18-09-2020, 03:31 PM
CHAPITRE 123 (336) (Afrique) (Vendredi midi) (Village Masaï) (Un autre présent)
Okoumé termine son repas dans la hutte familiale, son épouse qu’il a connue très jeune a su garder sa beauté sauvage qui l’a rendu assez fou amoureux d’elle pour transgresser les lois de son peuple.
Malgré ses trois grossesses qui lui ont donné trois fils, elle n’a rien perdu de sa ligne svelte ni de sa musculature fine de chasseresse, qui aujourd’hui encore lui donne envie constamment de la serrer dans ses bras.
Il devrait donc être le plus heureux des hommes, ne serait-ce l’attitude de ses deux aînés qui depuis le triste accident défigurant son premier né a créé une ambiance délétère au sein de la famille et affecte autant Taha qui a été l’auteur involontaire de cette affreuse balafre occasionné lors d’une séance d’entrainement au maniement de l’arc et qui depuis a laissé son frère Aomé affreusement défiguré, que leur petit frère Akim qui les adore autant l’un que l’autre et qui ne comprend pas cette façon qu’ils ont chacun de faire comme si l’autre n’existait pas, alors que lui aimerait tant ne plus avoir à se partager entre eux deux.
Okoumé sait très bien que ce jour-là il y a maintenant presque sept étés, il a failli perdre un fils quand la flèche à quelques millimètres près se figeait inéluctablement dans la tête d’Aomé et que s’il n’avait eu ce réflexe salutaire de se tourner pour la voir arriver droit sur lui afin de pouvoir ainsi éviter le pire dans un geste certes insuffisant d’esquive, mais qui lui a malgré tout sauvé la vie.
Okoumé ce jour-là a prié ses dieux du lever du jour à la tombée de la nuit, comme il les a priés trois ans plus tard quand Akim fut mordu par un serpent et que par chance le vieux père blanc qui était en visite au village, a pu le sauver après une nuit complète passée à ses côtés à le veiller en lui administrant ses potions.
C’est à cette occasion qu’Okoumé a chassé définitivement l’homme médecine de la tribu, celui-ci refusant que le père Antoine s’occupe d’Akim sous prétexte que les dieux en avaient décidé autrement et qu’il lui fallait le laisser seul avec l’enfant pour prier ses mêmes dieux de ne pas l’emporter si jeune avec eux.
Il y a fallu la colère noire du père Antoine qui pestait contre l’ignorance du « sorcier » comme il l’appelait, en montrant une minuscule fiole qui disait-il serait beaucoup plus efficace que toutes ces gestuelles d’un autre âge.
Okoumé ce jour-là a beaucoup hésité avant de prendre partie contre les traditions de sa tribu et d’accepter que le père blanc se substitue au chaman, qui de colère lui lançait ses incantations ainsi que ses « grigri » au visage.
Okoumé depuis, voue une amitié indéfectible envers le vieux père qui par son insistance a finalement eu gain de cause et ainsi permis au jeune Akim de continuer à vivre.
Il ne comprendrait certainement pas que l’action entreprise par Florian a envoyé son esprit dans le passé, destinée essentiellement à ce qu’un jeune garçon blond à des milliers de kilomètres d’ici ne se suicide pas de désespoir ; ait pu avoir modifié le futur au point d’avoir des répercussions jusque dans le destin de sa famille.
***/***
Taha voit bien l’air songeur de son père qui les fixe lui, sa mère et ses frères avec les yeux dans le vague.
- Es-tu avec nous père ?
Okoumé sursaute en reprenant ses esprits.
- Je pensais à notre famille et à la chance de vous avoir tous en bonne santé !! Ce sera la première fois qu’un de vous quittera la tribu, nos dieux en ont décidés ainsi et je n’irais pas contre leurs volontés, même si de te savoir de l’autre côté du vaste océan ne m’apporte aucune joie.
- Je ne serai pas seul père !! L’homme et la femme blanche seront avec moi !! De toute façon comme je reste en contact avec « Akim », tu sauras régulièrement si tout va bien.
- (Akim) Tu vas partir longtemps ?
- (Taha) Certainement plusieurs lunes, petit frère !!
- (Akim) Tu vas me manquer tu sais ?
Taha sent le regard d’Aomé posé sur lui, il sait que s’il tourne la tête vers lui son frère fera comme s’il n’existait pas et son estomac une fois encore se noue de cette douleur que lui apporte depuis tous ces étés l’indifférence de celui qu’il aimait et aime toujours plus que tout.
Il prend Akim par les épaules en se forçant à sourire.
- J’aurai au moins cette joie dans le cœur de savoir qu’un de mes frères est avec moi tout le temps!!
- Je penserai à toi tous les jours, j’irai au dispensaire du père Antoine voir « Nao » pour savoir comment il va et aussi lui raconté comment c’est chez les hommes blancs.
- Je suis sûr que « Nao » aimera avoir un peu de compagnie!! Mais je ne suis pas encore parti, alors ne sois pas triste à l’avance !! As-tu des nouvelles sur la date du départ père ?
- Nous le saurons quand M’Balla reviendra de la grande ville avec les agents du grand chef blanc.
CHAPITRE 124 (337) (Camping de la dune) (Vendredi après-midi) (Réconciliation)
Le retour de Florian a rendu le sourire à toute la bande qui comme par hasard cet après-midi-là a décidé après le repas de rester tous ensemble, les voilà donc installés bien tranquillement sur leur petit coin de plage où ils ont pris l’habitude de se retrouver, du moins pour ceux qui préfèrent les après-midi bronzettes à des activités plus ludiques comme par exemple la visite des environs.
Thomas et Mathis sont allongés l’un près de l’autre sur leurs serviettes de plage, la ressemblance entre les deux garçons est si frappante que beaucoup de promeneurs ne peuvent s’empêcher de ralentir un instant pour les regarder.
- (Mathis) Qu’est-ce qu’ils ont tous à nous dévisager comme ça ?
- (Thomas) Ils doivent nous prendre pour des jumeaux Hi ! Hi !
- (Mathis) Dis plutôt qu’ils nous matent !!
- (Thomas) Et même si c’était le cas ? Je ne vois pas ce qu’il y a de mal !!
- (Mathis) Moi ça me gave !! Ils croient quoi bon dieu !! Qu’on va aller les rejoindre dans leurs pieux ??
- (Thomas amusé) Je reconnais bien le Mathis de l’autre réalité Hi ! Hi ! Tout aussi teigneux avec les étrangers !!
- (Mathis ironique) Au moins avec moi tu n’es pas dépaysé comme ça !!
Un long moment de silence s’instaure, jusqu’à ce qu’un rire cristallin les fasse se redresser sur un coude pour voir ce qui l’a occasionné.
- (Thomas) J’aime bien quand il est heureux comme ça !!
Mathis se frotte la poitrine de l’autre main en répondant d’un air moqueur.
- C’est sûr que c’est mieux que quand il passe sa colère sur toi !!
- (Thomas) Ce n’était pas de la colère, tu le sais très bien !! Ce sont ses nerfs qui ont craqué, il a été très malheureux quand il a appris ton suicide au point d’en tomber malade et de te revoir lui a fait un grand choc !! Vous étiez très liés dans l’autre réalité, plus que des amis et ce depuis toujours, pour être honnête avec toi je peux même te dire que vous vous aimiez très fort !!
- On a… été…. ensemble ?
- Non, pas jusque-là quand même !! Mais ce n’était pas l’envie qui vous manquait, crois-moi bien !!
- Pourquoi alors ??
- Tu sais bien comment il fonctionne et ce n’était pas possible entre nous deux, alors il a gardé ça pour lui pendant des années !! Ce n’est pourtant pas faute de ta part d’avoir essayé, au point de m’en vouloir d’exister.
- Oui mais ici le contexte n’est plus le même !!
- (Thomas curieux) Comment ça ?? Il est toujours Florian et moi qui te considérais comme un frère, tu en es devenu un vrai !!
- Oui mais pas pour moi !! Du moins pas comme vous l’avez vécu, excuse-moi de te dire ça Thomas mais je te considère plus comme un…. ami que comme un frère !! Je n’ai aucun souvenir de toi, tu nous es apparu brusquement à la place de Benjamin et je t’ai tout de suite aimé sache-le, au moins autant que j’aime Florian depuis qu’il est revenu !!
Mathis fixe son regard dans celui de Thomas avec franchise et quelque chose d’autre qui trouble celui-ci en devinant ce que seront ses prochaines paroles.
- Mais certainement pas comme un frère !!
- Humm !! Je sens que ça va être compliqué, parce que pour moi c’est uniquement ce que tu es !! Nous aurons l’occasion d’en reparler, mais voilà « Flo » qui arrive et il est encore trop bouleversé pour que nous abordions ce sujet avec lui.
***/***
Je laisse Yuan et Antoine continuer à s’amuser avec Antonin et Jean Baptiste pour retrouver Thomas qui semble en pleine conversation avec Mathis.
Les voir l’un près de l’autre me trouble énormément, déjà par leur ressemblance frappante mais aussi à cause des circonstances qui les ont fait une nouvelle fois se réunir.
Mon trouble est très vite remplacé par un sentiment de honte en voyant la poitrine couverte d’ecchymoses de Mathis, la libération de mon stress à le retrouver bien vivant m’a fait complètement disjoncter et je m’en veux de m’être laissé aller à de telles extrémités, n’ayant plus qu’une pensée en tête, celle de me faire pardonner.
J’arrive donc sur eux, leurs sourires me laisseraient à penser que « Math » ne me tient pas rigueur des coups que j’ai pu porter contre lui et j’ai alors un élan incontrôlable qui me pousse à venir m’allonger entre eux deux en enserrant chacun leur poitrine d’un bras et en les embrassant à tour de rôle en y mettant tous les sentiments que j’éprouve pour eux.
- Je vous aime tant tous les deux !!
Comme un chat je ronronne alangui contre leurs deux corps chaud, sentant leur cœur s’accélérer à l’unisson et je resserre mes bras pour les rapprocher au plus près afin de me retrouver vraiment sur eux à me pelotonner en continuant à leur montrer des marques d’affections par des bisous tantôt sur la joue ou le cou de l’un, tantôt à l’identique sur la joue et le cou de l’autre.
CHAPITRE 125 (338) (Camping de la dune) (Vendredi après-midi) (Réconciliation) (fin)
Ma langue vient lentement lécher les traces de coups sur la poitrine de Mathis, ceux-ci disparaissent alors presque instantanément et une fois satisfait du résultat je remonte lentement vers sa glotte offerte et si tentante sans oublier au passage de passer un petit coup de langue sur son téton érigé qui déclenche un grognement de plaisir venant de sa gorge, grognement si intense que je me sens pris dans une énorme bouffée de chaleur qui déclenche ces sons venant du plus profond de moi et qui n’appellent qu’aux plaisirs des sens.
Deux mains me redressent sur mes pieds, une serviette vient aussitôt faire le tour de mes reins et reviennent ensuite m’enlacer doucement jusqu’au moment où je reprends conscience et que mes yeux s’ouvrent pour voir dans quel état mes caresses ont laissé Mathis, la bouche béante et les yeux ailleurs, pris dans un plaisir qui le tétanise.
Il lui faut de longues secondes pour qu’il reprenne pied à son tour, nous regardant moi et Thomas avec les yeux brillants d’un bonheur immense.
- (Thomas) Venez !! Nous devons partir d’ici et toi « Math », mets une serviette autour de ta taille pour cacher ton érection !!
- (Mathis) Qu’est ce qui s’est passé ??
- (Thomas) Il ne faut pas qu’on reste là !!
Mathis me regarde soudainement inquiet.
- Qu’est-ce qu’il a ??
- Tu le demandes ? C’était à prévoir après les événements de ces deux derniers jours !! Il a envie de faire l’amour et rien ne l’arrêtera tant qu’il ne l’aura pas fait, il faut qu’on trouve un coin tranquille.
- Qu’on ??
Les bras autour de ma taille de Thomas me donnent des frissons, ça plus la vue de Mathis qui se relève le sourire aux lèvres en faisant apparaître ses abdos sous sa peau bronzée qu’une légère transpiration rend encore plus désirable.
- Rrrrrrr !!
Le sexe de Mathis fait un bond qui soulève la serviette, son regard redevient à nouveau brillant et ses lèvres enflent sous le coup du désir qui lui chauffe les reins, le rendant encore plus attirant.
- Rrrrr !!!
Thomas tremble à son tour, sa voix devient chevrotante quand elle résonne à mon oreille comme un chant divin.
- Essaie de te retenir « Flo », je t’en prie !! Sinon je ne sais pas ce qu’il va arriver, calme toi et je te promets que nous allons trouver un endroit tranquille.
Raphaël arrive en courant suivit d’Éric et des autres qui ont ressenti eux aussi la montée soudaine de leurs libidos.
- Qu’est-ce qu’il lui arrive ??
- (Éric surpris) Dis plutôt qu’est-ce qu’il nous arrive, j’ai la queue qui me fait mal tellement je bande !!
- (Thomas) Il faut qu’on se reprenne tous sinon ça va être vite le cirque d’ici pas longtemps !!
Thomas craque d’un seul coup et sa bouche vient se coller dans mon cou tandis que ses mains descendent pour me prendre le sexe, Éric l’attrape alors à son tour par la taille tandis que Raphaël me prend des bras de Thomas.
- Je m’en occupe avec Éric !! Vous autres occupez-vous de « Math » !!
Ce n’était pas vraiment la chose à faire car sitôt dans les bras de Raphaël, ma libido repart de plus belle et mon corps épouse le sien qui à son tour ne résiste plus et commence à trembler d’envie.
C’est Chloé avec Léa qui font office de sauveur en écartant « Raphi » et en me prenant par les bras pour m'entrainer plus loin avec elles, pensant ainsi désamorcer la bombe à retardement que je suis soudainement devenu.
C’est en partie vrai mais en partie seulement car elles aussi sont fortement marquées par les sons qui sortent toujours de ma gorge, commençant à devenir plus caressantes d’une envie irrépressible qu’elles ont de plus en plus de mal à contrôler.
Quelques personnes commencent à se demander ce qu’il se passe sur ce bout de plage, Thomas ou plutôt « cousin » qui semble le moins affecté car sans doute le plus éloigné au moment où tout a commencé s’en rend très vite compte, comme il se rend compte avec stupeur que s’il ne fait rien dans les secondes qui viennent ce sera une vraie orgie de sexe d’ici pas longtemps.
Il a bien compris d’où vient le problème pour en avoir déjà entendu parler sans trop y croire et sa décision est vite prise quand il s’approche des filles qui ont les mains de plus en plus baladeuses sur le petit rouquin d’où sortent ces sons qui commencent à le perturber sérieusement à son tour.
Il les repousse assez vivement en s’en excusant auprès d’elles et sans plus réfléchir aux conséquences de son geste, il envoie une gifle sans en retenir le coup sur la joue de Florian qui en a la tête qui part sur le côté tellement il y a mis de force.
Pourtant même si la solution n’est pas la meilleure qui soit, elle est du moins la seule qu’il ait trouvée en si peu de temps et surtout qui semble des plus efficaces, car d’un coup tout commence à redevenir sinon normal disons tout du moins plus calme.
- Allez !! On gicle de là avant que ça vous reprenne !! Si vous vouliez vous donner tous en spectacle aujourd’hui et bien c’est réussi !!
CHAPITRE 126 (339) (Reims) (Vendredi fin d’après-midi) (Chez les Viala)
Toute la famille est rentrée à la maison ce vendredi soir, ou plutôt cette fin d’après-midi car ils n’ont pas encore dîné et vaquent chacun à leurs occupations en se croisant de temps à autre, sans pour autant y faire spécialement attention.
***/***
« Frédéric »
Frédéric comme à son habitude est confortablement installé dans le fauteuil de son bureau, il tient en mains la liste que lui a confiée Maurice en s’étonnant du peu de noms qu’il a pu retrouver et il attend encore les résultats de sa demande faite au service du personnel du CHU pour pouvoir l’appeler afin de lui faire un bilan des résultats qu’il a obtenus.
Il doit bien reconnaître que le plus gros coup a encore été celui avec la visite de la petite Mélanie qui lui a permis de souligner quatre noms d’un coup, ensuite il a réussi à retrouver quatre autres personnes.
En premier un certain Grégory Ménissier, pompier de son état et qui est bien connu au service des urgences pour sa gentillesse en premier lieu mais surtout un physique qui semble particulièrement intéresser la gent féminine du personnel affectée au service.
Le deuxième ou il faudrait plutôt dire la deuxième étant donné que c’est également une des infirmières du service urgentiste du CHU, s’appelle Émilie Soulas et Frédéric doit bien reconnaître au demeurant qu’elle aussi sort du lot de par un physique à tomber, qui n’enlève rien à son professionnalisme.
Du coup le troisième lui est tombé comme du pain béni dans la bouche puisque le jeune homme un certain Julien Emrot infirmier également de son état, semble être l’amoureux officiel d’Émilie quoiqu’un doute subsiste aux dires de certains qui prétendent l’avoir vu également dans les bras d’un magnifique garçon.
Après une recherche rapide, il s’avère que le fameux garçon, un certain Maxime Baye et le quatrième nom de la liste qu’il a déjà retrouvé en plus des quatre précédents, un beau jeune homme brun assez grand que Frédéric avait déjà eu l’occasion de croiser et qu’il appréciait déjà sans connaitre son nom de famille.
Il soupire en se demandant à quoi tout ça va les mener lui et sa famille, quand une exclamation venant du salon lui fait redresser la tête en tendant l’oreille.
- J’y crois pas !!! « Aurel » vient voir !! Si ce n’est pas le rouquin qui doit venir chez nous, à la télé, c’est son frère jumeau ??
***/***
« Annie »
Annie prépare le repas dans sa grande cuisine où elle se sent particulièrement bien en écoutant comme elle en a pris l’habitude sa radio favorite, elle chantonne visiblement heureuse de cette soirée de fin de semaine en famille qui s’annonce.
Elle met la tarte aux pommes dans le four en souriant à l’avance du cri de gourmandise que vont pousser ses garçons, quand elle l’apportera sur la table pour le dessert et qui disparaîtra si vite dans leur estomac pour n’en laisser que quelques miettes.
Ce qu’elle apprécie chez elle, c’est sa propension à ne plus penser au travail quand elle est à la maison et qui lui fait savourer à sa juste valeur ces moments passés dans l’intimité avec sa famille.
Pas besoin de les voir pour savoir qu’ils sont là, leurs présences imprègnent les lieux ne serait-ce déjà par tous ces petits bruits qu’ils font et qui les situent plus ou moins dans l’appartement.
Ses mains occupées par les gamelles qui mijotent, la tête bercée par la musique du poste radio, Annie n’en demande pas plus si ce n’est que souvent comme un grain de sable dans une machine bien huilée, la pensée d’avoir bientôt un pensionnaire lui amène une crispation à la fois de curiosité au vu de tout ce qu’elle a déjà appris sur lui mais aussi de doute justement par ce qu’elle connaissait de lui avant toute cette histoire.
Comment un tel changement est-il possible est la question qui revient en boucle et qui souvent depuis quelques semaines gâche quelque peu ces moments pour elle importants que sont ceux passés avec ses « hommes »
Elle en est là dans ses pensées, quand la voix marquant la surprise d’un de ses fils lui fait devenir attentive à ces paroles qui viennent du salon.
- J’y crois pas !!! « Aurel » vient voir !! Si ce n’est pas le rouquin qui doit venir chez nous, à la télé, c’est son frère jumeau ??
Okoumé termine son repas dans la hutte familiale, son épouse qu’il a connue très jeune a su garder sa beauté sauvage qui l’a rendu assez fou amoureux d’elle pour transgresser les lois de son peuple.
Malgré ses trois grossesses qui lui ont donné trois fils, elle n’a rien perdu de sa ligne svelte ni de sa musculature fine de chasseresse, qui aujourd’hui encore lui donne envie constamment de la serrer dans ses bras.
Il devrait donc être le plus heureux des hommes, ne serait-ce l’attitude de ses deux aînés qui depuis le triste accident défigurant son premier né a créé une ambiance délétère au sein de la famille et affecte autant Taha qui a été l’auteur involontaire de cette affreuse balafre occasionné lors d’une séance d’entrainement au maniement de l’arc et qui depuis a laissé son frère Aomé affreusement défiguré, que leur petit frère Akim qui les adore autant l’un que l’autre et qui ne comprend pas cette façon qu’ils ont chacun de faire comme si l’autre n’existait pas, alors que lui aimerait tant ne plus avoir à se partager entre eux deux.
Okoumé sait très bien que ce jour-là il y a maintenant presque sept étés, il a failli perdre un fils quand la flèche à quelques millimètres près se figeait inéluctablement dans la tête d’Aomé et que s’il n’avait eu ce réflexe salutaire de se tourner pour la voir arriver droit sur lui afin de pouvoir ainsi éviter le pire dans un geste certes insuffisant d’esquive, mais qui lui a malgré tout sauvé la vie.
Okoumé ce jour-là a prié ses dieux du lever du jour à la tombée de la nuit, comme il les a priés trois ans plus tard quand Akim fut mordu par un serpent et que par chance le vieux père blanc qui était en visite au village, a pu le sauver après une nuit complète passée à ses côtés à le veiller en lui administrant ses potions.
C’est à cette occasion qu’Okoumé a chassé définitivement l’homme médecine de la tribu, celui-ci refusant que le père Antoine s’occupe d’Akim sous prétexte que les dieux en avaient décidé autrement et qu’il lui fallait le laisser seul avec l’enfant pour prier ses mêmes dieux de ne pas l’emporter si jeune avec eux.
Il y a fallu la colère noire du père Antoine qui pestait contre l’ignorance du « sorcier » comme il l’appelait, en montrant une minuscule fiole qui disait-il serait beaucoup plus efficace que toutes ces gestuelles d’un autre âge.
Okoumé ce jour-là a beaucoup hésité avant de prendre partie contre les traditions de sa tribu et d’accepter que le père blanc se substitue au chaman, qui de colère lui lançait ses incantations ainsi que ses « grigri » au visage.
Okoumé depuis, voue une amitié indéfectible envers le vieux père qui par son insistance a finalement eu gain de cause et ainsi permis au jeune Akim de continuer à vivre.
Il ne comprendrait certainement pas que l’action entreprise par Florian a envoyé son esprit dans le passé, destinée essentiellement à ce qu’un jeune garçon blond à des milliers de kilomètres d’ici ne se suicide pas de désespoir ; ait pu avoir modifié le futur au point d’avoir des répercussions jusque dans le destin de sa famille.
***/***
Taha voit bien l’air songeur de son père qui les fixe lui, sa mère et ses frères avec les yeux dans le vague.
- Es-tu avec nous père ?
Okoumé sursaute en reprenant ses esprits.
- Je pensais à notre famille et à la chance de vous avoir tous en bonne santé !! Ce sera la première fois qu’un de vous quittera la tribu, nos dieux en ont décidés ainsi et je n’irais pas contre leurs volontés, même si de te savoir de l’autre côté du vaste océan ne m’apporte aucune joie.
- Je ne serai pas seul père !! L’homme et la femme blanche seront avec moi !! De toute façon comme je reste en contact avec « Akim », tu sauras régulièrement si tout va bien.
- (Akim) Tu vas partir longtemps ?
- (Taha) Certainement plusieurs lunes, petit frère !!
- (Akim) Tu vas me manquer tu sais ?
Taha sent le regard d’Aomé posé sur lui, il sait que s’il tourne la tête vers lui son frère fera comme s’il n’existait pas et son estomac une fois encore se noue de cette douleur que lui apporte depuis tous ces étés l’indifférence de celui qu’il aimait et aime toujours plus que tout.
Il prend Akim par les épaules en se forçant à sourire.
- J’aurai au moins cette joie dans le cœur de savoir qu’un de mes frères est avec moi tout le temps!!
- Je penserai à toi tous les jours, j’irai au dispensaire du père Antoine voir « Nao » pour savoir comment il va et aussi lui raconté comment c’est chez les hommes blancs.
- Je suis sûr que « Nao » aimera avoir un peu de compagnie!! Mais je ne suis pas encore parti, alors ne sois pas triste à l’avance !! As-tu des nouvelles sur la date du départ père ?
- Nous le saurons quand M’Balla reviendra de la grande ville avec les agents du grand chef blanc.
CHAPITRE 124 (337) (Camping de la dune) (Vendredi après-midi) (Réconciliation)
Le retour de Florian a rendu le sourire à toute la bande qui comme par hasard cet après-midi-là a décidé après le repas de rester tous ensemble, les voilà donc installés bien tranquillement sur leur petit coin de plage où ils ont pris l’habitude de se retrouver, du moins pour ceux qui préfèrent les après-midi bronzettes à des activités plus ludiques comme par exemple la visite des environs.
Thomas et Mathis sont allongés l’un près de l’autre sur leurs serviettes de plage, la ressemblance entre les deux garçons est si frappante que beaucoup de promeneurs ne peuvent s’empêcher de ralentir un instant pour les regarder.
- (Mathis) Qu’est-ce qu’ils ont tous à nous dévisager comme ça ?
- (Thomas) Ils doivent nous prendre pour des jumeaux Hi ! Hi !
- (Mathis) Dis plutôt qu’ils nous matent !!
- (Thomas) Et même si c’était le cas ? Je ne vois pas ce qu’il y a de mal !!
- (Mathis) Moi ça me gave !! Ils croient quoi bon dieu !! Qu’on va aller les rejoindre dans leurs pieux ??
- (Thomas amusé) Je reconnais bien le Mathis de l’autre réalité Hi ! Hi ! Tout aussi teigneux avec les étrangers !!
- (Mathis ironique) Au moins avec moi tu n’es pas dépaysé comme ça !!
Un long moment de silence s’instaure, jusqu’à ce qu’un rire cristallin les fasse se redresser sur un coude pour voir ce qui l’a occasionné.
- (Thomas) J’aime bien quand il est heureux comme ça !!
Mathis se frotte la poitrine de l’autre main en répondant d’un air moqueur.
- C’est sûr que c’est mieux que quand il passe sa colère sur toi !!
- (Thomas) Ce n’était pas de la colère, tu le sais très bien !! Ce sont ses nerfs qui ont craqué, il a été très malheureux quand il a appris ton suicide au point d’en tomber malade et de te revoir lui a fait un grand choc !! Vous étiez très liés dans l’autre réalité, plus que des amis et ce depuis toujours, pour être honnête avec toi je peux même te dire que vous vous aimiez très fort !!
- On a… été…. ensemble ?
- Non, pas jusque-là quand même !! Mais ce n’était pas l’envie qui vous manquait, crois-moi bien !!
- Pourquoi alors ??
- Tu sais bien comment il fonctionne et ce n’était pas possible entre nous deux, alors il a gardé ça pour lui pendant des années !! Ce n’est pourtant pas faute de ta part d’avoir essayé, au point de m’en vouloir d’exister.
- Oui mais ici le contexte n’est plus le même !!
- (Thomas curieux) Comment ça ?? Il est toujours Florian et moi qui te considérais comme un frère, tu en es devenu un vrai !!
- Oui mais pas pour moi !! Du moins pas comme vous l’avez vécu, excuse-moi de te dire ça Thomas mais je te considère plus comme un…. ami que comme un frère !! Je n’ai aucun souvenir de toi, tu nous es apparu brusquement à la place de Benjamin et je t’ai tout de suite aimé sache-le, au moins autant que j’aime Florian depuis qu’il est revenu !!
Mathis fixe son regard dans celui de Thomas avec franchise et quelque chose d’autre qui trouble celui-ci en devinant ce que seront ses prochaines paroles.
- Mais certainement pas comme un frère !!
- Humm !! Je sens que ça va être compliqué, parce que pour moi c’est uniquement ce que tu es !! Nous aurons l’occasion d’en reparler, mais voilà « Flo » qui arrive et il est encore trop bouleversé pour que nous abordions ce sujet avec lui.
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Je laisse Yuan et Antoine continuer à s’amuser avec Antonin et Jean Baptiste pour retrouver Thomas qui semble en pleine conversation avec Mathis.
Les voir l’un près de l’autre me trouble énormément, déjà par leur ressemblance frappante mais aussi à cause des circonstances qui les ont fait une nouvelle fois se réunir.
Mon trouble est très vite remplacé par un sentiment de honte en voyant la poitrine couverte d’ecchymoses de Mathis, la libération de mon stress à le retrouver bien vivant m’a fait complètement disjoncter et je m’en veux de m’être laissé aller à de telles extrémités, n’ayant plus qu’une pensée en tête, celle de me faire pardonner.
J’arrive donc sur eux, leurs sourires me laisseraient à penser que « Math » ne me tient pas rigueur des coups que j’ai pu porter contre lui et j’ai alors un élan incontrôlable qui me pousse à venir m’allonger entre eux deux en enserrant chacun leur poitrine d’un bras et en les embrassant à tour de rôle en y mettant tous les sentiments que j’éprouve pour eux.
- Je vous aime tant tous les deux !!
Comme un chat je ronronne alangui contre leurs deux corps chaud, sentant leur cœur s’accélérer à l’unisson et je resserre mes bras pour les rapprocher au plus près afin de me retrouver vraiment sur eux à me pelotonner en continuant à leur montrer des marques d’affections par des bisous tantôt sur la joue ou le cou de l’un, tantôt à l’identique sur la joue et le cou de l’autre.
CHAPITRE 125 (338) (Camping de la dune) (Vendredi après-midi) (Réconciliation) (fin)
Ma langue vient lentement lécher les traces de coups sur la poitrine de Mathis, ceux-ci disparaissent alors presque instantanément et une fois satisfait du résultat je remonte lentement vers sa glotte offerte et si tentante sans oublier au passage de passer un petit coup de langue sur son téton érigé qui déclenche un grognement de plaisir venant de sa gorge, grognement si intense que je me sens pris dans une énorme bouffée de chaleur qui déclenche ces sons venant du plus profond de moi et qui n’appellent qu’aux plaisirs des sens.
Deux mains me redressent sur mes pieds, une serviette vient aussitôt faire le tour de mes reins et reviennent ensuite m’enlacer doucement jusqu’au moment où je reprends conscience et que mes yeux s’ouvrent pour voir dans quel état mes caresses ont laissé Mathis, la bouche béante et les yeux ailleurs, pris dans un plaisir qui le tétanise.
Il lui faut de longues secondes pour qu’il reprenne pied à son tour, nous regardant moi et Thomas avec les yeux brillants d’un bonheur immense.
- (Thomas) Venez !! Nous devons partir d’ici et toi « Math », mets une serviette autour de ta taille pour cacher ton érection !!
- (Mathis) Qu’est ce qui s’est passé ??
- (Thomas) Il ne faut pas qu’on reste là !!
Mathis me regarde soudainement inquiet.
- Qu’est-ce qu’il a ??
- Tu le demandes ? C’était à prévoir après les événements de ces deux derniers jours !! Il a envie de faire l’amour et rien ne l’arrêtera tant qu’il ne l’aura pas fait, il faut qu’on trouve un coin tranquille.
- Qu’on ??
Les bras autour de ma taille de Thomas me donnent des frissons, ça plus la vue de Mathis qui se relève le sourire aux lèvres en faisant apparaître ses abdos sous sa peau bronzée qu’une légère transpiration rend encore plus désirable.
- Rrrrrrr !!
Le sexe de Mathis fait un bond qui soulève la serviette, son regard redevient à nouveau brillant et ses lèvres enflent sous le coup du désir qui lui chauffe les reins, le rendant encore plus attirant.
- Rrrrr !!!
Thomas tremble à son tour, sa voix devient chevrotante quand elle résonne à mon oreille comme un chant divin.
- Essaie de te retenir « Flo », je t’en prie !! Sinon je ne sais pas ce qu’il va arriver, calme toi et je te promets que nous allons trouver un endroit tranquille.
Raphaël arrive en courant suivit d’Éric et des autres qui ont ressenti eux aussi la montée soudaine de leurs libidos.
- Qu’est-ce qu’il lui arrive ??
- (Éric surpris) Dis plutôt qu’est-ce qu’il nous arrive, j’ai la queue qui me fait mal tellement je bande !!
- (Thomas) Il faut qu’on se reprenne tous sinon ça va être vite le cirque d’ici pas longtemps !!
Thomas craque d’un seul coup et sa bouche vient se coller dans mon cou tandis que ses mains descendent pour me prendre le sexe, Éric l’attrape alors à son tour par la taille tandis que Raphaël me prend des bras de Thomas.
- Je m’en occupe avec Éric !! Vous autres occupez-vous de « Math » !!
Ce n’était pas vraiment la chose à faire car sitôt dans les bras de Raphaël, ma libido repart de plus belle et mon corps épouse le sien qui à son tour ne résiste plus et commence à trembler d’envie.
C’est Chloé avec Léa qui font office de sauveur en écartant « Raphi » et en me prenant par les bras pour m'entrainer plus loin avec elles, pensant ainsi désamorcer la bombe à retardement que je suis soudainement devenu.
C’est en partie vrai mais en partie seulement car elles aussi sont fortement marquées par les sons qui sortent toujours de ma gorge, commençant à devenir plus caressantes d’une envie irrépressible qu’elles ont de plus en plus de mal à contrôler.
Quelques personnes commencent à se demander ce qu’il se passe sur ce bout de plage, Thomas ou plutôt « cousin » qui semble le moins affecté car sans doute le plus éloigné au moment où tout a commencé s’en rend très vite compte, comme il se rend compte avec stupeur que s’il ne fait rien dans les secondes qui viennent ce sera une vraie orgie de sexe d’ici pas longtemps.
Il a bien compris d’où vient le problème pour en avoir déjà entendu parler sans trop y croire et sa décision est vite prise quand il s’approche des filles qui ont les mains de plus en plus baladeuses sur le petit rouquin d’où sortent ces sons qui commencent à le perturber sérieusement à son tour.
Il les repousse assez vivement en s’en excusant auprès d’elles et sans plus réfléchir aux conséquences de son geste, il envoie une gifle sans en retenir le coup sur la joue de Florian qui en a la tête qui part sur le côté tellement il y a mis de force.
Pourtant même si la solution n’est pas la meilleure qui soit, elle est du moins la seule qu’il ait trouvée en si peu de temps et surtout qui semble des plus efficaces, car d’un coup tout commence à redevenir sinon normal disons tout du moins plus calme.
- Allez !! On gicle de là avant que ça vous reprenne !! Si vous vouliez vous donner tous en spectacle aujourd’hui et bien c’est réussi !!
CHAPITRE 126 (339) (Reims) (Vendredi fin d’après-midi) (Chez les Viala)
Toute la famille est rentrée à la maison ce vendredi soir, ou plutôt cette fin d’après-midi car ils n’ont pas encore dîné et vaquent chacun à leurs occupations en se croisant de temps à autre, sans pour autant y faire spécialement attention.
***/***
« Frédéric »
Frédéric comme à son habitude est confortablement installé dans le fauteuil de son bureau, il tient en mains la liste que lui a confiée Maurice en s’étonnant du peu de noms qu’il a pu retrouver et il attend encore les résultats de sa demande faite au service du personnel du CHU pour pouvoir l’appeler afin de lui faire un bilan des résultats qu’il a obtenus.
Il doit bien reconnaître que le plus gros coup a encore été celui avec la visite de la petite Mélanie qui lui a permis de souligner quatre noms d’un coup, ensuite il a réussi à retrouver quatre autres personnes.
En premier un certain Grégory Ménissier, pompier de son état et qui est bien connu au service des urgences pour sa gentillesse en premier lieu mais surtout un physique qui semble particulièrement intéresser la gent féminine du personnel affectée au service.
Le deuxième ou il faudrait plutôt dire la deuxième étant donné que c’est également une des infirmières du service urgentiste du CHU, s’appelle Émilie Soulas et Frédéric doit bien reconnaître au demeurant qu’elle aussi sort du lot de par un physique à tomber, qui n’enlève rien à son professionnalisme.
Du coup le troisième lui est tombé comme du pain béni dans la bouche puisque le jeune homme un certain Julien Emrot infirmier également de son état, semble être l’amoureux officiel d’Émilie quoiqu’un doute subsiste aux dires de certains qui prétendent l’avoir vu également dans les bras d’un magnifique garçon.
Après une recherche rapide, il s’avère que le fameux garçon, un certain Maxime Baye et le quatrième nom de la liste qu’il a déjà retrouvé en plus des quatre précédents, un beau jeune homme brun assez grand que Frédéric avait déjà eu l’occasion de croiser et qu’il appréciait déjà sans connaitre son nom de famille.
Il soupire en se demandant à quoi tout ça va les mener lui et sa famille, quand une exclamation venant du salon lui fait redresser la tête en tendant l’oreille.
- J’y crois pas !!! « Aurel » vient voir !! Si ce n’est pas le rouquin qui doit venir chez nous, à la télé, c’est son frère jumeau ??
***/***
« Annie »
Annie prépare le repas dans sa grande cuisine où elle se sent particulièrement bien en écoutant comme elle en a pris l’habitude sa radio favorite, elle chantonne visiblement heureuse de cette soirée de fin de semaine en famille qui s’annonce.
Elle met la tarte aux pommes dans le four en souriant à l’avance du cri de gourmandise que vont pousser ses garçons, quand elle l’apportera sur la table pour le dessert et qui disparaîtra si vite dans leur estomac pour n’en laisser que quelques miettes.
Ce qu’elle apprécie chez elle, c’est sa propension à ne plus penser au travail quand elle est à la maison et qui lui fait savourer à sa juste valeur ces moments passés dans l’intimité avec sa famille.
Pas besoin de les voir pour savoir qu’ils sont là, leurs présences imprègnent les lieux ne serait-ce déjà par tous ces petits bruits qu’ils font et qui les situent plus ou moins dans l’appartement.
Ses mains occupées par les gamelles qui mijotent, la tête bercée par la musique du poste radio, Annie n’en demande pas plus si ce n’est que souvent comme un grain de sable dans une machine bien huilée, la pensée d’avoir bientôt un pensionnaire lui amène une crispation à la fois de curiosité au vu de tout ce qu’elle a déjà appris sur lui mais aussi de doute justement par ce qu’elle connaissait de lui avant toute cette histoire.
Comment un tel changement est-il possible est la question qui revient en boucle et qui souvent depuis quelques semaines gâche quelque peu ces moments pour elle importants que sont ceux passés avec ses « hommes »
Elle en est là dans ses pensées, quand la voix marquant la surprise d’un de ses fils lui fait devenir attentive à ces paroles qui viennent du salon.
- J’y crois pas !!! « Aurel » vient voir !! Si ce n’est pas le rouquin qui doit venir chez nous, à la télé, c’est son frère jumeau ??
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