06-09-2020, 06:46 PM
2eme ANNÉE Pâques : (21/127) (Reims) (Samedi soir) (suite)
Un petit cri attire notre attention.
- (Thomas) Il y en a qui se posent moins de questions on dirait !
- Ça venait de la chambre de « Dami ».
- (Thomas) La discrétion n’a jamais été son fort et « Math » ne vaut pas mieux.
« À voix haute »
- Alors que nous, on va devoir se serrer la ceinture.
- De quoi tu parles ?
Nous étions tellement pris dans nos pensées que nous n’avons pas entendu Antonin rentrer dans la chambre et celui-ci s’étonne de la phrase que j’ai prononcée à voix haute, sans doute de dépit à l’idée de rester soft alors que tous mes amis vont s’en donner à cœur joie pendant une partie de la nuit.
Un nouveau petit cri nous arrive aux oreilles, suffisamment explicite pour que nous comprenions bien qu’elle en est la cause.
- De ça justement !
Antonin comprend que ses deux amis ne veulent pas se donner en spectacle devant lui et regrettent déjà de rester chastes alors qu’ils sont ensemble, tout ça parce qu’il partage leur chambre.
- Ah !! Je comprends !! Je peux vous laisser si vous voulez ? Je trouverais bien un coin pour dormir.
- (Thomas excédé) Tu pourrais aussi nous rejoindre et arrêter de jouer avec nos nerfs !!
Un long moment de silence suit les paroles de Thomas, paroles qui m’ont surpris tout comme de toute évidence Antonin qui reste figé, debout entre les deux lits.
Une petite voix hésitante nous parvient enfin.
- C’est ce que vous voulez ?
Je me redresse sur les coudes pour mieux le voir dans la pénombre de la pièce, au début mon regard ne se porte que sur son visage pour tenter d’y lire ses expressions.
Je remarque les hésitations qu’il a à prendre sa décision, ce n’est que quand ma vue s’est complètement adaptée au peu de lumière ambiante, que j’ai un petit sursaut en m’apercevant qu’il bande comme un fou et que le bout de son sexe est sorti de la ceinture de son slip.
- Viens « Tonin », tu en meurs d’envie autant que nous.
Voyant qu’il ne répond pas et que son corps est pris de tremblements, l’envie qu’il éprouve de nous rejoindre étant bloqué par une peur panique de franchir le pas pour une raison qui lui est propre ; je me lève d’un bond pour venir à quelques centimètres de lui et d’une main douce mais ferme je l’attire contre moi en posant mes lèvres sur les siennes, le relâchement soudain de tout son corps me conforte dans l’idée qu’il n’attendait que ça que l’un d’entre nous fasse le premier pas.
Je me détache de lui en le poussant doucement vers le lit.
- Allez !! Viens te coucher et arrête de te poser des questions !! Laisse tes sentiments prendre le pas sur ton passé.
Antonin vibre au son de cette voix qui le rassure, quelque chose en lui s’ouvre enfin et le libère de ses craintes, se rendant compte enfin qu’il est avec les deux personnes qu’il aime de tout son cœur et qu’il a failli passer à côté de cet amour qu’il ressent au point d’en avoir le cœur tout retourné, à cause d’un passé qui l’avait renfermé sur lui-même pour se protéger de l’indifférence et de la misère du quotidien.
Le plus surpris du changement est sans aucun doute Thomas qui ne s’attendait pas à ce qu’Antonin s’allonge sur lui et vienne plaquer ses lèvres sur les siennes avec une avidité dévorante.
Je souris en m’allongeant à mon tour et en venant me serrer contre eux deux, mes mains explorent enfin le corps finement dessiné d’Antonin qui se cambre à mon contact en poussant des petits grognements de plaisirs.
Le temps semble figé alors que nos corps se mêlent et que nous apprenons au petit blond à découvrir de nouvelles sensations, sans nous être concerté le moins du monde nous nous contentons avec Thomas de l’agacer avec des baisers et des attouchements restant dans les limites de la bienséance.
C’est Antonin qui nous surprend en empoignant nos virilités après avoir passé ses mains à l’intérieur de nos slips, il nous caresse lentement en faisant monter la pression.
Bien sûr cette caresse manuelle ne lui suffit bientôt plus, trop pris maintenant dans ses découvertes du sexe des garçons et sa bouche vient très vite prendre le relais, alternant d’un sexe à l’autre d’abord timidement puis avec passion et la ferme intention évidente de bien faire, ce qui d’ailleurs est le cas au point de nous amener au bord de l’éjaculation.
2eme ANNÉE Pâques : (22/127) (Reims) (Samedi soir) (suite)
Nous le lui faisons comprendre en mettant nos mains sur nos glands pour qu’il cesse sur nous ses succions démentes, nous le faisons ensuite se retourner pour pouvoir à notre tour découvrir ses trésors cachés et nous le laissons reprendre ses caresses quand nous sentons que nous avons repris les commandes de nos corps, nous nous occupons à notre tour de son côté pile pour Thomas et face pour moi.
J’écarte doucement ses petites fesses pour glisser ma langue à l’intérieur pendant que Thomas lui rend la politesse en le suçant avec fougue tout en lui malaxant les boules d’une main experte.
Antonin assurément n’avait encore jamais ressenti un plaisir aussi intense, il délaisse nos sexes pour ne plus penser qu’aux remontées de plaisirs dues à nos manipulations et se cambre pour encore mieux les ressentir, sa gorge émettant bientôt des petits « Han ! Han ! » de plus en plus excitant.
Ma langue est très vite rejointe par un puis deux de mes doigts qui s’enfoncent lentement jusqu’à lui masser la prostate à le rendre fou et c’est d’une petite voix plaintive qui nous chauffe encore plus les sens, qu’il nous prévient ne plus pouvoir se retenir.
- Ahrr !! Je vais jouir !! C’est trop bon !! Arhh !!
Je sens le resserrement de ses muscles anaux sur mes doigts enfoncés en lui et Thomas reçoit la primeur de notre petite collaboration à l’orgasme de notre copain qui se déverse dans sa bouche en jets saccadés jusqu’à épuisement d’un stock vieux sans doute de plusieurs jours de réserve.
Nous le laissons reprendre ses esprits pendant que nous libérons notre libido tous les deux Thomas et le mouvement de ses genoux qui se replient sur sa poitrine dans un geste sans équivoque, me fait basculer sur lui pour le prendre avec frénésie.
Ses lèvres gonflées de désirs viennent au-devant des miennes pendant que mes reins donnent de puissants coups et que mon pubis claque en cadence sur ses fesses quand mon sexe entre au plus profond de son intimité.
Quelque chose d’humide vient se plaquer à mon anus et m’envoie un long frisson, un râle de plaisir sort de mes lèvres qui fait monter de plusieurs crans l’intensité de notre union et je deviens complètement déchaîné quand deux mains me bloquent fermement les reins et qu’un sexe bien raide me pénètre à mon tour.
Une vague d’orgasme me prend alors qui déclenche une frénésie sexuelle sur mes deux compagnons, je me sens investi de plus en plus fermement et profondément alors que les reins de Thomas s’activent à se faire prendre bien à fond.
Pendant un bref instant sous l’effet de l’excitation, je ne sais plus où je suis et mon corps libère des ondes de plaisirs tellement puissantes qu’une énorme suée me recouvre le corps quand j’explose à mon tour et que Thomas pousse un grognement d’orgasme à sentir ma queue décupler de volume dans ses intestins.
Une chaleur me prend le ventre qui m’amène une deuxième fois au grand frisson quand Antonin se cale au plus profond de mon ventre pour jouir à son tour, mes crispations musculaires internes dues à ma première jouissance lui ayant été fatale.
Quelques minutes à reprendre notre souffle que déjà l’envie nous reprend, moins violente et plus en sentiments, mais néanmoins tout aussi passionné qui nous mène une nouvelle fois dans un plaisir et des sensations extrêmes.
Le corps d’Antonin se donne sans plus aucune restriction, appréciant nos baisers et nos caresses avec les yeux brillants du plaisir et des sentiments qu’il éprouve pour nous et que nous lui rendons au centuple par des marques d’affections permanentes.
***/***
« Quatre heures du matin »
Thomas et Antonin complètement exténués par nos turpitudes de la nuit, dorment enlacés l’un à l’autre alors que mon envie est encore présente et que mon corps réclame de nouvelles caresses, au point de m’empêcher de dormir tellement mon sexe tendu à outrance envoie de vibrations révélatrices de son besoin de jouir encore.
Ma main caresse les corps nus de mes amis qui ne réagissent pas, trop profondément endormis pour ça et c’est après avoir compris qu’il n’y a rien à faire que je décide de me lever pour tenter de calmer mes ardeurs.
C’est donc nu et bandant que je me dirige vers la salle de bains, m’assois sur la corbeille à linge et commence à me manipuler le sexe en douceur pour laisser monter la pression tout en revivant les moments intenses remplis de découvertes de la nuit.
***/***
La porte de la salle de bains s’ouvre sans que son occupant ne s’en rende compte tellement il est pris dans ses activités manuelles et la personne qui venait y prendre un verre d’eau pour éviter d’avoir à traverser le salon pour se rendre à la cuisine, se fige devant le spectacle qui se déroule sous ses yeux.
2eme ANNÉE Pâques : (23/127) (Reims) (Samedi soir) (suite)
Voir son meilleur copain se branler n’est pas ce qui choque le plus Damien qui en a vu d’autres avec lui, ce serait plutôt le fait de le trouver à faire ses petites affaires seul, alors qu’il les a excités pendant la plus grande partie de la nuit avec ses sons de gorge si spéciaux et qui étaient suffisamment explicites aux plaisirs qu’ils se donnaient tous les trois.
- Ne me dis pas que tu n’en as pas encore eu assez ?
Je sursaute en entendant sa voix.
- Hein !! Bah si comme tu peux le voir Hi ! Hi !
Je tapote sur le bac à linge.
- Il reste une petite place si tu as envie !!
- On ne serait pas mieux dans ma chambre ?
Je le regarde avec surprise.
- Il y a déjà Mathis !!
- (Damien) Justement !! Tu sais Florian ? J’ai eu l’occasion de discuter avec Thomas après les paroles de « Math » et quel moment serait le mieux choisi que cette occasion pour crever l’abcès entre vous deux ?
- Tu ne sais certainement pas tout alors, sinon tu ne me proposerais pas ça !!
- (Damien) Ah !! Tu crois ça ? Détrompe-toi « Flo », je connais très bien les sentiments que tu éprouves pour Mathis !!
Cette conversation bizarrement ne me fait pas débander, bien au contraire je dirais même et Damien s’en aperçoit lui aussi, il continue donc en montrant mon sexe du doigt.
- Il ne dit pas le contraire lui au moins !!
- Il réfléchit moins que moi faut dire aussi Hi ! Hi !
- (Damien) Alors ?? On y va ??
- Juste une branlette alors !!
- (Damien) Mais oui t’inquiète !! En plus je ne me vois pas faire autre chose avec toi mec !!
Je préfère ne pas répondre que pour lui c‘est peut-être le cas mais que ça risque d’être une autre paire de manches avec le sosie de mon « Thom Thom » et je me contente de lui faire un clin d’œil en me remettant debout, m’entourant les reins de ma serviette-éponge.
- Allez go !! Sale pervers !!
Damien se contente de regarder d’un air grivois la déformation manifeste du drap de bain au niveau de mon sexe, me faisant ainsi bien comprendre celui qui pour lui est sans doute le plus pervers des deux et je lui passe sous le nez sans daigner même un bref instant à lui donner satisfaction en évitant toute expression de culpabilité.
- (Damien) Pftt !! C’est ça, fais ton fier Hi ! Hi !
La traversée du couloir se fait rapidement mais surtout sans bruit, la chambre est dans la pénombre totale quand nous y entrons et ce n’est que grâce à ma vue spéciale que je perçois distinctement une chevelure blonde et bouclée qui me donne une l’impression étrange de rejoindre mon chéri alors que je sais pertinemment que ce n’est pas lui.
Damien va pour actionner l’interrupteur quand je l’en empêche d’une main, je lui parle à l’oreille avant qu’il réagisse.
- Faisons lui la surprise tu veux bien ?
- Comment ça ??
- Tu n’auras qu’à faire comme moi c’est tout, mais chut !! Ce n’est pas encore le moment pour qu’il se réveille !!
J’entraîne mon copain jusqu’au lit, je fais tomber ma serviette sur le sol et je tire doucement sur son caleçon pour lui faire comprendre de se mettre nu à son tour.
Une fois chose faite, je lui fais signe d’aller se coucher de l’autre côté du lit afin que Mathis se retrouve entre nous deux, Damien qui maintenant s’est habitué au manque de lumière sourit et s’exécute en faisant le moins de gestes brusques possible.
Une fois tous les deux installés, je reprends mon sexe en main et poursuis la manipulation interrompue dans la salle de bains sous le regard grivois de Damien qui comprend où je veux en venir, mes gestes du poignet n’étant plus aussi discrets donnent un rythme très saccadé au matelas qui ne prête à aucune erreur d’interprétation.
Damien sourit en prenant à son tour son sexe à pleine main, s’adaptant tout naturellement à ma cadence et de ce fait donnant un étrange effet de mouvement au matelas.
***/***
Mathis ressent les vibrations qui finissent par le réveiller suffisamment pour qu’il commence à se poser la question de ce qui ou quoi peut bien engendrer ses tremblements.
Il en est là dans ses réflexions quand un nouveau fait encore plus troublant arrive jusqu’à son cerveau, la présence de deux personnes dans son lit.
2eme ANNÉE Pâques : (24/127) (Reims) (Samedi soir) (suite)
Une odeur douce lui arrive aux narines, une odeur qui l’électrise en le mettant aussitôt dans tous ses états car elle a tellement baigné ses rêves les plus érotiques qu’il ne peut s’y tromper et son cœur s’affole soudainement sans qu’il puisse le contrôler, lui donnant la gorge sèche et les yeux humides des sentiments très forts qui remontent d’un coup.
***/***
Je ressens son trouble qui d’ailleurs est étrangement semblable au mien, au point de me poser la question si c’est une bonne idée de continuer et s’il ne vaudrait pas mieux que s’arrête là notre petit jeu, qui pour moi comme pour Mathis n’en est certainement déjà plus un.
Ses pensées me font stopper mes manipulations, rendant soudainement le lit beaucoup plus calme et Damien s’en apercevant forcément cesse lui aussi de s’astiquer le manche pour se tourner vers moi en relevant la tête par-dessus le corps de Mathis.
- (Mathis) A quoi vous jouez tous les deux ?
- (Damien) Nous avons eu envie d’une petite branlette entre pote et comme je savais que tu ne serais pas contre !!
Mathis se redresse pour s’asseoir en nous regardant tour à tour, visiblement perplexe.
- Ça vous prend souvent ??
- (Damien) De temps en temps, mais je ne te l’ai jamais caché il me semble ? Pourquoi tu fais ton étonné ?
Le grand blond devient soudainement triste, il se rallonge en mettant un de ses bras devant ses yeux et répond d’une voix empreinte d’émotions.
- Tu ferais mieux de retourner dans ta chambre Florian !! Tu me fais plus de mal que de bien en étant là et tu sais très bien pourquoi en plus !!
- Tu es sûr que c’est ce que tu veux ? Nous ne faisons rien de mal tu sais ?
- J’en suis certain, oui !! Rien que pour Thomas !!
- (Damien) Mais !! Il est d’accord !!
Un étrange malaise me prend soudainement, celui de jouer avec les sentiments d’une personne qui m’est très chère et je ne supporte pas de le voir dans cet état de tristesse affective, je m’apprête donc à les laisser tous les deux pour retourner dans ma chambre quand la porte de la chambre s’ouvre doucement et que Thomas apparaît dans l’ouverture, nous fixant chacun notre tour avant de reporter son regard sur son cousin.
- Je peux entrer ?
Damien ne peut détourner son regard du nouvel arrivant vêtu seulement de son boxer d’un blanc immaculé qui avive encore plus la beauté naturelle de son corps.
- Wouah !! Mais bien sûr !! Entre !!
- Merci !!
Thomas entre et referme derrière lui, il vient ensuite nous rejoindre et s’assoit sur le bord du lit.
- Vous faisiez quoi ?
Bien sûr il est parfaitement au courant puisqu’il a tout suivi depuis l’esprit de Florian, s’il joue les curieux c’est simplement pour ne pas révéler cette particularité qui le relie à son chéri.
Il fait mine de ne s’apercevoir que maintenant que Damien et Florian ont la queue à l’air toujours aussi raide d’ailleurs, pour avoir un petit sourire complice envers eux
- Ah !! Je vois !! Je peux me joindre à vous ? Depuis le temps que « Flo » me raconte ses lancers de fusées Hi ! Hi !
- (Mathis) C’est un coup monté ou quoi ? Si vous faites ça à cause de mes paroles envers Thomas, ce n’est pas la peine de vous donner tout ce mal vous savez ? Je pensais pourtant avoir été très clair avec toi cousin et je n’ai pas besoin de votre pitié.
- (Thomas) Qui te parle de pitié ? Damien connaît tout comme moi l’attirance que vous avez l’un pour l’autre et nous sommes convaincus que ça vous rendra malheureux tant que vous vous éviterez comme vous le faites depuis des années.
Mathis tourne la tête vers son chéri qui hoche la sienne gravement en signe d’accord avec les paroles de Thomas.
- (Damien) Thomas à raison tu le sais aussi bien que moi !!
- (Mathis) Ah oui, vraiment !! Et même si c’est le cas, nous sommes censés faire quoi ?
- (Damien) Je ne serai jamais jaloux de Florian, je sais très bien comment il fonctionne avec ses autres copains et surtout que rien ni personne ne le fera s’éloigner de Thomas, maintenant je connais aussi tes sentiments envers lui qui ne datent pas d’hier et je ne suis pas contre que vous puissiez vous les exprimer de temps en temps.
- (Mathis) Mais !!!
- (Damien) Si Thomas ni voit rien de mal bien sûr !! Après tout c’est bien comme ça que fonctionne Yuan et sa copine elle aussi accepte bien de vous savoir ensemble, alors pourquoi pas moi ?
Je sonde le visage de Damien pendant toute la durée de cette conversation, rien ne laisse à penser que ses paroles sont forcées et l’amitié que j’éprouve pour lui en sort encore plus renforcé d’un fort sentiment de respect pour ce garçon qui comprend que le bonheur de celui qu’il aime est plus important pour lui que les tabous d’une société rigide et intolérante.
Mathis le comprend lui aussi, une lueur d’espoir brille dans ses yeux quand il me fixe un instant avant de reporter son attention sur son cousin.
- Et toi !! Tu ne dis rien ?
Un petit cri attire notre attention.
- (Thomas) Il y en a qui se posent moins de questions on dirait !
- Ça venait de la chambre de « Dami ».
- (Thomas) La discrétion n’a jamais été son fort et « Math » ne vaut pas mieux.
« À voix haute »
- Alors que nous, on va devoir se serrer la ceinture.
- De quoi tu parles ?
Nous étions tellement pris dans nos pensées que nous n’avons pas entendu Antonin rentrer dans la chambre et celui-ci s’étonne de la phrase que j’ai prononcée à voix haute, sans doute de dépit à l’idée de rester soft alors que tous mes amis vont s’en donner à cœur joie pendant une partie de la nuit.
Un nouveau petit cri nous arrive aux oreilles, suffisamment explicite pour que nous comprenions bien qu’elle en est la cause.
- De ça justement !
Antonin comprend que ses deux amis ne veulent pas se donner en spectacle devant lui et regrettent déjà de rester chastes alors qu’ils sont ensemble, tout ça parce qu’il partage leur chambre.
- Ah !! Je comprends !! Je peux vous laisser si vous voulez ? Je trouverais bien un coin pour dormir.
- (Thomas excédé) Tu pourrais aussi nous rejoindre et arrêter de jouer avec nos nerfs !!
Un long moment de silence suit les paroles de Thomas, paroles qui m’ont surpris tout comme de toute évidence Antonin qui reste figé, debout entre les deux lits.
Une petite voix hésitante nous parvient enfin.
- C’est ce que vous voulez ?
Je me redresse sur les coudes pour mieux le voir dans la pénombre de la pièce, au début mon regard ne se porte que sur son visage pour tenter d’y lire ses expressions.
Je remarque les hésitations qu’il a à prendre sa décision, ce n’est que quand ma vue s’est complètement adaptée au peu de lumière ambiante, que j’ai un petit sursaut en m’apercevant qu’il bande comme un fou et que le bout de son sexe est sorti de la ceinture de son slip.
- Viens « Tonin », tu en meurs d’envie autant que nous.
Voyant qu’il ne répond pas et que son corps est pris de tremblements, l’envie qu’il éprouve de nous rejoindre étant bloqué par une peur panique de franchir le pas pour une raison qui lui est propre ; je me lève d’un bond pour venir à quelques centimètres de lui et d’une main douce mais ferme je l’attire contre moi en posant mes lèvres sur les siennes, le relâchement soudain de tout son corps me conforte dans l’idée qu’il n’attendait que ça que l’un d’entre nous fasse le premier pas.
Je me détache de lui en le poussant doucement vers le lit.
- Allez !! Viens te coucher et arrête de te poser des questions !! Laisse tes sentiments prendre le pas sur ton passé.
Antonin vibre au son de cette voix qui le rassure, quelque chose en lui s’ouvre enfin et le libère de ses craintes, se rendant compte enfin qu’il est avec les deux personnes qu’il aime de tout son cœur et qu’il a failli passer à côté de cet amour qu’il ressent au point d’en avoir le cœur tout retourné, à cause d’un passé qui l’avait renfermé sur lui-même pour se protéger de l’indifférence et de la misère du quotidien.
Le plus surpris du changement est sans aucun doute Thomas qui ne s’attendait pas à ce qu’Antonin s’allonge sur lui et vienne plaquer ses lèvres sur les siennes avec une avidité dévorante.
Je souris en m’allongeant à mon tour et en venant me serrer contre eux deux, mes mains explorent enfin le corps finement dessiné d’Antonin qui se cambre à mon contact en poussant des petits grognements de plaisirs.
Le temps semble figé alors que nos corps se mêlent et que nous apprenons au petit blond à découvrir de nouvelles sensations, sans nous être concerté le moins du monde nous nous contentons avec Thomas de l’agacer avec des baisers et des attouchements restant dans les limites de la bienséance.
C’est Antonin qui nous surprend en empoignant nos virilités après avoir passé ses mains à l’intérieur de nos slips, il nous caresse lentement en faisant monter la pression.
Bien sûr cette caresse manuelle ne lui suffit bientôt plus, trop pris maintenant dans ses découvertes du sexe des garçons et sa bouche vient très vite prendre le relais, alternant d’un sexe à l’autre d’abord timidement puis avec passion et la ferme intention évidente de bien faire, ce qui d’ailleurs est le cas au point de nous amener au bord de l’éjaculation.
2eme ANNÉE Pâques : (22/127) (Reims) (Samedi soir) (suite)
Nous le lui faisons comprendre en mettant nos mains sur nos glands pour qu’il cesse sur nous ses succions démentes, nous le faisons ensuite se retourner pour pouvoir à notre tour découvrir ses trésors cachés et nous le laissons reprendre ses caresses quand nous sentons que nous avons repris les commandes de nos corps, nous nous occupons à notre tour de son côté pile pour Thomas et face pour moi.
J’écarte doucement ses petites fesses pour glisser ma langue à l’intérieur pendant que Thomas lui rend la politesse en le suçant avec fougue tout en lui malaxant les boules d’une main experte.
Antonin assurément n’avait encore jamais ressenti un plaisir aussi intense, il délaisse nos sexes pour ne plus penser qu’aux remontées de plaisirs dues à nos manipulations et se cambre pour encore mieux les ressentir, sa gorge émettant bientôt des petits « Han ! Han ! » de plus en plus excitant.
Ma langue est très vite rejointe par un puis deux de mes doigts qui s’enfoncent lentement jusqu’à lui masser la prostate à le rendre fou et c’est d’une petite voix plaintive qui nous chauffe encore plus les sens, qu’il nous prévient ne plus pouvoir se retenir.
- Ahrr !! Je vais jouir !! C’est trop bon !! Arhh !!
Je sens le resserrement de ses muscles anaux sur mes doigts enfoncés en lui et Thomas reçoit la primeur de notre petite collaboration à l’orgasme de notre copain qui se déverse dans sa bouche en jets saccadés jusqu’à épuisement d’un stock vieux sans doute de plusieurs jours de réserve.
Nous le laissons reprendre ses esprits pendant que nous libérons notre libido tous les deux Thomas et le mouvement de ses genoux qui se replient sur sa poitrine dans un geste sans équivoque, me fait basculer sur lui pour le prendre avec frénésie.
Ses lèvres gonflées de désirs viennent au-devant des miennes pendant que mes reins donnent de puissants coups et que mon pubis claque en cadence sur ses fesses quand mon sexe entre au plus profond de son intimité.
Quelque chose d’humide vient se plaquer à mon anus et m’envoie un long frisson, un râle de plaisir sort de mes lèvres qui fait monter de plusieurs crans l’intensité de notre union et je deviens complètement déchaîné quand deux mains me bloquent fermement les reins et qu’un sexe bien raide me pénètre à mon tour.
Une vague d’orgasme me prend alors qui déclenche une frénésie sexuelle sur mes deux compagnons, je me sens investi de plus en plus fermement et profondément alors que les reins de Thomas s’activent à se faire prendre bien à fond.
Pendant un bref instant sous l’effet de l’excitation, je ne sais plus où je suis et mon corps libère des ondes de plaisirs tellement puissantes qu’une énorme suée me recouvre le corps quand j’explose à mon tour et que Thomas pousse un grognement d’orgasme à sentir ma queue décupler de volume dans ses intestins.
Une chaleur me prend le ventre qui m’amène une deuxième fois au grand frisson quand Antonin se cale au plus profond de mon ventre pour jouir à son tour, mes crispations musculaires internes dues à ma première jouissance lui ayant été fatale.
Quelques minutes à reprendre notre souffle que déjà l’envie nous reprend, moins violente et plus en sentiments, mais néanmoins tout aussi passionné qui nous mène une nouvelle fois dans un plaisir et des sensations extrêmes.
Le corps d’Antonin se donne sans plus aucune restriction, appréciant nos baisers et nos caresses avec les yeux brillants du plaisir et des sentiments qu’il éprouve pour nous et que nous lui rendons au centuple par des marques d’affections permanentes.
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« Quatre heures du matin »
Thomas et Antonin complètement exténués par nos turpitudes de la nuit, dorment enlacés l’un à l’autre alors que mon envie est encore présente et que mon corps réclame de nouvelles caresses, au point de m’empêcher de dormir tellement mon sexe tendu à outrance envoie de vibrations révélatrices de son besoin de jouir encore.
Ma main caresse les corps nus de mes amis qui ne réagissent pas, trop profondément endormis pour ça et c’est après avoir compris qu’il n’y a rien à faire que je décide de me lever pour tenter de calmer mes ardeurs.
C’est donc nu et bandant que je me dirige vers la salle de bains, m’assois sur la corbeille à linge et commence à me manipuler le sexe en douceur pour laisser monter la pression tout en revivant les moments intenses remplis de découvertes de la nuit.
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La porte de la salle de bains s’ouvre sans que son occupant ne s’en rende compte tellement il est pris dans ses activités manuelles et la personne qui venait y prendre un verre d’eau pour éviter d’avoir à traverser le salon pour se rendre à la cuisine, se fige devant le spectacle qui se déroule sous ses yeux.
2eme ANNÉE Pâques : (23/127) (Reims) (Samedi soir) (suite)
Voir son meilleur copain se branler n’est pas ce qui choque le plus Damien qui en a vu d’autres avec lui, ce serait plutôt le fait de le trouver à faire ses petites affaires seul, alors qu’il les a excités pendant la plus grande partie de la nuit avec ses sons de gorge si spéciaux et qui étaient suffisamment explicites aux plaisirs qu’ils se donnaient tous les trois.
- Ne me dis pas que tu n’en as pas encore eu assez ?
Je sursaute en entendant sa voix.
- Hein !! Bah si comme tu peux le voir Hi ! Hi !
Je tapote sur le bac à linge.
- Il reste une petite place si tu as envie !!
- On ne serait pas mieux dans ma chambre ?
Je le regarde avec surprise.
- Il y a déjà Mathis !!
- (Damien) Justement !! Tu sais Florian ? J’ai eu l’occasion de discuter avec Thomas après les paroles de « Math » et quel moment serait le mieux choisi que cette occasion pour crever l’abcès entre vous deux ?
- Tu ne sais certainement pas tout alors, sinon tu ne me proposerais pas ça !!
- (Damien) Ah !! Tu crois ça ? Détrompe-toi « Flo », je connais très bien les sentiments que tu éprouves pour Mathis !!
Cette conversation bizarrement ne me fait pas débander, bien au contraire je dirais même et Damien s’en aperçoit lui aussi, il continue donc en montrant mon sexe du doigt.
- Il ne dit pas le contraire lui au moins !!
- Il réfléchit moins que moi faut dire aussi Hi ! Hi !
- (Damien) Alors ?? On y va ??
- Juste une branlette alors !!
- (Damien) Mais oui t’inquiète !! En plus je ne me vois pas faire autre chose avec toi mec !!
Je préfère ne pas répondre que pour lui c‘est peut-être le cas mais que ça risque d’être une autre paire de manches avec le sosie de mon « Thom Thom » et je me contente de lui faire un clin d’œil en me remettant debout, m’entourant les reins de ma serviette-éponge.
- Allez go !! Sale pervers !!
Damien se contente de regarder d’un air grivois la déformation manifeste du drap de bain au niveau de mon sexe, me faisant ainsi bien comprendre celui qui pour lui est sans doute le plus pervers des deux et je lui passe sous le nez sans daigner même un bref instant à lui donner satisfaction en évitant toute expression de culpabilité.
- (Damien) Pftt !! C’est ça, fais ton fier Hi ! Hi !
La traversée du couloir se fait rapidement mais surtout sans bruit, la chambre est dans la pénombre totale quand nous y entrons et ce n’est que grâce à ma vue spéciale que je perçois distinctement une chevelure blonde et bouclée qui me donne une l’impression étrange de rejoindre mon chéri alors que je sais pertinemment que ce n’est pas lui.
Damien va pour actionner l’interrupteur quand je l’en empêche d’une main, je lui parle à l’oreille avant qu’il réagisse.
- Faisons lui la surprise tu veux bien ?
- Comment ça ??
- Tu n’auras qu’à faire comme moi c’est tout, mais chut !! Ce n’est pas encore le moment pour qu’il se réveille !!
J’entraîne mon copain jusqu’au lit, je fais tomber ma serviette sur le sol et je tire doucement sur son caleçon pour lui faire comprendre de se mettre nu à son tour.
Une fois chose faite, je lui fais signe d’aller se coucher de l’autre côté du lit afin que Mathis se retrouve entre nous deux, Damien qui maintenant s’est habitué au manque de lumière sourit et s’exécute en faisant le moins de gestes brusques possible.
Une fois tous les deux installés, je reprends mon sexe en main et poursuis la manipulation interrompue dans la salle de bains sous le regard grivois de Damien qui comprend où je veux en venir, mes gestes du poignet n’étant plus aussi discrets donnent un rythme très saccadé au matelas qui ne prête à aucune erreur d’interprétation.
Damien sourit en prenant à son tour son sexe à pleine main, s’adaptant tout naturellement à ma cadence et de ce fait donnant un étrange effet de mouvement au matelas.
***/***
Mathis ressent les vibrations qui finissent par le réveiller suffisamment pour qu’il commence à se poser la question de ce qui ou quoi peut bien engendrer ses tremblements.
Il en est là dans ses réflexions quand un nouveau fait encore plus troublant arrive jusqu’à son cerveau, la présence de deux personnes dans son lit.
2eme ANNÉE Pâques : (24/127) (Reims) (Samedi soir) (suite)
Une odeur douce lui arrive aux narines, une odeur qui l’électrise en le mettant aussitôt dans tous ses états car elle a tellement baigné ses rêves les plus érotiques qu’il ne peut s’y tromper et son cœur s’affole soudainement sans qu’il puisse le contrôler, lui donnant la gorge sèche et les yeux humides des sentiments très forts qui remontent d’un coup.
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Je ressens son trouble qui d’ailleurs est étrangement semblable au mien, au point de me poser la question si c’est une bonne idée de continuer et s’il ne vaudrait pas mieux que s’arrête là notre petit jeu, qui pour moi comme pour Mathis n’en est certainement déjà plus un.
Ses pensées me font stopper mes manipulations, rendant soudainement le lit beaucoup plus calme et Damien s’en apercevant forcément cesse lui aussi de s’astiquer le manche pour se tourner vers moi en relevant la tête par-dessus le corps de Mathis.
- (Mathis) A quoi vous jouez tous les deux ?
- (Damien) Nous avons eu envie d’une petite branlette entre pote et comme je savais que tu ne serais pas contre !!
Mathis se redresse pour s’asseoir en nous regardant tour à tour, visiblement perplexe.
- Ça vous prend souvent ??
- (Damien) De temps en temps, mais je ne te l’ai jamais caché il me semble ? Pourquoi tu fais ton étonné ?
Le grand blond devient soudainement triste, il se rallonge en mettant un de ses bras devant ses yeux et répond d’une voix empreinte d’émotions.
- Tu ferais mieux de retourner dans ta chambre Florian !! Tu me fais plus de mal que de bien en étant là et tu sais très bien pourquoi en plus !!
- Tu es sûr que c’est ce que tu veux ? Nous ne faisons rien de mal tu sais ?
- J’en suis certain, oui !! Rien que pour Thomas !!
- (Damien) Mais !! Il est d’accord !!
Un étrange malaise me prend soudainement, celui de jouer avec les sentiments d’une personne qui m’est très chère et je ne supporte pas de le voir dans cet état de tristesse affective, je m’apprête donc à les laisser tous les deux pour retourner dans ma chambre quand la porte de la chambre s’ouvre doucement et que Thomas apparaît dans l’ouverture, nous fixant chacun notre tour avant de reporter son regard sur son cousin.
- Je peux entrer ?
Damien ne peut détourner son regard du nouvel arrivant vêtu seulement de son boxer d’un blanc immaculé qui avive encore plus la beauté naturelle de son corps.
- Wouah !! Mais bien sûr !! Entre !!
- Merci !!
Thomas entre et referme derrière lui, il vient ensuite nous rejoindre et s’assoit sur le bord du lit.
- Vous faisiez quoi ?
Bien sûr il est parfaitement au courant puisqu’il a tout suivi depuis l’esprit de Florian, s’il joue les curieux c’est simplement pour ne pas révéler cette particularité qui le relie à son chéri.
Il fait mine de ne s’apercevoir que maintenant que Damien et Florian ont la queue à l’air toujours aussi raide d’ailleurs, pour avoir un petit sourire complice envers eux
- Ah !! Je vois !! Je peux me joindre à vous ? Depuis le temps que « Flo » me raconte ses lancers de fusées Hi ! Hi !
- (Mathis) C’est un coup monté ou quoi ? Si vous faites ça à cause de mes paroles envers Thomas, ce n’est pas la peine de vous donner tout ce mal vous savez ? Je pensais pourtant avoir été très clair avec toi cousin et je n’ai pas besoin de votre pitié.
- (Thomas) Qui te parle de pitié ? Damien connaît tout comme moi l’attirance que vous avez l’un pour l’autre et nous sommes convaincus que ça vous rendra malheureux tant que vous vous éviterez comme vous le faites depuis des années.
Mathis tourne la tête vers son chéri qui hoche la sienne gravement en signe d’accord avec les paroles de Thomas.
- (Damien) Thomas à raison tu le sais aussi bien que moi !!
- (Mathis) Ah oui, vraiment !! Et même si c’est le cas, nous sommes censés faire quoi ?
- (Damien) Je ne serai jamais jaloux de Florian, je sais très bien comment il fonctionne avec ses autres copains et surtout que rien ni personne ne le fera s’éloigner de Thomas, maintenant je connais aussi tes sentiments envers lui qui ne datent pas d’hier et je ne suis pas contre que vous puissiez vous les exprimer de temps en temps.
- (Mathis) Mais !!!
- (Damien) Si Thomas ni voit rien de mal bien sûr !! Après tout c’est bien comme ça que fonctionne Yuan et sa copine elle aussi accepte bien de vous savoir ensemble, alors pourquoi pas moi ?
Je sonde le visage de Damien pendant toute la durée de cette conversation, rien ne laisse à penser que ses paroles sont forcées et l’amitié que j’éprouve pour lui en sort encore plus renforcé d’un fort sentiment de respect pour ce garçon qui comprend que le bonheur de celui qu’il aime est plus important pour lui que les tabous d’une société rigide et intolérante.
Mathis le comprend lui aussi, une lueur d’espoir brille dans ses yeux quand il me fixe un instant avant de reporter son attention sur son cousin.
- Et toi !! Tu ne dis rien ?
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