07-09-2020, 11:49 AM
2eme ANNÉE Pâques : (117/127) (Afrique) (Vendredi fin d’après-midi)
« Retour à la ville »
Les six amis arrivent à l’endroit où les trois frères ont caché leurs armes, ceux-ci les récupèrent avec encore dans les yeux l’émerveillement de cet après-midi hors norme à côtoyer des espèces impossibles d’habitude à approcher.
Antonin dévore des yeux son ami qui lui a fait découvrir la faune régionale comme jamais il n’aurait pu imaginer le faire un jour.
***/***
Pour ma part je profite de cette balade pour mieux connaître le frère aîné de Taha, un garçon qui me semble préoccupé tout en faisant en sorte de paraître joyeux devant ses frères.
- Pourquoi toute cette tristesse en toi Aomé ?
Le jeune Massaï regarde celui que sa tribu appelle le dieu des dieux avec des yeux étonnés.
- Suis-je aussi mauvais acteur que tu puisses lire dans mon cœur ?
- Il semblerait bien Hi ! Hi ! Une peine de cœur peut être ?
- Comment peux-tu deviner cela cheveux de feu ?
- Parce que peut-être j’en connais la cause Aomé ! Benjamin est un garçon très attachant pas vrai ?
Aomé stoppe brusquement sa marche en regardant avec surprise celui qui semble déjà tout connaître de ce qui pour lui est pourtant tout récent.
- Serais-tu réellement ce que prétendent ceux de mon peuple ?
- Tu en penses quoi toi ?
Aomé passe sa main sur sa joue où durant toutes ces années une énorme cicatrice lui défigurait le visage.
- Je ne sais qu’en penser !! Pourtant ce que tu fais démontre qu’il y a sans doute une vérité dans ces croyances.
- Si je te disais que je n’en sais rien moi-même ? Me croirais-tu ?
- En accepterais-tu la possibilité ?
- Pourquoi pas !! Bien que ça me semble improbable, ceux que tu appelles des dieux ne sont en fait que des êtres venant d’ailleurs et ayant vécu si longtemps qu’ils ont acquis des pouvoirs dus sans doute à l’évolution naturelle, j’ai été habité toute ma vie par un de ces êtres et sans doute m’a-t-il aidé à évoluer plus vite que le commun des mortels.
- Tes paroles sont étranges cheveux de feu !! Voudrais-tu me faire croire que nous deviendrons nous aussi comme eux ?
- Sans doute, oui !! Mais dans si longtemps que tu ne peux le concevoir.
Aomé secoue la tête, visiblement dépassé par la conversation et il reprend sa marche pour rejoindre les autres, changeant de sujet de conversation pour revenir à ce qui le préoccupe.
- Benjamin t’a parlé de moi ?
- Non, pourquoi ?
- Alors comment peux-tu savoir ?
- J’ai des yeux et je sais m’en servir !! Alors j’ai raison ? Il y a bien quelque chose entre vous deux ?
Aomé hésite, parler de ces choses-là librement est pour lui quelque chose d’inhabituel.
- Taha a prié nos dieux et Naomé est devenu femme !!
- C’est ce que tu voudrais pour « Ben’j » ?
- Bien sûr que non !! Taha aime les femmes, il était malheureux que Naomé soit un garçon et les dieux l’ont écouté.
- Alors que toi tu préfères les garçons ?
- Je sais que tu garderas mon secret, cheveux de feu !! Mon peuple me bannirait s’il le découvrait, de toute façon la question ne se pose pas puisque Benjamin va repartir dans sa tribu.
- Hum !! Le tam-tam doit être en panne par chez toi alors Hi ! Hi !
Aomé s’arrête une fois de plus, le regard rivé dans celui du jeune blanc qui semble amusé par la détresse qu’il ressent à l’idée du départ de Benjamin.
- Je ne comprends pas tes paroles, ni pourquoi tu sembles t’amuser de la tristesse qui est dans mon cœur ?
- Excuse-moi si c’est l’impression que je t’ai donné Aomé, je voulais juste dire que tu n’étais pas au courant des dernières nouvelles et que ton ami ne repartira pas, sa famille reste ici pour travailler à la protection du grand dispensaire.
- C’est vrai ???
- Bien sûr que oui !! Je ne doute pas que Benjamin fera souvent le voyage pour te rendre visite, ou du moins rendre visite au vieux père Antoine en espérant que tu y seras toi aussi.
Je me sens soulever du sol avec une force extraordinaire puis plaquer contre le corps d’Aomé qui me serre avec force, enivré par l’odeur de musc de ce garçon à la joie débordante.
Nos amis nous regardent de loin sans comprendre les raisons d’un tel débordement d’affection, ils voient ensuite Aomé me reposer au sol et prendre ses jambes à son cou pour retourner vers la ville sans les attendre, trop pressé d’avoir la confirmation par Benjamin lui-même de mes paroles.
Ce n’est que quand je les rejoins, que j’ai droit à un interrogatoire en règle sur le pourquoi de cet empressement d’Aomé à nous quitter.
- (Taha) Où va donc mon frère avec autant de fougue ?
- Trouver l’amour de sa vie Hi ! Hi !
- (Taha surpris) Dans la grande ville ?
2eme ANNÉE Pâques : (118/127) (Afrique) (Vendredi fin d’après-midi)
« Presbytère »
Les préparatifs pour le retour au dispensaire battent leur plein parmi les sœurs infirmières, aidées par le vieux père et surtout par Okoumé qui se charge des bagages les plus lourds, qu’il range au fond du camion qui va les ramener le lendemain matin après une bonne nuit de repos.
C’est alors qu’il transporte une lourde malle qu’il voit venir vers lui son aîné courant à toutes jambes, un sourire venant aux lèvres d’Okoumé qui a vu accourir Benjamin de la même façon quelques heures plus tôt et qui depuis attend nerveusement le retour de son fils en stressant plus qu’en aidant les braves sœurs.
Son sourire se transforme vite en inquiétude quand il pense soudainement aux implications malheureuses qui risquent d’en découler, Okoumé cherche déjà comment éviter le pire à son fils quand sera connu de tous son penchant certain pour le jeune blanc.
Le caractère entier d’Aomé ne se satisfera pas comme pour Taha de voir celui qui fait battre son cœur en cachette et les implications sont hélas inscrites depuis des temps immémoriaux dans les traditions de la tribu, la sentence de bannissement étant pour Aomé le moindre mal depuis qu’elle a été instituée à la place de l’ancienne qui était alors fatale aux condamnés.
Une main frêle et ridée vient se poser sur son épaule, se voulant rassurante.
- Il y a toujours besoin d’hommes forts pour aider au dispensaire, Aomé y trouvera sa place et je prendrai soin de lui comme un fils.
- Loué soit le jour où vous êtes arrivés parmi nous père Antoine !! J’étais enfant alors et déjà vous comptiez beaucoup pour moi, maintenant ce sont mes fils qui vous sont redevables.
Le père Antoine voudrait répondre que ce qu’il a fait a été fait par amour, mais il n’en a pas le temps que déjà Aomé arrive sur eux le souffle régulier malgré la longue course.
- Père !! Nous partons déjà rejoindre la tribu ?
- Demain matin mon fils !!
Le visage d’Aomé marque visiblement le soulagement qu’a occasionné sa réponse.
- Te plairais-tu ici mon fils, que ton visage s’éclaircit à l’idée de passer une nuit de plus dans cette ville ?
- Je voulais juste prendre des nouvelles du jeune blanc que j’ai ramené avec la cheville blessée avant de partir père !!
- Tu n’auras pas à le chercher bien loin, il semble que lui aussi te cherchait !!!
- Ou est-il père !!
- Dans les cuisines à faire perdre la raison aux sœurs sans doute !!
Okoumé attrape son fils et lui colle le front contre le sien en le fixant dans les yeux, Aomé ne baisse pas le regard et ressent tout l’amour qui ressort de cette étreinte, son père le libère enfin.
- Soit le premier de notre famille à vivre ta différence dans la sérénité mon fils, sache que je serais toujours fier de toi !!
- Merci père !! Tu seras toujours celui qui m’a montré la route pour devenir un homme.
Aomé les quitte pour entrer dans le dispensaire, il traverse le long couloir menant aux cuisines et pousse la porte pour apercevoir enfin Benjamin au fond de la salle qui s’agite au plus grand dam des quelques vieilles femmes épuisées par ce jeune garçon les nerfs à fleur de peau.
Difficile pour le jeune Massaï de ne pas montrer à qui veut le voir son excitation et pour cause le bambou qui enserre son pénis et qui se redresse fièrement à la vue de la bouille craquante de « Ben’j », qui ne s’est encore pas aperçu de sa présence.
Pris avec la pudeur de ne pas se présenter devant les sœurs dans cet état et l’envie quasi irrésistible de prendre Benjamin à bras-le-corps pour lui démontrer sa joie de savoir qu’il ne repartira pas dans son pays, Aomé prend un peu de recul en attendant que ce soit son ami qui s’aperçoive de sa présence afin de ne pas choquer ces braves femmes.
Benjamin se sent observé et tourne la tête pour apercevoir celle d’Aomé à moitié caché derrière le montant de la porte.
2eme ANNÉE Pâques : (119/127) (Afrique) (Samedi matin) (Départ vers le dispensaire)
« Parking de l’hôtel »
Les chauffeurs attendent tranquillement devant leurs deux cars de tourisme flambants neufs affrétés spécialement par la DBIFC pour transporter confortablement son PDG et tous ses amis vers le but final de cette visite d’une semaine en Afrique.
Okoumé est déjà avec ses fils à l’intérieur, tout comme que le père Antoine et ses nonnes qui ont été agréablement surpris le matin même d’apprendre que sur les instructions de Florian, seuls les bagages transiteraient dans les véhicules militaires et qu’eux tous seraient transportés plus confortablement avec ses amis dans ces deux magnifiques bus pullman qui dorénavant feront des navettes journalières gratuites entre la ville et le chantier.
Dans l’hôtel par contre ce n’est pas l’affolement, certains encore en plein petit-déjeuner alors que d’autres ne sont même pas encore réveillés et parmi ceux-ci comme de bien entendu, une chambre en particulier où les câlins du matin ont pris une fois de plus une ampleur difficilement contrôlable.
***/***
« Dans la chambre en question »
Celui qui a lancé les « hostilités » n’en est pas le moins fier ni le moins inactif, Antonin observe avec amusement les visages de ses deux chéris qui se pâment sous ses attouchements et halètent dans l’attente qu’il les libère enfin d’une excitation arrivée à son paroxysme.
Bien sûr ce n’est pas dans les intentions du petit blond qui manie avec il faut bien le reconnaître une certaine dose de sadisme, le chaud et le froid pour retarder le plus possible l’orgasme qui prend les reins de ses deux « victimes » bien consentantes au demeurant de son petit jeu qui consiste à les mener au plus loin dans un plaisir qui sera sans conteste d’une force peu commune au vu de l’état actuel d’excitation de ses deux « souffre-douleur ».
Thomas et Florian se sont réveillés avec la surprise de se retrouver attachés pieds et poings aux montants du lit, nus avec Antonin leur caressant le sexe fièrement dressé avec ses longs cheveux à la douceur redoutable pour les deux garçons prisonniers.
Depuis maintenant plus d’un quart d’heure, il joue ainsi avec leurs nerfs, mélangeant les caresses manuelles et buccales avec celles de son corps se frottant langoureusement sur eux, faisant se tortiller d’excitation ses deux amis.
Pris à son propre jeu, Antonin ressent l’envie de jouir qui lui noue le ventre en lui envoyant des ondes de plaisirs de plus en plus fortes et ses doigts fins dénouent nerveusement les liens qui entravent ses copains, libérant ainsi les fauves assoiffés de sexe qu’ils sont devenus sous ses attouchements.
Antonin se sent soulever du lit quand Thomas l’attrape par les hanches pour ensuite le pénétrer avec fougue alors que le sexe énorme orné de poils roux lui emplit la bouche en y déversant presque aussitôt sa manne de sperme chaud qu’il avale goulûment comme un bébé tète un biberon.
Thomas y va maintenant à grands coups de rein alors que sa main secoue le sexe gonflé à outrance au gland décalotté d’Antonin qui devient cramoisi au moment de lâcher sa gourme dans un râle de pure jouissance qui tétanise son pourfendeur en lui déclenchant l’orgasme tant attendu.
L’ambiance moite de la chambre démontre à quel point ils se sont donnés l’un à l’autre, Antonin s’allonge une nouvelle fois sur ses deux compagnons mais dans le seul but cette fois de recevoir un câlin de leur part.
L’instant devient magique, tout en tendresse et l’abandon total de leur corps démontre combien ces trois garçons s’aiment.
Ne serait-ce les bruits venant de l’extérieur qui leur font comprendre qu’il est temps également pour eux de se lever pour rejoindre leurs autres amis qui ne doivent pas manquer de les attendre avec impatience pour découvrir enfin le chantier qui sera très bientôt pour eux leur lieu de vie.
La seule exception à cet engouement pour le voyage qui s’annonce, vient de Dorian et Gérôme qui et ce sont sans doute les seuls, ont passé une nuit blanche à se morfondre pour leur ami Florian et l’énorme claque qu’il va prendre quand il apprendra la triste nouvelle.
2eme ANNÉE Pâques : (120/127) (Afrique) (Samedi matin) (Sur la route du dispensaire)
« Quelques heures plus tard »
La route défile sous les yeux émerveillés de ceux pour qui le paysage est une vraie découverte, ils sont tous ou presque le visage collé aux vitres en s’interpellant joyeusement dès qu’ils aperçoivent un animal sauvage.
Seuls quelques couples restent légèrement en retrait, préférant rester dans l’intimité à discuter de choses plus personnelles.
C’est bien sûr le cas de Benjamin et d’Aomé qui sont assis au fond du premier car, mettant au point leur future relation mais surtout comment passer le plus de temps possible ensemble.
- (Benjamin) Je pourrai prendre la navette qui transporte les ouvriers depuis la ville et tu pourras me rejoindre au dispensaire, qu’est-ce que tu en penses ?
- (Aomé) Le voyage est long, les journées seront courtes pour toi !!
- (Benjamin) Pas si j’arrive à avoir mes vendredis !! En partant tôt le matin, je dormirai dans le bus et j’aurai trois jours et deux nuits rien que pour toi !! Tu pourras m’apprendre à chasser ?
- (Aomé) Et toi m’apprendre la vie des blancs ?
- (Benjamin) C’est cool !! De toute façon ce n’est que le temps de la construction du centre de soins, après je trouverai bien un travail là-bas pour rester avec toi.
- (Aomé) Il se passera bien des lunes avant que ça arrive !!
- (Benjamin) Deux ans, trois tout au plus et nous serons enfin ensemble pour la vie.
Aomé dévore des yeux son copain, qui aurait cru qu’il tomberait amoureux d’un petit blanc ? Certainement pas lui, mais le fait est là, c’est Benjamin qu’il aime et rien ne lui fera perdre cet amour très fort qu’il éprouve pour ce garçon depuis la première minute où ils se sont rencontrés.
Les quelques moments d’intimité qu’ils ont eus depuis n’ont fait que le conforter dans cette constatation et le plaisir qu’ils y ont pris lui amène un long frisson rien qu’en s’en souvenant.
Benjamin remarque du coin de l’œil le mouvement de l’étui pénien entre les jambes de son ami, il sourit en prenant le plaid placé près de lui et en le dépliant sur leurs genoux, sa main leste partant ensuite en dessous libérer le sexe long et épais avant que celui-ci ne reste une nouvelle fois bloqué et douloureux comme à leur première vraie rencontre.
Ce simple geste suffit pour le raidir au maximum, Aomé fixant intensément Benjamin beaucoup plus déluré que lui bien qu’il soit le plus jeune des deux et celui-ci lui envoie un clin d’œil coquin en lui soufflant à l’oreille pour que son ami soit le seul à entendre.
- Va falloir calmer la bête avant qu’on arrive !!
- Pour ça il faudrait que tu arrêtes de jouer avec !!
- C’est ce que tu veux ?
- Non !!
- Ah !! Je me disais aussi Hi ! Hi ! En fait j’ai une idée pour qu’elle se calme !!
- Que vas-tu faire ?
- Chut !!! Laisse toi aller et surtout pas de bruit, manquerait plus que quelqu’un nous surprenne !!
Benjamin se laisse glisser doucement sur le plancher du bus jusqu’à se retrouver entre les jambes d’Aomé qui en a les yeux qui s’exorbitent en comprenant les intentions de son ami.
Le plaid glisse lentement sur le côté, dévoilant la hampe noir ébène vite engloutie par la bouche avide qui lui prodigue alors un plaisir intense que les filles de sa tribu ne lui avaient encore jamais fait ressentir aussi fort les rares fois où elles avaient accepté de le lui faire.
Très vite Aomé ne résiste plus et se cambre pour expulser sa jouissance en retenant un râle rauque, Benjamin reçoit les giclées drues en fond de gorge et avale tout au fur et à mesure avant qu’il n’y en ait trop et qu’il ne puisse plus respirer.
Le plaid revient en position initiale alors que « Ben’j » se rassoit tranquillement l’air innocent comme si de rien n’était, le visage marquant malgré tout toute la satisfaction d’avoir pu soulager son ami en gardant le goût épicé de son plaisir en bouche.
- Je crois que c’est bon maintenant !! Elle restera sagement dans son étui jusqu’à notre arrivée !!
Aomé écarte doucement le plaid pour montrer qu’il n’en est rien et qu’il tient encore une forme impressionnante.
- Pas sûr que tu aies raison !! J’ai encore plus envie de toi maintenant !!
Benjamin comprend à quoi il fait allusion et ses yeux étincellent d’excitation, se rappelant sa première fois qui ne date que de quelques heures où il s’est fait prendre et du plaisir qu’il en a éprouvé malgré la peur de recevoir en lui ce monstre de chair aux dimensions plus qu’honorables.
- Ici ça va être compliqué je le crains !!
« Retour à la ville »
Les six amis arrivent à l’endroit où les trois frères ont caché leurs armes, ceux-ci les récupèrent avec encore dans les yeux l’émerveillement de cet après-midi hors norme à côtoyer des espèces impossibles d’habitude à approcher.
Antonin dévore des yeux son ami qui lui a fait découvrir la faune régionale comme jamais il n’aurait pu imaginer le faire un jour.
***/***
Pour ma part je profite de cette balade pour mieux connaître le frère aîné de Taha, un garçon qui me semble préoccupé tout en faisant en sorte de paraître joyeux devant ses frères.
- Pourquoi toute cette tristesse en toi Aomé ?
Le jeune Massaï regarde celui que sa tribu appelle le dieu des dieux avec des yeux étonnés.
- Suis-je aussi mauvais acteur que tu puisses lire dans mon cœur ?
- Il semblerait bien Hi ! Hi ! Une peine de cœur peut être ?
- Comment peux-tu deviner cela cheveux de feu ?
- Parce que peut-être j’en connais la cause Aomé ! Benjamin est un garçon très attachant pas vrai ?
Aomé stoppe brusquement sa marche en regardant avec surprise celui qui semble déjà tout connaître de ce qui pour lui est pourtant tout récent.
- Serais-tu réellement ce que prétendent ceux de mon peuple ?
- Tu en penses quoi toi ?
Aomé passe sa main sur sa joue où durant toutes ces années une énorme cicatrice lui défigurait le visage.
- Je ne sais qu’en penser !! Pourtant ce que tu fais démontre qu’il y a sans doute une vérité dans ces croyances.
- Si je te disais que je n’en sais rien moi-même ? Me croirais-tu ?
- En accepterais-tu la possibilité ?
- Pourquoi pas !! Bien que ça me semble improbable, ceux que tu appelles des dieux ne sont en fait que des êtres venant d’ailleurs et ayant vécu si longtemps qu’ils ont acquis des pouvoirs dus sans doute à l’évolution naturelle, j’ai été habité toute ma vie par un de ces êtres et sans doute m’a-t-il aidé à évoluer plus vite que le commun des mortels.
- Tes paroles sont étranges cheveux de feu !! Voudrais-tu me faire croire que nous deviendrons nous aussi comme eux ?
- Sans doute, oui !! Mais dans si longtemps que tu ne peux le concevoir.
Aomé secoue la tête, visiblement dépassé par la conversation et il reprend sa marche pour rejoindre les autres, changeant de sujet de conversation pour revenir à ce qui le préoccupe.
- Benjamin t’a parlé de moi ?
- Non, pourquoi ?
- Alors comment peux-tu savoir ?
- J’ai des yeux et je sais m’en servir !! Alors j’ai raison ? Il y a bien quelque chose entre vous deux ?
Aomé hésite, parler de ces choses-là librement est pour lui quelque chose d’inhabituel.
- Taha a prié nos dieux et Naomé est devenu femme !!
- C’est ce que tu voudrais pour « Ben’j » ?
- Bien sûr que non !! Taha aime les femmes, il était malheureux que Naomé soit un garçon et les dieux l’ont écouté.
- Alors que toi tu préfères les garçons ?
- Je sais que tu garderas mon secret, cheveux de feu !! Mon peuple me bannirait s’il le découvrait, de toute façon la question ne se pose pas puisque Benjamin va repartir dans sa tribu.
- Hum !! Le tam-tam doit être en panne par chez toi alors Hi ! Hi !
Aomé s’arrête une fois de plus, le regard rivé dans celui du jeune blanc qui semble amusé par la détresse qu’il ressent à l’idée du départ de Benjamin.
- Je ne comprends pas tes paroles, ni pourquoi tu sembles t’amuser de la tristesse qui est dans mon cœur ?
- Excuse-moi si c’est l’impression que je t’ai donné Aomé, je voulais juste dire que tu n’étais pas au courant des dernières nouvelles et que ton ami ne repartira pas, sa famille reste ici pour travailler à la protection du grand dispensaire.
- C’est vrai ???
- Bien sûr que oui !! Je ne doute pas que Benjamin fera souvent le voyage pour te rendre visite, ou du moins rendre visite au vieux père Antoine en espérant que tu y seras toi aussi.
Je me sens soulever du sol avec une force extraordinaire puis plaquer contre le corps d’Aomé qui me serre avec force, enivré par l’odeur de musc de ce garçon à la joie débordante.
Nos amis nous regardent de loin sans comprendre les raisons d’un tel débordement d’affection, ils voient ensuite Aomé me reposer au sol et prendre ses jambes à son cou pour retourner vers la ville sans les attendre, trop pressé d’avoir la confirmation par Benjamin lui-même de mes paroles.
Ce n’est que quand je les rejoins, que j’ai droit à un interrogatoire en règle sur le pourquoi de cet empressement d’Aomé à nous quitter.
- (Taha) Où va donc mon frère avec autant de fougue ?
- Trouver l’amour de sa vie Hi ! Hi !
- (Taha surpris) Dans la grande ville ?
2eme ANNÉE Pâques : (118/127) (Afrique) (Vendredi fin d’après-midi)
« Presbytère »
Les préparatifs pour le retour au dispensaire battent leur plein parmi les sœurs infirmières, aidées par le vieux père et surtout par Okoumé qui se charge des bagages les plus lourds, qu’il range au fond du camion qui va les ramener le lendemain matin après une bonne nuit de repos.
C’est alors qu’il transporte une lourde malle qu’il voit venir vers lui son aîné courant à toutes jambes, un sourire venant aux lèvres d’Okoumé qui a vu accourir Benjamin de la même façon quelques heures plus tôt et qui depuis attend nerveusement le retour de son fils en stressant plus qu’en aidant les braves sœurs.
Son sourire se transforme vite en inquiétude quand il pense soudainement aux implications malheureuses qui risquent d’en découler, Okoumé cherche déjà comment éviter le pire à son fils quand sera connu de tous son penchant certain pour le jeune blanc.
Le caractère entier d’Aomé ne se satisfera pas comme pour Taha de voir celui qui fait battre son cœur en cachette et les implications sont hélas inscrites depuis des temps immémoriaux dans les traditions de la tribu, la sentence de bannissement étant pour Aomé le moindre mal depuis qu’elle a été instituée à la place de l’ancienne qui était alors fatale aux condamnés.
Une main frêle et ridée vient se poser sur son épaule, se voulant rassurante.
- Il y a toujours besoin d’hommes forts pour aider au dispensaire, Aomé y trouvera sa place et je prendrai soin de lui comme un fils.
- Loué soit le jour où vous êtes arrivés parmi nous père Antoine !! J’étais enfant alors et déjà vous comptiez beaucoup pour moi, maintenant ce sont mes fils qui vous sont redevables.
Le père Antoine voudrait répondre que ce qu’il a fait a été fait par amour, mais il n’en a pas le temps que déjà Aomé arrive sur eux le souffle régulier malgré la longue course.
- Père !! Nous partons déjà rejoindre la tribu ?
- Demain matin mon fils !!
Le visage d’Aomé marque visiblement le soulagement qu’a occasionné sa réponse.
- Te plairais-tu ici mon fils, que ton visage s’éclaircit à l’idée de passer une nuit de plus dans cette ville ?
- Je voulais juste prendre des nouvelles du jeune blanc que j’ai ramené avec la cheville blessée avant de partir père !!
- Tu n’auras pas à le chercher bien loin, il semble que lui aussi te cherchait !!!
- Ou est-il père !!
- Dans les cuisines à faire perdre la raison aux sœurs sans doute !!
Okoumé attrape son fils et lui colle le front contre le sien en le fixant dans les yeux, Aomé ne baisse pas le regard et ressent tout l’amour qui ressort de cette étreinte, son père le libère enfin.
- Soit le premier de notre famille à vivre ta différence dans la sérénité mon fils, sache que je serais toujours fier de toi !!
- Merci père !! Tu seras toujours celui qui m’a montré la route pour devenir un homme.
Aomé les quitte pour entrer dans le dispensaire, il traverse le long couloir menant aux cuisines et pousse la porte pour apercevoir enfin Benjamin au fond de la salle qui s’agite au plus grand dam des quelques vieilles femmes épuisées par ce jeune garçon les nerfs à fleur de peau.
Difficile pour le jeune Massaï de ne pas montrer à qui veut le voir son excitation et pour cause le bambou qui enserre son pénis et qui se redresse fièrement à la vue de la bouille craquante de « Ben’j », qui ne s’est encore pas aperçu de sa présence.
Pris avec la pudeur de ne pas se présenter devant les sœurs dans cet état et l’envie quasi irrésistible de prendre Benjamin à bras-le-corps pour lui démontrer sa joie de savoir qu’il ne repartira pas dans son pays, Aomé prend un peu de recul en attendant que ce soit son ami qui s’aperçoive de sa présence afin de ne pas choquer ces braves femmes.
Benjamin se sent observé et tourne la tête pour apercevoir celle d’Aomé à moitié caché derrière le montant de la porte.
2eme ANNÉE Pâques : (119/127) (Afrique) (Samedi matin) (Départ vers le dispensaire)
« Parking de l’hôtel »
Les chauffeurs attendent tranquillement devant leurs deux cars de tourisme flambants neufs affrétés spécialement par la DBIFC pour transporter confortablement son PDG et tous ses amis vers le but final de cette visite d’une semaine en Afrique.
Okoumé est déjà avec ses fils à l’intérieur, tout comme que le père Antoine et ses nonnes qui ont été agréablement surpris le matin même d’apprendre que sur les instructions de Florian, seuls les bagages transiteraient dans les véhicules militaires et qu’eux tous seraient transportés plus confortablement avec ses amis dans ces deux magnifiques bus pullman qui dorénavant feront des navettes journalières gratuites entre la ville et le chantier.
Dans l’hôtel par contre ce n’est pas l’affolement, certains encore en plein petit-déjeuner alors que d’autres ne sont même pas encore réveillés et parmi ceux-ci comme de bien entendu, une chambre en particulier où les câlins du matin ont pris une fois de plus une ampleur difficilement contrôlable.
***/***
« Dans la chambre en question »
Celui qui a lancé les « hostilités » n’en est pas le moins fier ni le moins inactif, Antonin observe avec amusement les visages de ses deux chéris qui se pâment sous ses attouchements et halètent dans l’attente qu’il les libère enfin d’une excitation arrivée à son paroxysme.
Bien sûr ce n’est pas dans les intentions du petit blond qui manie avec il faut bien le reconnaître une certaine dose de sadisme, le chaud et le froid pour retarder le plus possible l’orgasme qui prend les reins de ses deux « victimes » bien consentantes au demeurant de son petit jeu qui consiste à les mener au plus loin dans un plaisir qui sera sans conteste d’une force peu commune au vu de l’état actuel d’excitation de ses deux « souffre-douleur ».
Thomas et Florian se sont réveillés avec la surprise de se retrouver attachés pieds et poings aux montants du lit, nus avec Antonin leur caressant le sexe fièrement dressé avec ses longs cheveux à la douceur redoutable pour les deux garçons prisonniers.
Depuis maintenant plus d’un quart d’heure, il joue ainsi avec leurs nerfs, mélangeant les caresses manuelles et buccales avec celles de son corps se frottant langoureusement sur eux, faisant se tortiller d’excitation ses deux amis.
Pris à son propre jeu, Antonin ressent l’envie de jouir qui lui noue le ventre en lui envoyant des ondes de plaisirs de plus en plus fortes et ses doigts fins dénouent nerveusement les liens qui entravent ses copains, libérant ainsi les fauves assoiffés de sexe qu’ils sont devenus sous ses attouchements.
Antonin se sent soulever du lit quand Thomas l’attrape par les hanches pour ensuite le pénétrer avec fougue alors que le sexe énorme orné de poils roux lui emplit la bouche en y déversant presque aussitôt sa manne de sperme chaud qu’il avale goulûment comme un bébé tète un biberon.
Thomas y va maintenant à grands coups de rein alors que sa main secoue le sexe gonflé à outrance au gland décalotté d’Antonin qui devient cramoisi au moment de lâcher sa gourme dans un râle de pure jouissance qui tétanise son pourfendeur en lui déclenchant l’orgasme tant attendu.
L’ambiance moite de la chambre démontre à quel point ils se sont donnés l’un à l’autre, Antonin s’allonge une nouvelle fois sur ses deux compagnons mais dans le seul but cette fois de recevoir un câlin de leur part.
L’instant devient magique, tout en tendresse et l’abandon total de leur corps démontre combien ces trois garçons s’aiment.
Ne serait-ce les bruits venant de l’extérieur qui leur font comprendre qu’il est temps également pour eux de se lever pour rejoindre leurs autres amis qui ne doivent pas manquer de les attendre avec impatience pour découvrir enfin le chantier qui sera très bientôt pour eux leur lieu de vie.
La seule exception à cet engouement pour le voyage qui s’annonce, vient de Dorian et Gérôme qui et ce sont sans doute les seuls, ont passé une nuit blanche à se morfondre pour leur ami Florian et l’énorme claque qu’il va prendre quand il apprendra la triste nouvelle.
2eme ANNÉE Pâques : (120/127) (Afrique) (Samedi matin) (Sur la route du dispensaire)
« Quelques heures plus tard »
La route défile sous les yeux émerveillés de ceux pour qui le paysage est une vraie découverte, ils sont tous ou presque le visage collé aux vitres en s’interpellant joyeusement dès qu’ils aperçoivent un animal sauvage.
Seuls quelques couples restent légèrement en retrait, préférant rester dans l’intimité à discuter de choses plus personnelles.
C’est bien sûr le cas de Benjamin et d’Aomé qui sont assis au fond du premier car, mettant au point leur future relation mais surtout comment passer le plus de temps possible ensemble.
- (Benjamin) Je pourrai prendre la navette qui transporte les ouvriers depuis la ville et tu pourras me rejoindre au dispensaire, qu’est-ce que tu en penses ?
- (Aomé) Le voyage est long, les journées seront courtes pour toi !!
- (Benjamin) Pas si j’arrive à avoir mes vendredis !! En partant tôt le matin, je dormirai dans le bus et j’aurai trois jours et deux nuits rien que pour toi !! Tu pourras m’apprendre à chasser ?
- (Aomé) Et toi m’apprendre la vie des blancs ?
- (Benjamin) C’est cool !! De toute façon ce n’est que le temps de la construction du centre de soins, après je trouverai bien un travail là-bas pour rester avec toi.
- (Aomé) Il se passera bien des lunes avant que ça arrive !!
- (Benjamin) Deux ans, trois tout au plus et nous serons enfin ensemble pour la vie.
Aomé dévore des yeux son copain, qui aurait cru qu’il tomberait amoureux d’un petit blanc ? Certainement pas lui, mais le fait est là, c’est Benjamin qu’il aime et rien ne lui fera perdre cet amour très fort qu’il éprouve pour ce garçon depuis la première minute où ils se sont rencontrés.
Les quelques moments d’intimité qu’ils ont eus depuis n’ont fait que le conforter dans cette constatation et le plaisir qu’ils y ont pris lui amène un long frisson rien qu’en s’en souvenant.
Benjamin remarque du coin de l’œil le mouvement de l’étui pénien entre les jambes de son ami, il sourit en prenant le plaid placé près de lui et en le dépliant sur leurs genoux, sa main leste partant ensuite en dessous libérer le sexe long et épais avant que celui-ci ne reste une nouvelle fois bloqué et douloureux comme à leur première vraie rencontre.
Ce simple geste suffit pour le raidir au maximum, Aomé fixant intensément Benjamin beaucoup plus déluré que lui bien qu’il soit le plus jeune des deux et celui-ci lui envoie un clin d’œil coquin en lui soufflant à l’oreille pour que son ami soit le seul à entendre.
- Va falloir calmer la bête avant qu’on arrive !!
- Pour ça il faudrait que tu arrêtes de jouer avec !!
- C’est ce que tu veux ?
- Non !!
- Ah !! Je me disais aussi Hi ! Hi ! En fait j’ai une idée pour qu’elle se calme !!
- Que vas-tu faire ?
- Chut !!! Laisse toi aller et surtout pas de bruit, manquerait plus que quelqu’un nous surprenne !!
Benjamin se laisse glisser doucement sur le plancher du bus jusqu’à se retrouver entre les jambes d’Aomé qui en a les yeux qui s’exorbitent en comprenant les intentions de son ami.
Le plaid glisse lentement sur le côté, dévoilant la hampe noir ébène vite engloutie par la bouche avide qui lui prodigue alors un plaisir intense que les filles de sa tribu ne lui avaient encore jamais fait ressentir aussi fort les rares fois où elles avaient accepté de le lui faire.
Très vite Aomé ne résiste plus et se cambre pour expulser sa jouissance en retenant un râle rauque, Benjamin reçoit les giclées drues en fond de gorge et avale tout au fur et à mesure avant qu’il n’y en ait trop et qu’il ne puisse plus respirer.
Le plaid revient en position initiale alors que « Ben’j » se rassoit tranquillement l’air innocent comme si de rien n’était, le visage marquant malgré tout toute la satisfaction d’avoir pu soulager son ami en gardant le goût épicé de son plaisir en bouche.
- Je crois que c’est bon maintenant !! Elle restera sagement dans son étui jusqu’à notre arrivée !!
Aomé écarte doucement le plaid pour montrer qu’il n’en est rien et qu’il tient encore une forme impressionnante.
- Pas sûr que tu aies raison !! J’ai encore plus envie de toi maintenant !!
Benjamin comprend à quoi il fait allusion et ses yeux étincellent d’excitation, se rappelant sa première fois qui ne date que de quelques heures où il s’est fait prendre et du plaisir qu’il en a éprouvé malgré la peur de recevoir en lui ce monstre de chair aux dimensions plus qu’honorables.
- Ici ça va être compliqué je le crains !!
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