07-09-2020, 11:42 AM
2eme ANNÉE Pâques : (109/127) (Afrique) (Jeudi soir) (Rencontre) (fin)
Aomé subitement gêné détourne soudainement son regard de celui de Benjamin, celui-ci passe une main derrière son dos ou plus exactement sur sa fesse qui vient de recevoir le coup de bambou qui lui a fait pousser son cri de surprise plus que de douleur.
Il attrape la tige végétale de sa main pour l’écarter au loin quand il se rend compte de ce que c’est exactement et marque à son tour un trouble certain en relâchant la chose qui reste droite comme un « I », prouvant s’il en était besoin l’effet sur Aomé du corps chaud de Benjamin dans ses bras.
La marche vers la ville reprend sans que les deux garçons osent une seule parole, « Ben’j » ressentant le contact du bambou sur sa fesse avec une régularité digne d’une montre Suisse lui démontrant l’extrême virilité du jeune Massaï et surtout de l’intérêt qu’il semble lui porter.
Arrivé aux portes de la ville, Benjamin se décide enfin à ouvrir la bouche.
- Tu ne crois pas qu’il serait bon d’attendre un peu avant de risquer de rencontrer des gens ?
- (Aomé) Pourquoi donc ?
- Le temps que tes ardeurs se calment Hi ! Hi !
En prononçant ses dernières paroles, Benjamin tapote gentiment le bambou toujours dressé.
- Je ne crois pas vraiment que ce soit sa position habituelle Hi ! Hi !
Aomé comprend enfin l’allusion et s’arrête en observant autour de lui avant de se diriger vers un bosquet près duquel il dépose son fardeau avec une douceur étonnante de la part d’un garçon à la carrure aussi marquée.
Benjamin peut enfin regarder la chose qui lui a donné des bouffées de chaleur pendant tout le bref trajet, une question lui vient aussitôt à l’esprit qu’il ne prend pas le temps d’analyser avant d’en faire mention à haute voix.
- Tu n’es pas trop serré là-dedans ?
Aomé n’ose lever le regard vers celui de Benjamin et c’est d’une petite voix qu’il lui répond.
- Si quand même !!
- Pourquoi tu ne l’enlèves pas alors ?
- Un homme ne montre pas son sexe devant un autre homme !! Surtout quand celui-ci est devenu dur !!
Benjamin sourit malgré lui, laisser à la vue de tous la magnifique paire de testicules qui pend en dessous ne semble pas le gêner plus que ça.
- Mais tu es nu pourtant et cela ne te fait rien ?
- La nudité n’est pas un tabou chez nous petit blanc seul la virilité des hommes faits en est un, le reste de notre corps au contraire montre la force du chasseur aux femmes qui choisissent alors celui qui leur fera des enfants solides et sains !!
Benjamin hoche la tête en guise de compréhension, un petit sourire s’échappe néanmoins de ses lèvres quand sa main attrape gentiment la paire de couilles pendante qui à son contact se rétracte en même temps qu’un léger mouvement de recul prend leur propriétaire.
- Les femmes jugent-elles aussi la force des hommes à la grosseur de ce qui pend au-dessous de leur virilité ?
Aomé ne sait plus quelle réaction avoir devant ce geste intime aussi imprévu que plaisant, il reste tremblant devant celui qui le fait fondre comme jamais une seule personne ne l’a fait avant lui et qui de toute évidence n’a pas du tout l’intention de lâcher ce qui au contraire semble l’attirer au plus haut point, continuant avec de plus en plus de nervosité à s’emplir la main de ses boules douces et chaudes qu’il malaxe maintenant sans retenue.
La raideur du sexe d’Aomé le fait grimacer, celui-ci étant douloureusement compressé à l’intérieur du conduit creux pas vraiment fait pour le recevoir dans un tel état d’excitation, Benjamin s’en aperçoit et lui en fait la remarque gentiment.
- Peut-être que tu devrais l’enlever, tu serais plus à l’aise ?
- Peut-être que tu devrais arrêter tes manipulations aussi ?
- C’est ce que tu souhaites ?
Aomé hésite avant de pousser un profond soupir qui montre que le jeune chasseur vient de perdre à ce jeu où Benjamin sort grand vainqueur, il dénoue la liane retenant l’étui pénien et tente ensuite vainement d’ôter celui-ci.
« Ben’j » éclate de rire en comprenant que le sexe de son ami est coincé à l’intérieur du bambou, le rire communicatif fait qu’au bout de quelques secondes le sexe d’Aomé perd suffisamment de volume pour que son propriétaire puisse le sortir dans un étrange bruit d’air qui leur amène un fou rire encore plus fort.
Fou rire qui s’arrête très vite pour Benjamin qui découvre alors la beauté d’un noir d’ébène de cette hampe qui reprend très vite une raideur des plus démonstrative des pensées d’Aomé à son égard.
2eme ANNÉE Pâques : (110/127) (Afrique) (Vendredi matin)
« Dans la chambre d’hôtel où logent Florian, Thomas et Antonin »
Thomas se réveille le premier ce matin-là, la position qu’il a depuis une bonne partie de la nuit lui donnant des fourmis partout dans les bras.
Florian d’un côté et Antonin de l’autre, ont leur tête posée sur ses avants bras avec chacun un bras enlacé autour de son torse et une cuisse autour de son bassin.
Malgré l’inconfort de la position, Thomas ne peut s’empêcher de sourire à contempler ces deux crevettes endormies et qui comptent maintenant tout autant l’un que l’autre dans son cœur et dans sa vie.
Cette pensée l’interpelle car c’est bien la première qu’il a ne mettant pas exclusivement Florian dans ce genre de pensées et il est bien obligé d’admettre qu’Antonin a pris quasiment la même place depuis qu’il est arrivé dans sa vie.
« Une voix joyeuse dans sa tête »
- Tu comprends maintenant pourquoi je te disais qu’il avait quelque chose de plus, la première fois que je l’ai aperçu ?
- C’est pareil pour toi, non ?
- Pour moi tu seras toujours le seul Thomas !! Mais rassure-toi, Antonin a lui aussi beaucoup d’importance à mes yeux !!
- Tu ne m’en veux pas ?
- Pourquoi le ferais-je ? Si Antonin est ici c’est parce que je l’ai voulu et je connaissais cette particularité qui vous rapprocherait, alors c’est en connaissance de cause que j’en ai pris mon parti !!
L’esprit de Thomas s’emplit d’une immense tristesse.
- C’est à cause de tes prémonitions ?
- C’est plus que ça, tu sais !! Je commence à percevoir un peu ce qui se cache derrière le voile dans ma tête.
- Tu ne me cacherais rien ?
- Je te l’ai dit Thomas, pour moi tu es le seul qui comptera jamais !!
- Pourquoi « Anto » alors ?
- Parce que je l’ai voulu comme ça !!
- Je ne comprends pas Florian !!
- J’ai la conviction que ce que nous vivons depuis toutes ces années n’est qu’une illusion, juste le fruit de mon cerveau et que tout ce qui nous arrive est trop extraordinaire pour être réel. Par contre je te promets que nous vivrons notre amour un jour pour de vrai et ce jour-là il n’y aura personne d’autre que nous deux, ce sera la vraie vie tu comprends.
- Comment pourrais-je comprendre ce qui me semble aussi incroyable !! Nous sommes bien réels, c’est notre vie !! Tu es ce que tu es et nous le vivons depuis toutes ses années.
- Je n’ai pas toutes les réponses « Thom » !! Juste qu’au fond de moi j’ai la certitude que notre existence sera différente de celle-ci, il nous faudra du temps pour nous retrouver mais je sais que nous y arriverons et une fois fait, je serais alors libéré de ce pouvoir à changer les choses pour que tout aille toujours comme j’en ai envie comme c’est le cas ici.
- Je t’aime Florian !! Pas besoin de chercher dans un éventuel ailleurs ce que nous sommes et je suis prêt à ne vivre qu’avec toi si cela peut nous permettre de continuer cette vie que nous vivons.
- Sans Antonin ?
- Oui !!!
- Tu ne le peux pas Thomas !!
- Mais pourquoi donc à la fin !!
- Parce que j’ai mis Antonin sur ton chemin pour que tu ne sois jamais seul.
- Tu devrais voir Philippe tu sais ? Il saurait t’enlever toutes ces idées de ta tête.
- Tu me crois fou ?
- Bien sûr que non !! Juste troublé !! Mon sentiment est que tu as raison sur certains points mais que tu n’en déduis pas les vraies causes, Philippe pourra t’aider à y voir plus clair sur ce que tu es en réalité.
- Ah !! Parce que tu crois qu’il ne l’a pas fait pendant toutes ces années ? Sais-tu ce que je suis pour lui ? Bien sûr puisque tu es lié avec moi par l’esprit !!
- Justement « Flo » !! Je pense sincèrement qu’il a raison !!
- Que je viens d’ailleurs ? C’est ça ?
2eme ANNÉE Pâques : (111/127) (Afrique) (Vendredi matin) (suite)
- Exactement ! Comment expliquer autrement sinon ce que tu es ? Toutes ces choses dont tu es capable ?
- Pffttt !!! Fariboles que tout ça !!
- Tu n’y crois pas ?
- Plus depuis quelque temps !! J’ai fait des découvertes ces derniers jours qui me confortent dans l’idée de ce que je suis en réalité.
- Comme par exemple ?
- Que personne n’a de souvenirs d’avant que j’entre dans leur vie !!
- D’où tu sors un truc pareil ??
- J’ai eu l’occasion de m’en assurer crois-moi !!
Un mouvement dans le lit nous fait interrompre cette conversation mentale, j’ouvre les yeux et accueille le réveil d’Antonin avec le sourire, Thomas pour sa part me fixant avec intensité avec toujours en mémoire ce que nous venons de nous dire.
***/***
« Presbytère »
Aomé s’étire avec volupté, la nuit qu’il vient de passer restera un moment fort de sa vie et d’y repenser le fait se lever d’un bond, sortir de la chambre où il dormait avec son père et ses frères afin d’aller soulager sa vessie pour ensuite faire une toilette rapide avant de retrouver le père Antoine qui déjeune tranquillement avec le curé qui l’a si gentiment accueilli lui et ses ouailles pour ces quelques jours.
- Bonjour Aomé, tu es rayonnant ce matin !! Serait-ce de retourner dans ton village qui te met de si bonne humeur ?
Visiblement ce n’est pas le cas car à peine terminées ces paroles, le père Antoine voit le visage du jeune Massaï se rembrunir.
- Qu’y a-t-il mon garçon ? L’idée de retrouver ta tribu ne semble pas te réjouir !
C’est à ce moment précis qu’Okoumé entre dans la pièce à son tour et entend les dernières paroles du vieux père.
- Peut-être es-tu triste de quitter aussi tôt un nouvel ami mon fils ?
- C’est le cas père !!
- Je comprends !!
Aomé observe son père avec une certaine surprise mêlée au trouble manifeste de ce que sa conscience lui remet en mémoire.
- Vraiment père ?
- Vraiment mon fils, chaque génération de notre famille a eu un de ses fils qui a connu ce que tu ressens.
- Parlons-nous de la même chose père ?
- Très certainement !! Le jeune blanc qui t’a heurté durement hier est venu pour s’excuser et j’ai lu dans son regard ce que j’avais déjà remarqué dans le tien quand tu as figé ta lance près de son visage, je lui ai indiqué où tu étais et je pense que vous vous êtes retrouvés n’est-il pas vrai ?
- Heureusement pour lui père, il s’était blessé à la cheville et ne pouvait plus marcher, tu connais comme moi les dangers de la jungle pour un homme seul et sans défense, difficile d’y survivre pour un homme aguerri alors pour un jeune blanc qui en plus n’est pas d’ici !!!!
- Ton cœur doit être bien triste mon fils.
Le père Antoine écoute depuis le début ce qui au premier abord lui semblait incompréhensible et qui petit à petit lui fait comprendre le sens de cette conversation entre un père et son fils, s’attristant à son tour de ce qui sera très certainement une nouvelle épreuve pour ce garçon qui a déjà beaucoup souffert.
Aomé voit bien les regards bienveillants des hommes autour de lui, leurs expressions sont dépourvues de ce qu’il pouvait s’attendre à y lire et il comprend alors qu’ils ne le jugeront pas, mais qu’au contraire ils sont de tout cœur avec lui à partager sa tristesse.
- Les dieux sont contre moi !!
- (Okoumé) Pourquoi des paroles aussi sévères sur tes lèvres ?
- (Le père Antoine) Au contraire mon fils, tes dieux vous ont permis de vous rencontrer !!
- Pour nous séparer aussitôt après ?
- Les voies du Seigneur sont impénétrables mon fils !!
2eme ANNÉE Pâques : (112/127) (Afrique) (Vendredi matin) (suite)
« Anthony »
Alice se promène au bras de son chéri avec une joie manifeste, celui-ci regardant ou plutôt dévorant du regard tout ce qui se présente à lui.
- Tu n’as plus tes maux de tête ?
- Ça va chaque jour un peu mieux et mes souvenirs de mon ancien état sont revenus comme avant.
- Ça doit te faire une drôle d’impression ?
- Oui mais c’est merveilleux crois-moi !! Ce que je trouvais normal en sortant d’opération est devenu pour moi mieux qu’un miracle.
- (Alice) Mais c’en est un tu sais !! Florian a pourtant longtemps hésité avant d’avoir l’idée de ce qu’il a fait pour que tout soit enfin possible et se passe pour le mieux pour toi.
- C’est plus qu’un ami Alice !! Il peut me demander ce qu’il veut, je le ferai avec joie pour lui !!
- Nous tous aussi !! Nous allons rester quelques mois ici pour qu’en rentrant ta guérison devienne plausible, Frédéric s’est renseigné et il y a une fac francophone à quelques centaines de kilomètres d’ici qui pourra nous recevoir pour que nous ne perdions pas notre année.
Anthony prend sa chérie par la taille en la fixant avec maintenant des yeux pleins de vie, d’une intensité telle qu’ils font frissonner la jeune femme.
- Nous ? Comment ça nous ? Tu restes avec moi ?
Alice sourit en comprenant le bonheur de ces paroles sur celui qu’elle aime d’un amour fou.
- Et bien si mes renseignements sont bons, nous ne serons pas les seuls !!
- Non !! Sans déconner !!
- Le père des triplés s’est vu confier une mission, sans doute en rapport avec la sécurité de Florian et il va vivre ici également avec sa famille.
- Ouah !!! C’est cool !! J’adore les triplés en plus, ils sont trop sympas. Mais ils ne vont pas faire la gueule d’être séparés de leurs chéris ?
- J’ai cru comprendre que la mère d’Anne et de Cindy va aussi être mutée ici à sa demande, elle a bien compris que c’était du sérieux pour ses filles avec les deux « Jo ».
- Reste Jonas et Benjamin dans tout ça !! Pour « Ben’j » pas de soucis qu’il vive avec sa famille puisqu’il est encore trop jeune pour avoir une chérie, mais je ne vois pas Jonas loin de son Antoine !!
- Mais enfin « Antho » !! Tu découvres vraiment tout ce que je te dis ?? C’est pourtant le sujet de conversation numéro un de la bande en ce moment !! Antoine finira ses études ici lui aussi, il a demandé son affectation dans le régiment qui va être mis en place pour la protection du nouveau site.
- Et bien dit donc !! Tout roule alors !!
- Presque oui !! Mon frère reste en France avec le tien, j’ai parlé avec eux et ils préfèrent ça pour ne pas laisser nos parents seuls.
- Bah !! Ce n’est que l’affaire de quelques mois et nous rentrerons chez nous, quitte à revenir tous ensemble le moment venu !!
***/***
« Benjamin »
Anne observe son frère depuis qui les a rejoints pour le petit-déjeuner, la tristesse qu’elle peut lire sur son visage lui laisse à penser que ce n’est pas gagné pour lui quant à ses amours avec son jeune sauvage.
C’est du moins ce qu’elle pense, ne voyant pas quoi d’autre pourrait l’attrister autant et c’est une parole de Jonas qui change l’ambiance de cette matinée.
- C’est cool qu’on reste tous ici pas vrai ?? En plus Antoine ne repartira que pour quelques semaines avant de revenir avec son peloton, comme ça, nous ne serons pas séparés qui l’aurait cru pas vrai ?
Benjamin redresse vivement la tête, le visage plein d’espoir.
- Qu’est-ce que tu viens de dire là ? C’est quoi cette histoire ? Qui reste où ?
- (Jonas amusé) Au lieu d’aller cavaler et de te casser la gueule dans la jungle, si tu étais resté avec nous tu le saurais !!
- Je saurais quoi ?
- Et bien que mes parents et ta mère arrivent, ils sont mutés ici pardi !!
- De quoi ??
Benjamin se lève d’un bond, en oubliant presque son entorse qui elle se rappelle douloureusement à lui mais il n’en a cure et quitte la pièce en boitillant, aussi vite qu’il le peut sous le regard surpris de ses amis.
Jordan regarde sa chérie avec étonnement.
- Quelle mouche le pique ?
- Je pense qu’il est parti annoncer la nouvelle à quelqu’un à qui il tient déjà beaucoup Hi ! Hi !
Marc regarde Flavien en lui faisant un clin d’œil.
- Il reste un célibataire tu disais Hi ! Hi ! C’était avant qu’on lui présente « Flo », l’effet a été rapide encore cette fois !! Qu’est-ce qu’il va nous ramener celui-là ? Fille ou garçon ?
Aomé subitement gêné détourne soudainement son regard de celui de Benjamin, celui-ci passe une main derrière son dos ou plus exactement sur sa fesse qui vient de recevoir le coup de bambou qui lui a fait pousser son cri de surprise plus que de douleur.
Il attrape la tige végétale de sa main pour l’écarter au loin quand il se rend compte de ce que c’est exactement et marque à son tour un trouble certain en relâchant la chose qui reste droite comme un « I », prouvant s’il en était besoin l’effet sur Aomé du corps chaud de Benjamin dans ses bras.
La marche vers la ville reprend sans que les deux garçons osent une seule parole, « Ben’j » ressentant le contact du bambou sur sa fesse avec une régularité digne d’une montre Suisse lui démontrant l’extrême virilité du jeune Massaï et surtout de l’intérêt qu’il semble lui porter.
Arrivé aux portes de la ville, Benjamin se décide enfin à ouvrir la bouche.
- Tu ne crois pas qu’il serait bon d’attendre un peu avant de risquer de rencontrer des gens ?
- (Aomé) Pourquoi donc ?
- Le temps que tes ardeurs se calment Hi ! Hi !
En prononçant ses dernières paroles, Benjamin tapote gentiment le bambou toujours dressé.
- Je ne crois pas vraiment que ce soit sa position habituelle Hi ! Hi !
Aomé comprend enfin l’allusion et s’arrête en observant autour de lui avant de se diriger vers un bosquet près duquel il dépose son fardeau avec une douceur étonnante de la part d’un garçon à la carrure aussi marquée.
Benjamin peut enfin regarder la chose qui lui a donné des bouffées de chaleur pendant tout le bref trajet, une question lui vient aussitôt à l’esprit qu’il ne prend pas le temps d’analyser avant d’en faire mention à haute voix.
- Tu n’es pas trop serré là-dedans ?
Aomé n’ose lever le regard vers celui de Benjamin et c’est d’une petite voix qu’il lui répond.
- Si quand même !!
- Pourquoi tu ne l’enlèves pas alors ?
- Un homme ne montre pas son sexe devant un autre homme !! Surtout quand celui-ci est devenu dur !!
Benjamin sourit malgré lui, laisser à la vue de tous la magnifique paire de testicules qui pend en dessous ne semble pas le gêner plus que ça.
- Mais tu es nu pourtant et cela ne te fait rien ?
- La nudité n’est pas un tabou chez nous petit blanc seul la virilité des hommes faits en est un, le reste de notre corps au contraire montre la force du chasseur aux femmes qui choisissent alors celui qui leur fera des enfants solides et sains !!
Benjamin hoche la tête en guise de compréhension, un petit sourire s’échappe néanmoins de ses lèvres quand sa main attrape gentiment la paire de couilles pendante qui à son contact se rétracte en même temps qu’un léger mouvement de recul prend leur propriétaire.
- Les femmes jugent-elles aussi la force des hommes à la grosseur de ce qui pend au-dessous de leur virilité ?
Aomé ne sait plus quelle réaction avoir devant ce geste intime aussi imprévu que plaisant, il reste tremblant devant celui qui le fait fondre comme jamais une seule personne ne l’a fait avant lui et qui de toute évidence n’a pas du tout l’intention de lâcher ce qui au contraire semble l’attirer au plus haut point, continuant avec de plus en plus de nervosité à s’emplir la main de ses boules douces et chaudes qu’il malaxe maintenant sans retenue.
La raideur du sexe d’Aomé le fait grimacer, celui-ci étant douloureusement compressé à l’intérieur du conduit creux pas vraiment fait pour le recevoir dans un tel état d’excitation, Benjamin s’en aperçoit et lui en fait la remarque gentiment.
- Peut-être que tu devrais l’enlever, tu serais plus à l’aise ?
- Peut-être que tu devrais arrêter tes manipulations aussi ?
- C’est ce que tu souhaites ?
Aomé hésite avant de pousser un profond soupir qui montre que le jeune chasseur vient de perdre à ce jeu où Benjamin sort grand vainqueur, il dénoue la liane retenant l’étui pénien et tente ensuite vainement d’ôter celui-ci.
« Ben’j » éclate de rire en comprenant que le sexe de son ami est coincé à l’intérieur du bambou, le rire communicatif fait qu’au bout de quelques secondes le sexe d’Aomé perd suffisamment de volume pour que son propriétaire puisse le sortir dans un étrange bruit d’air qui leur amène un fou rire encore plus fort.
Fou rire qui s’arrête très vite pour Benjamin qui découvre alors la beauté d’un noir d’ébène de cette hampe qui reprend très vite une raideur des plus démonstrative des pensées d’Aomé à son égard.
2eme ANNÉE Pâques : (110/127) (Afrique) (Vendredi matin)
« Dans la chambre d’hôtel où logent Florian, Thomas et Antonin »
Thomas se réveille le premier ce matin-là, la position qu’il a depuis une bonne partie de la nuit lui donnant des fourmis partout dans les bras.
Florian d’un côté et Antonin de l’autre, ont leur tête posée sur ses avants bras avec chacun un bras enlacé autour de son torse et une cuisse autour de son bassin.
Malgré l’inconfort de la position, Thomas ne peut s’empêcher de sourire à contempler ces deux crevettes endormies et qui comptent maintenant tout autant l’un que l’autre dans son cœur et dans sa vie.
Cette pensée l’interpelle car c’est bien la première qu’il a ne mettant pas exclusivement Florian dans ce genre de pensées et il est bien obligé d’admettre qu’Antonin a pris quasiment la même place depuis qu’il est arrivé dans sa vie.
« Une voix joyeuse dans sa tête »
- Tu comprends maintenant pourquoi je te disais qu’il avait quelque chose de plus, la première fois que je l’ai aperçu ?
- C’est pareil pour toi, non ?
- Pour moi tu seras toujours le seul Thomas !! Mais rassure-toi, Antonin a lui aussi beaucoup d’importance à mes yeux !!
- Tu ne m’en veux pas ?
- Pourquoi le ferais-je ? Si Antonin est ici c’est parce que je l’ai voulu et je connaissais cette particularité qui vous rapprocherait, alors c’est en connaissance de cause que j’en ai pris mon parti !!
L’esprit de Thomas s’emplit d’une immense tristesse.
- C’est à cause de tes prémonitions ?
- C’est plus que ça, tu sais !! Je commence à percevoir un peu ce qui se cache derrière le voile dans ma tête.
- Tu ne me cacherais rien ?
- Je te l’ai dit Thomas, pour moi tu es le seul qui comptera jamais !!
- Pourquoi « Anto » alors ?
- Parce que je l’ai voulu comme ça !!
- Je ne comprends pas Florian !!
- J’ai la conviction que ce que nous vivons depuis toutes ces années n’est qu’une illusion, juste le fruit de mon cerveau et que tout ce qui nous arrive est trop extraordinaire pour être réel. Par contre je te promets que nous vivrons notre amour un jour pour de vrai et ce jour-là il n’y aura personne d’autre que nous deux, ce sera la vraie vie tu comprends.
- Comment pourrais-je comprendre ce qui me semble aussi incroyable !! Nous sommes bien réels, c’est notre vie !! Tu es ce que tu es et nous le vivons depuis toutes ses années.
- Je n’ai pas toutes les réponses « Thom » !! Juste qu’au fond de moi j’ai la certitude que notre existence sera différente de celle-ci, il nous faudra du temps pour nous retrouver mais je sais que nous y arriverons et une fois fait, je serais alors libéré de ce pouvoir à changer les choses pour que tout aille toujours comme j’en ai envie comme c’est le cas ici.
- Je t’aime Florian !! Pas besoin de chercher dans un éventuel ailleurs ce que nous sommes et je suis prêt à ne vivre qu’avec toi si cela peut nous permettre de continuer cette vie que nous vivons.
- Sans Antonin ?
- Oui !!!
- Tu ne le peux pas Thomas !!
- Mais pourquoi donc à la fin !!
- Parce que j’ai mis Antonin sur ton chemin pour que tu ne sois jamais seul.
- Tu devrais voir Philippe tu sais ? Il saurait t’enlever toutes ces idées de ta tête.
- Tu me crois fou ?
- Bien sûr que non !! Juste troublé !! Mon sentiment est que tu as raison sur certains points mais que tu n’en déduis pas les vraies causes, Philippe pourra t’aider à y voir plus clair sur ce que tu es en réalité.
- Ah !! Parce que tu crois qu’il ne l’a pas fait pendant toutes ces années ? Sais-tu ce que je suis pour lui ? Bien sûr puisque tu es lié avec moi par l’esprit !!
- Justement « Flo » !! Je pense sincèrement qu’il a raison !!
- Que je viens d’ailleurs ? C’est ça ?
2eme ANNÉE Pâques : (111/127) (Afrique) (Vendredi matin) (suite)
- Exactement ! Comment expliquer autrement sinon ce que tu es ? Toutes ces choses dont tu es capable ?
- Pffttt !!! Fariboles que tout ça !!
- Tu n’y crois pas ?
- Plus depuis quelque temps !! J’ai fait des découvertes ces derniers jours qui me confortent dans l’idée de ce que je suis en réalité.
- Comme par exemple ?
- Que personne n’a de souvenirs d’avant que j’entre dans leur vie !!
- D’où tu sors un truc pareil ??
- J’ai eu l’occasion de m’en assurer crois-moi !!
Un mouvement dans le lit nous fait interrompre cette conversation mentale, j’ouvre les yeux et accueille le réveil d’Antonin avec le sourire, Thomas pour sa part me fixant avec intensité avec toujours en mémoire ce que nous venons de nous dire.
***/***
« Presbytère »
Aomé s’étire avec volupté, la nuit qu’il vient de passer restera un moment fort de sa vie et d’y repenser le fait se lever d’un bond, sortir de la chambre où il dormait avec son père et ses frères afin d’aller soulager sa vessie pour ensuite faire une toilette rapide avant de retrouver le père Antoine qui déjeune tranquillement avec le curé qui l’a si gentiment accueilli lui et ses ouailles pour ces quelques jours.
- Bonjour Aomé, tu es rayonnant ce matin !! Serait-ce de retourner dans ton village qui te met de si bonne humeur ?
Visiblement ce n’est pas le cas car à peine terminées ces paroles, le père Antoine voit le visage du jeune Massaï se rembrunir.
- Qu’y a-t-il mon garçon ? L’idée de retrouver ta tribu ne semble pas te réjouir !
C’est à ce moment précis qu’Okoumé entre dans la pièce à son tour et entend les dernières paroles du vieux père.
- Peut-être es-tu triste de quitter aussi tôt un nouvel ami mon fils ?
- C’est le cas père !!
- Je comprends !!
Aomé observe son père avec une certaine surprise mêlée au trouble manifeste de ce que sa conscience lui remet en mémoire.
- Vraiment père ?
- Vraiment mon fils, chaque génération de notre famille a eu un de ses fils qui a connu ce que tu ressens.
- Parlons-nous de la même chose père ?
- Très certainement !! Le jeune blanc qui t’a heurté durement hier est venu pour s’excuser et j’ai lu dans son regard ce que j’avais déjà remarqué dans le tien quand tu as figé ta lance près de son visage, je lui ai indiqué où tu étais et je pense que vous vous êtes retrouvés n’est-il pas vrai ?
- Heureusement pour lui père, il s’était blessé à la cheville et ne pouvait plus marcher, tu connais comme moi les dangers de la jungle pour un homme seul et sans défense, difficile d’y survivre pour un homme aguerri alors pour un jeune blanc qui en plus n’est pas d’ici !!!!
- Ton cœur doit être bien triste mon fils.
Le père Antoine écoute depuis le début ce qui au premier abord lui semblait incompréhensible et qui petit à petit lui fait comprendre le sens de cette conversation entre un père et son fils, s’attristant à son tour de ce qui sera très certainement une nouvelle épreuve pour ce garçon qui a déjà beaucoup souffert.
Aomé voit bien les regards bienveillants des hommes autour de lui, leurs expressions sont dépourvues de ce qu’il pouvait s’attendre à y lire et il comprend alors qu’ils ne le jugeront pas, mais qu’au contraire ils sont de tout cœur avec lui à partager sa tristesse.
- Les dieux sont contre moi !!
- (Okoumé) Pourquoi des paroles aussi sévères sur tes lèvres ?
- (Le père Antoine) Au contraire mon fils, tes dieux vous ont permis de vous rencontrer !!
- Pour nous séparer aussitôt après ?
- Les voies du Seigneur sont impénétrables mon fils !!
2eme ANNÉE Pâques : (112/127) (Afrique) (Vendredi matin) (suite)
« Anthony »
Alice se promène au bras de son chéri avec une joie manifeste, celui-ci regardant ou plutôt dévorant du regard tout ce qui se présente à lui.
- Tu n’as plus tes maux de tête ?
- Ça va chaque jour un peu mieux et mes souvenirs de mon ancien état sont revenus comme avant.
- Ça doit te faire une drôle d’impression ?
- Oui mais c’est merveilleux crois-moi !! Ce que je trouvais normal en sortant d’opération est devenu pour moi mieux qu’un miracle.
- (Alice) Mais c’en est un tu sais !! Florian a pourtant longtemps hésité avant d’avoir l’idée de ce qu’il a fait pour que tout soit enfin possible et se passe pour le mieux pour toi.
- C’est plus qu’un ami Alice !! Il peut me demander ce qu’il veut, je le ferai avec joie pour lui !!
- Nous tous aussi !! Nous allons rester quelques mois ici pour qu’en rentrant ta guérison devienne plausible, Frédéric s’est renseigné et il y a une fac francophone à quelques centaines de kilomètres d’ici qui pourra nous recevoir pour que nous ne perdions pas notre année.
Anthony prend sa chérie par la taille en la fixant avec maintenant des yeux pleins de vie, d’une intensité telle qu’ils font frissonner la jeune femme.
- Nous ? Comment ça nous ? Tu restes avec moi ?
Alice sourit en comprenant le bonheur de ces paroles sur celui qu’elle aime d’un amour fou.
- Et bien si mes renseignements sont bons, nous ne serons pas les seuls !!
- Non !! Sans déconner !!
- Le père des triplés s’est vu confier une mission, sans doute en rapport avec la sécurité de Florian et il va vivre ici également avec sa famille.
- Ouah !!! C’est cool !! J’adore les triplés en plus, ils sont trop sympas. Mais ils ne vont pas faire la gueule d’être séparés de leurs chéris ?
- J’ai cru comprendre que la mère d’Anne et de Cindy va aussi être mutée ici à sa demande, elle a bien compris que c’était du sérieux pour ses filles avec les deux « Jo ».
- Reste Jonas et Benjamin dans tout ça !! Pour « Ben’j » pas de soucis qu’il vive avec sa famille puisqu’il est encore trop jeune pour avoir une chérie, mais je ne vois pas Jonas loin de son Antoine !!
- Mais enfin « Antho » !! Tu découvres vraiment tout ce que je te dis ?? C’est pourtant le sujet de conversation numéro un de la bande en ce moment !! Antoine finira ses études ici lui aussi, il a demandé son affectation dans le régiment qui va être mis en place pour la protection du nouveau site.
- Et bien dit donc !! Tout roule alors !!
- Presque oui !! Mon frère reste en France avec le tien, j’ai parlé avec eux et ils préfèrent ça pour ne pas laisser nos parents seuls.
- Bah !! Ce n’est que l’affaire de quelques mois et nous rentrerons chez nous, quitte à revenir tous ensemble le moment venu !!
***/***
« Benjamin »
Anne observe son frère depuis qui les a rejoints pour le petit-déjeuner, la tristesse qu’elle peut lire sur son visage lui laisse à penser que ce n’est pas gagné pour lui quant à ses amours avec son jeune sauvage.
C’est du moins ce qu’elle pense, ne voyant pas quoi d’autre pourrait l’attrister autant et c’est une parole de Jonas qui change l’ambiance de cette matinée.
- C’est cool qu’on reste tous ici pas vrai ?? En plus Antoine ne repartira que pour quelques semaines avant de revenir avec son peloton, comme ça, nous ne serons pas séparés qui l’aurait cru pas vrai ?
Benjamin redresse vivement la tête, le visage plein d’espoir.
- Qu’est-ce que tu viens de dire là ? C’est quoi cette histoire ? Qui reste où ?
- (Jonas amusé) Au lieu d’aller cavaler et de te casser la gueule dans la jungle, si tu étais resté avec nous tu le saurais !!
- Je saurais quoi ?
- Et bien que mes parents et ta mère arrivent, ils sont mutés ici pardi !!
- De quoi ??
Benjamin se lève d’un bond, en oubliant presque son entorse qui elle se rappelle douloureusement à lui mais il n’en a cure et quitte la pièce en boitillant, aussi vite qu’il le peut sous le regard surpris de ses amis.
Jordan regarde sa chérie avec étonnement.
- Quelle mouche le pique ?
- Je pense qu’il est parti annoncer la nouvelle à quelqu’un à qui il tient déjà beaucoup Hi ! Hi !
Marc regarde Flavien en lui faisant un clin d’œil.
- Il reste un célibataire tu disais Hi ! Hi ! C’était avant qu’on lui présente « Flo », l’effet a été rapide encore cette fois !! Qu’est-ce qu’il va nous ramener celui-là ? Fille ou garçon ?
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