16-09-2020, 08:11 AM
Une fois les effusions terminées j’avais demandé à mes parents si je devais dire quoi à Julien le soir même ou alors si je devais attendre que nous soyons réunis chez lui. Papa m’a dit qu’il valait peut-être mieux lui donné un coup de téléphone d’une part pour dire que nous serions chez eux à midi le lendemain et d’autre part de dire que Jacques me laisse libre. J’avais donc appelé chez Julien. J’avais eu Béatrice au bout du fil et je lui confirmais notre venue pour le repas de midi ; j’avais aussi demandé à pouvoir parler à Julien. J’avais eu Julien au téléphone et je lui avais communiqué la teneur de la lettre que j’avais reçue de Jacques. Julien était très heureux pour moi et il comprenait que j’allais pouvoir avancer dans la vie avec lui et rien que lui, plus personne n’était intercalé entre nous.
Le lendemain midi nous arrivions chez les parents de Julien. Maman et papa étaient entrés avant moi, ils avaient salué Béatrice et Pierre, ainsi que Stéphanie. Ils dirent aussi bonjour à Delphine qui avait une nouvelle fois logé chez eux. Puis c’est Julien qui s’était avancé vers eux. Maman et Papa l’avait pris dans leurs bras et l’avaient étreint. Julien savait qu’il était accepté dans ma famille. Puis j’avais embrassé Julien sur la bouche bien entendu, personne n’avait rien trouvé à dire. Julien avait le sourire aux lèvres et moi aussi d’ailleurs !
Pierre avait proposé de passer au salon pour l’apéritif et tout ce qui s’en suit. Trois bouteilles de champagne furent vidées. Il régnait une atmosphère joyeuse et toutes les personnes présentent avaient maintenant des étoiles dans les yeux. C’est Pierre qui avait parlé en premier, il se disait heureux du choix de son fils en me regardant. Puis c’est papa qui avait fait à peu près la même réflexion. Les mamans parlaient entre elles. Julien et moi-même étions attentifs à ce qui se disait, nous étions très heureux de voir que nous étions tant aimés par nos deux familles. Les filles discutaient entre elles et de temps en temps elles avaient un regard complice envers nous. Sans vouloir exagéré, j’avais glissé à l’oreille de Julien que nous avions chacun une famille formidable et que maintenant nous avions deux familles en or !
J’avais demandé à Julien s’il avait parlé à ses parents de la lettre que j’avais reçue de Jacques. Julien m’avait dit qu’il en avait parlé à sa maman et que son papa normalement n’était pas au courant. Je ne savais pas si je devais le dire à tous, ma sœur ne le savait pas non plus et il devait en être de même avec Stéphanie. J’avais alors pris mon courage à deux mains, comme on dit, j’avais alors dit ceci :
Moi : Bon, puis-je vous dire quelque chose dont j’avais réservé la primeur à Julien hier soir au téléphone. Pierre, hier fin d’après-midi j’avais dit que je ne voulais pas enter dans les détails concernant ma relation avec Julien ; en fait je ne savais pas comment les choses allaient se passer avec mon ancien ami, Jacques. C’est pour cela que j’étais un peu secret. En fait hier soir en rentrant à la maison j’ai trouvé une lettre de Jacques dans la boîte aux lettres. Dans cette lettre Jacques disait qu’il avait trouvé un nouveau petit ami et qu’il m’encourageait à faire de même pour ne pas rester seul. Je dois dire que j’étais soulager et je savais que plus personne ne serait entre Julien et moi ! Voilà, vous êtes maintenant au courant.
Pie : Merci Phil de l’avoir dit à toutes les personnes qui t’aiment. Tu sais Phil Béatrice m’en avait déjà parlé hier soir. La seule chose que je vois devant moi, c’est un jeune homme très honnête et très respectueux d’autrui. Tu es, je vais le dire, un beau-fils idéal.
Moi : Merci Pierre, ça me touche énormément !
Pie : Allez mes deux garçons, venez dans mes bras.
Nous avions Julien et moi été nous blottir dans les bras de Pierre. Julien avait des larmes qui coulaient sur les joues, moi j’avais pu me contenir mais j’avais les yeux très humides. Puis ce sont les mamans qui s’y sont mis et puis ensuite papa.
Nous étions ensuite passés à table pour le repas assez festif que Béatrice avait concocté avec les deux filles. Nous avions mangé un superbe gigot d’agneau accompagné d’ haricots princesses, de flageolets et de croquettes de pommes de terre. Pierre avait sorti deux bouteilles de bon vin. Puis comme dessert c’était une très bonne mousse au chocolat maison. Ensuite le café avait été pris dans le salon où les discussions allaient bon train. Finalement mes parents étaient rentrés à la maison et moi j’étais heureux de pouvoir rester loger. J’allais pouvoir une nouvelle fois dormir avec mon amour de Julien, et dans le même lit, sans avoir peur de rien.
A la fin du film sur la deuxième chaine, nous avions souhaité une bonne nuit aux parents de Julien et aux filles, puis nous étions montés à l’étage. Julien m’avait alors pris par la main et m’avait conduit dans sa chambre, dans notre chambre. Julien avait un sourire angélique aux lèvres, il se montrait très avenant à mon égard. Puis une fois la chambre de son antre refermée, il m’avait fait asseoir sur le bord de son lit et sans plus attendre nos visages s’étaient rapprochés, nos bouches se cherchaient, elles se trouvaient elles s’unissaient et se décollaient pour mieux de reprendre par la suite. Puis nos lèvres s’ouvraient pour laisser à nos langues l’occasion d’entrer dans la danse. Nous nous étions embrassés un bon moment puis j’avais commencé à déshabiller mon Julien, j’ôtais ses vêtements un à un et lui de son côté avait fait la même chose. Nous nous étions tous les deux retrouvés en caleçon. Puis avec délicatesse j’avais baissé cet ultime rempart de l’objet de mes désirs. Julien avait alors calqué ses mouvements sur les miens. Nous étions alors tous les deux nus, nos attributs déjà dressés, n’attendant plus qu’on s’occupe d’eux ! Nous nous étions allongés sur le lit, nous étions enlacés, nous donnant des bisous.
Je m’étais un peu écarté de Julien et je l’avais regardé, je regardais son visage, ses yeux, je me voyais au fond d’eux, j’avais souri à mon amour, j’admirais ses traits, ses yeux, sa bouche, son nez et le fin duvet qui ornait le dessus de sa lèvre supérieur. Julien avait lui aussi esquissé un beau sourire et il me posa la question de savoir ce que je faisais à le regarder de la sorte. Je lui avais répondu que je faisais un portrait de lui pour qu’il reste gravé à tout jamais dans ma mémoire ! Puis j’avais ajouté : « Juju, je t’aime ! ». Il m’avait répondu : « Moi aussi Phil, je t’aime ! ». Nous nous étions embrassés avec fougue, nos mains entrèrent alors dans la danse, elles allaient sur nos corps, elles allaient partout, sur le moindre centimètre carré de notre peau, nous étions déjà dans notre bulle et plus personne ne pouvait nous déranger.
Ma main droite était descendue jusqu’au pubis de mon amour, mes doigts caressaient le duvet soyeux qui surmontait son phallus gorgé de sang. Puis Julien avait fait de même avec ma protubérance dressée. Nous étions occupés à nous caresser, à faire monter la pression, à nous donner de plaisir. Puis j’avais susurré à l’oreille de mon cher ami : « Je veux t’aimer, je veux te faire l’amour, veux-tu que je t’aime ! ». Dans un souffle Julien avait dit : « Oui mon amour ! ».
Julien ma donna alors un préservatif ainsi que le tube de gel lubrifiant. J’avais enduit un doigt en vue de lubrifier la rondelle de Julien, puis avec ce doigt j’avais poursuivi cette préparation de l’entrée de sa grotte d’amour. J’avais placé le latex sur mon sexe bandé et ensuite j’avais présenté mon phallus à l’entrée de cette caverne qui n’attendait que cela. J’avais entamé une lente pénétration laissant à Julien le temps de sentir, de ressentir l’intrusion tant attendue de mon sexe. Puis j’avais entamé des mouvements de va et vient tantôt lascifs, tantôt plus vifs, déjà Julien gémissait de bonheur, il n’en fallait pas plus pour que je me donne à fond pour faire monter mon amour au septième ciel. Mes bourses claquaient en rythme sur les fesses de mon amour, moi-même je commençais aussi à haleter, à soupirer d’aise, de bonheur. Je sentais que ma sève allait bientôt vouloir s’échapper et s’épandre dans l’étui en latex. Julien laissé échapper quelques petits cris de bonheur et puis dans un râle partagé, j’avais laissé la nature faire, six jets puissants venaient de se répandre au fond du préservatif. J’avais alors répété à Julien : « Je t’aime, je t’aime ! ».
J’avais retiré de cette grotte magique mon boute joie et nous nous étions affalés sur le lit, le temps de reprendre nos esprits !
Dix bonnes minutes plus tard, c’était Julien qui avait entrepris de me prendre, de m’aimer, de me posséder. Il avait préparé mon anus délicatement, en prenant son temps. J’étais réceptif à ses caresses, à ses pénétrations de doigts. Puis une fois le latex enfilé, Julien avait approché son pénis de l’entrée convoitée. Très doucement il avait investi mon intimité. Doucement je sentais qu’il me pénétrait, j’étais heureux de sentir mon amoureux en moi. Puis une fois son sexe bien présent dans ma cavité anale, Julien avait entamé ses mouvements de va et vient, alternant la cadence, me possédant avec ton son amour. Il me procurait des sensations très subtiles et de plus en plus fortes. Puis je commençais à sentir que mon amour de Julien arrivait un point de non-retour, dans des râles partagés, Julien éjaculait dans la capote tandis que moi je laissais ma semence une nouvelle fois s’échapper de mon phallus, j’avais tellement ressenti de sensations que j’avais une nouvelle fois joui !
Comme deux chevaux fourbus, nous nous étions affalés, couchés sur le lit, sur notre litière d’amour. Nous nous étions embrassés en nous disant tour à tour des « Je t’aime, je t’aime ! ».
Julien était heureux, il m’avait attendu des mois durant. Il n’avait pas compris que dès le début nous étions faits l’un pour l’autre. Pour ma part, tout était bien clair dans mon esprit, c’était Julien mon amant, mon amour, ma moitié !
C’était comme ça, nous étions heureux, dans les bras l’un de l’autre que nous nous étions endormis, ivres de fatigue !
Au matin je m’étais réveillé. Julien dormait encore. Il était tourné vers moi. Je regardais son visage endormi et paisible. Son nez était magnifique au milieu de son visage, il était beau mon amour, ses pommettes étaient un peu saillantes et rosâtres. Il était divin, c’était mon amour. Je ne me lassais pas de le regarder. Puis dix bonnes minutes après il ouvrait un œil puis deux. Il m’avait de suite fait un grand sourire. J’avais répondu à ce sourire par un sourire tout aussi spontané que le sien. Puis nos lèvres s’étaient rencontrées pour se souder et s’ouvrir pour laisser nos langues commencer un ballet qu’elles avaient pris l’habitude faire. Une fois ce baiser terminé ; j’avais dit à mon amour : « Bonjour, bien dormi ! », et Julien répondait « Oui, bonjour, et toi as-tu fais de beaux rêves ? » Comme réponse j’avais déposé un baiser sur son front.
Nous nous étions levés pour prendre une bonne douche. Une fois habillés, nous avions rejoint le reste de la famille qui nous attendait pour le petit-déjeuner. Stéphanie nous avait salués en nous disant un grand : « Bonjour les amoureux ! », Delphine s’était mise à rire. Nous avions salué les parents de Julien. Nous n’avions eu aucune remarque sur les éventuels bruits que nous aurions faits la veille au soir, lors de nos ébats. Tout était beau, tout sentait le bonheur, le bonheur d’un matin dans une famille aimante.
Durant la matinée nous avions fait un tour à vélo, le printemps était là et le soleil était lui aussi au rendez-vous ! Les oiseaux s’en donnaient à cœur joie, une petite brise faisait trembler les premières feuilles des arbres. Il y avait du vert tendre un peu partout autour de nous. Nous n’arrêtions pas de nous regarder, de nous sourire, nous étions heureux, pas besoin de parler, un regard suffisait. Je pouvais savourer cette matinée avec mon amour. J’étais certain que Julien avait les mêmes pensées que moi.
De retour chez Julien nous avions prêté mains fortes pour sortir le salon d’été et le placer sur la terrasse, nous allions faire le premier barbecue de l’année. C’était effervescence, les filles étaient en cuisine et nous les garçons nous aménagions la terrasse. Pierre était allé mettre le vin rosé au frais ainsi que les bouteilles d’apéritifs. Nous avions dressé une belle table pour fêter notre premier barbecue dans la famille de Juju.
Une fois l’après-midi achevée, j’avais dit au revoir aux parents de Julien ainsi qu’à Stéphanie. Delphine avait fait de même car elle revenait avec moi à la maison. En chemin nous avions parlé de ce week-end très heureux. Nous parlions de nos amours, de nos sentiments pour les êtres que nous aimions. Delphine était très heureuse de me voir enfin heureux. Et c’est de très bonne humeur que nous étions arrivés à la maison. Nous avions tous les deux été embrassés nos parents, sachant que nous avions des parents formidables !
Nous avions passé la soirée en famille, devant un bon film tout en discutant. Puis c’était de moment d’aller dormir. J’étais monté dans ma chambre et je m’étais mis à mettre quelques mots sur papier dans le but d’écrire à Jacques. Il fallait que je lui souhaite tout le bonheur avec son nouvel ami et je devais lui dire que j’aimais mon Julien à nouveau. J’allais tout remettre au propre le lendemain soir.
Après une bonne nuit de sommeil j’avais été le cœur léger au bahut. J’avais vu Amandine et Joseph dans la cour et je les avais rejoints. Amandine m’avait fait un grand sourire en me voyant arrivé avec la banane au visage. Puis elle m’avait dit au moment où je lui faisais la bise :
Aman : Oh mon Phil, toi tu es amoureux !
Moi : Oui, ça se voit tant que ça !
Aman : Oui, tu es rayonnant.
Jos : Salut mon ami, oui on voit que tu es heureux. C’est Julien, c’est ça, tu l’as retrouvé ?
Moi : Oui, c’est Julien, je suis super heureux. Puis il faut que je vous dise, Jacques m’a écrit et lui aussi est heureux, il a trouvé un nouvel ami et ils s’aiment !
Aman : Eh bien je suis contente pour lui aussi. Je te souhaite d’être enfin pleinement heureux Phil, profite de la vie !
Moi : Merci Amandine, tu es une super amie. Et toi aussi Joseph, tu es très chouette mon ami.
Jos : Phil, il faut que je te dise, non, il faut que nous te disions, Amandine et moi nous sommes amoureux l’un de l’autre.
Moi : Félicitations, venez dans mes bras mes deux amis !
Nous étions à trois enlacés au milieu de la cour de récréation, ne nous préoccupant pas de ce qui se passait autour de nous. J’étais très heureux pour eux, ils méritaient d’être heureux. Enfin une nouvelle chose positive dans ce printemps porteur de bonnes nouvelles dans ses brises tièdes qui apportaient à l’atmosphère comme une sensation de bien-être tant attendu. Finalement la journée s’était très bien déroulée au bahut. Le printemps avait le pouvoir d’adoucir les plus durs !
De retour à la maison je m’étais mis à rédigé la lettre pour Jacques. Il fallait que je le fasse, je devais avoir du respect pour lui et pour sa démarche. Puis nous nous étions aimés, nous ne nous étions jamais disputés et nous nous étions séparés par la force des choses, à la suite d’un départ pour le Canada, alors qu’il aurait tant voulu rester en Belgique. Me voilà avec mon brouillon, puis j’avais pris une feuille blanche et un stylo !
Mon cher Jacques,
Mon ami,
J’ai bien reçu ta dernière lettre. Elle m’a fait plaisir, j’avais enfin de tes nouvelles.
Tu m’annonçais avoir trouvé un ami, un très bon ami avec qui tu es tombé amoureux et je te le dis que j’en suis très content. Je te souhaite, je vous souhaite plein de bonheur.
Tu me disais que je devais trouver un garçon qui puisse me rendre heureux, tu me disais que j’étais libre de faire une belle rencontre.
Je dois t’avouer que depuis quelques semaines, j’avais renoué, petit à petit, avec mon ami Julien. Tu sais le Julien qui m’a fait tant pleurer. Si tu savais comme il a changé.
Quand j’ai reçu et lu ta lettre je me suis de suite senti libéré, libre et j’ai averti Julien que je serai son amour, qu’il serait lui aussi mon amour.
Je ne t’en veux pas du tout mon ami Jacques ; je te le redis, sois heureux avec ton ami et que la vie soit pleine de belles choses pour vous deux.
Moi je vais aimer Julien et j’espère l’aimer longtemps.
Je voudrais te demander, mon ami Jacques, si tu reviens passer quelques semaines au pays, avec ton ami, n’hésites pas à venir me voir. Je voudrais tant garder ton amitié en lieu et place de l’amour que nous partagions. Veux-tu rester mon ami mon cher Jacques, cela me ferait tellement plaisir.
Je t’embrasse.
Ton ami Phil.
PS : Sois heureux mon pote !
J’avais enfin fini cette lettre. J’avais les yeux humides, mais j’étais content pour lui de répondre que je ne lui en voulais pas du tout et qu’il avait le droit d’être heureux tout comme moi ! La vie n’était pas un fleuve tranquille, loin de là, mais il faut savoir prendre des décisions et les bonnes. Il ne faut pas avoir de regrets, nous ne vivions pas de regrets, il faut vivre tout simplement et aller de l’avant. J’étais maintenant apaisé et soulagé.
J’avais montré ma lettre à mes parents ainsi qu’à ma sœur Delphine. Tous les trois m’avait dit que j’avais très bien réagit et que j’étais une belle personne en laissant l’amitié naitre entre nous, entre Jacques et moi !
Je ne voulais pas que Julien ne soit pas au courant de ce que j’avais répondu à Jacques, j’avais donc téléphoné à mon amour pour lui donner lecture de la lettre. Julien avait approuvé ce que j’avais mis et il m’avait dit que j’avais bien fait de préserver une place pour l’amitié. J’étais heureux de voir que même Julien trouvait que j’étais très humain et très sensible pour ne pas blessé Jacques.
Le reste de la semaine s’était déroulé sans incident. Au bahut on sentait l’effervescence monter, nous arrivions aux vacances de Pâques et de ce fait l’année scolaire allait bientôt toucher à sa fin. Il ne nous resterait que quelques semaines de cours, ensuite les examens et puis l’examen de maturité. Il était temps de se fixer des échéances pour affronter tous les examens et revoir les cours en profondeur. J’avais suggéré à Julien de passer une semaine à étudier et à revoir nos cours avant d’en profiter la seconde semaine de congé.
Le lendemain midi nous arrivions chez les parents de Julien. Maman et papa étaient entrés avant moi, ils avaient salué Béatrice et Pierre, ainsi que Stéphanie. Ils dirent aussi bonjour à Delphine qui avait une nouvelle fois logé chez eux. Puis c’est Julien qui s’était avancé vers eux. Maman et Papa l’avait pris dans leurs bras et l’avaient étreint. Julien savait qu’il était accepté dans ma famille. Puis j’avais embrassé Julien sur la bouche bien entendu, personne n’avait rien trouvé à dire. Julien avait le sourire aux lèvres et moi aussi d’ailleurs !
Pierre avait proposé de passer au salon pour l’apéritif et tout ce qui s’en suit. Trois bouteilles de champagne furent vidées. Il régnait une atmosphère joyeuse et toutes les personnes présentent avaient maintenant des étoiles dans les yeux. C’est Pierre qui avait parlé en premier, il se disait heureux du choix de son fils en me regardant. Puis c’est papa qui avait fait à peu près la même réflexion. Les mamans parlaient entre elles. Julien et moi-même étions attentifs à ce qui se disait, nous étions très heureux de voir que nous étions tant aimés par nos deux familles. Les filles discutaient entre elles et de temps en temps elles avaient un regard complice envers nous. Sans vouloir exagéré, j’avais glissé à l’oreille de Julien que nous avions chacun une famille formidable et que maintenant nous avions deux familles en or !
J’avais demandé à Julien s’il avait parlé à ses parents de la lettre que j’avais reçue de Jacques. Julien m’avait dit qu’il en avait parlé à sa maman et que son papa normalement n’était pas au courant. Je ne savais pas si je devais le dire à tous, ma sœur ne le savait pas non plus et il devait en être de même avec Stéphanie. J’avais alors pris mon courage à deux mains, comme on dit, j’avais alors dit ceci :
Moi : Bon, puis-je vous dire quelque chose dont j’avais réservé la primeur à Julien hier soir au téléphone. Pierre, hier fin d’après-midi j’avais dit que je ne voulais pas enter dans les détails concernant ma relation avec Julien ; en fait je ne savais pas comment les choses allaient se passer avec mon ancien ami, Jacques. C’est pour cela que j’étais un peu secret. En fait hier soir en rentrant à la maison j’ai trouvé une lettre de Jacques dans la boîte aux lettres. Dans cette lettre Jacques disait qu’il avait trouvé un nouveau petit ami et qu’il m’encourageait à faire de même pour ne pas rester seul. Je dois dire que j’étais soulager et je savais que plus personne ne serait entre Julien et moi ! Voilà, vous êtes maintenant au courant.
Pie : Merci Phil de l’avoir dit à toutes les personnes qui t’aiment. Tu sais Phil Béatrice m’en avait déjà parlé hier soir. La seule chose que je vois devant moi, c’est un jeune homme très honnête et très respectueux d’autrui. Tu es, je vais le dire, un beau-fils idéal.
Moi : Merci Pierre, ça me touche énormément !
Pie : Allez mes deux garçons, venez dans mes bras.
Nous avions Julien et moi été nous blottir dans les bras de Pierre. Julien avait des larmes qui coulaient sur les joues, moi j’avais pu me contenir mais j’avais les yeux très humides. Puis ce sont les mamans qui s’y sont mis et puis ensuite papa.
Nous étions ensuite passés à table pour le repas assez festif que Béatrice avait concocté avec les deux filles. Nous avions mangé un superbe gigot d’agneau accompagné d’ haricots princesses, de flageolets et de croquettes de pommes de terre. Pierre avait sorti deux bouteilles de bon vin. Puis comme dessert c’était une très bonne mousse au chocolat maison. Ensuite le café avait été pris dans le salon où les discussions allaient bon train. Finalement mes parents étaient rentrés à la maison et moi j’étais heureux de pouvoir rester loger. J’allais pouvoir une nouvelle fois dormir avec mon amour de Julien, et dans le même lit, sans avoir peur de rien.
A la fin du film sur la deuxième chaine, nous avions souhaité une bonne nuit aux parents de Julien et aux filles, puis nous étions montés à l’étage. Julien m’avait alors pris par la main et m’avait conduit dans sa chambre, dans notre chambre. Julien avait un sourire angélique aux lèvres, il se montrait très avenant à mon égard. Puis une fois la chambre de son antre refermée, il m’avait fait asseoir sur le bord de son lit et sans plus attendre nos visages s’étaient rapprochés, nos bouches se cherchaient, elles se trouvaient elles s’unissaient et se décollaient pour mieux de reprendre par la suite. Puis nos lèvres s’ouvraient pour laisser à nos langues l’occasion d’entrer dans la danse. Nous nous étions embrassés un bon moment puis j’avais commencé à déshabiller mon Julien, j’ôtais ses vêtements un à un et lui de son côté avait fait la même chose. Nous nous étions tous les deux retrouvés en caleçon. Puis avec délicatesse j’avais baissé cet ultime rempart de l’objet de mes désirs. Julien avait alors calqué ses mouvements sur les miens. Nous étions alors tous les deux nus, nos attributs déjà dressés, n’attendant plus qu’on s’occupe d’eux ! Nous nous étions allongés sur le lit, nous étions enlacés, nous donnant des bisous.
Je m’étais un peu écarté de Julien et je l’avais regardé, je regardais son visage, ses yeux, je me voyais au fond d’eux, j’avais souri à mon amour, j’admirais ses traits, ses yeux, sa bouche, son nez et le fin duvet qui ornait le dessus de sa lèvre supérieur. Julien avait lui aussi esquissé un beau sourire et il me posa la question de savoir ce que je faisais à le regarder de la sorte. Je lui avais répondu que je faisais un portrait de lui pour qu’il reste gravé à tout jamais dans ma mémoire ! Puis j’avais ajouté : « Juju, je t’aime ! ». Il m’avait répondu : « Moi aussi Phil, je t’aime ! ». Nous nous étions embrassés avec fougue, nos mains entrèrent alors dans la danse, elles allaient sur nos corps, elles allaient partout, sur le moindre centimètre carré de notre peau, nous étions déjà dans notre bulle et plus personne ne pouvait nous déranger.
Ma main droite était descendue jusqu’au pubis de mon amour, mes doigts caressaient le duvet soyeux qui surmontait son phallus gorgé de sang. Puis Julien avait fait de même avec ma protubérance dressée. Nous étions occupés à nous caresser, à faire monter la pression, à nous donner de plaisir. Puis j’avais susurré à l’oreille de mon cher ami : « Je veux t’aimer, je veux te faire l’amour, veux-tu que je t’aime ! ». Dans un souffle Julien avait dit : « Oui mon amour ! ».
Julien ma donna alors un préservatif ainsi que le tube de gel lubrifiant. J’avais enduit un doigt en vue de lubrifier la rondelle de Julien, puis avec ce doigt j’avais poursuivi cette préparation de l’entrée de sa grotte d’amour. J’avais placé le latex sur mon sexe bandé et ensuite j’avais présenté mon phallus à l’entrée de cette caverne qui n’attendait que cela. J’avais entamé une lente pénétration laissant à Julien le temps de sentir, de ressentir l’intrusion tant attendue de mon sexe. Puis j’avais entamé des mouvements de va et vient tantôt lascifs, tantôt plus vifs, déjà Julien gémissait de bonheur, il n’en fallait pas plus pour que je me donne à fond pour faire monter mon amour au septième ciel. Mes bourses claquaient en rythme sur les fesses de mon amour, moi-même je commençais aussi à haleter, à soupirer d’aise, de bonheur. Je sentais que ma sève allait bientôt vouloir s’échapper et s’épandre dans l’étui en latex. Julien laissé échapper quelques petits cris de bonheur et puis dans un râle partagé, j’avais laissé la nature faire, six jets puissants venaient de se répandre au fond du préservatif. J’avais alors répété à Julien : « Je t’aime, je t’aime ! ».
J’avais retiré de cette grotte magique mon boute joie et nous nous étions affalés sur le lit, le temps de reprendre nos esprits !
Dix bonnes minutes plus tard, c’était Julien qui avait entrepris de me prendre, de m’aimer, de me posséder. Il avait préparé mon anus délicatement, en prenant son temps. J’étais réceptif à ses caresses, à ses pénétrations de doigts. Puis une fois le latex enfilé, Julien avait approché son pénis de l’entrée convoitée. Très doucement il avait investi mon intimité. Doucement je sentais qu’il me pénétrait, j’étais heureux de sentir mon amoureux en moi. Puis une fois son sexe bien présent dans ma cavité anale, Julien avait entamé ses mouvements de va et vient, alternant la cadence, me possédant avec ton son amour. Il me procurait des sensations très subtiles et de plus en plus fortes. Puis je commençais à sentir que mon amour de Julien arrivait un point de non-retour, dans des râles partagés, Julien éjaculait dans la capote tandis que moi je laissais ma semence une nouvelle fois s’échapper de mon phallus, j’avais tellement ressenti de sensations que j’avais une nouvelle fois joui !
Comme deux chevaux fourbus, nous nous étions affalés, couchés sur le lit, sur notre litière d’amour. Nous nous étions embrassés en nous disant tour à tour des « Je t’aime, je t’aime ! ».
Julien était heureux, il m’avait attendu des mois durant. Il n’avait pas compris que dès le début nous étions faits l’un pour l’autre. Pour ma part, tout était bien clair dans mon esprit, c’était Julien mon amant, mon amour, ma moitié !
C’était comme ça, nous étions heureux, dans les bras l’un de l’autre que nous nous étions endormis, ivres de fatigue !
Au matin je m’étais réveillé. Julien dormait encore. Il était tourné vers moi. Je regardais son visage endormi et paisible. Son nez était magnifique au milieu de son visage, il était beau mon amour, ses pommettes étaient un peu saillantes et rosâtres. Il était divin, c’était mon amour. Je ne me lassais pas de le regarder. Puis dix bonnes minutes après il ouvrait un œil puis deux. Il m’avait de suite fait un grand sourire. J’avais répondu à ce sourire par un sourire tout aussi spontané que le sien. Puis nos lèvres s’étaient rencontrées pour se souder et s’ouvrir pour laisser nos langues commencer un ballet qu’elles avaient pris l’habitude faire. Une fois ce baiser terminé ; j’avais dit à mon amour : « Bonjour, bien dormi ! », et Julien répondait « Oui, bonjour, et toi as-tu fais de beaux rêves ? » Comme réponse j’avais déposé un baiser sur son front.
Nous nous étions levés pour prendre une bonne douche. Une fois habillés, nous avions rejoint le reste de la famille qui nous attendait pour le petit-déjeuner. Stéphanie nous avait salués en nous disant un grand : « Bonjour les amoureux ! », Delphine s’était mise à rire. Nous avions salué les parents de Julien. Nous n’avions eu aucune remarque sur les éventuels bruits que nous aurions faits la veille au soir, lors de nos ébats. Tout était beau, tout sentait le bonheur, le bonheur d’un matin dans une famille aimante.
Durant la matinée nous avions fait un tour à vélo, le printemps était là et le soleil était lui aussi au rendez-vous ! Les oiseaux s’en donnaient à cœur joie, une petite brise faisait trembler les premières feuilles des arbres. Il y avait du vert tendre un peu partout autour de nous. Nous n’arrêtions pas de nous regarder, de nous sourire, nous étions heureux, pas besoin de parler, un regard suffisait. Je pouvais savourer cette matinée avec mon amour. J’étais certain que Julien avait les mêmes pensées que moi.
De retour chez Julien nous avions prêté mains fortes pour sortir le salon d’été et le placer sur la terrasse, nous allions faire le premier barbecue de l’année. C’était effervescence, les filles étaient en cuisine et nous les garçons nous aménagions la terrasse. Pierre était allé mettre le vin rosé au frais ainsi que les bouteilles d’apéritifs. Nous avions dressé une belle table pour fêter notre premier barbecue dans la famille de Juju.
Une fois l’après-midi achevée, j’avais dit au revoir aux parents de Julien ainsi qu’à Stéphanie. Delphine avait fait de même car elle revenait avec moi à la maison. En chemin nous avions parlé de ce week-end très heureux. Nous parlions de nos amours, de nos sentiments pour les êtres que nous aimions. Delphine était très heureuse de me voir enfin heureux. Et c’est de très bonne humeur que nous étions arrivés à la maison. Nous avions tous les deux été embrassés nos parents, sachant que nous avions des parents formidables !
Nous avions passé la soirée en famille, devant un bon film tout en discutant. Puis c’était de moment d’aller dormir. J’étais monté dans ma chambre et je m’étais mis à mettre quelques mots sur papier dans le but d’écrire à Jacques. Il fallait que je lui souhaite tout le bonheur avec son nouvel ami et je devais lui dire que j’aimais mon Julien à nouveau. J’allais tout remettre au propre le lendemain soir.
Après une bonne nuit de sommeil j’avais été le cœur léger au bahut. J’avais vu Amandine et Joseph dans la cour et je les avais rejoints. Amandine m’avait fait un grand sourire en me voyant arrivé avec la banane au visage. Puis elle m’avait dit au moment où je lui faisais la bise :
Aman : Oh mon Phil, toi tu es amoureux !
Moi : Oui, ça se voit tant que ça !
Aman : Oui, tu es rayonnant.
Jos : Salut mon ami, oui on voit que tu es heureux. C’est Julien, c’est ça, tu l’as retrouvé ?
Moi : Oui, c’est Julien, je suis super heureux. Puis il faut que je vous dise, Jacques m’a écrit et lui aussi est heureux, il a trouvé un nouvel ami et ils s’aiment !
Aman : Eh bien je suis contente pour lui aussi. Je te souhaite d’être enfin pleinement heureux Phil, profite de la vie !
Moi : Merci Amandine, tu es une super amie. Et toi aussi Joseph, tu es très chouette mon ami.
Jos : Phil, il faut que je te dise, non, il faut que nous te disions, Amandine et moi nous sommes amoureux l’un de l’autre.
Moi : Félicitations, venez dans mes bras mes deux amis !
Nous étions à trois enlacés au milieu de la cour de récréation, ne nous préoccupant pas de ce qui se passait autour de nous. J’étais très heureux pour eux, ils méritaient d’être heureux. Enfin une nouvelle chose positive dans ce printemps porteur de bonnes nouvelles dans ses brises tièdes qui apportaient à l’atmosphère comme une sensation de bien-être tant attendu. Finalement la journée s’était très bien déroulée au bahut. Le printemps avait le pouvoir d’adoucir les plus durs !
De retour à la maison je m’étais mis à rédigé la lettre pour Jacques. Il fallait que je le fasse, je devais avoir du respect pour lui et pour sa démarche. Puis nous nous étions aimés, nous ne nous étions jamais disputés et nous nous étions séparés par la force des choses, à la suite d’un départ pour le Canada, alors qu’il aurait tant voulu rester en Belgique. Me voilà avec mon brouillon, puis j’avais pris une feuille blanche et un stylo !
Mon cher Jacques,
Mon ami,
J’ai bien reçu ta dernière lettre. Elle m’a fait plaisir, j’avais enfin de tes nouvelles.
Tu m’annonçais avoir trouvé un ami, un très bon ami avec qui tu es tombé amoureux et je te le dis que j’en suis très content. Je te souhaite, je vous souhaite plein de bonheur.
Tu me disais que je devais trouver un garçon qui puisse me rendre heureux, tu me disais que j’étais libre de faire une belle rencontre.
Je dois t’avouer que depuis quelques semaines, j’avais renoué, petit à petit, avec mon ami Julien. Tu sais le Julien qui m’a fait tant pleurer. Si tu savais comme il a changé.
Quand j’ai reçu et lu ta lettre je me suis de suite senti libéré, libre et j’ai averti Julien que je serai son amour, qu’il serait lui aussi mon amour.
Je ne t’en veux pas du tout mon ami Jacques ; je te le redis, sois heureux avec ton ami et que la vie soit pleine de belles choses pour vous deux.
Moi je vais aimer Julien et j’espère l’aimer longtemps.
Je voudrais te demander, mon ami Jacques, si tu reviens passer quelques semaines au pays, avec ton ami, n’hésites pas à venir me voir. Je voudrais tant garder ton amitié en lieu et place de l’amour que nous partagions. Veux-tu rester mon ami mon cher Jacques, cela me ferait tellement plaisir.
Je t’embrasse.
Ton ami Phil.
PS : Sois heureux mon pote !
J’avais enfin fini cette lettre. J’avais les yeux humides, mais j’étais content pour lui de répondre que je ne lui en voulais pas du tout et qu’il avait le droit d’être heureux tout comme moi ! La vie n’était pas un fleuve tranquille, loin de là, mais il faut savoir prendre des décisions et les bonnes. Il ne faut pas avoir de regrets, nous ne vivions pas de regrets, il faut vivre tout simplement et aller de l’avant. J’étais maintenant apaisé et soulagé.
J’avais montré ma lettre à mes parents ainsi qu’à ma sœur Delphine. Tous les trois m’avait dit que j’avais très bien réagit et que j’étais une belle personne en laissant l’amitié naitre entre nous, entre Jacques et moi !
Je ne voulais pas que Julien ne soit pas au courant de ce que j’avais répondu à Jacques, j’avais donc téléphoné à mon amour pour lui donner lecture de la lettre. Julien avait approuvé ce que j’avais mis et il m’avait dit que j’avais bien fait de préserver une place pour l’amitié. J’étais heureux de voir que même Julien trouvait que j’étais très humain et très sensible pour ne pas blessé Jacques.
Le reste de la semaine s’était déroulé sans incident. Au bahut on sentait l’effervescence monter, nous arrivions aux vacances de Pâques et de ce fait l’année scolaire allait bientôt toucher à sa fin. Il ne nous resterait que quelques semaines de cours, ensuite les examens et puis l’examen de maturité. Il était temps de se fixer des échéances pour affronter tous les examens et revoir les cours en profondeur. J’avais suggéré à Julien de passer une semaine à étudier et à revoir nos cours avant d’en profiter la seconde semaine de congé.