19-09-2020, 09:31 AM
(Modification du message : 19-09-2020, 09:56 AM par laurentdu51100.)
CHAPITRE 165 (378) (Paris) (Mardi soir) (Siège de la DST)
Joseph a beau tourner et retourner en boucle tous les éléments qu’il a de son arrestation, il ne comprend absolument pas comment il a pu se faire prendre comme un débutant.
Le plus déroutant pour lui c’est la connaissance que semblait avoir de lui le petit rouquin qu’il était chargé de surveiller, l’intuition déjà la veille avec le grand blond magnifique que celui-ci ne le dévisageait pas comme un inconnu lui revient également à l’esprit et met encore plus de trouble dans ses pensées.
Son arrestation somme toute arbitraire par les deux agents de la DST lui reste dans la gorge et ce malgré la façon plutôt « amicale » qu’ils ont mis ensuite pour opérer son transfert jusqu’à Paris, où il se retrouve depuis enfermé dans une cellule en attendant son interrogatoire.
Un dîner correct lui a été servi quelque temps plus tôt en lui signifiant qu’après son repas, il serait interrogé par le grand patron lui-même ainsi que par un éminent psychiatre dès que celui-ci serait arrivé.
Autant Joseph peut comprendre la présence du directeur de la DST, même si ça lui semble bizarre qu’il se charge en personne de ce genre d’interrogatoire, autant la venue annoncée du psy le laisse dans l’incompréhension totale quant à la raison de sa présence.
Des pas venant dans sa direction lui font comprendre qu’il saura bientôt à quoi s’en tenir sur toutes ces interrogations qu’il se pose et quand les deux hommes se présentent à la grille de sa cellule, son étonnement redouble de plus belle devant leurs sourires loin de ce à quoi il s’attendait.
Deux tours de clé libèrent la grille.
- (Maurice) Si vous voulez bien nous suivre ?
Joseph se lève sans une parole, tant il est dans son analyse de la situation dans laquelle il se trouve et qui une fois encore lui amène tout un tas de questionnements, ne serait-ce que ce ton de voix poli et cordial avec laquelle on vient de lui parler.
Il suit donc les deux hommes jusqu’à un bureau spartiate, toujours dans ses réflexions sur cette façon pour le moins inattendue qu’ils ont eu de l’aborder.
- Asseyez-vous je vous prie, monsieur N’Goumbou !!
Joseph en entendant son véritable nom de famille sursaute, comment peuvent-ils le connaître alors qu’il ne l’a jamais utilisé et toujours pris des noms d’emprunt lors de ses missions.
Il préfère une nouvelle fois ne pas répondre afin d’attendre ce qu’ils pourraient encore lui révéler sur ce qu’ils connaissent de lui, Philippe n’est pas dupe et sourit en se faisant la réflexion que cet homme est bien comme l’a si bien dépeint Florian, un expert dans sa profession.
Maurice lui aussi a déjà bien jugé l’homme en face de lui et il poursuit donc.
- Nous connaissons très bien à quelles activités vous vous adonnez, ou plutôt devrait-on dire, vous vous vendez !! Nous voudrions juste connaître celui qui vous paie pour cette mission, mais surtout savoir en quoi elle consiste !!
- …..
- Je comprends bien l’inconfort de votre position actuelle, un de mes amis est donc venu à ma demande pour m’aider à vous convaincre que nous n’avons rien contre vous et que si vous coopérez, vous ressortirez libre dès ce soir sous réserve bien sûr que vous n’ayez pas de mauvaises intentions envers Florian ! Le jeune homme que vous étiez chargé d’espionner !!
- De mauvaises intentions !! Quelle idée !! J’étais chargé entre autre de protéger ce garçon !!
Joseph se mord les lèvres d’avoir trop parlé, mais ça a été plus fort que lui et l’idée même qu’il puisse avoir accepté une telle mission l’a mis hors de lui, prouvant ainsi qu’ils ne le connaissent pas aussi bien qu’ils semblent le dire ou le croire.
Philippe a entendu toute la sincérité dans la réponse toute en indignation de Joseph, il se détend donc en faisant un petit signe de tête à Maurice lui signifiant que tout va bien.
- (Philippe) Donc il n’y a aucune raison de taire l’identité de votre employeur ?
- Ce n’est pas dans mes habitudes de révéler pour qui je travaille !!
- (Maurice) Il va peut-être falloir envisager faire une entorse à vos habitudes si vous voulez sortir rapidement !!
- ….
- (Philippe) Florian vous a connu comme un ami, un très bon ami même !! Le saviez-vous ? Non, bien sûr !! Alors écoutez donc ce que j’ai à vous dire, sans doute y retrouverez-vous quelques similitudes d’avec votre vécu !!
Philippe narre alors tout ce que lui a appris Florian sur Joseph, il évite pour l’instant la partie concernant les réalités alternatives en se contentant de coller au plus près aux activités passées de l’espion international qu’est cet homme.
Joseph bien sûr l’écoute avec attention, autant certaines choses correspondent à ses activités passées que d’autres lui font hausser les sourcils d’incompréhension, ce qui aide beaucoup Philippe à faire le bilan du vécu réel de Joseph dans cette réalité.
Philippe termine ses explications par une série de suppositions sur l’identité de son employeur actuel.
- Il n’y a pas tant de choix dans l’identité de la personne qui vous paie, Florian a sauvé des personnes importantes en utilisant ses capacités exceptionnelles de chirurgien ! Je ne vois donc que deux probabilités, celle venant directement de la famille impériale du Japon ou du chef d’une des plus grandes mafias du même pays !!
- Votre jeune protégé semblait n’avoir qu’une possibilité en tête, quand il m’a posé la question.
- (Maurice) Quoi qu’il en soit, dites bien à cette personne que nous nous chargeons nous même de sa sécurité et que la présence d’autres personnes n’amènerait rien de plus si ce n’est peut-être de commettre des erreurs !! Vous pouvez partir monsieur N’Goumbou !! Je vous conseille néanmoins d’aller parler avec Florian, je suis certain que vous y trouverez des réponses à toutes ces questions que vous vous posez sans doute encore !! Il sera j’en suis certain heureux de savoir qu’ici encore vous êtes son ami !! Bien le bonsoir et excusez-nous de ne pas vous faire raccompagner, de toute façon je suis certain que vous préférez cette solution plutôt que celle de risquer de vous faire repérer avec le contre-espionnage Français !!
CHAPITRE 166 (379) (Camping de la dune) (Mardi soir) (Sur la dune)
Thomas pousse un ouf de soulagement quand il voit la silhouette de Florian, assis en haut de la dune avec ses bras autour de ses genoux repliés.
Celui-ci avait fermé son esprit depuis le dîner qu’il avait passé étrangement silencieux, ce qui n’est pas et de loin dans ses habitudes, Thomas se souvient d’un moment identique où c’est lui qui avait éprouvé le besoin de s’isoler pour faire le point suite à une farce qui s’était retournée contre lui et qu’il avait mal pris à cette époque.
C’est donc avec une certaine émotion, qu’il vient s’asseoir aux côtés de son chéri en lui entourant les épaules de son bras.
- Qu’est ce qui ne va pas ?
- Rien !!
- Je sais bien que c’est faux, je te connais trop tu sais !!
- ….
- Tu ne crois pas que ça te ferait du bien d’en parler ?
- Je n’arrête pas de faire des gaffes !! Mes souvenirs de là d’où nous venons sont trop forts et j’oublie souvent qu’ici les gens n’ont pas le même vécu, ni la même façon de voir les choses !!
- (Thomas soupire) C’est cette réflexion de Mathis qui te met dans un état pareil ??
- Disons que s’en était une de trop !!
Je tourne ma tête vers Thomas, mes yeux lui montrent bien tout le doute que je ressens de ne pas être à ma place.
- Tu crois que j’ai tort de vouloir tous les retrouver ?
- Je ne dirais pas ça, juste qu’il faut t’attendre à avoir encore des déceptions !!
- Notre monde me manque !!
- Je suis bien placé pour te comprendre, c’est pareil pour moi !! Mais ici au moins nous sommes ensemble et c’est l’essentiel, le reste finira par s’arranger.
- Tu le crois réellement ?
- J’en suis certain !! Et puis tout ne va pas si mal que ça ici, nous avons retrouvé nos amis les plus proches.
- Pas tous tu le sais aussi bien que moi.
- Ça ne saurait tarder, je sais que tu penses à « Dami » et à sa famille !!
- Tu crois qu’ici aussi nous serons amis ??
- Y a-t-il un seul de tes souvenirs où ce n’est pas le cas ??
- Non !!
- Alors tu vois !!
- Je souris à mon chéri en étant conscient des efforts qu’il fait pour me remonter le moral faisant abstraction de ses propres griefs envers ce monde où ceux qui lui sont proches le considèrent quasiment comme un inconnu.
De penser à sa famille, me fait penser à la mienne et je me fais la réflexion que je devrais également être plus présent envers mes parents, alors que bizarrement je n’éprouve pas le besoin de penser à eux.
Sans doute à cause justement de cette autre vie où je ne les ai jamais connus et qui est pour moi celle à laquelle je me raccroche inconsciemment comme à une bouée, celle qui me manque tant.
Thomas me fixe avec tristesse.
- A quoi tu penses là ? Je n’aime pas te sentir malheureux !!
- Je me disais que j’étais égoïste à laisser mes parents sans nouvelles et j’ai réalisé pourquoi !! Je ne me fais tout simplement pas à la chance que j’ai ici de les avoir près de moi en vie.
- Appelle-les demain, tu verras qu’après ça ira mieux !! Tu traverses juste une période de remise en question, admets une bonne fois pour toute que les choses ici sont différentes et ça passera comme pour n’importe qui d’autre, tu n’es tout simplement pas habitué à vivre ces périodes qui sont le lot commun de chacun. La vie n’est pas faite que de joie, tu es en train de t’en rendre compte et je suis sûr que « Math » n’a pas pensé à mal en te disant ce qu’il t’a dit, juste qu’il s’est senti gêné parce qu’il y avait sûrement un grand fond de vérité et qu’il ne voulait pas l’admettre devant Kévin.
- C’est comme avec Chloé, je devrais plus réfléchir avant de parler.
- (Thomas surpris) Ah !! Je n’étais pas au courant que tu t’étais embrouillé avec elle ?
- Pas vraiment en fait, c’est juste que je n’avais rien vu venir avec Thomas et elle a pris la mouche quand je lui ai dit que je lui avais promis de l’aider à se trouver une copine.
- Chloé et « cousin » ?? J’y crois pas !! Décidément plus rien ne devrait m’étonner !! Tu n’as pas à t’en vouloir tu sais, j’aurais sûrement fait pareil. Wouahh !! Elle cachait bien son jeu en tous les cas, mais alors ?? Ça veut dire que nos trois potes de Reims devront se trouver quelqu’un d’autre ?? Remarque on aurait dû s’en douter, déjà avec « Yu » et « Toinou » !! Un coup de chance que « Raphi » et Éric se soient trouvés, eux !!
- J’ai l’impression que quelque chose cloche dans tout ça, je n’arrive pas à savoir d’où me vient cette idée mais c’est comme si les choses n’étaient pas à leur place.
- J’ai une question qui me vient d’un coup, c’est au sujet de Thomas !! As-tu un seul souvenir de l’avoir connu avant ici ??
- Aucun !!
- Et pour Jean Baptiste ??
- Je connaissais son existence mais il n’y a que dans cette réalité qu’il existe pour nous de façon réelle, c’est comme pour les triplés qui ici sont des filles !! L’accident mortel d’Erwan et le suicide de Mathis !! Trop d’événements diffèrent, je ne sais pas si c’est un signe du destin ou une façon de me faire comprendre quelque chose d’important !!
- A quoi tu penses ??
- Que peut-être nous arrivons au bout de toute cette histoire et que la boucle se referme, déjà toutes ces vies qui me reviennent depuis quelques temps !! J’en ai parfois mal au crâne !! C’est comme si je terminais quelque chose, un processus, une reconstruction ou un truc dans le genre et j’ai l’impression que c’est comme un puzzle qui commence à prendre forme, j’aimerais vraiment savoir comment tout ça va finir !!
CHAPITRE 167 (380) (Camping de la dune) (Mercredi matin) (Réveil)
« Chambre de Thomas et Florian »
C’est Thomas cette fois ci qui se réveille le premier après une mauvaise nuit à chercher le sommeil, ne s’endormant finalement que très tard pour ouvrir les yeux beaucoup trop tôt à son goût.
Il resserre ses bras autour de la taille de son chéri, lové en boule contre lui comme à son habitude et ce seul geste suffit au grand blond pour se sentir subitement beaucoup mieux, le plus important pour lui étant de le savoir à ses côtés.
Thomas repense à leur conversation de la nuit, conversation qui a sans doute été l’instigatrice de son insomnie alors que Florian sitôt couché s’est endormi comme un bébé.
Il faut dire aussi que cela faisait longtemps qu’il n’avait eu l’occasion de passer une bonne nuit et qu’il devait en avoir bien besoin, pour ne pas réclamer au moins un câlin avant de s’endormir.
Une des mains de Thomas caresse innocemment sans même qu’il s’en rende compte, la poitrine imberbe douce et chaude de Florian qui se soulève doucement au rythme de sa respiration, savourant ce grain de peau dont il ne se lassera jamais.
Tout ça se fait machinalement sans vraiment d’intention particulière, juste pour son plaisir inconscient d’être en contact avec celui qui depuis toujours ne fait qu’un avec lui.
Son doigt titille avec la légèreté d’une plume le téton érigé qui frémit sous la caresse, faisant se blottir encore plus le petit rouquin contre le ventre chaud de Thomas qui cette fois réagit par un long frisson de bien-être qu’accompagne une forte érection qui prend sa place entre les deux petits globes fessiers accueillants.
La chaleur de ce contact traverse très vite le tissu des deux sous-vêtements, mettant à mal la libido de Thomas qui se retient d’aller plus loin pour laisser son chéri terminer sa nuit.
C’est bien sûr sans compter sur les réactions du corps de Florian qui vient se lover encore plus fort à cet endroit précis en faisant onduler ses reins de bien-être pour sentir encore mieux le sexe bandé lui frotter l’œillet déjà en manque d’affection.
Thomas sent une main lui prendre la fesse pour venir se plaquer encore plus fort tout en accélérant l’amplitude de ses coups de reins pour profiter de toute la longueur de cette hampe bien raide qui l’excite au plus haut point.
Un petit son de plaisir s’échappe de la gorge de Florian à chaque passage du gland de Thomas contre son petit trou palpitant.
- Ahh !....Ahh !....Han !....Han….
L’excitation de Thomas à se sentir ainsi désiré devient tellement forte qu’il ne se contrôle plus, amplifiant les coups de reins langoureux de son chéri par les siens au moment où il sent l’extrémité de son sexe s’écraser sur la corolle affamée qui semble vouloir l’engloutir même au travers du tissu des deux boxers.
- Aahhh !!.... Hannn !!....
La main de Florian crochète nerveusement le sous vêtement de son chéri pour le faire descendre, lui faisant comprendre par ce geste qu’il est maintenant parfaitement conscient et réveillé, voulant recevoir en lui ce qui depuis plusieurs minutes lui envoie des ondes de plaisirs dans tout le corps.
Thomas se soulève suffisamment pour que son boxer descende le long de ses cuisses, en faisant autant sur celui de son chéri en lui posant doucement ses lèvres dans le cou pour le lui mordiller avec passion.
Les sous-vêtements sont à peine ôtés, que leurs corps s’imbriquent une nouvelle fois en les faisant tous deux soupirer du plaisir de sentir leurs corps libérés et la hampe frémissante retourne tout naturellement se frotter entre les deux globes accueillants, pour cette fois trouver la voie libérée de tout obstacle jusqu’à l’entrée palpitante qu’elle investit d’un petit coup de reins viril qui fait pousser un feulement de plaisir du petit rouquin à la saillie sans faiblesse qui le remplit de si belle façon.
Leurs deux corps ne font plus qu’un, le sexe turgescent de Thomas palpite de l’orgasme qui lui enfle les reins, le gland massant la prostate de Florian qui envoie mille piques de plaisirs dans tout son corps et quand le moment d’abandon total arrive, c’est la main douce de Thomas qui vient donner les quelques caresses nécessaires au sexe vibrant de l’envie de jouir de son chéri pour le libérer en même temps que le sien dégorge sa manne en le tétanisant d’un plaisir toujours plus puissant.
Ce n’est que quelque temps plus tard, quand leurs cœurs ont cessé de battre la chamade et que leurs respirations ont repris un rythme normal, que les deux amoureux se tournent l’un en face de l’autre pour se donner un baiser tout en tendresse et en remerciement de cette jouissance qu’ils se sont une fois encore offerts pour débuter cette nouvelle journée de la meilleure des façons qui soit.
Joseph a beau tourner et retourner en boucle tous les éléments qu’il a de son arrestation, il ne comprend absolument pas comment il a pu se faire prendre comme un débutant.
Le plus déroutant pour lui c’est la connaissance que semblait avoir de lui le petit rouquin qu’il était chargé de surveiller, l’intuition déjà la veille avec le grand blond magnifique que celui-ci ne le dévisageait pas comme un inconnu lui revient également à l’esprit et met encore plus de trouble dans ses pensées.
Son arrestation somme toute arbitraire par les deux agents de la DST lui reste dans la gorge et ce malgré la façon plutôt « amicale » qu’ils ont mis ensuite pour opérer son transfert jusqu’à Paris, où il se retrouve depuis enfermé dans une cellule en attendant son interrogatoire.
Un dîner correct lui a été servi quelque temps plus tôt en lui signifiant qu’après son repas, il serait interrogé par le grand patron lui-même ainsi que par un éminent psychiatre dès que celui-ci serait arrivé.
Autant Joseph peut comprendre la présence du directeur de la DST, même si ça lui semble bizarre qu’il se charge en personne de ce genre d’interrogatoire, autant la venue annoncée du psy le laisse dans l’incompréhension totale quant à la raison de sa présence.
Des pas venant dans sa direction lui font comprendre qu’il saura bientôt à quoi s’en tenir sur toutes ces interrogations qu’il se pose et quand les deux hommes se présentent à la grille de sa cellule, son étonnement redouble de plus belle devant leurs sourires loin de ce à quoi il s’attendait.
Deux tours de clé libèrent la grille.
- (Maurice) Si vous voulez bien nous suivre ?
Joseph se lève sans une parole, tant il est dans son analyse de la situation dans laquelle il se trouve et qui une fois encore lui amène tout un tas de questionnements, ne serait-ce que ce ton de voix poli et cordial avec laquelle on vient de lui parler.
Il suit donc les deux hommes jusqu’à un bureau spartiate, toujours dans ses réflexions sur cette façon pour le moins inattendue qu’ils ont eu de l’aborder.
- Asseyez-vous je vous prie, monsieur N’Goumbou !!
Joseph en entendant son véritable nom de famille sursaute, comment peuvent-ils le connaître alors qu’il ne l’a jamais utilisé et toujours pris des noms d’emprunt lors de ses missions.
Il préfère une nouvelle fois ne pas répondre afin d’attendre ce qu’ils pourraient encore lui révéler sur ce qu’ils connaissent de lui, Philippe n’est pas dupe et sourit en se faisant la réflexion que cet homme est bien comme l’a si bien dépeint Florian, un expert dans sa profession.
Maurice lui aussi a déjà bien jugé l’homme en face de lui et il poursuit donc.
- Nous connaissons très bien à quelles activités vous vous adonnez, ou plutôt devrait-on dire, vous vous vendez !! Nous voudrions juste connaître celui qui vous paie pour cette mission, mais surtout savoir en quoi elle consiste !!
- …..
- Je comprends bien l’inconfort de votre position actuelle, un de mes amis est donc venu à ma demande pour m’aider à vous convaincre que nous n’avons rien contre vous et que si vous coopérez, vous ressortirez libre dès ce soir sous réserve bien sûr que vous n’ayez pas de mauvaises intentions envers Florian ! Le jeune homme que vous étiez chargé d’espionner !!
- De mauvaises intentions !! Quelle idée !! J’étais chargé entre autre de protéger ce garçon !!
Joseph se mord les lèvres d’avoir trop parlé, mais ça a été plus fort que lui et l’idée même qu’il puisse avoir accepté une telle mission l’a mis hors de lui, prouvant ainsi qu’ils ne le connaissent pas aussi bien qu’ils semblent le dire ou le croire.
Philippe a entendu toute la sincérité dans la réponse toute en indignation de Joseph, il se détend donc en faisant un petit signe de tête à Maurice lui signifiant que tout va bien.
- (Philippe) Donc il n’y a aucune raison de taire l’identité de votre employeur ?
- Ce n’est pas dans mes habitudes de révéler pour qui je travaille !!
- (Maurice) Il va peut-être falloir envisager faire une entorse à vos habitudes si vous voulez sortir rapidement !!
- ….
- (Philippe) Florian vous a connu comme un ami, un très bon ami même !! Le saviez-vous ? Non, bien sûr !! Alors écoutez donc ce que j’ai à vous dire, sans doute y retrouverez-vous quelques similitudes d’avec votre vécu !!
Philippe narre alors tout ce que lui a appris Florian sur Joseph, il évite pour l’instant la partie concernant les réalités alternatives en se contentant de coller au plus près aux activités passées de l’espion international qu’est cet homme.
Joseph bien sûr l’écoute avec attention, autant certaines choses correspondent à ses activités passées que d’autres lui font hausser les sourcils d’incompréhension, ce qui aide beaucoup Philippe à faire le bilan du vécu réel de Joseph dans cette réalité.
Philippe termine ses explications par une série de suppositions sur l’identité de son employeur actuel.
- Il n’y a pas tant de choix dans l’identité de la personne qui vous paie, Florian a sauvé des personnes importantes en utilisant ses capacités exceptionnelles de chirurgien ! Je ne vois donc que deux probabilités, celle venant directement de la famille impériale du Japon ou du chef d’une des plus grandes mafias du même pays !!
- Votre jeune protégé semblait n’avoir qu’une possibilité en tête, quand il m’a posé la question.
- (Maurice) Quoi qu’il en soit, dites bien à cette personne que nous nous chargeons nous même de sa sécurité et que la présence d’autres personnes n’amènerait rien de plus si ce n’est peut-être de commettre des erreurs !! Vous pouvez partir monsieur N’Goumbou !! Je vous conseille néanmoins d’aller parler avec Florian, je suis certain que vous y trouverez des réponses à toutes ces questions que vous vous posez sans doute encore !! Il sera j’en suis certain heureux de savoir qu’ici encore vous êtes son ami !! Bien le bonsoir et excusez-nous de ne pas vous faire raccompagner, de toute façon je suis certain que vous préférez cette solution plutôt que celle de risquer de vous faire repérer avec le contre-espionnage Français !!
CHAPITRE 166 (379) (Camping de la dune) (Mardi soir) (Sur la dune)
Thomas pousse un ouf de soulagement quand il voit la silhouette de Florian, assis en haut de la dune avec ses bras autour de ses genoux repliés.
Celui-ci avait fermé son esprit depuis le dîner qu’il avait passé étrangement silencieux, ce qui n’est pas et de loin dans ses habitudes, Thomas se souvient d’un moment identique où c’est lui qui avait éprouvé le besoin de s’isoler pour faire le point suite à une farce qui s’était retournée contre lui et qu’il avait mal pris à cette époque.
C’est donc avec une certaine émotion, qu’il vient s’asseoir aux côtés de son chéri en lui entourant les épaules de son bras.
- Qu’est ce qui ne va pas ?
- Rien !!
- Je sais bien que c’est faux, je te connais trop tu sais !!
- ….
- Tu ne crois pas que ça te ferait du bien d’en parler ?
- Je n’arrête pas de faire des gaffes !! Mes souvenirs de là d’où nous venons sont trop forts et j’oublie souvent qu’ici les gens n’ont pas le même vécu, ni la même façon de voir les choses !!
- (Thomas soupire) C’est cette réflexion de Mathis qui te met dans un état pareil ??
- Disons que s’en était une de trop !!
Je tourne ma tête vers Thomas, mes yeux lui montrent bien tout le doute que je ressens de ne pas être à ma place.
- Tu crois que j’ai tort de vouloir tous les retrouver ?
- Je ne dirais pas ça, juste qu’il faut t’attendre à avoir encore des déceptions !!
- Notre monde me manque !!
- Je suis bien placé pour te comprendre, c’est pareil pour moi !! Mais ici au moins nous sommes ensemble et c’est l’essentiel, le reste finira par s’arranger.
- Tu le crois réellement ?
- J’en suis certain !! Et puis tout ne va pas si mal que ça ici, nous avons retrouvé nos amis les plus proches.
- Pas tous tu le sais aussi bien que moi.
- Ça ne saurait tarder, je sais que tu penses à « Dami » et à sa famille !!
- Tu crois qu’ici aussi nous serons amis ??
- Y a-t-il un seul de tes souvenirs où ce n’est pas le cas ??
- Non !!
- Alors tu vois !!
- Je souris à mon chéri en étant conscient des efforts qu’il fait pour me remonter le moral faisant abstraction de ses propres griefs envers ce monde où ceux qui lui sont proches le considèrent quasiment comme un inconnu.
De penser à sa famille, me fait penser à la mienne et je me fais la réflexion que je devrais également être plus présent envers mes parents, alors que bizarrement je n’éprouve pas le besoin de penser à eux.
Sans doute à cause justement de cette autre vie où je ne les ai jamais connus et qui est pour moi celle à laquelle je me raccroche inconsciemment comme à une bouée, celle qui me manque tant.
Thomas me fixe avec tristesse.
- A quoi tu penses là ? Je n’aime pas te sentir malheureux !!
- Je me disais que j’étais égoïste à laisser mes parents sans nouvelles et j’ai réalisé pourquoi !! Je ne me fais tout simplement pas à la chance que j’ai ici de les avoir près de moi en vie.
- Appelle-les demain, tu verras qu’après ça ira mieux !! Tu traverses juste une période de remise en question, admets une bonne fois pour toute que les choses ici sont différentes et ça passera comme pour n’importe qui d’autre, tu n’es tout simplement pas habitué à vivre ces périodes qui sont le lot commun de chacun. La vie n’est pas faite que de joie, tu es en train de t’en rendre compte et je suis sûr que « Math » n’a pas pensé à mal en te disant ce qu’il t’a dit, juste qu’il s’est senti gêné parce qu’il y avait sûrement un grand fond de vérité et qu’il ne voulait pas l’admettre devant Kévin.
- C’est comme avec Chloé, je devrais plus réfléchir avant de parler.
- (Thomas surpris) Ah !! Je n’étais pas au courant que tu t’étais embrouillé avec elle ?
- Pas vraiment en fait, c’est juste que je n’avais rien vu venir avec Thomas et elle a pris la mouche quand je lui ai dit que je lui avais promis de l’aider à se trouver une copine.
- Chloé et « cousin » ?? J’y crois pas !! Décidément plus rien ne devrait m’étonner !! Tu n’as pas à t’en vouloir tu sais, j’aurais sûrement fait pareil. Wouahh !! Elle cachait bien son jeu en tous les cas, mais alors ?? Ça veut dire que nos trois potes de Reims devront se trouver quelqu’un d’autre ?? Remarque on aurait dû s’en douter, déjà avec « Yu » et « Toinou » !! Un coup de chance que « Raphi » et Éric se soient trouvés, eux !!
- J’ai l’impression que quelque chose cloche dans tout ça, je n’arrive pas à savoir d’où me vient cette idée mais c’est comme si les choses n’étaient pas à leur place.
- J’ai une question qui me vient d’un coup, c’est au sujet de Thomas !! As-tu un seul souvenir de l’avoir connu avant ici ??
- Aucun !!
- Et pour Jean Baptiste ??
- Je connaissais son existence mais il n’y a que dans cette réalité qu’il existe pour nous de façon réelle, c’est comme pour les triplés qui ici sont des filles !! L’accident mortel d’Erwan et le suicide de Mathis !! Trop d’événements diffèrent, je ne sais pas si c’est un signe du destin ou une façon de me faire comprendre quelque chose d’important !!
- A quoi tu penses ??
- Que peut-être nous arrivons au bout de toute cette histoire et que la boucle se referme, déjà toutes ces vies qui me reviennent depuis quelques temps !! J’en ai parfois mal au crâne !! C’est comme si je terminais quelque chose, un processus, une reconstruction ou un truc dans le genre et j’ai l’impression que c’est comme un puzzle qui commence à prendre forme, j’aimerais vraiment savoir comment tout ça va finir !!
CHAPITRE 167 (380) (Camping de la dune) (Mercredi matin) (Réveil)
« Chambre de Thomas et Florian »
C’est Thomas cette fois ci qui se réveille le premier après une mauvaise nuit à chercher le sommeil, ne s’endormant finalement que très tard pour ouvrir les yeux beaucoup trop tôt à son goût.
Il resserre ses bras autour de la taille de son chéri, lové en boule contre lui comme à son habitude et ce seul geste suffit au grand blond pour se sentir subitement beaucoup mieux, le plus important pour lui étant de le savoir à ses côtés.
Thomas repense à leur conversation de la nuit, conversation qui a sans doute été l’instigatrice de son insomnie alors que Florian sitôt couché s’est endormi comme un bébé.
Il faut dire aussi que cela faisait longtemps qu’il n’avait eu l’occasion de passer une bonne nuit et qu’il devait en avoir bien besoin, pour ne pas réclamer au moins un câlin avant de s’endormir.
Une des mains de Thomas caresse innocemment sans même qu’il s’en rende compte, la poitrine imberbe douce et chaude de Florian qui se soulève doucement au rythme de sa respiration, savourant ce grain de peau dont il ne se lassera jamais.
Tout ça se fait machinalement sans vraiment d’intention particulière, juste pour son plaisir inconscient d’être en contact avec celui qui depuis toujours ne fait qu’un avec lui.
Son doigt titille avec la légèreté d’une plume le téton érigé qui frémit sous la caresse, faisant se blottir encore plus le petit rouquin contre le ventre chaud de Thomas qui cette fois réagit par un long frisson de bien-être qu’accompagne une forte érection qui prend sa place entre les deux petits globes fessiers accueillants.
La chaleur de ce contact traverse très vite le tissu des deux sous-vêtements, mettant à mal la libido de Thomas qui se retient d’aller plus loin pour laisser son chéri terminer sa nuit.
C’est bien sûr sans compter sur les réactions du corps de Florian qui vient se lover encore plus fort à cet endroit précis en faisant onduler ses reins de bien-être pour sentir encore mieux le sexe bandé lui frotter l’œillet déjà en manque d’affection.
Thomas sent une main lui prendre la fesse pour venir se plaquer encore plus fort tout en accélérant l’amplitude de ses coups de reins pour profiter de toute la longueur de cette hampe bien raide qui l’excite au plus haut point.
Un petit son de plaisir s’échappe de la gorge de Florian à chaque passage du gland de Thomas contre son petit trou palpitant.
- Ahh !....Ahh !....Han !....Han….
L’excitation de Thomas à se sentir ainsi désiré devient tellement forte qu’il ne se contrôle plus, amplifiant les coups de reins langoureux de son chéri par les siens au moment où il sent l’extrémité de son sexe s’écraser sur la corolle affamée qui semble vouloir l’engloutir même au travers du tissu des deux boxers.
- Aahhh !!.... Hannn !!....
La main de Florian crochète nerveusement le sous vêtement de son chéri pour le faire descendre, lui faisant comprendre par ce geste qu’il est maintenant parfaitement conscient et réveillé, voulant recevoir en lui ce qui depuis plusieurs minutes lui envoie des ondes de plaisirs dans tout le corps.
Thomas se soulève suffisamment pour que son boxer descende le long de ses cuisses, en faisant autant sur celui de son chéri en lui posant doucement ses lèvres dans le cou pour le lui mordiller avec passion.
Les sous-vêtements sont à peine ôtés, que leurs corps s’imbriquent une nouvelle fois en les faisant tous deux soupirer du plaisir de sentir leurs corps libérés et la hampe frémissante retourne tout naturellement se frotter entre les deux globes accueillants, pour cette fois trouver la voie libérée de tout obstacle jusqu’à l’entrée palpitante qu’elle investit d’un petit coup de reins viril qui fait pousser un feulement de plaisir du petit rouquin à la saillie sans faiblesse qui le remplit de si belle façon.
Leurs deux corps ne font plus qu’un, le sexe turgescent de Thomas palpite de l’orgasme qui lui enfle les reins, le gland massant la prostate de Florian qui envoie mille piques de plaisirs dans tout son corps et quand le moment d’abandon total arrive, c’est la main douce de Thomas qui vient donner les quelques caresses nécessaires au sexe vibrant de l’envie de jouir de son chéri pour le libérer en même temps que le sien dégorge sa manne en le tétanisant d’un plaisir toujours plus puissant.
Ce n’est que quelque temps plus tard, quand leurs cœurs ont cessé de battre la chamade et que leurs respirations ont repris un rythme normal, que les deux amoureux se tournent l’un en face de l’autre pour se donner un baiser tout en tendresse et en remerciement de cette jouissance qu’ils se sont une fois encore offerts pour débuter cette nouvelle journée de la meilleure des façons qui soit.
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