CHAPITRE XVII
La journée commence fort. Alice est parti tôt ce matin. Je ne l’ai même pas entendue se lever ni même se préparer. Peut-être n’a t ‘elle pas osé me donner un bisou de peur de me réveiller et sans bisou, mon esprit est chagrin.
Camille me nargue.
- Approche ! Si tu veux, moi je t’en donne un tout de suite.
- Grrrr ! Camille tu es insupportable.
- Je te rassure quand même gros bêta. Avant de partir, dans l'encadrement de la porte, elle a déposé un baiser d’amour sur ses doigts qui s'est évanoui dans la chambre. Et je te garantis qu’il ne m’était pas destiné. Elle est aux anges ton amoureuse. Toi tu dors comme une marmotte. Tu ne vois rien. On dirait qu’elle marche sur un nuage. Un nuage d’amour. Je réfléchissais cette nuit en vous voyant faire toutes les galipettes du monde. Outre le fait que toutes proportions gardées vous êtes un peu salaces tous les deux, quand je vous vois courir, rire, crier, geindre, couiner je me dis qu’il n’y a peut-être pas de mal à se faire du bien. Dis-moi Pascal, tu ne pourrais pas me trouver un petit copain ?
- Et tu ferais quoi d’un copain Camille ?
- Ben la même chose que vous deux gros nigaud. Un Apollon, ça me plairait bien., en marbre blanc et … bien gaulé, ça va de soi.
- Ben voyons.
- Toi, tu passes bien ton temps à mater son p’tit cul, moi je pourrai mater son… enfin tu me comprends. Alors, c’est oui ?
- Je vais regarder Camille. Mais je ne te promets rien.
Dans la cuisine, c’est la tuile. Plus de café. Décidément, ce n’est pas mon jour. Après la douche, direction le parking. Je monte dans ma voiture. Un tract au format A4 est coincé sous l’essuie-glace. Encore une de ces pubs, pensais-je un peu irrité. Je sors. Je retire le papier et je jette un regard machinal avant de le destiner à la corbeille. Au dos de la feuille, il y a un grand cœur avec en dessous deux lèvres magnifiques qui égrainent des tonnes de bisous. Je souris. Ma chérie est vraiment merveilleuse. Je suis touché par ce dessin d’une sincérité déconcertante. Elle est douée ma petite amazone. Elle est douée pour tout. L’amour, les baisers, le dessin, les étoiles, l’équitation, …
La journée, au départ plutôt morose, vient subitement de prendre un autre tournant.
La journée commence fort. Alice est parti tôt ce matin. Je ne l’ai même pas entendue se lever ni même se préparer. Peut-être n’a t ‘elle pas osé me donner un bisou de peur de me réveiller et sans bisou, mon esprit est chagrin.
Camille me nargue.
- Approche ! Si tu veux, moi je t’en donne un tout de suite.
- Grrrr ! Camille tu es insupportable.
- Je te rassure quand même gros bêta. Avant de partir, dans l'encadrement de la porte, elle a déposé un baiser d’amour sur ses doigts qui s'est évanoui dans la chambre. Et je te garantis qu’il ne m’était pas destiné. Elle est aux anges ton amoureuse. Toi tu dors comme une marmotte. Tu ne vois rien. On dirait qu’elle marche sur un nuage. Un nuage d’amour. Je réfléchissais cette nuit en vous voyant faire toutes les galipettes du monde. Outre le fait que toutes proportions gardées vous êtes un peu salaces tous les deux, quand je vous vois courir, rire, crier, geindre, couiner je me dis qu’il n’y a peut-être pas de mal à se faire du bien. Dis-moi Pascal, tu ne pourrais pas me trouver un petit copain ?
- Et tu ferais quoi d’un copain Camille ?
- Ben la même chose que vous deux gros nigaud. Un Apollon, ça me plairait bien., en marbre blanc et … bien gaulé, ça va de soi.
- Ben voyons.
- Toi, tu passes bien ton temps à mater son p’tit cul, moi je pourrai mater son… enfin tu me comprends. Alors, c’est oui ?
- Je vais regarder Camille. Mais je ne te promets rien.
Dans la cuisine, c’est la tuile. Plus de café. Décidément, ce n’est pas mon jour. Après la douche, direction le parking. Je monte dans ma voiture. Un tract au format A4 est coincé sous l’essuie-glace. Encore une de ces pubs, pensais-je un peu irrité. Je sors. Je retire le papier et je jette un regard machinal avant de le destiner à la corbeille. Au dos de la feuille, il y a un grand cœur avec en dessous deux lèvres magnifiques qui égrainent des tonnes de bisous. Je souris. Ma chérie est vraiment merveilleuse. Je suis touché par ce dessin d’une sincérité déconcertante. Elle est douée ma petite amazone. Elle est douée pour tout. L’amour, les baisers, le dessin, les étoiles, l’équitation, …
La journée, au départ plutôt morose, vient subitement de prendre un autre tournant.
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