18-09-2020, 10:08 AM
(Modification du message : 18-09-2020, 10:48 AM par laurentdu51100.)
CHAPITRE 66 (279) (Camping de la dune) (Samedi soir) (Les deux frères) (fin)
- Il ne s’imaginait rien, en fait Hi ! Hi ! Mon frangin est un gros puceau qui a l’habitude de se prendre des vents !!
La voix, derrière elles, les fait sursauter et se retourner d’un même geste surpris pour se retrouver en face de deux garçons dont l’un parfait inconnu pour elles semble bien s’amuser alors que l’autre qui n’est personne d’autre que celui qu’elles recherchaient regarde son frère, sidéré de ses paroles.
Chloé revenant de sa surprise fixe le grand blond avec ironie.
- Parce que toi non peut être ?
- Je ne sais pas ? T’en penses quoi ?
- Que tu risques de te prendre une baffe sur le coin du nez si tu continues !! Voilà ce que j’en pense !!
- Peut-être que j’aime ça ? Quoique je ne sois absolument pas contre les bisous et les caresses, va savoir ?
- Ohhh !! Espèce de….
***/***
Léa pourtant intimidée de se retrouver en face du garçon qui a dû entendre ses dernières paroles tout comme son frère, éclate de rire devant la tête que font Chloé et l’autre garçon à se jauger avec le même sourire narquois aux lèvres.
- Parole !! Vous vous êtes bien trouvés tous les deux Hi ! Hi ! Autant de culot l’un que l’autre, je sens que ça ne va pas être triste !!
Dylan en profite pour prendre son courage à deux mains en attrapant timidement la blondinette par le bras.
- Ça te dis de le prendre maintenant ce verre, pendant qu’ils terminent leur petit numéro de combat de coqs ??
- Et bien….pourquoi pas !! Ils sauront où nous trouver quand ils auront finis Hi ! Hi ! Au fait !! Moi c’est Léa !!
- Dylan !!
- J’aime beaucoup ton prénom, alors comme ça vous avez tout entendu de notre conversation ?
- Pas tout, non !! Juste la fin !! En fait pour être honnête c’était aussi ce que je recherchais, je…. Comment dire….manque ….d’assurance avec les filles et un peu ….d’expérience ne me ferait pas de mal.
- Et bien comme ça nous sommes au moins deux Hi ! Hi ! Ça n’a pas l’air d’être le cas pour ton frère, pas vrai ?
- Qui ça, Kevin ?? À l’entendre il connaît tout sur tout mais j’ai quand même un doute, quoique avec son baratin je ne peux jurer de rien !!
- (Léa) Ça va mieux toi, on dirait ? Je ne te fais plus peur ?
- Non c’est cool et toi ?
- C’est cool aussi !!
***/***
« Mobil home des filles »
Antonin et Jean Baptiste s’astiquent tranquillement le manche en s’observant attentivement, ils ne se sont pas concertés mais ni l’un ni l’autre n’a envie d’arriver trop vite au point de non-retour et les sourires qui ornent leurs lèvres montrent combien ils apprécient cette connivence qui les fait dévoiler leur intimité à l’autre.
Antonin avait déjà remarqué lors de leur petit jeu d’action ou vérité, que son copain était circoncis et c’est d’ailleurs une des raisons qui a fait qu’il n’a su se retenir ce soir-là, trouvant magnifique ce sexe à la peau tendu et à la partie supérieure plus claire, montrant l’endroit précis où l’acte a été pratiqué.
C’est la première fois qu’il rencontre quelqu’un qui le soit, tous ses copains étant comme lui à ne pas avoir subi ce genre d’opération.
- Ça ne te fait pas mal ??
- Quoi donc ??
- De te frotter le gland à nu comme ça ?? Moi je ne pourrais pas le faire, c’est trop sensible !!
- Tu sais depuis le temps, c’est quasiment comme n’importe quelle autre partie de ma peau !! Des fois il faut que je salive un peu dessus pour éviter d’être irrité, mais c’est seulement quand je me branle trop longtemps.
- Ah !! Ok, je me demandais !!
- Tu veux toucher ?? On pourrait même se branler l’un l’autre si tu es d’accord ??
- Hummm !!! Oui mais je risque de ne pas tenir bien longtemps.
- T’inquiètes moi non plus Hi ! Hi !
Quelqu’un qui assisterait à la scène verrait tout de suite que les deux copains n’attendaient que ça, déjà au regard de convoitise que chacun lance au sexe de l’autre mais aussi à la rapidité avec laquelle ils se mettent en position, assis sur le lit l’un en face de l’autre avec les sexes bandés et vibrants d’envies, presque à se toucher.
La main fine d’Antonin est la première à entrer en action pour attraper délicatement la hampe de Jean Baptiste avant que celui-ci n’en fasse autant et entame le geste que tous les garçons connaissent, prenant et se donnant un immense plaisir de ressentir les pulsions d’excitation et la chaleur du sexe gonflé de sève de l’autre.
Comme l’avait prédit Antonin, les crispations des deux visages annoncent l’arrivée rapide de l’orgasme et font s’accélérer les coups de poignets jusqu’à laisser fuser le jus épais qui leur retombe sur les doigts, dans un grognement montrant l’extrême plaisir qu’ils en ont ressenti.
***/***
« Mobil home des garçons »
Antoine est allongé à se frotter de tout son long sur son chéri, à part sa tête suffisamment relevée pour pouvoir l’admirer à l’envi et capter son regard sombre, brillant de l’excitation qu’il aperçoit entre deux mèches de ses cheveux d’un noir profond qui lui mangent le haut du visage.
Un frisson lui traverse une nouvelle fois le corps, son sexe s’écrase un peu plus pour le ressentir davantage et ses lèvres viennent dévorer celles de son bel asiatique au moment où celui-ci lui empoigne virilement les fesses pour plaquer encore plus fort leurs hampes vibrantes au moment précis où l’orgasme les tétanise et qu’ils ressentent la moiteur chaude de leur semence se répandre sur leur bas-ventre.
***/***
« Dans la chambre de Raphaël »
La soirée a été riche en sensations, aussi bien du côté de notre couple que de celui de nos amis et je suis heureux de voir que toutes les barrières ont été rompus entre eux, leurs corps alanguis près des nôtres en témoignent.
La vision de Raphaël nu me donne l’envie de poursuivre la soirée en m’occupant de lui cette fois et la conscience que j’ai des pensées de Thomas m’indique que lui aussi est prêt à refaire la découverte de son ami d’enfance.
J’avance ma main jusque la cuisse bronzée de « Raphi » pour la caresser du bout des doigts, la douceur de sa peau tout comme le frisson ainsi que la crispation des muscles que je perçois venant de lui à mon contact libèrent une nouvelle fois ma libido, ma main prenant alors de l’assurance pour lui masser le haut intérieur de la cuisse en s’avançant à chaque fois un peu plus vers la fourche où se trouve l’objet tant convoité depuis nos retrouvailles.
CHAPITRE 67 (280) (Camping de la dune) (Samedi soir) (Amitiés passionnelles)
C’est un son de gorge d’Éric qui libère les dernières barrières quand chacun comprend que l’autre a donné son aval, un regard vers lui me conforte dans ma réflexion ainsi que le sourire épanoui de Raphaël qui se redresse d’un mouvement félin pour me prendre dans ses bras et me susurrer à l’oreille un simple mot qui a le don d’augmenter encore plus le désir que j’ai de lui.
- Enfin !!
Son corps se frotte contre le mien qui n’est plus qu’une marionnette de sexe entre ses mains, ma peau se couvre de frissons au passage de sa bouche et de ses doigts qui en explorent chaque parcelle avec avidité et quand enfin son glaive me transperce virilement, je pousse un son rauque et puissant qui déclenche nos plus profondes pulsions passionnelles, nos esprits s’embrument ensuite dans un plaisir qui dépasse l’entendement.
Le reste de la nuit n’est plus que plaisirs, mélanges des corps et jouissances à répétitions, les échanges se faisant au gré des envies et personne n’est laissé de côté, je retrouve Éric avec le même plaisir que j’ai retrouvé Raphaël et nos corps à la clarté des premiers rayons du soleil ne sont plus que sueur et lassitude de nos jeux de garçons, me redonnant une joie de vivre que je ne croyais plus connaître avant cette semaine intense en retrouvailles.
***/***
C’est la pensée d’Antonin qui me remet le cerveau en éveil, j’ouvre les yeux pour faire le tour de la chambre et j’entends dans ma tête le cri de surprise de mon blondinet.
- Wouah !!! Vous feriez bien de faire le ménage les gars !! Il y a des hommes à Maurice qui demandent après toi, ils ne devraient pas tarder à arriver !! Putain !! Mais vous avez fait quoi cette nuit ??
- Dormir !!!
- Déconne pas « Flo », ça a l’air sérieux !! Je t’aurai prévenu, ne viens pas me le reprocher s’ils vous voient dans cet état !!
Faire émerger du sommeil mes trois copains n’a pas été de la tarte, finalement j’y suis parvenu et ce juste à temps pour redonner un air de chambre à la pièce et l’avoir aéré de cette odeur de musc tenace qui y régnait.
Je sors juste de la douche quand Jean vient frapper à la porte et se retrouve devant moi visiblement étonner de m’y voir, ses yeux gonflés me font sourire en comprenant que pour lui aussi la nuit n’a pas dû être de tout repos.
- Deux personnes te demandent, je n’étais pas sûr que tu sois encore là !!
- Tu devais être sacrément occupé pour ne pas t’en être aperçu Hi ! Hi !
Voyant son air soudainement gêné, je préfère en rester là et descendre pour voir ce qu’ils me veulent, la surprise en reconnaissant qui ils sont manque de me trahir et il me faut une bonne dose de sang froid pour ne pas que ça arrive, le ricanement dans ma tête venant de « Tonin » montre combien il s’amuse de ma stupeur.
« Conversation mentale »
- Tu aurais pu me prévenir mon salaud !!
- Chante beau merle Hi ! Hi ! Je ne voulais pas rater ça !! Quand ils sont arrivés, je les ai tout de suite reconnus alors que c’est la première fois que je les vois vraiment. Je dois avoir gardé aussi une partie de la mémoire de l’autre moi, ça fait un choc pas vrai ??
Pour un choc, c’en est un et d‘avoir Léonie vivante en face de moi avec mon pote Dorian me file une sacrée secousse émotionnelle qu’il me faut plusieurs longues secondes à assimiler avant de pouvoir parler.
- Vous me cherchiez ??
- (Dorian) Florian De Bierne ??
- En chair et en os Hi ! Hi !
- Nous sommes des agents de la DST chargés de vous emmener au plus vite jusqu’à Paris !!
- Ah oui !! Vraiment !! Permettez que j’appelle Maurice pour savoir ce qu’il me veut ??
***/***
« Dans les airs »
Décidément cette semaine ne m’apporte que du bon, d’abord je retrouve mon Thomas et ensuite l’intimité avec deux de mes meilleurs amis, pour finir par me retrouver entre deux nouveaux amis retrouvés qui me conduisent là où je me sens chez moi à faire ce que j’aime le plus.
Bien sûr l’annonce de l’accident m’a porté un gros coup au cœur, vite oublié pour ne plus penser qu’à prendre connaissance des dossiers cliniques copiés à l’intérieur de l’ordinateur portable qui a été mis à ma disposition.
Il ne me faut pas bien longtemps pour comprendre qu’effectivement la situation est plus que préoccupante, mettre en place ensuite un schéma opératoire me prend une petite heure et j’envoie par mail mes besoins ainsi qu’une ébauche de planning pour que tout soit prêt à mon arrivée, les quelques heures restantes vont me permettre de récupérer un peu du manque de sommeil de la nuit.
***/***
Dorian et Léonie ont suivi médusés toute la phase de prise de connaissance ainsi que les préparatifs qui en ont découlé, en comprenant ce que s’apprête à faire ce jeune rouquin et leurs regards portés sur lui alors qu’il dort du sommeil du juste, en dit long sur ce qu’ils en pensent.
- (Dorian) Ou bien je ne comprends pas tout, ou le patron est tombé sur la tête !! Ils ne vont quand même pas confiés la vie de ces gens à ce gamin ??
- (Léonie) On dirait bien que si pourtant !! Je ne sais pas pour toi « Do », mais il m’a semblé savoir ce qu’il faisait le petit !! Il n’a pas l’air plus stressé que ça en plus, regarde le dormir comme si nous l’emmenions en balade je ne sais où !!
- Quelque chose ne tourne pas rond et je m’attends d’aller de surprises en surprises, quelque chose me dit que ça ne fait que commencer !!
L’homme assis près du pilote se retourne avec un étrange sourire.
- Vous ne croyez pas si bien dire !!
CHAPITRE 68 (281) (Paris) (Dimanche) (Hôpital du Val de Grâce)
Les ordres claquent en tous sens depuis le petit matin, un important dispositif de sécurité s’est vu se mettre progressivement en place pour un motif officiel fortement médiatisé qui est la protection de la famille impériale.
Celle-ci devrait bientôt être convoyée ici depuis l’aéroport où le Jet médicalisé doit bientôt se poser et les chambres de soins intensifs sont déjà prêtes à les accueillir.
L’autre motif est lui beaucoup plus secret et ne concerne qu’un groupe restreint d’hommes qui mettent en place un itinéraire de confinement où personne de non-habilité spécifiquement n’est plus autorisé à circuler et qui mène de l’héliport à un local vestiaire près des salles opératoires.
Les médias internationaux venus en nombre, se pressent sur le parking principal dans une zone de cantonnement mise en place à cet effet et protégée par un important dispositif policier.
***/***
C’est là qu’arrive Frédéric Viala encore surpris de l’appel téléphonique reçu pendant la nuit, lui demandant de venir de toute urgence en ne lui indiquant que le minimum d’informations et en lui assurant qu’il serait briffé plus sérieusement une fois arrivé sur place, une fois qu’il se serait présenté devant l’officier de gendarmerie qui commande le cordon de sécurité mis en place.
Bien sûr la radio lui donne vite la raison de cet appel, l’annonce tournant en boucle sur toutes les fréquences et bien sûr la question qu’il se pose est pourquoi lui, Frédéric connaît sa valeur mais il sait aussi qu’il y a des chirurgiens encore plus capable que lui.
Des grilles de chantier délimitent le périmètre réservé aux journalistes, une barrière sert à faire entrer ou sortir les personnes autorisées et c’est donc vers elle qu’il se dirige en sortant ses papiers d’identité de son portefeuille, papier qu’il tend à l’officier dès que celui-ci s’avance vers lui.
- Bonjour !! Je suis le docteur Frédéric Viala, voici mes papiers !! Je suis attendu et il m’a été demandé de me présenter à vous dès mon arrivée !!
- J’ai été informé de votre venue, veuillez attendre ici le temps que je fasse prévenir la personne qui doit vous prendre en charge !!
***/***
« Héliport de l’hôpital »
Une ambulance attend sur le tarmac juste à la limite du cercle où l’appareil doit se poser, un homme à la carrure et aux cheveux grisonnant reste planté devant à passer coup de fil sur coup de fil afin de s’assurer que tout va bien.
Il raccroche pour la énième fois en faisant signe à un autre homme de le rejoindre.
- Oui patron ??
- La personne que j’attends vient d’arriver, tu connais tes instructions ??
- Pas de soucis patron !!
- J’insiste !! Seuls nos hommes et l’équipe médicale qui arrive avec les blessés sont autorisés à le voir !! Capitche ??
- J’ai bien compris patron, je pense que vous avez trouvé l’idée qu’il fallait pour que tout se passe pour le mieux et j’avoue que je n’y aurais pas pensé !!
Maurice puisque c’est bien de lui qu’il s’agit, hausse les épaules et remonte dans son véhicule pour rejoindre la zone où l’attend Frédéric Viala, curieux de faire enfin connaissance de cet homme auquel Florian se réfère comme un second père.
Il n’est pas difficile pour lui de le reconnaître puisqu’il a eu en mains les dessins de son protégé, c’est donc tout naturellement qu’il se dirige vers Frédéric pour venir se présenter.
- Bonjour docteur Viala !! Je suis Maurice Désmaré, votre épouse vous aura certainement parlé de moi ?
- Bien sûr !! Enchantez de faire votre connaissance, c’est toutefois étonnant que ce soit avec vous que j’ai à faire ?? Je pensais plutôt à voir venir le responsable de cet hôpital.
- Vous allez comprendre tout de suite quand je vais vous dire que vous n’êtes pas ici pour le travail.
- ????????? Excusez cette question, pourquoi m’a-t-on fait venir ici alors ??
- Je pensais que ma présence devant vous, vous l’aurait fait comprendre !!
L’esprit de Frédéric mouline un moment avant qu’un éclair de compréhension ne lui arrive soudainement.
- Ça aurait-il un rapport avec le jeune De Bierne ??
Maurice vérifie que personne n’écoute et aurait entendu la dernière phrase de Frédéric, ce n’est qu’une fois rassuré qu’il reprend la parole.
- Il y a des noms et celui-là en particulier que je vous demanderais d’éviter de prononcer, suivez-moi voulez-vous ? Nous continuerons les explications dans un endroit plus tranquille !!
***/***
« Entrée des urgences »
Le cordon policier s’écarte pour laisser passer les trois ambulances qui arrivent toutes sirènes hurlantes, les passagers sont tout de suite pris en charge par le personnel hospitalier pour être aussitôt dirigés vers les chambres qui leur sont affectées.
Une batterie d’analyses et d’examens devant encore être réalisés avant de les descendre en salles d’opérations, le professeur Assaki y participe avec son équipe visiblement nerveuse et se penche une fois de plus sur les résultats qui lui font froncer les sourcils, conscient que l’opération qui va avoir lieu sera celle de la dernière chance pour tout du moins le fils de l’homme le plus adulé de son peuple.
- Il ne s’imaginait rien, en fait Hi ! Hi ! Mon frangin est un gros puceau qui a l’habitude de se prendre des vents !!
La voix, derrière elles, les fait sursauter et se retourner d’un même geste surpris pour se retrouver en face de deux garçons dont l’un parfait inconnu pour elles semble bien s’amuser alors que l’autre qui n’est personne d’autre que celui qu’elles recherchaient regarde son frère, sidéré de ses paroles.
Chloé revenant de sa surprise fixe le grand blond avec ironie.
- Parce que toi non peut être ?
- Je ne sais pas ? T’en penses quoi ?
- Que tu risques de te prendre une baffe sur le coin du nez si tu continues !! Voilà ce que j’en pense !!
- Peut-être que j’aime ça ? Quoique je ne sois absolument pas contre les bisous et les caresses, va savoir ?
- Ohhh !! Espèce de….
***/***
Léa pourtant intimidée de se retrouver en face du garçon qui a dû entendre ses dernières paroles tout comme son frère, éclate de rire devant la tête que font Chloé et l’autre garçon à se jauger avec le même sourire narquois aux lèvres.
- Parole !! Vous vous êtes bien trouvés tous les deux Hi ! Hi ! Autant de culot l’un que l’autre, je sens que ça ne va pas être triste !!
Dylan en profite pour prendre son courage à deux mains en attrapant timidement la blondinette par le bras.
- Ça te dis de le prendre maintenant ce verre, pendant qu’ils terminent leur petit numéro de combat de coqs ??
- Et bien….pourquoi pas !! Ils sauront où nous trouver quand ils auront finis Hi ! Hi ! Au fait !! Moi c’est Léa !!
- Dylan !!
- J’aime beaucoup ton prénom, alors comme ça vous avez tout entendu de notre conversation ?
- Pas tout, non !! Juste la fin !! En fait pour être honnête c’était aussi ce que je recherchais, je…. Comment dire….manque ….d’assurance avec les filles et un peu ….d’expérience ne me ferait pas de mal.
- Et bien comme ça nous sommes au moins deux Hi ! Hi ! Ça n’a pas l’air d’être le cas pour ton frère, pas vrai ?
- Qui ça, Kevin ?? À l’entendre il connaît tout sur tout mais j’ai quand même un doute, quoique avec son baratin je ne peux jurer de rien !!
- (Léa) Ça va mieux toi, on dirait ? Je ne te fais plus peur ?
- Non c’est cool et toi ?
- C’est cool aussi !!
***/***
« Mobil home des filles »
Antonin et Jean Baptiste s’astiquent tranquillement le manche en s’observant attentivement, ils ne se sont pas concertés mais ni l’un ni l’autre n’a envie d’arriver trop vite au point de non-retour et les sourires qui ornent leurs lèvres montrent combien ils apprécient cette connivence qui les fait dévoiler leur intimité à l’autre.
Antonin avait déjà remarqué lors de leur petit jeu d’action ou vérité, que son copain était circoncis et c’est d’ailleurs une des raisons qui a fait qu’il n’a su se retenir ce soir-là, trouvant magnifique ce sexe à la peau tendu et à la partie supérieure plus claire, montrant l’endroit précis où l’acte a été pratiqué.
C’est la première fois qu’il rencontre quelqu’un qui le soit, tous ses copains étant comme lui à ne pas avoir subi ce genre d’opération.
- Ça ne te fait pas mal ??
- Quoi donc ??
- De te frotter le gland à nu comme ça ?? Moi je ne pourrais pas le faire, c’est trop sensible !!
- Tu sais depuis le temps, c’est quasiment comme n’importe quelle autre partie de ma peau !! Des fois il faut que je salive un peu dessus pour éviter d’être irrité, mais c’est seulement quand je me branle trop longtemps.
- Ah !! Ok, je me demandais !!
- Tu veux toucher ?? On pourrait même se branler l’un l’autre si tu es d’accord ??
- Hummm !!! Oui mais je risque de ne pas tenir bien longtemps.
- T’inquiètes moi non plus Hi ! Hi !
Quelqu’un qui assisterait à la scène verrait tout de suite que les deux copains n’attendaient que ça, déjà au regard de convoitise que chacun lance au sexe de l’autre mais aussi à la rapidité avec laquelle ils se mettent en position, assis sur le lit l’un en face de l’autre avec les sexes bandés et vibrants d’envies, presque à se toucher.
La main fine d’Antonin est la première à entrer en action pour attraper délicatement la hampe de Jean Baptiste avant que celui-ci n’en fasse autant et entame le geste que tous les garçons connaissent, prenant et se donnant un immense plaisir de ressentir les pulsions d’excitation et la chaleur du sexe gonflé de sève de l’autre.
Comme l’avait prédit Antonin, les crispations des deux visages annoncent l’arrivée rapide de l’orgasme et font s’accélérer les coups de poignets jusqu’à laisser fuser le jus épais qui leur retombe sur les doigts, dans un grognement montrant l’extrême plaisir qu’ils en ont ressenti.
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« Mobil home des garçons »
Antoine est allongé à se frotter de tout son long sur son chéri, à part sa tête suffisamment relevée pour pouvoir l’admirer à l’envi et capter son regard sombre, brillant de l’excitation qu’il aperçoit entre deux mèches de ses cheveux d’un noir profond qui lui mangent le haut du visage.
Un frisson lui traverse une nouvelle fois le corps, son sexe s’écrase un peu plus pour le ressentir davantage et ses lèvres viennent dévorer celles de son bel asiatique au moment où celui-ci lui empoigne virilement les fesses pour plaquer encore plus fort leurs hampes vibrantes au moment précis où l’orgasme les tétanise et qu’ils ressentent la moiteur chaude de leur semence se répandre sur leur bas-ventre.
***/***
« Dans la chambre de Raphaël »
La soirée a été riche en sensations, aussi bien du côté de notre couple que de celui de nos amis et je suis heureux de voir que toutes les barrières ont été rompus entre eux, leurs corps alanguis près des nôtres en témoignent.
La vision de Raphaël nu me donne l’envie de poursuivre la soirée en m’occupant de lui cette fois et la conscience que j’ai des pensées de Thomas m’indique que lui aussi est prêt à refaire la découverte de son ami d’enfance.
J’avance ma main jusque la cuisse bronzée de « Raphi » pour la caresser du bout des doigts, la douceur de sa peau tout comme le frisson ainsi que la crispation des muscles que je perçois venant de lui à mon contact libèrent une nouvelle fois ma libido, ma main prenant alors de l’assurance pour lui masser le haut intérieur de la cuisse en s’avançant à chaque fois un peu plus vers la fourche où se trouve l’objet tant convoité depuis nos retrouvailles.
CHAPITRE 67 (280) (Camping de la dune) (Samedi soir) (Amitiés passionnelles)
C’est un son de gorge d’Éric qui libère les dernières barrières quand chacun comprend que l’autre a donné son aval, un regard vers lui me conforte dans ma réflexion ainsi que le sourire épanoui de Raphaël qui se redresse d’un mouvement félin pour me prendre dans ses bras et me susurrer à l’oreille un simple mot qui a le don d’augmenter encore plus le désir que j’ai de lui.
- Enfin !!
Son corps se frotte contre le mien qui n’est plus qu’une marionnette de sexe entre ses mains, ma peau se couvre de frissons au passage de sa bouche et de ses doigts qui en explorent chaque parcelle avec avidité et quand enfin son glaive me transperce virilement, je pousse un son rauque et puissant qui déclenche nos plus profondes pulsions passionnelles, nos esprits s’embrument ensuite dans un plaisir qui dépasse l’entendement.
Le reste de la nuit n’est plus que plaisirs, mélanges des corps et jouissances à répétitions, les échanges se faisant au gré des envies et personne n’est laissé de côté, je retrouve Éric avec le même plaisir que j’ai retrouvé Raphaël et nos corps à la clarté des premiers rayons du soleil ne sont plus que sueur et lassitude de nos jeux de garçons, me redonnant une joie de vivre que je ne croyais plus connaître avant cette semaine intense en retrouvailles.
***/***
C’est la pensée d’Antonin qui me remet le cerveau en éveil, j’ouvre les yeux pour faire le tour de la chambre et j’entends dans ma tête le cri de surprise de mon blondinet.
- Wouah !!! Vous feriez bien de faire le ménage les gars !! Il y a des hommes à Maurice qui demandent après toi, ils ne devraient pas tarder à arriver !! Putain !! Mais vous avez fait quoi cette nuit ??
- Dormir !!!
- Déconne pas « Flo », ça a l’air sérieux !! Je t’aurai prévenu, ne viens pas me le reprocher s’ils vous voient dans cet état !!
Faire émerger du sommeil mes trois copains n’a pas été de la tarte, finalement j’y suis parvenu et ce juste à temps pour redonner un air de chambre à la pièce et l’avoir aéré de cette odeur de musc tenace qui y régnait.
Je sors juste de la douche quand Jean vient frapper à la porte et se retrouve devant moi visiblement étonner de m’y voir, ses yeux gonflés me font sourire en comprenant que pour lui aussi la nuit n’a pas dû être de tout repos.
- Deux personnes te demandent, je n’étais pas sûr que tu sois encore là !!
- Tu devais être sacrément occupé pour ne pas t’en être aperçu Hi ! Hi !
Voyant son air soudainement gêné, je préfère en rester là et descendre pour voir ce qu’ils me veulent, la surprise en reconnaissant qui ils sont manque de me trahir et il me faut une bonne dose de sang froid pour ne pas que ça arrive, le ricanement dans ma tête venant de « Tonin » montre combien il s’amuse de ma stupeur.
« Conversation mentale »
- Tu aurais pu me prévenir mon salaud !!
- Chante beau merle Hi ! Hi ! Je ne voulais pas rater ça !! Quand ils sont arrivés, je les ai tout de suite reconnus alors que c’est la première fois que je les vois vraiment. Je dois avoir gardé aussi une partie de la mémoire de l’autre moi, ça fait un choc pas vrai ??
Pour un choc, c’en est un et d‘avoir Léonie vivante en face de moi avec mon pote Dorian me file une sacrée secousse émotionnelle qu’il me faut plusieurs longues secondes à assimiler avant de pouvoir parler.
- Vous me cherchiez ??
- (Dorian) Florian De Bierne ??
- En chair et en os Hi ! Hi !
- Nous sommes des agents de la DST chargés de vous emmener au plus vite jusqu’à Paris !!
- Ah oui !! Vraiment !! Permettez que j’appelle Maurice pour savoir ce qu’il me veut ??
***/***
« Dans les airs »
Décidément cette semaine ne m’apporte que du bon, d’abord je retrouve mon Thomas et ensuite l’intimité avec deux de mes meilleurs amis, pour finir par me retrouver entre deux nouveaux amis retrouvés qui me conduisent là où je me sens chez moi à faire ce que j’aime le plus.
Bien sûr l’annonce de l’accident m’a porté un gros coup au cœur, vite oublié pour ne plus penser qu’à prendre connaissance des dossiers cliniques copiés à l’intérieur de l’ordinateur portable qui a été mis à ma disposition.
Il ne me faut pas bien longtemps pour comprendre qu’effectivement la situation est plus que préoccupante, mettre en place ensuite un schéma opératoire me prend une petite heure et j’envoie par mail mes besoins ainsi qu’une ébauche de planning pour que tout soit prêt à mon arrivée, les quelques heures restantes vont me permettre de récupérer un peu du manque de sommeil de la nuit.
***/***
Dorian et Léonie ont suivi médusés toute la phase de prise de connaissance ainsi que les préparatifs qui en ont découlé, en comprenant ce que s’apprête à faire ce jeune rouquin et leurs regards portés sur lui alors qu’il dort du sommeil du juste, en dit long sur ce qu’ils en pensent.
- (Dorian) Ou bien je ne comprends pas tout, ou le patron est tombé sur la tête !! Ils ne vont quand même pas confiés la vie de ces gens à ce gamin ??
- (Léonie) On dirait bien que si pourtant !! Je ne sais pas pour toi « Do », mais il m’a semblé savoir ce qu’il faisait le petit !! Il n’a pas l’air plus stressé que ça en plus, regarde le dormir comme si nous l’emmenions en balade je ne sais où !!
- Quelque chose ne tourne pas rond et je m’attends d’aller de surprises en surprises, quelque chose me dit que ça ne fait que commencer !!
L’homme assis près du pilote se retourne avec un étrange sourire.
- Vous ne croyez pas si bien dire !!
CHAPITRE 68 (281) (Paris) (Dimanche) (Hôpital du Val de Grâce)
Les ordres claquent en tous sens depuis le petit matin, un important dispositif de sécurité s’est vu se mettre progressivement en place pour un motif officiel fortement médiatisé qui est la protection de la famille impériale.
Celle-ci devrait bientôt être convoyée ici depuis l’aéroport où le Jet médicalisé doit bientôt se poser et les chambres de soins intensifs sont déjà prêtes à les accueillir.
L’autre motif est lui beaucoup plus secret et ne concerne qu’un groupe restreint d’hommes qui mettent en place un itinéraire de confinement où personne de non-habilité spécifiquement n’est plus autorisé à circuler et qui mène de l’héliport à un local vestiaire près des salles opératoires.
Les médias internationaux venus en nombre, se pressent sur le parking principal dans une zone de cantonnement mise en place à cet effet et protégée par un important dispositif policier.
***/***
C’est là qu’arrive Frédéric Viala encore surpris de l’appel téléphonique reçu pendant la nuit, lui demandant de venir de toute urgence en ne lui indiquant que le minimum d’informations et en lui assurant qu’il serait briffé plus sérieusement une fois arrivé sur place, une fois qu’il se serait présenté devant l’officier de gendarmerie qui commande le cordon de sécurité mis en place.
Bien sûr la radio lui donne vite la raison de cet appel, l’annonce tournant en boucle sur toutes les fréquences et bien sûr la question qu’il se pose est pourquoi lui, Frédéric connaît sa valeur mais il sait aussi qu’il y a des chirurgiens encore plus capable que lui.
Des grilles de chantier délimitent le périmètre réservé aux journalistes, une barrière sert à faire entrer ou sortir les personnes autorisées et c’est donc vers elle qu’il se dirige en sortant ses papiers d’identité de son portefeuille, papier qu’il tend à l’officier dès que celui-ci s’avance vers lui.
- Bonjour !! Je suis le docteur Frédéric Viala, voici mes papiers !! Je suis attendu et il m’a été demandé de me présenter à vous dès mon arrivée !!
- J’ai été informé de votre venue, veuillez attendre ici le temps que je fasse prévenir la personne qui doit vous prendre en charge !!
***/***
« Héliport de l’hôpital »
Une ambulance attend sur le tarmac juste à la limite du cercle où l’appareil doit se poser, un homme à la carrure et aux cheveux grisonnant reste planté devant à passer coup de fil sur coup de fil afin de s’assurer que tout va bien.
Il raccroche pour la énième fois en faisant signe à un autre homme de le rejoindre.
- Oui patron ??
- La personne que j’attends vient d’arriver, tu connais tes instructions ??
- Pas de soucis patron !!
- J’insiste !! Seuls nos hommes et l’équipe médicale qui arrive avec les blessés sont autorisés à le voir !! Capitche ??
- J’ai bien compris patron, je pense que vous avez trouvé l’idée qu’il fallait pour que tout se passe pour le mieux et j’avoue que je n’y aurais pas pensé !!
Maurice puisque c’est bien de lui qu’il s’agit, hausse les épaules et remonte dans son véhicule pour rejoindre la zone où l’attend Frédéric Viala, curieux de faire enfin connaissance de cet homme auquel Florian se réfère comme un second père.
Il n’est pas difficile pour lui de le reconnaître puisqu’il a eu en mains les dessins de son protégé, c’est donc tout naturellement qu’il se dirige vers Frédéric pour venir se présenter.
- Bonjour docteur Viala !! Je suis Maurice Désmaré, votre épouse vous aura certainement parlé de moi ?
- Bien sûr !! Enchantez de faire votre connaissance, c’est toutefois étonnant que ce soit avec vous que j’ai à faire ?? Je pensais plutôt à voir venir le responsable de cet hôpital.
- Vous allez comprendre tout de suite quand je vais vous dire que vous n’êtes pas ici pour le travail.
- ????????? Excusez cette question, pourquoi m’a-t-on fait venir ici alors ??
- Je pensais que ma présence devant vous, vous l’aurait fait comprendre !!
L’esprit de Frédéric mouline un moment avant qu’un éclair de compréhension ne lui arrive soudainement.
- Ça aurait-il un rapport avec le jeune De Bierne ??
Maurice vérifie que personne n’écoute et aurait entendu la dernière phrase de Frédéric, ce n’est qu’une fois rassuré qu’il reprend la parole.
- Il y a des noms et celui-là en particulier que je vous demanderais d’éviter de prononcer, suivez-moi voulez-vous ? Nous continuerons les explications dans un endroit plus tranquille !!
***/***
« Entrée des urgences »
Le cordon policier s’écarte pour laisser passer les trois ambulances qui arrivent toutes sirènes hurlantes, les passagers sont tout de suite pris en charge par le personnel hospitalier pour être aussitôt dirigés vers les chambres qui leur sont affectées.
Une batterie d’analyses et d’examens devant encore être réalisés avant de les descendre en salles d’opérations, le professeur Assaki y participe avec son équipe visiblement nerveuse et se penche une fois de plus sur les résultats qui lui font froncer les sourcils, conscient que l’opération qui va avoir lieu sera celle de la dernière chance pour tout du moins le fils de l’homme le plus adulé de son peuple.
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