07-09-2020, 11:34 AM
2eme ANNÉE Pâques : (97/127) (Afrique) (Jeudi) (Rencontre) (fin)
« Un peu plus tard dans l’après-midi »
La rencontre avec la tribu Massaï reste le principal point de discussion quand tous repartent vers l’hôtel où ils logent, seul Benjamin semble distrait et plongé dans ses pensées, prenant même la poudre d’escampette sitôt en vue de l’hôtel.
- (Jonas) Qu’est ce qui lui prend à « Ben’j » ? Il n’est pas comme ça d’habitude ?
Anne sourit en faisant un clin d’œil à sa sœur.
- C’est parce que vous ne le connaissez pas encore suffisamment !!
- (Antoine curieux) Comment ça ?
- (Cindy) Notre frère a toujours été attiré par l’Afrique.
- (Antoine) Oui et alors ?
- (Anne) La rencontre avec la tribu l’a fortement marqué.
- (Jonas) Pour être marqué, c’est sûr qu’il l’est avec sa bosse sur le front Hi ! Hi !
Anne hésite avant de poursuivre.
- Vous ne comprenez pas où nous voulons en venir, vous par exemple !! Quel genre de lectures vous aviez pour passer vos… pulsions ?
- (Antoine ahuri) Je ne comprends pas ta question !!
Je les regarde amusé, d’abord par la naïveté de mon cousin mais aussi devant la gêne manifeste des filles à pousser plus loin dans les détails.
- En fait les gars la question qu’a posée Anne est très simple, c’était juste de vous faire dire ce que vous bouquiniez pendant vos branlettes d’ado Hi ! Hi ! Pour ma part je dois bien reconnaître m’y être mis sur le tard et donc de ne pas avoir eu l’occasion à ce genre de lecture.
Antoine tout comme Jonas rougissent jusqu’aux oreilles, n’étant pas prêts ni l’un ni l’autre à dévoiler ce genre de détails et en plus à des filles, Anne sourit en reprenant la parole.
- Vous êtes marrants vous les garçons, vous croyez que les filles sont si naïves que ça donc ?
- (Jonas) Vous n’y êtes pas du tout !! C’est juste que c’est trop intime pour être déballé en public voilà tout !! En plus je ne vois pas vraiment le rapport avec les lectures de Benjamin ? Sauf bien sûr si c’est du porno Hi ! Hi !
- (Anne) Et bien même pas figure toi et nous avons longtemps cherché sans jamais vraiment trouver ma sœur et moi ce que cette revue avait de si spécial pour que « Ben’j » la cache sous son matelas pendant toutes ces années.
- (Cindy) Maintenant nous savons, pas vrai Anne ?
- (Anne) Oui et ça fait tout bizarre, je n’imaginais pas mon petit frère comme ça !
- (Antoine) Si vous arrêtiez de parler par énigmes ?
***/***
« À l’hôtel dans la chambre de Benjamin »
« Ben’j » referme derrière lui à double tour la porte de sa chambre, il fouille d’abord dans sa valise pour y prendre sa « revue » qui s’ouvre automatiquement sur la page qui depuis toujours lui déclenche sa libido et cette fois-ci encore son sexe se dresse de magnifique façon, il ne lui faut pas longtemps pour ôter ses vêtements et le prendre en main pour d’abord le caresser doucement, accélérant ensuite le rythme jusqu’à l’orgasme sans commune mesure avec ce qu’il avait ressenti jusque-là et pour cause, car la photo qui depuis qu’il ressent les besoins de son sexe lui sert d’exutoire ne représente pas moins que le sosie quasi parfait du garçon qu’il a percuté si violemment tout à l’heure.
Un jeune indigène nu à la peau noire d’ébène recouverte de peintures tribales et dont le sexe ne laisse apparaître que les deux testicules pendants alors que la hampe est recouverte d’un étui pénien.
Il referme la revue qu’il repose en soupirant sur le lit avant de se lever pour aller nettoyer le fruit de sa masturbation qui commence à lui coller les poils pubiens, celle-ci pourtant semblerait bien innocente à quiconque la découvrirait et le titre quoique évocateur est à mille lieues de ce pour quoi il l’utilise, en effet en grosses lettres on peut lire sur la page de garde.
NATIONAL GEOGRAPHIC, La sauvegarde des peuplades sauvages d’Afrique.
2eme ANNÉE Pâques : (98/127) (Afrique) (Jeudi) (État de guerre) (suite)
« Retour une demi-heure avant l’arrivée de Florian face aux Nord-Coréens »
L’officier commandant les forces internationales observe attentivement les derniers clichés pris par les drones, l’ahurissement qu’on peut lire sur son visage n’a d’égal que toutes les questions qu’il se pose sur l’incroyable réalité qui lui est révélée.
- Impossible !!!
- (Dorian) Mon commandant ??
- Ses photos n’arriveraient pas directement depuis les drones, je dirais que c’est impossible !!
- (Dorian) C’est simplement parce que vous n’êtes pas au fait de certains renseignements classés secret-défense mon commandant.
- Ne croyez-vous pas qu’il serait temps de m’en dire plus ? Sinon comment voulez-vous que je prenne les décisions qui s’imposent sans commettre la même erreur que les trois groupes de cadavres que nous avons découverts en pleine jungle ?
- (Dorian) Tout ce que je suis autorisé à vous révéler mon commandant, c’est qu’il y a corrélation avec votre mission ici !!
- La sécurité du jeune De Bierne ?
- (Dorian) Exact mon commandant !! Sauf qu’il s’est chargé lui-même d’y pourvoir et ce que vous découvrez en ce moment en est le résultat, avec les conséquences induites qui en découlent.
- Je n’ose comprendre la signification de vos paroles lieutenant !! Vous me laisseriez à penser que ces hommes sont morts parce que ce garçon a…
- Donné les instructions en conséquence ? C’est l’exacte vérité pourtant !! Florian, ou plutôt le docteur De Bierne sait se faire comprendre des animaux !! Ne me demandez pas comment c’est possible, je n’ai pas toutes les réponses !! C’est un fait avéré pourtant et nous avons eu plusieurs fois l’occasion de faire ce constat depuis ces deux dernières années.
- Pourquoi le dernier groupe n’a-t-il pas subi le même sort dans ce cas ?
Dorian s’approche de la table, il cherche le cliché qui représente le reste du corps expéditionnaire nord-Coréen et une fois l’avoir trouvé et mis en évidence, il pointe son doigt dessus avant de reprendre la parole.
- Tout simplement parce qu’ils ne semblent montrer aucune agressivité mon commandant !! Je pense qu’ils ont compris que c’est la seule façon d’en sortir vivant.
- Oui mais pourquoi ?
- (Dorian) Parce que Florian n’est pas un meurtrier tout simplement !! Il ne fait que se défendre rappelez-vous !!
- Qu’arrivera-t-il une fois qu’ils seront passés ?
- (Dorian) Ils redeviendront certainement dangereux mon commandant !! Vous devriez envoyer vos troupes à leur rencontre en faisant attention à ne pas vous montrer agressif, je ne pense pas que les fourmis fassent le distinguo entre les bons et les méchants dans cette affaire !! Le mieux je pense serait de faire avertir Fl… je veux dire le docteur De Bierne qui saura j’en suis certain mettre un terme à toute cette sinistre histoire.
- Et le mettre en danger ?? Vous n’y pensez pas !!
- Soyez assuré mon commandant qu’il ne risque absolument rien !!
- Un coup de feu pourrait l’atteindre avant que ses… amies ? (Il voit le lieutenant hocher la tête en souriant) Ses amies donc disais-je, ne puissent intervenir ?
- Même de ça, je pense qu’il ne risque rien mon commandant.
- Mais enfin comment !!!
- (Dorian) Je ne suis pas habilité à vous répondre mon commandant, veuillez m’en excuser !!
- Secret-défense ?
- Exactement mon commandant !!
- Vous suggérez donc que je le mette en première ligne ?
- (Dorian) Affirmatif mon commandant !!
L’officier fait les cent pas nerveusement dans le bureau avant d’ouvrir la porte de celui-ci et de donner ses ordres au sous-officier en faction dans le couloir.
- Sergent !!! Faites envoyer un peloton à l’hôtel où séjourne l’aspirant De Bierne et priez-le de bien vouloir nous rejoindre au point delta six où se trouvent actuellement les troupes ennemies.
- Bien mon commandant !! À vos ordres !!
Resté seul avec Dorian, l’officier s’habille chaudement pour sortir en se tournant ensuite vers lui.
- Je présume que vous souhaitez venir avec nous ?
- (Dorian) J’allais vous en prier mon commandant !!
- Alors suivez-moi !! Je suis curieux de voir comment les choses vont évoluer !!
Dorian mi-sérieux, mi-amusé.
- Je pense que vous allez être surpris mon commandant !!
2eme ANNÉE Pâques : (99/127) (Afrique) (Jeudi) (État de guerre) (suite)
« Grand salon de l’hôtel »
La quarantaine d’amis qui ont suivi Florian dans ce voyage sont tous réunis autour de lui dans l’immense salon mis à leur disposition par le patron de l’hôtel qui se frotte les mains devant la manne pécuniaire qu’amène cette clientèle imprévue à cette date encore éloignée de la saison touristique habituelle.
L’ambiance qui y règne démontre une fois de plus combien l’entente entre tous ces jeunes issus de milieux pourtant entièrement différents est forte.
C’est Maxime qui le premier aperçoit les hommes en uniformes, quand ceux-ci passent devant les fenêtres du salon pour de toute évidence se diriger vers l’entrée de l’hôtel.
Il s’avance vers un petit groupe conversant tranquillement pour prendre Florian par le bras.
- Il y a des soldats qui viennent d’entrer « Flo » !! J’ai comme l’impression que c’est pour toi !!
- Te bile pas « Maxou », c’est sans doute qu’il y a du nouveau et qu’ils ont besoin de mes services.
- Comme toubib ? Si c’est le cas nous sommes tous là pour te donner un coup de main.
- Je ne pense pas que ce soit le but de leur venue, restez tous ici et amusez-vous !! Je ne serai pas long !!
Je préfère sortir du salon pour aller aux nouvelles et par la même occasion, éviter autant que faire se peut d’inquiéter mes amis plus que nécessaire.
Je n’ai pas fait deux mètres dans le couloir que je me retrouve nez à nez avec le peloton.
- C’est après moi que vous cherchez messieurs ?
Le sergent tout comme ses hommes se raidissent en un garde-à-vous impeccable.
- Sergent Lagno mon lieutenant !! Ce sont les ordres du commandant mon lieutenant !! Il vous invite à nous suivre pour résoudre un problème d’ordre militaire.
Je fais la grimace en entendant le « mon lieutenant ».
- J’aimerais que vous évitiez d’employer ce terme avec moi messieurs, je suis antimilitariste de foi vous comprenez ? Même si j’ai dû accepter ce grade pour pouvoir poursuivre mes études.
- Bien !! Heu !!!…..
- Florian !! Ou « Flo » si vous préférez les gars Hi ! Hi !
Le sergent visiblement déstabilisé cherche ses mots pour poursuivre.
- Vous acceptez de nous suivre ?
- Bien sûr !! Où allons-nous ?
- Nous n’avons comme destination que la position où nous devons rejoindre le commandant, je pense qu’il vous expliquera le reste une fois sur place.
- Très bien les gars !! J’y go !!
- Pardon ?
Je me retiens in extremis de lui faire mon jeu de mots du genre « gigot d’agneau » et me contente d’un bref.
- Je vous suis !!
Beaucoup plus respectueux de cet homme qui me semble au demeurant plutôt sympathique.
***/***
« Secteur delta six »
Une centaine d’hommes se déploient non loin de la position à l’abri des regards nord-coréens, seuls le commandant et quelques officiers observent à la jumelle ce qu’il se passe actuellement et la stupeur est de mise devant le constat qu’ils sont pourtant bien obligés de faire.
La cinquantaine d’hommes a presque entièrement parcouru le bon kilomètre de ce qu’ils sont bien obligés d’appeler la ligne de front, constituée par une myriade de fourmis qui couvrent le sol sur la presque totalité de l’horizon.
- Pourquoi ne bougent-elles pas commandant ?
- Et bien capitaine !! Je vous surprendrais très certainement si j’en avais la moindre idée !! Il semblerait qu’elles attendent un signe quelconque pour entrer en action.
- Un signal commandant ?
- Je pense plutôt à un acte malveillant capitaine !!
- Un truc pareil ne s’est jamais vu !!
- Disons que nous assistons à une première alors !!
- Qu’attendons-nous commandant ?
- La personne qui saura peut-être répondre à toutes les questions que nous nous posons capitaine !! D’ailleurs je pense que c’est justement cette personne qui arrive.
L’officier se tourne et son regard marque encore plus comme si c’était possible l’ahurissement qu’il vit depuis ces dernières minutes.
- Mais c’est Florian !!! Que vient-il faire ici ? C’est bien trop risqué mon commandant !!
- Paraîtrait justement que non figurez-vous !! Nous allons très vite en avoir le cœur net !! Mais dites-moi capitaine ? Vous semblez bien familier avec le jeune De Bierne pour l’appeler par son prénom ?
- J’ai eu l’occasion de lui parler commandant, il était avec Dorian qui est un de ses amis proches.
Le commandant préfère stopper là ses questions car chaque réponse en appelle une autre et ce n’est pas vraiment l’endroit pour avoir ce genre de conversation, il sourit néanmoins devant l’allure du jeune rouquin qui ne paraît pas se prendre la tête loin de là, semblant même plaisanter avec le peloton qui l’accompagne et qui visiblement éprouve le plus grand mal à garder son sérieux.
Le sergent et ses hommes amènent Florian jusque devant les officiers, ils se mettent au garde à vous en se mordant les lèvres pour tenter vaille que vaille de garder un minimum d’apparence martiale.
- Voici Flo… Pardon !! Le… "docteur" De Bierne, suivant vos ordres mon commandant !!
2eme ANNÉE Pâques : (100/127) (Afrique) (Jeudi) (État de guerre) (suite)
- Repos !! Vous pouvez disposer !!
Ordre aussitôt suivit d’effet pour ses six hommes qui tournent rapidement le dos aux officiers pour pouvoir enfin sourire tout leur soûl après s’être autant retenus.
- Vous vouliez me parler monsieur ?
Le commandant devient soudainement rouge brique avec la ferme intention de rappeler ce jeune impudent à l’ordre, c’est Dorian qui évite la crise en se mettant entre eux deux.
- Je disais au « commandant » que c’était sans doute toi qui as fait appeler toutes ces fourmis !!
Je jette un coup d’œil sur la marée grise recouvrant le sol.
- Waouhhh !!! J’ai vu le film et c’est encore plus cool de les voir en vrai Hi ! Hi !
- (Dorian abasourdi) Mais de quoi tu parles enfin ??
- « Quand la Marabounta gronde » !! Tu ne l’as pas vu ? Tu devrais pourtant, c’est terrifiant Hi ! Hi !
- (Dorian) C’est donc bien toi qui les as appelées ?
- Bien sûr !! Il fallait bien que je protège mes amis, quelle question !!
Le commandant écarte doucement Dorian et fixe le jeune rouquin avec intensité.
- Et pour les trois groupes de cadavres que nous avons retrouvés ?
Je pâlis en entendant ses paroles.
- S’il leur est arrivé malheur, c’est qu’ils ont été agressifs envers quelque chose ou quelqu’un !!
- (Le commandant) Vous reconnaissez donc être le responsable de leur mort ??
- Non monsieur !! Ce sont eux les responsables !! D’ailleurs vous en avez la preuve vivante devant vous !! Tant qu’ils ne montreront pas d’agressivité, ces soldats ne risquent rien !!
- (Le commandant) Ils vont bientôt sortir de la zone couverte par les fourmis, que va-t-il se passer ensuite ?
- Je pense que vous devriez me laisser aller leur parler monsieur !!
Le commandant en haussant le ton.
- Cela irait à l’encontre des ordres que j’ai reçus vous concernant !!
Mais c’est qu’il commence à m’énerver le galonné !! C’est donc du même ton sec que je lui réponds.
- Dans ce cas ne venez pas m’accuser s’il arrive quelque chose !! Sachez qu’il en sera de même pour vos hommes si un seul d’entre eux venait à se montrer belliqueux !! Je ne saurais trop vous conseiller de faire passer le message… Monsieur… Maintenant je vais m’avancer vers ces hommes pour les prier de déposer leurs armes et reprendre le chemin par où ils sont venus, je ne saurais encore une fois trop vous déconseiller de vouloir m’en empêcher !! Sachez que je suis parfaitement conscient que ce n’est pas dans vos directives et j’en prends devant témoins ma décision de ne pas en tenir compte, vous ne sauriez donc être accusé de manquement à vos ordres en me laissant aller négocier à mes risques et périls la survie de ces hommes.
Je n’attends aucune réponse de sa part que déjà je me suis mis en route vers le groupe de soldats qui ne sont plus qu’à quelques dizaines de mètres avant de sortir de la zone recouverte de mes amies minuscules mais combien dangereuses.
Quand mes pas me conduisent sur elles, un chemin se forme devant moi pour que je puisse tel Moïse m’avancer non pas entre les flots mais au milieu de la colonie qui referme le passage derrière moi et commence à me recouvrir d’une gangue grise qui est suffisamment impressionnante pour que les hommes en face de moi cessent d’avancer en me regardant apeurés venir dans leur direction.
Quand j’arrive devant eux, seul mon visage est encore visible et les leurs sont fortement marqués par toute cette mise en scène volontaire de ma part, afin que mes paroles ensuite aient la portée nécessaire pour les faire réfléchir.
« Dans leur langue »
- 여러분 ! 그것은 나를 찾아 온 ? 그리고 여기 나 ! (Messieurs !! C’est moi que vous êtes venus chercher ? Eh bien me voilà !!)
« Un peu plus tard dans l’après-midi »
La rencontre avec la tribu Massaï reste le principal point de discussion quand tous repartent vers l’hôtel où ils logent, seul Benjamin semble distrait et plongé dans ses pensées, prenant même la poudre d’escampette sitôt en vue de l’hôtel.
- (Jonas) Qu’est ce qui lui prend à « Ben’j » ? Il n’est pas comme ça d’habitude ?
Anne sourit en faisant un clin d’œil à sa sœur.
- C’est parce que vous ne le connaissez pas encore suffisamment !!
- (Antoine curieux) Comment ça ?
- (Cindy) Notre frère a toujours été attiré par l’Afrique.
- (Antoine) Oui et alors ?
- (Anne) La rencontre avec la tribu l’a fortement marqué.
- (Jonas) Pour être marqué, c’est sûr qu’il l’est avec sa bosse sur le front Hi ! Hi !
Anne hésite avant de poursuivre.
- Vous ne comprenez pas où nous voulons en venir, vous par exemple !! Quel genre de lectures vous aviez pour passer vos… pulsions ?
- (Antoine ahuri) Je ne comprends pas ta question !!
Je les regarde amusé, d’abord par la naïveté de mon cousin mais aussi devant la gêne manifeste des filles à pousser plus loin dans les détails.
- En fait les gars la question qu’a posée Anne est très simple, c’était juste de vous faire dire ce que vous bouquiniez pendant vos branlettes d’ado Hi ! Hi ! Pour ma part je dois bien reconnaître m’y être mis sur le tard et donc de ne pas avoir eu l’occasion à ce genre de lecture.
Antoine tout comme Jonas rougissent jusqu’aux oreilles, n’étant pas prêts ni l’un ni l’autre à dévoiler ce genre de détails et en plus à des filles, Anne sourit en reprenant la parole.
- Vous êtes marrants vous les garçons, vous croyez que les filles sont si naïves que ça donc ?
- (Jonas) Vous n’y êtes pas du tout !! C’est juste que c’est trop intime pour être déballé en public voilà tout !! En plus je ne vois pas vraiment le rapport avec les lectures de Benjamin ? Sauf bien sûr si c’est du porno Hi ! Hi !
- (Anne) Et bien même pas figure toi et nous avons longtemps cherché sans jamais vraiment trouver ma sœur et moi ce que cette revue avait de si spécial pour que « Ben’j » la cache sous son matelas pendant toutes ces années.
- (Cindy) Maintenant nous savons, pas vrai Anne ?
- (Anne) Oui et ça fait tout bizarre, je n’imaginais pas mon petit frère comme ça !
- (Antoine) Si vous arrêtiez de parler par énigmes ?
***/***
« À l’hôtel dans la chambre de Benjamin »
« Ben’j » referme derrière lui à double tour la porte de sa chambre, il fouille d’abord dans sa valise pour y prendre sa « revue » qui s’ouvre automatiquement sur la page qui depuis toujours lui déclenche sa libido et cette fois-ci encore son sexe se dresse de magnifique façon, il ne lui faut pas longtemps pour ôter ses vêtements et le prendre en main pour d’abord le caresser doucement, accélérant ensuite le rythme jusqu’à l’orgasme sans commune mesure avec ce qu’il avait ressenti jusque-là et pour cause, car la photo qui depuis qu’il ressent les besoins de son sexe lui sert d’exutoire ne représente pas moins que le sosie quasi parfait du garçon qu’il a percuté si violemment tout à l’heure.
Un jeune indigène nu à la peau noire d’ébène recouverte de peintures tribales et dont le sexe ne laisse apparaître que les deux testicules pendants alors que la hampe est recouverte d’un étui pénien.
Il referme la revue qu’il repose en soupirant sur le lit avant de se lever pour aller nettoyer le fruit de sa masturbation qui commence à lui coller les poils pubiens, celle-ci pourtant semblerait bien innocente à quiconque la découvrirait et le titre quoique évocateur est à mille lieues de ce pour quoi il l’utilise, en effet en grosses lettres on peut lire sur la page de garde.
NATIONAL GEOGRAPHIC, La sauvegarde des peuplades sauvages d’Afrique.
2eme ANNÉE Pâques : (98/127) (Afrique) (Jeudi) (État de guerre) (suite)
« Retour une demi-heure avant l’arrivée de Florian face aux Nord-Coréens »
L’officier commandant les forces internationales observe attentivement les derniers clichés pris par les drones, l’ahurissement qu’on peut lire sur son visage n’a d’égal que toutes les questions qu’il se pose sur l’incroyable réalité qui lui est révélée.
- Impossible !!!
- (Dorian) Mon commandant ??
- Ses photos n’arriveraient pas directement depuis les drones, je dirais que c’est impossible !!
- (Dorian) C’est simplement parce que vous n’êtes pas au fait de certains renseignements classés secret-défense mon commandant.
- Ne croyez-vous pas qu’il serait temps de m’en dire plus ? Sinon comment voulez-vous que je prenne les décisions qui s’imposent sans commettre la même erreur que les trois groupes de cadavres que nous avons découverts en pleine jungle ?
- (Dorian) Tout ce que je suis autorisé à vous révéler mon commandant, c’est qu’il y a corrélation avec votre mission ici !!
- La sécurité du jeune De Bierne ?
- (Dorian) Exact mon commandant !! Sauf qu’il s’est chargé lui-même d’y pourvoir et ce que vous découvrez en ce moment en est le résultat, avec les conséquences induites qui en découlent.
- Je n’ose comprendre la signification de vos paroles lieutenant !! Vous me laisseriez à penser que ces hommes sont morts parce que ce garçon a…
- Donné les instructions en conséquence ? C’est l’exacte vérité pourtant !! Florian, ou plutôt le docteur De Bierne sait se faire comprendre des animaux !! Ne me demandez pas comment c’est possible, je n’ai pas toutes les réponses !! C’est un fait avéré pourtant et nous avons eu plusieurs fois l’occasion de faire ce constat depuis ces deux dernières années.
- Pourquoi le dernier groupe n’a-t-il pas subi le même sort dans ce cas ?
Dorian s’approche de la table, il cherche le cliché qui représente le reste du corps expéditionnaire nord-Coréen et une fois l’avoir trouvé et mis en évidence, il pointe son doigt dessus avant de reprendre la parole.
- Tout simplement parce qu’ils ne semblent montrer aucune agressivité mon commandant !! Je pense qu’ils ont compris que c’est la seule façon d’en sortir vivant.
- Oui mais pourquoi ?
- (Dorian) Parce que Florian n’est pas un meurtrier tout simplement !! Il ne fait que se défendre rappelez-vous !!
- Qu’arrivera-t-il une fois qu’ils seront passés ?
- (Dorian) Ils redeviendront certainement dangereux mon commandant !! Vous devriez envoyer vos troupes à leur rencontre en faisant attention à ne pas vous montrer agressif, je ne pense pas que les fourmis fassent le distinguo entre les bons et les méchants dans cette affaire !! Le mieux je pense serait de faire avertir Fl… je veux dire le docteur De Bierne qui saura j’en suis certain mettre un terme à toute cette sinistre histoire.
- Et le mettre en danger ?? Vous n’y pensez pas !!
- Soyez assuré mon commandant qu’il ne risque absolument rien !!
- Un coup de feu pourrait l’atteindre avant que ses… amies ? (Il voit le lieutenant hocher la tête en souriant) Ses amies donc disais-je, ne puissent intervenir ?
- Même de ça, je pense qu’il ne risque rien mon commandant.
- Mais enfin comment !!!
- (Dorian) Je ne suis pas habilité à vous répondre mon commandant, veuillez m’en excuser !!
- Secret-défense ?
- Exactement mon commandant !!
- Vous suggérez donc que je le mette en première ligne ?
- (Dorian) Affirmatif mon commandant !!
L’officier fait les cent pas nerveusement dans le bureau avant d’ouvrir la porte de celui-ci et de donner ses ordres au sous-officier en faction dans le couloir.
- Sergent !!! Faites envoyer un peloton à l’hôtel où séjourne l’aspirant De Bierne et priez-le de bien vouloir nous rejoindre au point delta six où se trouvent actuellement les troupes ennemies.
- Bien mon commandant !! À vos ordres !!
Resté seul avec Dorian, l’officier s’habille chaudement pour sortir en se tournant ensuite vers lui.
- Je présume que vous souhaitez venir avec nous ?
- (Dorian) J’allais vous en prier mon commandant !!
- Alors suivez-moi !! Je suis curieux de voir comment les choses vont évoluer !!
Dorian mi-sérieux, mi-amusé.
- Je pense que vous allez être surpris mon commandant !!
2eme ANNÉE Pâques : (99/127) (Afrique) (Jeudi) (État de guerre) (suite)
« Grand salon de l’hôtel »
La quarantaine d’amis qui ont suivi Florian dans ce voyage sont tous réunis autour de lui dans l’immense salon mis à leur disposition par le patron de l’hôtel qui se frotte les mains devant la manne pécuniaire qu’amène cette clientèle imprévue à cette date encore éloignée de la saison touristique habituelle.
L’ambiance qui y règne démontre une fois de plus combien l’entente entre tous ces jeunes issus de milieux pourtant entièrement différents est forte.
C’est Maxime qui le premier aperçoit les hommes en uniformes, quand ceux-ci passent devant les fenêtres du salon pour de toute évidence se diriger vers l’entrée de l’hôtel.
Il s’avance vers un petit groupe conversant tranquillement pour prendre Florian par le bras.
- Il y a des soldats qui viennent d’entrer « Flo » !! J’ai comme l’impression que c’est pour toi !!
- Te bile pas « Maxou », c’est sans doute qu’il y a du nouveau et qu’ils ont besoin de mes services.
- Comme toubib ? Si c’est le cas nous sommes tous là pour te donner un coup de main.
- Je ne pense pas que ce soit le but de leur venue, restez tous ici et amusez-vous !! Je ne serai pas long !!
Je préfère sortir du salon pour aller aux nouvelles et par la même occasion, éviter autant que faire se peut d’inquiéter mes amis plus que nécessaire.
Je n’ai pas fait deux mètres dans le couloir que je me retrouve nez à nez avec le peloton.
- C’est après moi que vous cherchez messieurs ?
Le sergent tout comme ses hommes se raidissent en un garde-à-vous impeccable.
- Sergent Lagno mon lieutenant !! Ce sont les ordres du commandant mon lieutenant !! Il vous invite à nous suivre pour résoudre un problème d’ordre militaire.
Je fais la grimace en entendant le « mon lieutenant ».
- J’aimerais que vous évitiez d’employer ce terme avec moi messieurs, je suis antimilitariste de foi vous comprenez ? Même si j’ai dû accepter ce grade pour pouvoir poursuivre mes études.
- Bien !! Heu !!!…..
- Florian !! Ou « Flo » si vous préférez les gars Hi ! Hi !
Le sergent visiblement déstabilisé cherche ses mots pour poursuivre.
- Vous acceptez de nous suivre ?
- Bien sûr !! Où allons-nous ?
- Nous n’avons comme destination que la position où nous devons rejoindre le commandant, je pense qu’il vous expliquera le reste une fois sur place.
- Très bien les gars !! J’y go !!
- Pardon ?
Je me retiens in extremis de lui faire mon jeu de mots du genre « gigot d’agneau » et me contente d’un bref.
- Je vous suis !!
Beaucoup plus respectueux de cet homme qui me semble au demeurant plutôt sympathique.
***/***
« Secteur delta six »
Une centaine d’hommes se déploient non loin de la position à l’abri des regards nord-coréens, seuls le commandant et quelques officiers observent à la jumelle ce qu’il se passe actuellement et la stupeur est de mise devant le constat qu’ils sont pourtant bien obligés de faire.
La cinquantaine d’hommes a presque entièrement parcouru le bon kilomètre de ce qu’ils sont bien obligés d’appeler la ligne de front, constituée par une myriade de fourmis qui couvrent le sol sur la presque totalité de l’horizon.
- Pourquoi ne bougent-elles pas commandant ?
- Et bien capitaine !! Je vous surprendrais très certainement si j’en avais la moindre idée !! Il semblerait qu’elles attendent un signe quelconque pour entrer en action.
- Un signal commandant ?
- Je pense plutôt à un acte malveillant capitaine !!
- Un truc pareil ne s’est jamais vu !!
- Disons que nous assistons à une première alors !!
- Qu’attendons-nous commandant ?
- La personne qui saura peut-être répondre à toutes les questions que nous nous posons capitaine !! D’ailleurs je pense que c’est justement cette personne qui arrive.
L’officier se tourne et son regard marque encore plus comme si c’était possible l’ahurissement qu’il vit depuis ces dernières minutes.
- Mais c’est Florian !!! Que vient-il faire ici ? C’est bien trop risqué mon commandant !!
- Paraîtrait justement que non figurez-vous !! Nous allons très vite en avoir le cœur net !! Mais dites-moi capitaine ? Vous semblez bien familier avec le jeune De Bierne pour l’appeler par son prénom ?
- J’ai eu l’occasion de lui parler commandant, il était avec Dorian qui est un de ses amis proches.
Le commandant préfère stopper là ses questions car chaque réponse en appelle une autre et ce n’est pas vraiment l’endroit pour avoir ce genre de conversation, il sourit néanmoins devant l’allure du jeune rouquin qui ne paraît pas se prendre la tête loin de là, semblant même plaisanter avec le peloton qui l’accompagne et qui visiblement éprouve le plus grand mal à garder son sérieux.
Le sergent et ses hommes amènent Florian jusque devant les officiers, ils se mettent au garde à vous en se mordant les lèvres pour tenter vaille que vaille de garder un minimum d’apparence martiale.
- Voici Flo… Pardon !! Le… "docteur" De Bierne, suivant vos ordres mon commandant !!
2eme ANNÉE Pâques : (100/127) (Afrique) (Jeudi) (État de guerre) (suite)
- Repos !! Vous pouvez disposer !!
Ordre aussitôt suivit d’effet pour ses six hommes qui tournent rapidement le dos aux officiers pour pouvoir enfin sourire tout leur soûl après s’être autant retenus.
- Vous vouliez me parler monsieur ?
Le commandant devient soudainement rouge brique avec la ferme intention de rappeler ce jeune impudent à l’ordre, c’est Dorian qui évite la crise en se mettant entre eux deux.
- Je disais au « commandant » que c’était sans doute toi qui as fait appeler toutes ces fourmis !!
Je jette un coup d’œil sur la marée grise recouvrant le sol.
- Waouhhh !!! J’ai vu le film et c’est encore plus cool de les voir en vrai Hi ! Hi !
- (Dorian abasourdi) Mais de quoi tu parles enfin ??
- « Quand la Marabounta gronde » !! Tu ne l’as pas vu ? Tu devrais pourtant, c’est terrifiant Hi ! Hi !
- (Dorian) C’est donc bien toi qui les as appelées ?
- Bien sûr !! Il fallait bien que je protège mes amis, quelle question !!
Le commandant écarte doucement Dorian et fixe le jeune rouquin avec intensité.
- Et pour les trois groupes de cadavres que nous avons retrouvés ?
Je pâlis en entendant ses paroles.
- S’il leur est arrivé malheur, c’est qu’ils ont été agressifs envers quelque chose ou quelqu’un !!
- (Le commandant) Vous reconnaissez donc être le responsable de leur mort ??
- Non monsieur !! Ce sont eux les responsables !! D’ailleurs vous en avez la preuve vivante devant vous !! Tant qu’ils ne montreront pas d’agressivité, ces soldats ne risquent rien !!
- (Le commandant) Ils vont bientôt sortir de la zone couverte par les fourmis, que va-t-il se passer ensuite ?
- Je pense que vous devriez me laisser aller leur parler monsieur !!
Le commandant en haussant le ton.
- Cela irait à l’encontre des ordres que j’ai reçus vous concernant !!
Mais c’est qu’il commence à m’énerver le galonné !! C’est donc du même ton sec que je lui réponds.
- Dans ce cas ne venez pas m’accuser s’il arrive quelque chose !! Sachez qu’il en sera de même pour vos hommes si un seul d’entre eux venait à se montrer belliqueux !! Je ne saurais trop vous conseiller de faire passer le message… Monsieur… Maintenant je vais m’avancer vers ces hommes pour les prier de déposer leurs armes et reprendre le chemin par où ils sont venus, je ne saurais encore une fois trop vous déconseiller de vouloir m’en empêcher !! Sachez que je suis parfaitement conscient que ce n’est pas dans vos directives et j’en prends devant témoins ma décision de ne pas en tenir compte, vous ne sauriez donc être accusé de manquement à vos ordres en me laissant aller négocier à mes risques et périls la survie de ces hommes.
Je n’attends aucune réponse de sa part que déjà je me suis mis en route vers le groupe de soldats qui ne sont plus qu’à quelques dizaines de mètres avant de sortir de la zone recouverte de mes amies minuscules mais combien dangereuses.
Quand mes pas me conduisent sur elles, un chemin se forme devant moi pour que je puisse tel Moïse m’avancer non pas entre les flots mais au milieu de la colonie qui referme le passage derrière moi et commence à me recouvrir d’une gangue grise qui est suffisamment impressionnante pour que les hommes en face de moi cessent d’avancer en me regardant apeurés venir dans leur direction.
Quand j’arrive devant eux, seul mon visage est encore visible et les leurs sont fortement marqués par toute cette mise en scène volontaire de ma part, afin que mes paroles ensuite aient la portée nécessaire pour les faire réfléchir.
« Dans leur langue »
- 여러분 ! 그것은 나를 찾아 온 ? 그리고 여기 나 ! (Messieurs !! C’est moi que vous êtes venus chercher ? Eh bien me voilà !!)
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