18-09-2020, 08:38 AM
(Modification du message : 18-09-2020, 08:45 AM par Philou0033.)
Après une semaine à étudier et à revoir nos cours, nous avions décidés de passer une semaine à la côte, au bord de la mer du nord. Delphine et Stéphanie avaient elles aussi décidé de faire comme nous. C’est donc ensemble que nous nous étions rendus dans la location que nos parents avaient réservée pour nous en vue d’y passer cette dernière semaine de vacances.
Nous étions arrivés en train et ensuite nous avions pris le tram de la côte jusqu’à Koksijde. Une fois les clés retirées à l’agence nous nous étions installés dans le logement. Il y avait deux chambres dans cet appartement, chaque couple avait donc une chambre avec un lit-double, un grand living avec vue sur la mer, une salle de bain avec baignoire et douche. Le logement était très bien aménagé, il y avait même la télévision. Nous pouvions êtres très heureux du choix que nos parents avaient fait, c’était le grand luxe.
Avec les filles nous étions allés faire quelques achats dans la grande surface de la localité et nous avions convenu de manger tous les quatre la même chose pour éviter de faire de la vaisselle inutilement. Delphine s’était chargée de concocter un menu pour la semaine. Nous étions aussi passés par la boulangerie. Nous étions donc très bien organisés.
Nous avions profité de la première soirée pour faire un tour dans le centre car il y avait trop de vent sur la digue de mer. Nous étions allés prendre un verre ensemble. Une fois de retour à l’appartement nous avions regardé le film de la fin de soirée. Ensuite nous avions gagné nos chambres pour la nuit. Julien était très heureux de passer huit jours avec moi et les filles. Nous étions vite allés prendre notre douche pour ensuite nous mettre au lit. Nous nous étions embrassés et fait quelques câlins avant de nous endormir, fatigué par cette journée. Le voyage, le vent du large et les déplacements à pieds, tout cela nous avait fatigués, mais nous étions très heureux d’être à deux. Nous savions que nous aurions le temps d’en profiter durant le séjour, de nous aimer, de nous cajoler et penser à nous ! Nous supposions que les filles avaient fait de même, il n’y avait plus de bruit dans l’appartement.
Au matin je m’étais levé le premier, Julien dormait encore. Chez les filles pas de mouvement non plus. J’avais fait passer le café au percolateur et j’avais mis la table pour déjeuner. C’est alors que Stéphanie était apparue dans le living, sans doute éveillée par l’odeur du café frais. Elle ne portrait qu’un tee-shirt, quant à moi j’étais nu. C’était régulier que nous nous baladions nus entre nous. Quelques minutes plus tard c’était Delphine suive par Julien qui faisaient leur entrée, nus également. Nous avions mangé de bon appétit en riant et blaguant. Nous avions décidé du programme de la journée. C’était balade sur la digue, ensuite partie de billard dans le Luna-park. Retour à l’appart pour le dîner. Puis tour à vélo dans l’arrière-pays, avant la soirée et le souper.
Notre première vraie journée à la mer s’était déroulée au mieux. Pas trop de vent, pas de pluie, mais il ne faisait pas si chaud que ça. Heureusement que nous avions pris dans nos valises des pulls et des bonnets. Nous étions tous les quatre ravis d’être ensemble. Puis nous allions Julien et moi bientôt avoir 18 ans, les deux filles étant elles plus âgées. Vers huit heures du soir, la pluie s’était mise à tomber. Nous avions décidé de rester au chaud dans l’appart. Nous avions mis la télé en marche et nous regardions un film. Nous étions par deux dans les deux divans du living. Julien s’était blotti dans mes bras tandis que Delphine était dans les bras de Stéphanie. De temps à autre nous nous embrassions langoureusement. Je savais que le début de nuit ne serait pas si calme que cela !
Après le film nous avons un peu joué aux cartes. Puis il était déjà tard, soit minuit passé ! Nous avions décidé d’aller dans nos chambres pour aller dormir. Petit passage par la salle de bain et puis hop au lit.
Dès que nous fûmes dans la chambre, nous nous étions carrément sautés dessus pour nous embrasser et nous caresser. Nous attendions ce moment depuis quelques jours déjà. Julien avait déjà préparé les préservatifs et le gel lubrifiant sur la table de nuit, au cas où !
Nos mains allaient sur le corps de notre amour, elles valsaient et s’attardaient sur certaines parties sensibles. Nos bouches n’étaient pas en reste non plus, elles allaient titiller le lobe des oreilles, les tétons, le nombril, les épaules, et plus bien entendu. Nous étions tous les deux excités, nos protubérances étaient bandées à mort. Nos couilles faisaient également l’objet de l’attention voulue. Puis sens même se dire quoi que ce soit, nous nous étions retrouvés têtes bêches et l’objet de nos désirs était englouti dans nos bouches béantes et accueillantes. Nos langues titillaient le gland déjà suintant de l’être aimé et cette caresse buccale était la bienvenue.
Nous nous procurions des sensations divines, nous nous donnions du plaisir, nous nous léchions sans vergogne. Puis au fur et à mesure, la tension montait, nous étions comme sur une autre planète. Nous n’étions plus que deux, deux dans une grande épopée d’amour et de bonheur ! Nous nous aimions, nous nous délections de l’être aimé. Puis nos corps s’étaient quelque peu raidis, nos reins se contractaient et puis dans un grand râles salvateur nous avions joui comme jamais au fond du palais de l’être tant aimé. Nous avions avalé le nectar ainsi reçu en offrande à notre amour, nous étions toujours sur un nuage, emplis de légèreté, sur un nuage de bonheur immense et enfin, dans un élan ultime, nous nous étions embrassés en mélangeant nos semences.
C’était alors la lente descente sur « terre », nous atterrissions progressivement et nos esprits se calmaient. Nos corps reprenaient leur place, soit allongés, côte à côte, fatigués mais superbement détendus.
Nous nous étions ensuite endormis dans les bras l’un de l’autre, ivres de fatigue !
Au matin, c’est Julien qui m’avait réveillé en me donnant des petits bisous dans le cou. J’avais ouvert les yeux et je découvrais mon amour avec un large sourire en guise de bonjour.
Que j’aimais mon Juju, oui je l’aimais de plus en plus. Nous étions enfin retrouvés et pour ma part je ne souhaitais en aucun cas m’en séparer. Nous nous étions alors embrassés voluptueusement, profitant de l’instant. Nos langues étaient un peu paresseuses, mais nos lèvres quant à elles, s’adoraient, elles se cherchaient, se trouvaient, s’unissaient pour ensuite se séparer pour mieux se reprendre par la suite. Ce ballet dura cinq bonnes minutes.
C’était Stéphanie qui nous avait en quelque sorte fait quitter nos esprits de ce rêve éveillé qui était plein de sensibilité et de grâce, pour nous signaler que le petit-déjeuner était prêt sur la table.
Nous nous étions rendus dans le living où nos sœurs nous attendaient. Nous étions bien entendu nus, tout comme elles. C’était devenu une habitude de se balader à poil dans l’appartement. Nous n’avions aucunement envie de nous habiller avant de sortir de ce lieu de villégiature. Ce n’est que pour aller dehors que nous nous sapions !
Cela faisait des années que dans ma famille nous pratiquions le naturisme, Stéphanie s’y était mise dès le début et Julien s’était déjà baigné nu dans la piscine de la maison au début de notre rencontre lors des vacances d’été précédentes.
C’était Delphine, qui affichait d’ailleurs un large sourire, qui nous avait dit :
Del : Alors les amoureux, vous avez bien profité hier soir, on vous a entendu, espèce de petits cochons !
Moi : Oui, c’est ça. Et vous, vous êtes restées sages sans doute !
Jul : Je pense qu’elles en ont aussi profité, mais bon, nous n’avons rien entendu !
Sté : Oui frangin, on sait se tenir nous au moins.
Moi : Bon, on verra la prochaine fois ceux qui font le moins de bruit.
Jul : Je ne sais pas Phil, mais on va essayer de faire nos petites affaires en silence !
Del : Oui c’est ça, mais ce n’est pas gagné d’avance.
Moi : Bon, si nous mangions, j’ai une terrible faim ce matin. Qui veut du chocolat chaud ?
Les filles : Moi, merci Phil !
Nous avions pris notre petit déjeuner dans la bonne humeur, nous étions tous les quatre détendus et heureux ensemble. Nous allions pouvoir profiter de cette nouvelle journée pour nous éclater.
Nous avions décidé d’aller faire une grande balade en vélo et en suite dans les dunes. Le temps étant au beau fixe, nous devions en profiter. Une fois habillés, nous étions partis à vélo dans l’arrière-pays. Nous avions fait une très belle balade en vélo dans les quartiers résidentiels du village. Puis nous avions poussé une pointe vers le moulin à vent situé entre la partie plage et la partie village de cette belle station balnéaire ! Nous avions poursuivi notre balade jusqu’à Oostduinkerke.
Le temps était toujours de la partie. Puis nous en avions profité pour faire un tour dans les dunes, après avoir accroché les vélos avec les antivols. Le sable était presque chaud avec le soleil qui inondait cette grande étendue de sable. Nous marchions pieds nus dans le sable et je trouvais cela très agréable. Puis au détour d’un monticule de sable, au fond un trou creusé par l’un ou l’autre enfant avec une pelle à sable, nous avions découvert la présence de deux personnes qui s’embrassaient. Nous avions poursuivi notre chemin pour finalement passer à moins de dix mètres de ce couple. Puis en jetant un coup d’œil, j’avais reconnu un copain de classe ; c’était Lucas. Il était avec un garçon que j’avais déjà vu devant l’école, à la sortie des cours. Lucas avait tourné la tête vers nous et d’un coup il était devenu blême !
Voyant son trouble, et en prenant Julien par la main, nous nous étions rapprochés de Lucas. Julien venait de comprendre ce qui se passait, sans même à avoir du prononcer une parole. Je m’étais arrêté à deux mètres de Lucas et de son ami. J’avais tout de suite dit :
Moi : Bonjour Lucas, je te rassure, ce que je viens de voir restera entre nous. Je te présente mon ami Julien !
Jul : Bonjour Lucas.
Luc : Euh, bonjour Phil, bonjour Julien !
Lucas était devenu rouge pivoine, son ami lui aussi se demandait ce qui se passait. Lucas et lui se regardaient et Lucas devait lui expliquer, mais c’était semble-t-il compliqué. Finalement Lucas avait pu dire :
Luc : Voilà mon ami Mathieu. Mathieu, voici Phil, un copain de classe !
Mat : Bonjour Phil.
Moi : Bonjour Mathieu.
Jul : Salut Mathieu !
Luc : Je ne sais que te dire Phil, mais…heu… !
Moi : Ne t’inquiète pas Lucas, tu sais que je suis homo et je suis avec mon ami Julien. Je ne savais pas pour toi, mais je t’assure, je n’en parlerai pas à l’école.
Luc : Merci Phil, ça fait un mois que je suis en compagnie de Mathieu. Nous nous aimons, mais nos parents ne sont pas au courant !
Moi : Tu sais Lucas, pour moi cela ne pose aucun problème. Tu es un copain de classe et ta vie affective ne me regarde pas. Nous restons amis puis voilà tout !
Luc : Merci Phil. Et les deux filles qui sont avec vous !
Moi : Tu vois, il y a ma sœur Delphine et son amie Stéphanie, c’est en fait la sœur de Julien. Puis, bon, elles sont ensembles si tu vois ce que je veux dire !
Luc : Ah, OK, c’est comme toi et Julien ou comme moi et Mathieu !
Jul : Oui Lucas, c’est bien ça, Phil est avec moi et sa sœur avec la mienne !
Luc : Ça fait bizarre.
Moi : Tu sais cela ne nous pose pas de problème, nous sommes en vacances à quatre dans un appartement à Koksijde.
Luc : Nous aussi, on est avec mes parents dans un appartement également à Koksijde. On pourrait se revoir si tu veux.
Moi : Tu sais Lucas, ce sera avec plaisir.
Luc : Génial. Si tu savais comme j’ai eu peur en te voyant !
Moi : Tu sais Lucas, je te l’ai dit, je ne dirai jamais rien te concernant. Puis tu sais quoi pour moi, je suis gay et je l’assume. Si tu le souhaites, je serai à tes côtés pour t’aider à t’assumer toi aussi.
Luc : Merci Phil, je te connaissais, mais je ne savais pas que tu étais si ouvert et bienveillant avec les autres et avec moi en particulier.
Moi : Pas de problème Lucas. Bon on vous laisse. Tiens voilà l’adresse où on loge, c’est sur la digue.
Luc : Merci Phil. Merci beaucoup !
Nous avions Julien et moi rejoint les deux filles. J’avais alors expliqué à Delphine et à Stéphanie qui nous venions de croiser. Delphine avait trouvé sympa que je leur propose de venir passer un moment à l’appartement. Nous aurions alors l’occasion de faire l’une ou l’autre chose ensemble durant notre séjour.
Nous avions terminé ce tour dans les dunes et nous avions repris les vélos. Pour le dîner nous avions prévus d’aller manger des moules frites dans un petit restaurant de la Route Royale. Nous avions mangé avec appétit, il faut dire que l’air de le côte y était pour quelque chose ! Une fois le repas terminé, nous étions allés nous promener sur la digue de mer. Le vent avait quelque peu faibli ce qui nous permettait de profiter pleinement de ce début d’après-midi. Puis nous avions été marchés le long de la plage, au bord de l’eau. Les vagues n’étaient pas trop fortes ce qui nous laissait l’occasion de se déchausser pour tremper nos pieds dans l’eau. Elle était quand même froide, ce qui avait bien entendu raccourci ce moment. Il était déjà seize heures trente, Delphine avait alors proposé d’aller chez Siska pour y manger une gaufre et prendre un chocolat chaud. Il faut dire que Siska c’est une institution à Koksijde. Hop nous avions bien entendu tous approuvés.
Effectivement nous avions mangé ces très belles gaufres rondes dont la particularité est qu’elles se découpaient en forme de cœur. Nous étions heureux de pouvoir ainsi profiter des bonnes choses qu’offres la côté belge durant les vacances de Pâques. Le tout étant de s’adapter en fonction du temps. Une fois ce très bon gouter avalé, nous nous étions dirigés vers l’appartement. Nous allions préparer pour la soirée, souper et ensuite nous irions prendre un verre dans une taverne.
J’avais proposé aux filles de nous laisser Julien et moi préparer le souper. Il y avait du pain complet, du beurre du fromage et de la charcuterie. Il y avait aussi des œufs. Voyant qu’il restait encore des crevettes j’avais eu l’idée de faire une omelette avec les œufs et les crevettes. Julien avait approuvé. Nous n’avions rien dit aux filles, c’était notre surprise.
Effectivement nos deux demoiselles avaient apprécié l’omelette ainsi préparée. Nous étions tous heureux de voir qu’il suffisait de peu pour contenter tout le monde. Delphine avait alors décidé de faire la vaisselle avec Stéphanie. Mais nous n’avions pas pu nous empêcher de donner un coup de main.
La soirée s’annonçait sous de bons auspices. En effet nous avions pu trouver une table près d’une fenêtre donnant vue sur la mer. Nous avions commandé nos boissons, soit des panachés pour les filles et nous les garçons nous avions pris une bière de St-Idesbald. Nous parlions de tout et de rien. Nous avions aussi abordé la rencontre du matin avec Lucas et son ami Mathieu. Nous allions probablement les revoir dans les jours suivants. J’avais dit mon étonnement de savoir que Lucas était gay. Rien ne m’avait fait penser ça de sa part. Bref j’avais dit que je l’aiderais pour que cela se passe au mieux à l’école. Julien était d’accord avec moi, car il savait que ça pouvait vite déraper.
Alors que nous discutions des activités pour les jours suivants, nous avions vu arriver à la table à côté de la nôtre, cinq personnes, c’étaient Lucas, Mathieu, ses parents et un autre ado. Ce n’est que quand ils eurent pris place que Lucas se rendit compte de notre présence. Voyant qu’il était un peu angoissé et qu’il ne savait que dire, je m’étais levé pour aller saluer ses parents. C’était l’occasion de faire connaissance et ainsi trouver un prétexte pour nous revoir. Lucas me présenta et de mon côté je présentais les deux filles et Julien ; j’avais dit que nous étions l’un et l’autre avec chacun notre sœur. Finalement nous avions joint les deux tables pour en profiter pour discuter. L’autre ado c’était Maxime, le frère de Lucas. C’était un garçon de 16 ans, brun avec des yeux aux reflets verts !
Les parents de Lucas avaient payé une tournée. Ils semblaient contents que leur fils ainé ait trouvé des copains présents à la mer pour passer un peu de temps ensemble. En effet il avait été convenu que Lucas et Mathieu passent une ou deux journées avec nous. Nous avions déjà rendez-vous le lendemain vers dix heures pour faire un tour en vélo. Avec sa famille nous avions parlé de nos études, mais pas trop, de sport et d’un tas de chose. Maxime ne disait pas grand-chose, mais il donnait de temps à autre son avis. Nous nous étions séparés après cette soirée assez conviviale dans cette taverne.
Nous avions regagné l’appartement pour aller dormir, il était déjà passé onze heures. Julien et moi aussi nous avions eu notre dose pour la soirée. Mais nous étions toujours assez conscients pour savoir ce que nous faisions.
Suite ci-dessous.
Nous étions arrivés en train et ensuite nous avions pris le tram de la côte jusqu’à Koksijde. Une fois les clés retirées à l’agence nous nous étions installés dans le logement. Il y avait deux chambres dans cet appartement, chaque couple avait donc une chambre avec un lit-double, un grand living avec vue sur la mer, une salle de bain avec baignoire et douche. Le logement était très bien aménagé, il y avait même la télévision. Nous pouvions êtres très heureux du choix que nos parents avaient fait, c’était le grand luxe.
Avec les filles nous étions allés faire quelques achats dans la grande surface de la localité et nous avions convenu de manger tous les quatre la même chose pour éviter de faire de la vaisselle inutilement. Delphine s’était chargée de concocter un menu pour la semaine. Nous étions aussi passés par la boulangerie. Nous étions donc très bien organisés.
Nous avions profité de la première soirée pour faire un tour dans le centre car il y avait trop de vent sur la digue de mer. Nous étions allés prendre un verre ensemble. Une fois de retour à l’appartement nous avions regardé le film de la fin de soirée. Ensuite nous avions gagné nos chambres pour la nuit. Julien était très heureux de passer huit jours avec moi et les filles. Nous étions vite allés prendre notre douche pour ensuite nous mettre au lit. Nous nous étions embrassés et fait quelques câlins avant de nous endormir, fatigué par cette journée. Le voyage, le vent du large et les déplacements à pieds, tout cela nous avait fatigués, mais nous étions très heureux d’être à deux. Nous savions que nous aurions le temps d’en profiter durant le séjour, de nous aimer, de nous cajoler et penser à nous ! Nous supposions que les filles avaient fait de même, il n’y avait plus de bruit dans l’appartement.
Au matin je m’étais levé le premier, Julien dormait encore. Chez les filles pas de mouvement non plus. J’avais fait passer le café au percolateur et j’avais mis la table pour déjeuner. C’est alors que Stéphanie était apparue dans le living, sans doute éveillée par l’odeur du café frais. Elle ne portrait qu’un tee-shirt, quant à moi j’étais nu. C’était régulier que nous nous baladions nus entre nous. Quelques minutes plus tard c’était Delphine suive par Julien qui faisaient leur entrée, nus également. Nous avions mangé de bon appétit en riant et blaguant. Nous avions décidé du programme de la journée. C’était balade sur la digue, ensuite partie de billard dans le Luna-park. Retour à l’appart pour le dîner. Puis tour à vélo dans l’arrière-pays, avant la soirée et le souper.
Notre première vraie journée à la mer s’était déroulée au mieux. Pas trop de vent, pas de pluie, mais il ne faisait pas si chaud que ça. Heureusement que nous avions pris dans nos valises des pulls et des bonnets. Nous étions tous les quatre ravis d’être ensemble. Puis nous allions Julien et moi bientôt avoir 18 ans, les deux filles étant elles plus âgées. Vers huit heures du soir, la pluie s’était mise à tomber. Nous avions décidé de rester au chaud dans l’appart. Nous avions mis la télé en marche et nous regardions un film. Nous étions par deux dans les deux divans du living. Julien s’était blotti dans mes bras tandis que Delphine était dans les bras de Stéphanie. De temps à autre nous nous embrassions langoureusement. Je savais que le début de nuit ne serait pas si calme que cela !
Après le film nous avons un peu joué aux cartes. Puis il était déjà tard, soit minuit passé ! Nous avions décidé d’aller dans nos chambres pour aller dormir. Petit passage par la salle de bain et puis hop au lit.
Dès que nous fûmes dans la chambre, nous nous étions carrément sautés dessus pour nous embrasser et nous caresser. Nous attendions ce moment depuis quelques jours déjà. Julien avait déjà préparé les préservatifs et le gel lubrifiant sur la table de nuit, au cas où !
Nos mains allaient sur le corps de notre amour, elles valsaient et s’attardaient sur certaines parties sensibles. Nos bouches n’étaient pas en reste non plus, elles allaient titiller le lobe des oreilles, les tétons, le nombril, les épaules, et plus bien entendu. Nous étions tous les deux excités, nos protubérances étaient bandées à mort. Nos couilles faisaient également l’objet de l’attention voulue. Puis sens même se dire quoi que ce soit, nous nous étions retrouvés têtes bêches et l’objet de nos désirs était englouti dans nos bouches béantes et accueillantes. Nos langues titillaient le gland déjà suintant de l’être aimé et cette caresse buccale était la bienvenue.
Nous nous procurions des sensations divines, nous nous donnions du plaisir, nous nous léchions sans vergogne. Puis au fur et à mesure, la tension montait, nous étions comme sur une autre planète. Nous n’étions plus que deux, deux dans une grande épopée d’amour et de bonheur ! Nous nous aimions, nous nous délections de l’être aimé. Puis nos corps s’étaient quelque peu raidis, nos reins se contractaient et puis dans un grand râles salvateur nous avions joui comme jamais au fond du palais de l’être tant aimé. Nous avions avalé le nectar ainsi reçu en offrande à notre amour, nous étions toujours sur un nuage, emplis de légèreté, sur un nuage de bonheur immense et enfin, dans un élan ultime, nous nous étions embrassés en mélangeant nos semences.
C’était alors la lente descente sur « terre », nous atterrissions progressivement et nos esprits se calmaient. Nos corps reprenaient leur place, soit allongés, côte à côte, fatigués mais superbement détendus.
Nous nous étions ensuite endormis dans les bras l’un de l’autre, ivres de fatigue !
Au matin, c’est Julien qui m’avait réveillé en me donnant des petits bisous dans le cou. J’avais ouvert les yeux et je découvrais mon amour avec un large sourire en guise de bonjour.
Que j’aimais mon Juju, oui je l’aimais de plus en plus. Nous étions enfin retrouvés et pour ma part je ne souhaitais en aucun cas m’en séparer. Nous nous étions alors embrassés voluptueusement, profitant de l’instant. Nos langues étaient un peu paresseuses, mais nos lèvres quant à elles, s’adoraient, elles se cherchaient, se trouvaient, s’unissaient pour ensuite se séparer pour mieux se reprendre par la suite. Ce ballet dura cinq bonnes minutes.
C’était Stéphanie qui nous avait en quelque sorte fait quitter nos esprits de ce rêve éveillé qui était plein de sensibilité et de grâce, pour nous signaler que le petit-déjeuner était prêt sur la table.
Nous nous étions rendus dans le living où nos sœurs nous attendaient. Nous étions bien entendu nus, tout comme elles. C’était devenu une habitude de se balader à poil dans l’appartement. Nous n’avions aucunement envie de nous habiller avant de sortir de ce lieu de villégiature. Ce n’est que pour aller dehors que nous nous sapions !
Cela faisait des années que dans ma famille nous pratiquions le naturisme, Stéphanie s’y était mise dès le début et Julien s’était déjà baigné nu dans la piscine de la maison au début de notre rencontre lors des vacances d’été précédentes.
C’était Delphine, qui affichait d’ailleurs un large sourire, qui nous avait dit :
Del : Alors les amoureux, vous avez bien profité hier soir, on vous a entendu, espèce de petits cochons !
Moi : Oui, c’est ça. Et vous, vous êtes restées sages sans doute !
Jul : Je pense qu’elles en ont aussi profité, mais bon, nous n’avons rien entendu !
Sté : Oui frangin, on sait se tenir nous au moins.
Moi : Bon, on verra la prochaine fois ceux qui font le moins de bruit.
Jul : Je ne sais pas Phil, mais on va essayer de faire nos petites affaires en silence !
Del : Oui c’est ça, mais ce n’est pas gagné d’avance.
Moi : Bon, si nous mangions, j’ai une terrible faim ce matin. Qui veut du chocolat chaud ?
Les filles : Moi, merci Phil !
Nous avions pris notre petit déjeuner dans la bonne humeur, nous étions tous les quatre détendus et heureux ensemble. Nous allions pouvoir profiter de cette nouvelle journée pour nous éclater.
Nous avions décidé d’aller faire une grande balade en vélo et en suite dans les dunes. Le temps étant au beau fixe, nous devions en profiter. Une fois habillés, nous étions partis à vélo dans l’arrière-pays. Nous avions fait une très belle balade en vélo dans les quartiers résidentiels du village. Puis nous avions poussé une pointe vers le moulin à vent situé entre la partie plage et la partie village de cette belle station balnéaire ! Nous avions poursuivi notre balade jusqu’à Oostduinkerke.
Le temps était toujours de la partie. Puis nous en avions profité pour faire un tour dans les dunes, après avoir accroché les vélos avec les antivols. Le sable était presque chaud avec le soleil qui inondait cette grande étendue de sable. Nous marchions pieds nus dans le sable et je trouvais cela très agréable. Puis au détour d’un monticule de sable, au fond un trou creusé par l’un ou l’autre enfant avec une pelle à sable, nous avions découvert la présence de deux personnes qui s’embrassaient. Nous avions poursuivi notre chemin pour finalement passer à moins de dix mètres de ce couple. Puis en jetant un coup d’œil, j’avais reconnu un copain de classe ; c’était Lucas. Il était avec un garçon que j’avais déjà vu devant l’école, à la sortie des cours. Lucas avait tourné la tête vers nous et d’un coup il était devenu blême !
Voyant son trouble, et en prenant Julien par la main, nous nous étions rapprochés de Lucas. Julien venait de comprendre ce qui se passait, sans même à avoir du prononcer une parole. Je m’étais arrêté à deux mètres de Lucas et de son ami. J’avais tout de suite dit :
Moi : Bonjour Lucas, je te rassure, ce que je viens de voir restera entre nous. Je te présente mon ami Julien !
Jul : Bonjour Lucas.
Luc : Euh, bonjour Phil, bonjour Julien !
Lucas était devenu rouge pivoine, son ami lui aussi se demandait ce qui se passait. Lucas et lui se regardaient et Lucas devait lui expliquer, mais c’était semble-t-il compliqué. Finalement Lucas avait pu dire :
Luc : Voilà mon ami Mathieu. Mathieu, voici Phil, un copain de classe !
Mat : Bonjour Phil.
Moi : Bonjour Mathieu.
Jul : Salut Mathieu !
Luc : Je ne sais que te dire Phil, mais…heu… !
Moi : Ne t’inquiète pas Lucas, tu sais que je suis homo et je suis avec mon ami Julien. Je ne savais pas pour toi, mais je t’assure, je n’en parlerai pas à l’école.
Luc : Merci Phil, ça fait un mois que je suis en compagnie de Mathieu. Nous nous aimons, mais nos parents ne sont pas au courant !
Moi : Tu sais Lucas, pour moi cela ne pose aucun problème. Tu es un copain de classe et ta vie affective ne me regarde pas. Nous restons amis puis voilà tout !
Luc : Merci Phil. Et les deux filles qui sont avec vous !
Moi : Tu vois, il y a ma sœur Delphine et son amie Stéphanie, c’est en fait la sœur de Julien. Puis, bon, elles sont ensembles si tu vois ce que je veux dire !
Luc : Ah, OK, c’est comme toi et Julien ou comme moi et Mathieu !
Jul : Oui Lucas, c’est bien ça, Phil est avec moi et sa sœur avec la mienne !
Luc : Ça fait bizarre.
Moi : Tu sais cela ne nous pose pas de problème, nous sommes en vacances à quatre dans un appartement à Koksijde.
Luc : Nous aussi, on est avec mes parents dans un appartement également à Koksijde. On pourrait se revoir si tu veux.
Moi : Tu sais Lucas, ce sera avec plaisir.
Luc : Génial. Si tu savais comme j’ai eu peur en te voyant !
Moi : Tu sais Lucas, je te l’ai dit, je ne dirai jamais rien te concernant. Puis tu sais quoi pour moi, je suis gay et je l’assume. Si tu le souhaites, je serai à tes côtés pour t’aider à t’assumer toi aussi.
Luc : Merci Phil, je te connaissais, mais je ne savais pas que tu étais si ouvert et bienveillant avec les autres et avec moi en particulier.
Moi : Pas de problème Lucas. Bon on vous laisse. Tiens voilà l’adresse où on loge, c’est sur la digue.
Luc : Merci Phil. Merci beaucoup !
Nous avions Julien et moi rejoint les deux filles. J’avais alors expliqué à Delphine et à Stéphanie qui nous venions de croiser. Delphine avait trouvé sympa que je leur propose de venir passer un moment à l’appartement. Nous aurions alors l’occasion de faire l’une ou l’autre chose ensemble durant notre séjour.
Nous avions terminé ce tour dans les dunes et nous avions repris les vélos. Pour le dîner nous avions prévus d’aller manger des moules frites dans un petit restaurant de la Route Royale. Nous avions mangé avec appétit, il faut dire que l’air de le côte y était pour quelque chose ! Une fois le repas terminé, nous étions allés nous promener sur la digue de mer. Le vent avait quelque peu faibli ce qui nous permettait de profiter pleinement de ce début d’après-midi. Puis nous avions été marchés le long de la plage, au bord de l’eau. Les vagues n’étaient pas trop fortes ce qui nous laissait l’occasion de se déchausser pour tremper nos pieds dans l’eau. Elle était quand même froide, ce qui avait bien entendu raccourci ce moment. Il était déjà seize heures trente, Delphine avait alors proposé d’aller chez Siska pour y manger une gaufre et prendre un chocolat chaud. Il faut dire que Siska c’est une institution à Koksijde. Hop nous avions bien entendu tous approuvés.
Effectivement nous avions mangé ces très belles gaufres rondes dont la particularité est qu’elles se découpaient en forme de cœur. Nous étions heureux de pouvoir ainsi profiter des bonnes choses qu’offres la côté belge durant les vacances de Pâques. Le tout étant de s’adapter en fonction du temps. Une fois ce très bon gouter avalé, nous nous étions dirigés vers l’appartement. Nous allions préparer pour la soirée, souper et ensuite nous irions prendre un verre dans une taverne.
J’avais proposé aux filles de nous laisser Julien et moi préparer le souper. Il y avait du pain complet, du beurre du fromage et de la charcuterie. Il y avait aussi des œufs. Voyant qu’il restait encore des crevettes j’avais eu l’idée de faire une omelette avec les œufs et les crevettes. Julien avait approuvé. Nous n’avions rien dit aux filles, c’était notre surprise.
Effectivement nos deux demoiselles avaient apprécié l’omelette ainsi préparée. Nous étions tous heureux de voir qu’il suffisait de peu pour contenter tout le monde. Delphine avait alors décidé de faire la vaisselle avec Stéphanie. Mais nous n’avions pas pu nous empêcher de donner un coup de main.
La soirée s’annonçait sous de bons auspices. En effet nous avions pu trouver une table près d’une fenêtre donnant vue sur la mer. Nous avions commandé nos boissons, soit des panachés pour les filles et nous les garçons nous avions pris une bière de St-Idesbald. Nous parlions de tout et de rien. Nous avions aussi abordé la rencontre du matin avec Lucas et son ami Mathieu. Nous allions probablement les revoir dans les jours suivants. J’avais dit mon étonnement de savoir que Lucas était gay. Rien ne m’avait fait penser ça de sa part. Bref j’avais dit que je l’aiderais pour que cela se passe au mieux à l’école. Julien était d’accord avec moi, car il savait que ça pouvait vite déraper.
Alors que nous discutions des activités pour les jours suivants, nous avions vu arriver à la table à côté de la nôtre, cinq personnes, c’étaient Lucas, Mathieu, ses parents et un autre ado. Ce n’est que quand ils eurent pris place que Lucas se rendit compte de notre présence. Voyant qu’il était un peu angoissé et qu’il ne savait que dire, je m’étais levé pour aller saluer ses parents. C’était l’occasion de faire connaissance et ainsi trouver un prétexte pour nous revoir. Lucas me présenta et de mon côté je présentais les deux filles et Julien ; j’avais dit que nous étions l’un et l’autre avec chacun notre sœur. Finalement nous avions joint les deux tables pour en profiter pour discuter. L’autre ado c’était Maxime, le frère de Lucas. C’était un garçon de 16 ans, brun avec des yeux aux reflets verts !
Les parents de Lucas avaient payé une tournée. Ils semblaient contents que leur fils ainé ait trouvé des copains présents à la mer pour passer un peu de temps ensemble. En effet il avait été convenu que Lucas et Mathieu passent une ou deux journées avec nous. Nous avions déjà rendez-vous le lendemain vers dix heures pour faire un tour en vélo. Avec sa famille nous avions parlé de nos études, mais pas trop, de sport et d’un tas de chose. Maxime ne disait pas grand-chose, mais il donnait de temps à autre son avis. Nous nous étions séparés après cette soirée assez conviviale dans cette taverne.
Nous avions regagné l’appartement pour aller dormir, il était déjà passé onze heures. Julien et moi aussi nous avions eu notre dose pour la soirée. Mais nous étions toujours assez conscients pour savoir ce que nous faisions.
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