06-09-2020, 06:33 PM
2eme ANNÉE Pâques : (05/127) (Reims) (Chez les Viala) (fin)
***/***
Quand j’entends la porte se refermer, je me retourne pour vérifier que je suis bien seul et dévoile à mon tour l’érection qui m’a pris en suivant d’une oreille attentive la petite conversation entre mes deux amis, un sourire me vient aux lèvres quand Thomas qui a également tout suivi me susurre dans la tête.
- Tu as eu raison de ne pas le brusquer.
- Ce n’était pas dans mes intentions tu le sais bien ! J’ai bien cru pourtant qu’il suivrait les conseils de Damien.
- Il en meurt d’envie mais Il a juste peur des conséquences.
- Mets-toi à sa place aussi !!
- (Thomas) Il finira par comprendre que nous ne sommes pas comme ça et il viendra de lui-même le moment venu, quand il se sentira prêt et en confiance.
Je me caresse le sexe doucement en rêvassant.
- Il est trop craquant, je l’apprécie de plus en plus tu sais ?
- Sois juste patient avec lui « Flo ».
- Mouaihhh !! Enfin !! Nous verrons bien où tout ça va nous mener, tu fais quoi aujourd’hui ?
- Je vais rejoindre des amis que je me suis faits ici, nous avons prévu de passer la journée tous ensemble et ce sera certainement un restau/ciné, après ça je dois revoir mes cours pour quand je reprendrai le bahut.
- Et pour « Math » ?
- Ça va !!
- Vous ne vous faites pas la gueule quand même ?
- Bien sûr que non !! J’ai juste été surpris quand il m’a téléphoné pour m’avouer les paroles qu’il a eues contre moi, il s’est excusé et je sais que cette fois il a été sincère.
- J’étais déjà au courant qu’il était jaloux de toi, mais je n’aurais jamais pensé que ça irait aussi loin !
- Pourquoi tu ne m’en as jamais parlé ?
- Je ne voulais pas t’inquiéter avec ça c’est tout, en plus je croyais vraiment qu’il avait compris. Attends !! Je te repasse la scène !!
J’ouvre mes souvenirs au moment où j’étais menotté dans la roulotte et je fais défiler le moment entre son départ pour trouver les clés et son retour un peu plus tard.
Thomas ne dit rien pendant que je lui visualise toute notre conversation entre Mathis et moi, avec en arrière-plan les idées saugrenues de Damien.
- (Thomas) Pourquoi tu ne m’as jamais rien dit des sentiments que tu éprouves pour « Math » ?
- Parce que de toute façon ça n’aurait servi à rien puisque vous deux c’est impossible.
- Mais…
- C’est toi que j’aime « Thom » !! Crois-moi c’est un bien petit sacrifice par rapport à ce que j’éprouve pour toi, alors n’en parlons plus tu veux bien ? Ça ne sert à rien de se faire mal sans raison.
- Mais c’est à toi et à Mathis que tu fais mal !! Je peux comprendre tu sais ? Il avait l’air tellement malheureux quand il m’a parlé, je l’aime Florian !! Bien sûr pas de cette façon-là mais je l’aime vraiment et j’ai eu de la peine pour « Math » quand j’ai compris qu’il n’y pouvait rien et que c’était plus fort que lui.
- Nous pourrions peut-être lui faire un beau cadeau d’anniversaire et faire en sorte qu’ensuite lui et moi n’y pensions plus que comme un beau souvenir.
- Il faudrait que je ferme la « porte » alors ?
- Tu pourrais juste la pousser pour ne voir que ce que tu veux ?
- Tu l’aimes donc aussi ?
- Il te ressemble trop !
-… Je… comprends… mais il faudra que Damien soit d’accord lui aussi, c’est la seule condition que j’y mets !!
- Nous ferons ça tous les quatre ou pas du tout !!
- De quoi ????
- En couples je veux dire, toi et moi, Damien et Mathis, tous ensemble et peut-être qu’il se passera quelque chose entre moi et « Math » si je te sens avec moi.
- C’est peut-être le mieux en effet, après tous les frangins se branlent bien ensemble !! Pourquoi ne ferais-je pas un effort pour Mathis !!
- Je vois que tu as compris où je voulais en venir, maintenant rien n’est fait et nous verrons bien si l’occasion se présente un jour, ce n’est pas moi qui forcerai les choses et de toute façon « Dami » a son mot à dire lui aussi.
Je soupire en sortant de la douche, cette histoire ne doit en aucune façon m’obnubiler plus qu’avant et j’avais réussi à mettre mes sentiments pour Mathis dans un coin de ma mémoire, les faire ressortir n’est pas la meilleure chose à faire même si je suis parfaitement conscient que ma sexualité n’est pas dans la norme actuelle et bien qu’elle me convienne parfaitement, je ne souhaite pas l’imposer à qui que ce soit qui pourrait y trouver ombrage.
2eme ANNÉE Pâques : (06/127) (Afrique)
« Dispensaire »
Les machines imposantes pour ne pas dire énormes, arrivent de plus en plus nombreuses depuis quelques jours et des bungalows ont été installés en premier sur une vaste zone débroussaillée à cet effet.
La base vie qui va recevoir les centaines d’ouvriers a pris très rapidement de l’ampleur, au point de devenir un vrai camping.
Les énormes engins au sigle de la DBIFC arrachent les vieux arbres après que ceux plus jeunes aux racines moins profondes aient été replantés dans la longue trouée laissée encore visible comme une profonde cicatrice malgré un reboisement intensif.
Le père Antoine regarde tout ce grouillement d’ouvriers depuis le dispensaire qui deviendra à terme et après rénovation un centre vétérinaire réserver à Raphaël, l’ami de Florian que le brave ecclésiastique a appris à apprécier lors de son dernier passage à Aix en Provence.
Les travaux prévus pour trois ans permettront en fait d’ouvrir une partie du nouveau centre hospitalier bien plus tôt grâce aux plans fournis par Florian et qui ont beaucoup surpris les ingénieurs du projet, avant qu’ils n’y trouvent décidément rien à redire et en fassent en quelque sorte leur bible de construction.
Moins d’un an sera nécessaire pour qu’une des ailes du bâtiment soit mise en exploitation et le brave homme s’en réjouit à l’avance, ayant eu l’occasion d’admirer la maquette qui en a été faite avec les grandes salles blanches réservées aux opérations ainsi que la partie accueil comprenant une salle de jeux pour les enfants en attente de soins.
La logistique importante liée à tout ce monde ouvrier arrivant des quatre coins de la planète et qu’il faut loger, blanchir et nourrir, impressionne au plus haut point le père Antoine qui n’a jamais vu de sa vie autant de frets entreposés en un même endroit.
Bien sûr tout ceci est sous bonne garde policière, le pays n’étant pas et de loin réputé pour son altruisme et son honnêteté légendaire, il a donc accueilli avec plaisir des personnels spécialement venu de France à cet effet.
Qu’il y ait des amis de Florian dans l’encadrement policier démontre bien l’intérêt commun pour que tout se passe le mieux du monde, en se doutant bien également que le gouvernement prend lui aussi toutes les dispositions possibles pour la sécurité de celui qui compte à un point dont le père Antoine ne se rend sans doute pas compte mais que les sommes folles misent en jeu lui font chaque jour comprendre un peu mieux.
Un frottement de pattes et de pas sur le carrelage fait sourire le père Antoine qui n’est pas étonné en se retournant de voir venir vers lui le trio d’inséparable que forment « Kinou », Taha et Naomée qui lui est apparue la semaine précédente sous sa forme féminine qui l’a laissé dans un état d’ahurissement total.
Il en a maintenant pris son parti, conscient que pour les deux amoureux c’était sans doute le meilleur qui pouvait leur arriver et l’effet de surprise s’étant estompé, il est redevenu comme avant sans plus faire allusion à l’ancienne condition de Naomée qui d’ailleurs s’avère être devenue une jeune fille splendide même pour les canons de beauté Européens.
- Vous voilà enfin mes enfants !!
- (Taha) Nous avons dû aller rechercher « Kinou » au milieu des ouvriers mon père.
- (Naomée) Il est devenu très populaire depuis qu’ils ont appris à ne plus en avoir peur vous savez mon père !
Le père Antoine caresse l’énorme tête de la panthère qui ronronne de satisfaction, il observe aussi le jeune couple en revenant à des pensées beaucoup plus terre à terre les concernant.
- Je vous avais pourtant demandé de mettre des vêtements quand vous venez nous voir, les hommes qui travaillent ici n’ont pas l’habitude de rencontrer des gens quasiment nus et surtout de beaux jeunes gens comme vous l’êtes et je ne voudrais pas que cela finisse par créer des désordres.
- (Taha) Les femmes du village nous en ont promis pour dans quelques jours mon père et nous évitons de trop nous montrer devant les ouvriers.
- Pour l’instant je ne pense pas que le danger soit bien grand, mais dans quelques mois les choses ne seront plus pareilles et l’éloignement d’avec leurs familles commencera à se faire ressentir, vous comprenez bien j’espère à quoi vous risqueriez de vous exposer tous les deux.
- (Naomée) Et nous n’y tenons pas du tout père Antoine.
- Alors vous m’en voyez rassurer !! Je ne pensais pas vous voir aujourd’hui les enfants ? Où en est donc la construction de votre nouveau foyer ?
- (Taha) Ça avance bien mon père, toute la tribu nous aide beaucoup et nous pensons que nous pourrons y vivre d’ici quelques jours, la transformation de « Nao » a été prise par tous comme un don des dieux et du coup ils nous renvoient ici pour vous aider en s’occupant de notre futur foyer eux-mêmes.
- C’est très bien mes enfants, puisque c’est ainsi, allez donc aider la mère supérieure à préparer le repas.
- (Taha) J’ai appris mon père que de nouvelles sœurs allaient bientôt rejoindre votre communauté ?
- Monseigneur l’archevêque m’en a informé et je vous avoue en avoir été fortement surpris.
- (Taha) Il ne pouvait pas vraiment faire autrement je pense !! L’église aurait été alors la seule institution à ne pas tenter de mettre son nez dans les affaires de Florian Hi ! Hi !
- Allons mon enfant !! Il faut mieux y voir là la reconnaissance de l’évêché aux efforts que nous faisons ici depuis toutes ses longues années.
- (Taha) Votre église a une reconnaissance qui tombe bien à point il me semble !! Depuis le temps que vous lui demandez de l’aide, n’est-il pas vrai père Antoine ?
- Je préfère penser qu’elle a enfin pris l’importance que revêt cet endroit et qu’il était temps pour nos braves sœurs de prendre une retraite bien méritée, malgré qu’aux dernières nouvelles aucune d’elles n’avait l’intention de partir.
- (Taha) Tiens donc !! Pourquoi n’en suis-je donc pas étonné ?
2eme ANNÉE Pâques : (07/127) (Paris)
« Clinique privée »
La chambre est silencieuse, son seul occupant dort profondément et son visage ainsi que ses mains recouvertes de bandelettes, laissent à penser à un important traumatisme auquel aurait été sujet l’homme endormi.
***/***
« Une journée plus tôt »
Sacha sort de son rendez-vous où une importante somme d’argent lui a été remise par un collègue du FSB complètement inconnu pour lui.
Plusieurs contacts lui ont été donnés pour qu’il se refasse une identité et c’est d’un pas décidé qu’il traverse la capitale vers cette clinique où il doit rentrer sans tarder pour un acte de chirurgie esthétique qui devrait modifier pour un temps son visage et ses empreintes digitales.
Ne restera plus ensuite qu’à retrouver un autre contact pour la photo qui finalisera sa nouvelle identité provisoire, Sacha a été très clair pour ce qui est de son visage et ce n’est qu’en ayant la certitude que les produits qui lui seront injectés lors de l’opération disparaîtront rapidement, qu’il a accepté cette modification de ses traits pour pouvoir poursuivre plus sereinement sa mission.
Mission qui semble des plus délicates au vu des recommandations qu’il a reçues de sa hiérarchie ainsi que de toute cette intendance mise à sa disposition pour qu’il obtienne des résultats rapides.
***/***
« Retour au présent, appartement d’Eddy »
Eddy tourne depuis très tôt ce matin comme un lion en cage dans son appartement, après une nuit agitée où il tendait l’oreille à chaque bruit extérieur en priant pour que ce soit Sacha qui rentre.
Pourtant rien ne laissait présager qu’il découcherait, bien au contraire puisqu’ils venaient encore une fois de faire l’amour comme des fous et Sacha n’était redescendu que pour se réapprovisionner en cigarette au tabac du coin.
Eddy est en pleine confusion, d’un côté la disparition de celui qui pendant toute la semaine a été un amant comme jamais il n’en avait connu auparavant lui laisse comme une brûlure à l’estomac et de l’autre, confus de l’avoir perdu alors que sa capture était programmé dans les jours à venir.
Il a été tenté plusieurs fois de tout lui avouer car le lien affectif de plus en plus fort qu’il ressentait pour Sacha, lui donnait des scrupules à le trahir après s’être donné à lui avec autant de plaisirs.
Ce n’est qu’après mûres réflexions et serrements de cœurs, mais surtout d’avoir eu confirmation qu’il était bien le criminel notoire qu’il recherchait depuis plusieurs semaines, que sa décision a été prise de laisser les choses poursuivre leurs cours.
Eddy en est là dans ses pensées quand sa porte vole en éclats et que des hommes armés et casqués, en gilets pare-balles se ruent dans son appartement pour le coucher rudement au sol en hurlant à ses oreilles.
- Où est-il ??? Réponds !! Vous autres fouillez l’appartement et trouver le !!
Il ne leur faut pas bien longtemps pour constater qu’il n’y a personne d’autre et celui qui le maintient au sol reprend ses questions.
- Nous savons qui vous êtes et également qui est la personne qui loge avec vous !! Où est-il ??
Eddy a eu le temps pendant cette petite minute de répits pour se reprendre.
- Lâchez-moi !! Nous travaillons dans le même camp !!
Des pas lourds se font entendre près de lui alors qu’il a toujours la tête appuyée sur le parquet du salon et s’arrêtent à quelques centimètres de son visage, une voix plus posée s’adresse à lui.
- Dans le même camp vraiment ? Alors pourquoi n’avons-nous pas été avertis par vos services que vous aviez retrouvé ce criminel ?
- Nous voulions le faire juger chez nous !!
- Où est-il ?
- Je n’en sais rien !! Il a disparu depuis hier soir !!
2eme ANNÉE Pâques : (08/127) (Paris) (suite)
Le policier libère sa pression sur Eddy qui peut maintenant se redresser et voir à qui il a affaire, l’homme légèrement grisonnant à la forte stature qui le fixe toujours sans aménité lui amène un frisson d’appréhension car il reconnaît là l’assurance de ceux habitués à tuer.
- Je vous assure que je vous dis la vérité, nous devions nous emparer de lui d’ici un jour ou deux pour qu’il soit jugé chez nous pour ses crimes !!
Victor recule de plusieurs pas en fixant toujours l’agent américain dans les yeux, ses paroles résonnent comme la vérité et ne serait-ce le pourquoi du comment de la présence volontaire de Sacha chez cet Eddy qu’il n’arrive pas à comprendre, il serait prêt à croire à cette histoire.
- Vous allez devoir nous suivre, beaucoup de choses demandent des explications et je ne saurais que vous conseiller d’y répondre sans ne rien omettre, dans le cas contraire vous le regretteriez soyez en certains.
- Des menaces ? Nos pays sont alliés je vous rappelle !!
- Tiens donc !! C’est bizarre mais ce n’était pas ce que j’avais cru comprendre quant à la résolution de cette affaire ? Les enjeux vous dépassent et je ne saurais encore une fois vous conseiller d’être des plus coopératifs avec nos services.
- Sinon ?
- Sacha Voltok aurait encore un cadavre sur les mains que nous aurions retrouvé dans un appartement où il a passé quelques jours et nous serions désolés d’en avertir vos services une fois votre identité découverte.
- Vous ne feriez pas une chose pareille ??
- Il ne tient qu’à vous de m’en dissuader.
- Vous n’oseriez jamais faire ça !!
Victor fait signe à un de ses hommes d’approcher en lui tendant la main vers son arme munie d’un silencieux.
- Faites appeler une ambulance, dites que nous avons trouvé un homme blessé par balle dans l’appartement et qu’ils se pressent d’arriver !!
- Bien monsieur !!
Eddy voit l’homme pointer sur lui le pistolet en le fixant froidement sans aucune lueur d’humanité dans le regard, un long frisson de peur primale lui couvre l’échine et la sueur perle soudainement sur son front ainsi qu’à ses tempes quand il comprend ses intentions.
- (Victor) Comprenez qu’il n’y a rien de personnel mais que les enjeux sont trop importants pour perdre notre temps en palabres, votre rapprochement d’avec ce criminel vous rend coupable tout comme lui des actions qu’il mènera à partir d’aujourd’hui.
Un bruit feutré comme un souffle résonne dans la pièce, une auréole de sang commence à se répandre sur le haut de la manche d’Eddy en même temps qu’il ressent l’atroce brûlure de la balle qui lui traverse le muscle et lui fait perdre connaissance.
Un des hommes resté dans la pièce s’approche de Victor.
- Vous étiez obligé d’en arriver à cette extrémité monsieur ?
- C’était pour son bien croyez-le !! Il sera hors service pour un moment et il aura droit au rapatriement sanitaire vers son pays.
- Je ne comprends pas monsieur !!
- C’est parce que vous n’êtes pas au fait de tout ce qui concerne l’homme que nous recherchons, il ne laisse jamais de traces derrière lui et en agissant ainsi, j’ai sans aucun doute sauvé la vie de ce garçon tout en lui faisant suffisamment peur pour qu’il nous révèle tout ce qu’il sait.
***/***
« Quelques jours plus tard, bureaux du directeur de la DST »
Maurice laisse entrer son visiteur et referme la porte de son bureau avant de se retourner vers lui le visage curieux d’apprendre ce qu’il sait.
- Assieds-toi Victor, qu’as-tu appris qui pourrait faire avancer nos recherches ?
- Rien du tout hélas, si ce n’est que ce Sacha a une chance de cocu !! Une journée plus tôt et nous l’aurions cueilli au lit en train de copuler avec l’Amerloque !!
- Ils étaient donc amants ?
- Soi-disant pour qu’il ne se doute de rien en attendant qu’ils soient prêts à l’arrêter !!
- Drôle d’histoire quand même !! Il aurait pu facilement se brûler les ailes en jouant un jeu pareil !!
- Je pense qu’il y avait des sentiments très forts entre eux patron !!
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Quand j’entends la porte se refermer, je me retourne pour vérifier que je suis bien seul et dévoile à mon tour l’érection qui m’a pris en suivant d’une oreille attentive la petite conversation entre mes deux amis, un sourire me vient aux lèvres quand Thomas qui a également tout suivi me susurre dans la tête.
- Tu as eu raison de ne pas le brusquer.
- Ce n’était pas dans mes intentions tu le sais bien ! J’ai bien cru pourtant qu’il suivrait les conseils de Damien.
- Il en meurt d’envie mais Il a juste peur des conséquences.
- Mets-toi à sa place aussi !!
- (Thomas) Il finira par comprendre que nous ne sommes pas comme ça et il viendra de lui-même le moment venu, quand il se sentira prêt et en confiance.
Je me caresse le sexe doucement en rêvassant.
- Il est trop craquant, je l’apprécie de plus en plus tu sais ?
- Sois juste patient avec lui « Flo ».
- Mouaihhh !! Enfin !! Nous verrons bien où tout ça va nous mener, tu fais quoi aujourd’hui ?
- Je vais rejoindre des amis que je me suis faits ici, nous avons prévu de passer la journée tous ensemble et ce sera certainement un restau/ciné, après ça je dois revoir mes cours pour quand je reprendrai le bahut.
- Et pour « Math » ?
- Ça va !!
- Vous ne vous faites pas la gueule quand même ?
- Bien sûr que non !! J’ai juste été surpris quand il m’a téléphoné pour m’avouer les paroles qu’il a eues contre moi, il s’est excusé et je sais que cette fois il a été sincère.
- J’étais déjà au courant qu’il était jaloux de toi, mais je n’aurais jamais pensé que ça irait aussi loin !
- Pourquoi tu ne m’en as jamais parlé ?
- Je ne voulais pas t’inquiéter avec ça c’est tout, en plus je croyais vraiment qu’il avait compris. Attends !! Je te repasse la scène !!
J’ouvre mes souvenirs au moment où j’étais menotté dans la roulotte et je fais défiler le moment entre son départ pour trouver les clés et son retour un peu plus tard.
Thomas ne dit rien pendant que je lui visualise toute notre conversation entre Mathis et moi, avec en arrière-plan les idées saugrenues de Damien.
- (Thomas) Pourquoi tu ne m’as jamais rien dit des sentiments que tu éprouves pour « Math » ?
- Parce que de toute façon ça n’aurait servi à rien puisque vous deux c’est impossible.
- Mais…
- C’est toi que j’aime « Thom » !! Crois-moi c’est un bien petit sacrifice par rapport à ce que j’éprouve pour toi, alors n’en parlons plus tu veux bien ? Ça ne sert à rien de se faire mal sans raison.
- Mais c’est à toi et à Mathis que tu fais mal !! Je peux comprendre tu sais ? Il avait l’air tellement malheureux quand il m’a parlé, je l’aime Florian !! Bien sûr pas de cette façon-là mais je l’aime vraiment et j’ai eu de la peine pour « Math » quand j’ai compris qu’il n’y pouvait rien et que c’était plus fort que lui.
- Nous pourrions peut-être lui faire un beau cadeau d’anniversaire et faire en sorte qu’ensuite lui et moi n’y pensions plus que comme un beau souvenir.
- Il faudrait que je ferme la « porte » alors ?
- Tu pourrais juste la pousser pour ne voir que ce que tu veux ?
- Tu l’aimes donc aussi ?
- Il te ressemble trop !
-… Je… comprends… mais il faudra que Damien soit d’accord lui aussi, c’est la seule condition que j’y mets !!
- Nous ferons ça tous les quatre ou pas du tout !!
- De quoi ????
- En couples je veux dire, toi et moi, Damien et Mathis, tous ensemble et peut-être qu’il se passera quelque chose entre moi et « Math » si je te sens avec moi.
- C’est peut-être le mieux en effet, après tous les frangins se branlent bien ensemble !! Pourquoi ne ferais-je pas un effort pour Mathis !!
- Je vois que tu as compris où je voulais en venir, maintenant rien n’est fait et nous verrons bien si l’occasion se présente un jour, ce n’est pas moi qui forcerai les choses et de toute façon « Dami » a son mot à dire lui aussi.
Je soupire en sortant de la douche, cette histoire ne doit en aucune façon m’obnubiler plus qu’avant et j’avais réussi à mettre mes sentiments pour Mathis dans un coin de ma mémoire, les faire ressortir n’est pas la meilleure chose à faire même si je suis parfaitement conscient que ma sexualité n’est pas dans la norme actuelle et bien qu’elle me convienne parfaitement, je ne souhaite pas l’imposer à qui que ce soit qui pourrait y trouver ombrage.
2eme ANNÉE Pâques : (06/127) (Afrique)
« Dispensaire »
Les machines imposantes pour ne pas dire énormes, arrivent de plus en plus nombreuses depuis quelques jours et des bungalows ont été installés en premier sur une vaste zone débroussaillée à cet effet.
La base vie qui va recevoir les centaines d’ouvriers a pris très rapidement de l’ampleur, au point de devenir un vrai camping.
Les énormes engins au sigle de la DBIFC arrachent les vieux arbres après que ceux plus jeunes aux racines moins profondes aient été replantés dans la longue trouée laissée encore visible comme une profonde cicatrice malgré un reboisement intensif.
Le père Antoine regarde tout ce grouillement d’ouvriers depuis le dispensaire qui deviendra à terme et après rénovation un centre vétérinaire réserver à Raphaël, l’ami de Florian que le brave ecclésiastique a appris à apprécier lors de son dernier passage à Aix en Provence.
Les travaux prévus pour trois ans permettront en fait d’ouvrir une partie du nouveau centre hospitalier bien plus tôt grâce aux plans fournis par Florian et qui ont beaucoup surpris les ingénieurs du projet, avant qu’ils n’y trouvent décidément rien à redire et en fassent en quelque sorte leur bible de construction.
Moins d’un an sera nécessaire pour qu’une des ailes du bâtiment soit mise en exploitation et le brave homme s’en réjouit à l’avance, ayant eu l’occasion d’admirer la maquette qui en a été faite avec les grandes salles blanches réservées aux opérations ainsi que la partie accueil comprenant une salle de jeux pour les enfants en attente de soins.
La logistique importante liée à tout ce monde ouvrier arrivant des quatre coins de la planète et qu’il faut loger, blanchir et nourrir, impressionne au plus haut point le père Antoine qui n’a jamais vu de sa vie autant de frets entreposés en un même endroit.
Bien sûr tout ceci est sous bonne garde policière, le pays n’étant pas et de loin réputé pour son altruisme et son honnêteté légendaire, il a donc accueilli avec plaisir des personnels spécialement venu de France à cet effet.
Qu’il y ait des amis de Florian dans l’encadrement policier démontre bien l’intérêt commun pour que tout se passe le mieux du monde, en se doutant bien également que le gouvernement prend lui aussi toutes les dispositions possibles pour la sécurité de celui qui compte à un point dont le père Antoine ne se rend sans doute pas compte mais que les sommes folles misent en jeu lui font chaque jour comprendre un peu mieux.
Un frottement de pattes et de pas sur le carrelage fait sourire le père Antoine qui n’est pas étonné en se retournant de voir venir vers lui le trio d’inséparable que forment « Kinou », Taha et Naomée qui lui est apparue la semaine précédente sous sa forme féminine qui l’a laissé dans un état d’ahurissement total.
Il en a maintenant pris son parti, conscient que pour les deux amoureux c’était sans doute le meilleur qui pouvait leur arriver et l’effet de surprise s’étant estompé, il est redevenu comme avant sans plus faire allusion à l’ancienne condition de Naomée qui d’ailleurs s’avère être devenue une jeune fille splendide même pour les canons de beauté Européens.
- Vous voilà enfin mes enfants !!
- (Taha) Nous avons dû aller rechercher « Kinou » au milieu des ouvriers mon père.
- (Naomée) Il est devenu très populaire depuis qu’ils ont appris à ne plus en avoir peur vous savez mon père !
Le père Antoine caresse l’énorme tête de la panthère qui ronronne de satisfaction, il observe aussi le jeune couple en revenant à des pensées beaucoup plus terre à terre les concernant.
- Je vous avais pourtant demandé de mettre des vêtements quand vous venez nous voir, les hommes qui travaillent ici n’ont pas l’habitude de rencontrer des gens quasiment nus et surtout de beaux jeunes gens comme vous l’êtes et je ne voudrais pas que cela finisse par créer des désordres.
- (Taha) Les femmes du village nous en ont promis pour dans quelques jours mon père et nous évitons de trop nous montrer devant les ouvriers.
- Pour l’instant je ne pense pas que le danger soit bien grand, mais dans quelques mois les choses ne seront plus pareilles et l’éloignement d’avec leurs familles commencera à se faire ressentir, vous comprenez bien j’espère à quoi vous risqueriez de vous exposer tous les deux.
- (Naomée) Et nous n’y tenons pas du tout père Antoine.
- Alors vous m’en voyez rassurer !! Je ne pensais pas vous voir aujourd’hui les enfants ? Où en est donc la construction de votre nouveau foyer ?
- (Taha) Ça avance bien mon père, toute la tribu nous aide beaucoup et nous pensons que nous pourrons y vivre d’ici quelques jours, la transformation de « Nao » a été prise par tous comme un don des dieux et du coup ils nous renvoient ici pour vous aider en s’occupant de notre futur foyer eux-mêmes.
- C’est très bien mes enfants, puisque c’est ainsi, allez donc aider la mère supérieure à préparer le repas.
- (Taha) J’ai appris mon père que de nouvelles sœurs allaient bientôt rejoindre votre communauté ?
- Monseigneur l’archevêque m’en a informé et je vous avoue en avoir été fortement surpris.
- (Taha) Il ne pouvait pas vraiment faire autrement je pense !! L’église aurait été alors la seule institution à ne pas tenter de mettre son nez dans les affaires de Florian Hi ! Hi !
- Allons mon enfant !! Il faut mieux y voir là la reconnaissance de l’évêché aux efforts que nous faisons ici depuis toutes ses longues années.
- (Taha) Votre église a une reconnaissance qui tombe bien à point il me semble !! Depuis le temps que vous lui demandez de l’aide, n’est-il pas vrai père Antoine ?
- Je préfère penser qu’elle a enfin pris l’importance que revêt cet endroit et qu’il était temps pour nos braves sœurs de prendre une retraite bien méritée, malgré qu’aux dernières nouvelles aucune d’elles n’avait l’intention de partir.
- (Taha) Tiens donc !! Pourquoi n’en suis-je donc pas étonné ?
2eme ANNÉE Pâques : (07/127) (Paris)
« Clinique privée »
La chambre est silencieuse, son seul occupant dort profondément et son visage ainsi que ses mains recouvertes de bandelettes, laissent à penser à un important traumatisme auquel aurait été sujet l’homme endormi.
***/***
« Une journée plus tôt »
Sacha sort de son rendez-vous où une importante somme d’argent lui a été remise par un collègue du FSB complètement inconnu pour lui.
Plusieurs contacts lui ont été donnés pour qu’il se refasse une identité et c’est d’un pas décidé qu’il traverse la capitale vers cette clinique où il doit rentrer sans tarder pour un acte de chirurgie esthétique qui devrait modifier pour un temps son visage et ses empreintes digitales.
Ne restera plus ensuite qu’à retrouver un autre contact pour la photo qui finalisera sa nouvelle identité provisoire, Sacha a été très clair pour ce qui est de son visage et ce n’est qu’en ayant la certitude que les produits qui lui seront injectés lors de l’opération disparaîtront rapidement, qu’il a accepté cette modification de ses traits pour pouvoir poursuivre plus sereinement sa mission.
Mission qui semble des plus délicates au vu des recommandations qu’il a reçues de sa hiérarchie ainsi que de toute cette intendance mise à sa disposition pour qu’il obtienne des résultats rapides.
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« Retour au présent, appartement d’Eddy »
Eddy tourne depuis très tôt ce matin comme un lion en cage dans son appartement, après une nuit agitée où il tendait l’oreille à chaque bruit extérieur en priant pour que ce soit Sacha qui rentre.
Pourtant rien ne laissait présager qu’il découcherait, bien au contraire puisqu’ils venaient encore une fois de faire l’amour comme des fous et Sacha n’était redescendu que pour se réapprovisionner en cigarette au tabac du coin.
Eddy est en pleine confusion, d’un côté la disparition de celui qui pendant toute la semaine a été un amant comme jamais il n’en avait connu auparavant lui laisse comme une brûlure à l’estomac et de l’autre, confus de l’avoir perdu alors que sa capture était programmé dans les jours à venir.
Il a été tenté plusieurs fois de tout lui avouer car le lien affectif de plus en plus fort qu’il ressentait pour Sacha, lui donnait des scrupules à le trahir après s’être donné à lui avec autant de plaisirs.
Ce n’est qu’après mûres réflexions et serrements de cœurs, mais surtout d’avoir eu confirmation qu’il était bien le criminel notoire qu’il recherchait depuis plusieurs semaines, que sa décision a été prise de laisser les choses poursuivre leurs cours.
Eddy en est là dans ses pensées quand sa porte vole en éclats et que des hommes armés et casqués, en gilets pare-balles se ruent dans son appartement pour le coucher rudement au sol en hurlant à ses oreilles.
- Où est-il ??? Réponds !! Vous autres fouillez l’appartement et trouver le !!
Il ne leur faut pas bien longtemps pour constater qu’il n’y a personne d’autre et celui qui le maintient au sol reprend ses questions.
- Nous savons qui vous êtes et également qui est la personne qui loge avec vous !! Où est-il ??
Eddy a eu le temps pendant cette petite minute de répits pour se reprendre.
- Lâchez-moi !! Nous travaillons dans le même camp !!
Des pas lourds se font entendre près de lui alors qu’il a toujours la tête appuyée sur le parquet du salon et s’arrêtent à quelques centimètres de son visage, une voix plus posée s’adresse à lui.
- Dans le même camp vraiment ? Alors pourquoi n’avons-nous pas été avertis par vos services que vous aviez retrouvé ce criminel ?
- Nous voulions le faire juger chez nous !!
- Où est-il ?
- Je n’en sais rien !! Il a disparu depuis hier soir !!
2eme ANNÉE Pâques : (08/127) (Paris) (suite)
Le policier libère sa pression sur Eddy qui peut maintenant se redresser et voir à qui il a affaire, l’homme légèrement grisonnant à la forte stature qui le fixe toujours sans aménité lui amène un frisson d’appréhension car il reconnaît là l’assurance de ceux habitués à tuer.
- Je vous assure que je vous dis la vérité, nous devions nous emparer de lui d’ici un jour ou deux pour qu’il soit jugé chez nous pour ses crimes !!
Victor recule de plusieurs pas en fixant toujours l’agent américain dans les yeux, ses paroles résonnent comme la vérité et ne serait-ce le pourquoi du comment de la présence volontaire de Sacha chez cet Eddy qu’il n’arrive pas à comprendre, il serait prêt à croire à cette histoire.
- Vous allez devoir nous suivre, beaucoup de choses demandent des explications et je ne saurais que vous conseiller d’y répondre sans ne rien omettre, dans le cas contraire vous le regretteriez soyez en certains.
- Des menaces ? Nos pays sont alliés je vous rappelle !!
- Tiens donc !! C’est bizarre mais ce n’était pas ce que j’avais cru comprendre quant à la résolution de cette affaire ? Les enjeux vous dépassent et je ne saurais encore une fois vous conseiller d’être des plus coopératifs avec nos services.
- Sinon ?
- Sacha Voltok aurait encore un cadavre sur les mains que nous aurions retrouvé dans un appartement où il a passé quelques jours et nous serions désolés d’en avertir vos services une fois votre identité découverte.
- Vous ne feriez pas une chose pareille ??
- Il ne tient qu’à vous de m’en dissuader.
- Vous n’oseriez jamais faire ça !!
Victor fait signe à un de ses hommes d’approcher en lui tendant la main vers son arme munie d’un silencieux.
- Faites appeler une ambulance, dites que nous avons trouvé un homme blessé par balle dans l’appartement et qu’ils se pressent d’arriver !!
- Bien monsieur !!
Eddy voit l’homme pointer sur lui le pistolet en le fixant froidement sans aucune lueur d’humanité dans le regard, un long frisson de peur primale lui couvre l’échine et la sueur perle soudainement sur son front ainsi qu’à ses tempes quand il comprend ses intentions.
- (Victor) Comprenez qu’il n’y a rien de personnel mais que les enjeux sont trop importants pour perdre notre temps en palabres, votre rapprochement d’avec ce criminel vous rend coupable tout comme lui des actions qu’il mènera à partir d’aujourd’hui.
Un bruit feutré comme un souffle résonne dans la pièce, une auréole de sang commence à se répandre sur le haut de la manche d’Eddy en même temps qu’il ressent l’atroce brûlure de la balle qui lui traverse le muscle et lui fait perdre connaissance.
Un des hommes resté dans la pièce s’approche de Victor.
- Vous étiez obligé d’en arriver à cette extrémité monsieur ?
- C’était pour son bien croyez-le !! Il sera hors service pour un moment et il aura droit au rapatriement sanitaire vers son pays.
- Je ne comprends pas monsieur !!
- C’est parce que vous n’êtes pas au fait de tout ce qui concerne l’homme que nous recherchons, il ne laisse jamais de traces derrière lui et en agissant ainsi, j’ai sans aucun doute sauvé la vie de ce garçon tout en lui faisant suffisamment peur pour qu’il nous révèle tout ce qu’il sait.
***/***
« Quelques jours plus tard, bureaux du directeur de la DST »
Maurice laisse entrer son visiteur et referme la porte de son bureau avant de se retourner vers lui le visage curieux d’apprendre ce qu’il sait.
- Assieds-toi Victor, qu’as-tu appris qui pourrait faire avancer nos recherches ?
- Rien du tout hélas, si ce n’est que ce Sacha a une chance de cocu !! Une journée plus tôt et nous l’aurions cueilli au lit en train de copuler avec l’Amerloque !!
- Ils étaient donc amants ?
- Soi-disant pour qu’il ne se doute de rien en attendant qu’ils soient prêts à l’arrêter !!
- Drôle d’histoire quand même !! Il aurait pu facilement se brûler les ailes en jouant un jeu pareil !!
- Je pense qu’il y avait des sentiments très forts entre eux patron !!
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