouvoir passer un coup de fil discret à son patron.
- Allô patron !!
- ….
- Il semblerait qu’il y ait eu un problème cette nuit, nous sommes avec le jeune Masaï qui refuse de nous dire ce qui est arrivé exactement mais il semblerait que l’entité et le jeune Benjamin aient disparu.
- ….
- Nous allions le faire patron, je tenais juste à vous en informer avant !!
- ….
- Entendu patron, je vous le passe, j’espère qu’il vous en révélera plus qu’à nous !!
L’homme se rapproche de son collègue et de Taha toujours assis en silence à la table du restaurant, il lui tend alors l’appareil en insistant d’un geste impérieux de la main pour qu’il le prenne.
- C’est le patron !! Il veut te parler !!
Taha porte le portable à son oreille.
- Allô !!
- ….
- C’est moi, oui !!
- ….
- Désolé !! Ils ne sont plus là !!
- ….
- L’échange ne s’est pas fait comme prévu et ce sont eux qui sont partis !!
***/***
« Bureau de la DST, Paris »
Maurice le téléphone collé à l’oreille se lève d’un bond, son visage marquant la stupeur la plus totale à l’annonce que vient de lui faire le jeune Masaï et son esprit cartésien lui amène en toute logique une pensée tellement folle, qu’il en bégaie presque en posant la question.
- Mais alors… Thomas et….Florian sont revenus….parmi nous…. C’est bien ça n’est-ce pas ?? Dis-moi que je ne me trompe pas !!
- ….
Le cœur de Maurice s’accélère, il se laisse aller dans son fauteuil qui gémit sous son poids et ses yeux s’embuent alors d’une joie tellement forte qu’il en tremble de tous ses membres.
- J’ai…bien entendu…ils sont bien là tous les deux ??…. tu confirmes ??
- ….
- Repasse-moi mon collaborateur s’il te plait !!
Quelques brèves secondes pourtant mais qui font trépigner d’impatience Maurice.
- ….
- Ne faites rien !! J’arrive !!
- ….
- Demandez-leur juste de ne pas sortir du camping et faites en sorte que personne ne puisse les reconnaître, c’est très important !!
- ….
***/***
L’agent coupe la communication en regardant avec effarement son collègue.
- Et bien dis donc, tu parles d’une affaire !! Bonjour le remue-ménage général quand ça va se savoir !!
Mon cœur ne fait qu’un bond quand je ressens le corps d’Antonin venir se plaquer tout tremblant contre le mien et celui de Thomas, un petit coup de sonde mentale pour me convaincre que nous ne rêvons pas et qu’autant « Tonin » que Taha, ne sont plus les mêmes que ceux que j’ai sondés quelques minutes plus tôt en me réveillant.
Plusieurs détails me reviennent alors à l’esprit, expliquant l’étrange sensation de bien-être que j’ai ressentie quand j’ai repris conscience en haut de la dune.
En premier lieu la pureté de l’air mais aussi et surtout la disparition presque miraculeuse de la douleur lancinante qui s’était installée insidieusement dans ma tête depuis plusieurs semaines.
Thomas a les lèvres appuyées contre celles de notre chéri qui me dévore des yeux, tandis que sa langue se mélange avec passion avec celle de mon amour.
Je comprends alors avec une joie immense que nous venons de retrouver cette réalité qui nous manquait autant à Thomas qu’à moi-même, mon bonheur est tellement fort que mes jambes ne me tiennent plus et que je doive m’asseoir un moment, très vite rejoint par mes amis et la bouche d’Antonin qui se plaque maintenant sur la mienne, laissant mon Thomas avec un sourire béat sur le visage et qui s’assoit à son tour en cherchant à faire le tri dans toutes les informations qui lui passent dans la tête.
Seul Taha semble quelque peu soucieux, ce qui ne manque pas de me troubler au point où je me détache doucement des bras et des lèvres de « Tonin » pour lui poser la question.
- Tu n’es pas heureux de nous retrouver ?
- Bien sûr que si !!
- Qu’est ce qui te trouble alors ??
- Le dieu des pierres nous a prévenus qu’il ne fallait pas que l’échange se fasse maintenant parce que tu ne te retrouverais toujours pas dans ton vrai corps !! Seul Antonin devait aller de l’autre côté pour te mettre en garde et ensuite te transmettre les instructions que lui ont données les dieux.
L’esprit d’Antonin s’ouvre à nous et nous pouvons y lire son vécu de ces derniers mois, sa tristesse, son désespoir puis la suspicion et enfin l’espoir de ces derniers jours, mais aussi l’immense amour qu’il nous voue ainsi que tout le travail qu’il a abattu en faisant fi de sa vie privé pour poursuivre mon œuvre et venir en soutient à Benjamin pour qu’il s’intègre dans un monde qui n’était pas le sien.
Je suis autant ému que mon Thomas de découvrir que personne d’autre depuis notre disparition n’a pu trouver une place dans son cœur et nous souriant de l’essai qu’il a eu avec Benjamin alors qu’ils se sentaient tous les deux si seuls, se terminant par un fou rire énorme qui nous amène à nous aussi un faible sourire aux lèvres.
J’estime qu’il y a un temps pour tout, celui de faire le tri dans tous les renseignements que je viens d’obtenir et celui qui me semble le plus important à l’heure actuelle qui est de nous occuper d’Antonin pour lui prouver que notre amour envers lui est toujours aussi fort.
Je le reprends dans mes bras pour le câliner avant de laisser Thomas s’en occuper à son tour pendant que j’interroge Taha sur ce qui était prévu pour les prochaines heures car je me doute bien de n’y retrouver ni mes amis ici ni les mobil homes pour nous accueillir.
- Comment deviez-vous passer la nuit ??
- (Taha) Jean nous attend pour savoir si nous avons réussi ce que nous devions faire et il nous a réservé un endroit pour coucher ce soir.
- Tu peux te charger d’aller aux nouvelles ?
- (Taha surpris) Vous ne venez pas avec moi ??
Je regarde Antonin blotti comme un enfant dans les bras de Thomas et me retourne ensuite en souriant vers le jeune Masaï.
- Nous préférerions que notre retour ne soit pas divulgué tout de suite tu comprends ?? Nous avons besoin de nous retrouver tous les trois avant que tout ne vienne à fourmiller autour de nous.
Taha me rend mon sourire, ému lui aussi de la vision qu’il a d’Antonin dans les bras de Thomas.
- Je comprends qu’une fois la vérité révélée au grand jour, vous soyez un moment sans avoir une vie privée !!
- Tu es un véritable ami Taha !!
- Je n’oublierai jamais que grâce à toi je vis avec celle que j’aime.
J’enserre Taha dans mes bras, appréciant comme il se doit cet instant magique de sentir ce garçon à la musculature ferme qui n’a pas hésité à mettre sa vie en danger pour moi et qui depuis est devenu un véritable ami, réussissant même à me guérir de ma phobie de l’Afrique grâce à l’humanité qu’il dégageait et qu’il m’a convaincu qu’un peuple aussi droit ne méritait pas de disparaître.
Un bref baiser amical sur ses lèvres.
- Va voir Jean, invente ce que tu voudras mais cette nuit n’est pour moi et mon Thomas que pour Antonin !!
Taha se redresse avec la souplesse d’un fauve, il disparaît bien vite de ma vue et c’est avec les yeux humides d’un bonheur ineffable, que je vais me blottir à mon tour contre mes deux amants.
CHAPITRE 192 (405) (Camping de la dune) (Samedi soir) (Nuit d’amour)
« Une heure plus tard »
Nous entrons dans le mobil home que Jean nous a fourni pour la nuit, Antonin nous tenant serré tour à tour moi et Thomas de peur très certainement de nous perdre encore une fois, ce à quoi je le sens bien il ne s’en remettrait pas une seconde fois.
J’ai aimé l’Antonin de l’autre réalité, je me rends compte malgré tout qu’il n’y avait pas le même ressenti que celui que j’éprouve en ce moment même à tenir les hanches fines et douces de mon « Tonin », il manquait à son homologue cette tendresse, cette pudeur tout comme cette exclusivité dans son cœur telle que je la ressens dans celui de « Tonin » qui depuis qu’il nous a retrouvé n’a jamais osé nous poser ses mains au-dessous de la ceinture alors que l’autre Antonin ne s’en serait pas privé depuis longtemps.
Nous ouvrons les deux valises que Taha a ramenées depuis l’accueil du camping, cherchant à l’intérieur le nécessaire pour prendre une bonne douche avant de nous mettre au lit.
Ce n’est qu’un bon quart d’heure plus tard que nous nous enfermons dans la chambre qui contient le lit double, alors qu’après nous avoir souhaité bonne nuit Taha s’est enfermé dans la seconde équipée elle de deux lits jumeaux.
Thomas est le premier à entrer dans le lit bientôt suivi par moi en laissant suffisamment d'espace entre nous deux pour que « Tonin » y trouve sa place, nous sommes conscients l’un comme l’autre qu’il va nous falloir le ré-apprivoiser car il semble bloqué debout devant le lit avec sa serviette toujours nouée autour des reins.
Thomas lui envoie un de ses sourires destructeurs dont il a le secret et qui fait frémir notre petit blondinet qui s’en mord les lèvres, sa pudeur entrant en guerre ouverte avec son envie de venir nous rejoindre et se serrer contre nos deux nudités, le devant du drap de bain commençant à se soulever d’une façon qui ne laisse aucun doute sur l’avance qu’a déjà pris son corps sur son éducation puritaine.
- Éteins et viens nous rejoindre « Tonin », tu ne vas quand même pas passer toute ta nuit debout Hi ! Hi !
L’idée de se retrouver dans le noir semble le décider à agir enfin, un clic suivi aussitôt du noir profond dû au manque de lumière et un corps venant s’étendre timidement entre nous, nous laisse un instant immobile n’osant ni l’un ni l’autre faire le premier pas vers ce corps que nous désirons si fort que nos sexes tendus en deviennent douloureux.
C’est « Tonin » qui est allongé sur le ventre alors que nous sommes sur le dos et qui nous caresse le visage avec une tendresse qui m’amène un fort élan d’émotion, en lâchant d’une petite voix empreinte d’une sincérité innocente.
- Je n’ai eu personne depuis que vous êtes partis, je n’aurais pas pu vous comprenez ?
J’entends ses paroles et mon cœur comme celui de Thomas se serre d’une forte culpabilité de ne pouvoir à notre tour lui faire ce genre de déclaration, sa sensibilité est tellement forte qu’il ressent ce que nous n’osons lui avouer comme si nous l’avions fait de vive voix.
- Je sais que ce n’est pas réciproque et je ne vous en veux pas, moi je n’ai pas pu c’est tout.
- (Thomas ému) Nous t’apprécions aussi pour ça mon « Tonin », il n’est pas tant l’heure des excuses mais plutôt des câlins !! Il sera temps d’en reparler, ce soir nous ne voulons qu’être avec toi.
Doucement presque d’une façon aérienne, nos mains s’emparent de son corps pour des caresses qui le font très rapidement gémir et se tendre de plaisir, jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus et qu’à son tour il nous les rende avec une tendresse telle que nos corps en tremblent d’une forte émotion qui très vite nous submerge, l’envie de lui faire l’amour devenant trop forte.
Bientôt nos corps n’en font plus qu’un, chacun alternant les rôles en passant d’actif à passif pour le bonheur de tous et quand à mon tour c’est mon corps qui vient s’allonger sur le sien, pour que mon sexe palpitant fouille nerveusement entre ses petites fesses ardentes; Il cherche l’œillet frémissant qui s’offre à lui sans retenue, pour que j’entre d’un trait dans ses chairs.
Arrive le moment où je sens mon pubis toucher ses globes fessiers, sous un râle d’orgasme de mon blondinet qui en mord l’oreiller en tendant son corps pour encore mieux me recevoir.
Je le redresse à quatre pattes pour lui prendre les hanches en continuant à aller en lui de façon énergique, tandis que Thomas en profite pour glisser sa tête sous son corps et lui prendre le sexe en bouche pendant que ses mains triturent pour l’une son joli sac de couilles, qui remonte sous la caresse vers son scrotum sous la douceur du contact et que l’autre s’insinue insidieusement vers mon petit trou, pour y entrer deux doigts qui viennent masser la petite protubérance de ma prostate.
Ca me fait geindre comme un jeune chiot, jusqu’à ce que je sente les larmes brûlantes de mon jus sortir en cascades et tapisser l’intimité de mon blondinet, qui se sent partir loin dans un plaisir qu’il n’avait plus connu depuis des mois.
L'orgasme le laisse sans force en s’affalant sur le lit, envoyant à son tour dans un grand cri de pâmoison sa crème épaisse dans la gorge de Thomas qui l’avale en fond de gorge sans en perdre une goutte.
Le reste de la nuit passe en câlins langoureux, suivi de périodes de déchaînements intenses jusqu’à ce que le soleil perce les rideaux de ses rayons et nous plonge dans un sommeil se voulant réparateur.
CHAPITRE 193 (406) (Camping de la dune) (Dimanche matin) (Vivant)
Taha se lève assez tôt ce matin-là, les yeux encore bouffis du manque de sommeil et du regain d’énergie qu’il lui a fallu pendant la nuit lors de ses masturbations incessantes, il a réussi toutefois à se retenir de rejoindre ses amis en sachant pertinemment que ce ne serait pas une bonne idée.
C’est donc un peu beaucoup au radar qu’il sort du mobil home pour se diriger jusqu’au restaurant afin d’y prendre un copieux petit-déjeuner.
Il met quelques longues minutes à remarquer les hommes de la DST qui les ont accompagnés la veille jusqu’au camping depuis Paris et qui sont restés sur ordre de leur patron qui est reparti sur Paris le jour même, un petit signe de la tête venant de lui les décide à changer de place pour venir s’asseoir à sa table.
Leurs visages marquent la surprise de voir l’état de fatigue apparente du jeune Massaï, ne comprenant pas ce qui a bien pu le mettre dans cet état en seulement un après-midi et une nuit de présence ici.
- Ont-ils réussi ce qu’ils étaient venus faire ici cette nuit ?
Taha prend le temps de boire son café avant de relever la tête vers eux pour répondre à la question.
- Ça n’a pas fonctionné comme prévu.
- Le petit homme avait pourtant l’air sûr de lui ??
- …..
- Nous cacherais-tu quelque chose par hasard ? D’ailleurs où sont le petit homme et tes deux compagnons ??
- (Taha) Antonin dort encore, quant à Benjamin et au dieu des pierres dans le corps de mon ami ….je…. ne pourrai pas vous dire exactement ni où ils sont, ni ce qu’ils font !!
Les deux agents se redressent sur leurs chaises, visiblement inquiets envers ceux qu’ils sont chargés de surveiller.
- Que veux-tu dire par là ?? Ils ne sont plus avec vous ??
Le deuxième agent qui n’avait pas parlé jusque-là, prend la main de Taha en la serrant très fort.
- Qu’est-il arrivé cette nuit ?? Qu’est ce qui n’a pas fonctionné comme prévu ??
Le jeune Masaï hésite car il ne sait pas s’il est temps de révéler ce qu’il sait, alors que ses amis semblaient tenir à garder encore quelques temps le secret.
Les deux hommes voient bien son hésitation, un étrange sentiment de panique commence à les gagner en comprenant qu’il s’est réellement passé quelque chose de suffisamment important pour que le jeune homme en face d’eux soit aussi réservé.
Sa mine fatiguée avec son visage aux yeux cernés n’annonce rien de bon, ni d’ailleurs le mutisme dans lequel il semble se renfermer et le plus âgé se lève pour sortir son portable, s’éloignant suffisamment pour pouvoir passer un coup de fil discret à son patron.
- Allô patron !!
- ….
- Il semblerait qu’il y ait eu un problème cette nuit, nous sommes avec le jeune Masaï qui refuse de nous dire ce qui est arrivé exactement mais il semblerait que l’entité et le jeune Benjamin aient disparu.
- ….
- Nous allions le faire patron, je tenais juste à vous en informer avant !!
- ….
- Entendu patron, je vous le passe, j’espère qu’il vous en révélera plus qu’à nous !!
L’homme se rapproche de son collègue et de Taha toujours assis en silence à la table du restaurant, il lui tend alors l’appareil en insistant d’un geste impérieux de la main pour qu’il le prenne.
- C’est le patron !! Il veut te parler !!
Taha porte le portable à son oreille.
- Allô !!
- ….
- C’est moi, oui !!
- ….
- Désolé !! Ils ne sont plus là !!
- ….
- L’échange ne s’est pas fait comme prévu et ce sont eux qui sont partis !!
***/***
« Bureau de la DST, Paris »
Maurice le téléphone collé à l’oreille se lève d’un bond, son visage marquant la stupeur la plus totale à l’annonce que vient de lui faire le jeune Masaï et son esprit cartésien lui amène en toute logique une pensée tellement folle, qu’il en bégaie presque en posant la question.
- Mais alors… Thomas et….Florian sont revenus….parmi nous…. C’est bien ça n’est-ce pas ?? Dis-moi que je ne me trompe pas !!
- ….
Le cœur de Maurice s’accélère, il se laisse aller dans son fauteuil qui gémit sous son poids et ses yeux s’embuent alors d’une joie tellement forte qu’il en tremble de tous ses membres.
- J’ai…bien entendu…ils sont bien là tous les deux ??…. tu confirmes ??
- ….
- Repasse-moi mon collaborateur s’il te plait !!
Quelques brèves secondes pourtant mais qui font trépigner d’impatience Maurice.
- ….
- Ne faites rien !! J’arrive !!
- ….
- Demandez-leur juste de ne pas sortir du camping et faites en sorte que personne ne puisse les reconnaître, c’est très important !!
- ….
***/***
L’agent coupe la communication en regardant avec effarement son collègue.
- Et bien dis donc, tu parles d’une affaire !! Bonjour le remue-ménage général quand ça va se savoir !!
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li