05-09-2020, 11:53 AM
2eme ANNÉE avant Pâques (Dernière partie) : (124/150) (Samedi début d’après-midi) (Antonin)
C’est à la fois la faim et l’étrange bien-être d’avoir un corps chaud contre le sien qui réveille Antonin qui ne s’était plus senti aussi bien depuis un temps qui lui semble très lointain.
Il ouvre les yeux en se tournant doucement vers celui qui est allongé près de lui dans son lit, il sourit en découvrant qui c’est et fixe avec tendresse les cheveux rebelles d’un roux ardent qui sortent de sous la couette.
Il semble faire un rêve agréable car des petits sons gutturaux sortent presque imperceptibles de sous le drap, sons qui d’ailleurs remuent étrangement Antonin qui presque malgré lui se resserre contre son tout nouvel ami, au risque de lui troubler son sommeil et d’avoir ensuite des explications à donner sur son comportement.
Le problème reste pourtant bien là car plus son corps entre en contact avec celui de Florian et plus son envie de se resserrer encore plus contre lui devient impérieuse, mettant Antonin dans une gêne manifeste devant les pulsions toutes nouvelles pour lui, qu’impossible apparemment à refréner même en y mettant, comme il tente vainement de le faire, toute sa volonté.
Le corps chaud de Florian lui amène un bien-être total, Antonin sent son sexe qui pourtant ne s’est pas manifesté à lui depuis bien longtemps, se tendre avec vigueur au grand dam de son propriétaire qui se demande ce qu’il lui arrive soudainement.
Un sursaut de pudeur et de honte le fait s’écarter de son ami, du moins à ce niveau-là de son corps car pour le reste il en va tout autrement et son bras vient enlacer tendrement la poitrine du petit rouquin qui geint encore une fois en se retournant contre lui et en le serrant à son tour dans ses bras, faisant s’emballer le cœur d’Antonin n’osant plus respirer pour le coup.
Le visage grêlé de Florian est tout près du sien quand Antonin par il ne sait encore quelle envie le poussant à le faire, lui dépose un baiser sur le front et reste ensuite un long moment à admirer ce visage tellement craquant, qu’il ne se fait même pas la remarque qui pourtant devrait lui venir automatiquement à l’esprit, que c’est celui d’un garçon alors que jusqu’à présent il ne se souvient pas s’y être d’une quelconque façon jamais intéressé.
Maintenant il se dit que ce n’est sans doute qu’un élan de reconnaissance pour l’avoir sauvé d’une fin horrible, qui le fait frissonner d’horreur rien que d’y repenser.
Pourquoi alors une telle excitation qui durcit son sexe comme jamais il ne l’a été ? C’est dans cet état de questionnement que le trouve Florian en ouvrant les yeux, un sourire illumine son visage quand il se rend compte qu’il n’est qu’à quelques centimètres de celui d’Antonin dont les yeux pâles le fixent avec intensité et qu’il le sent frissonner sous sa main lui recouvrant toujours la hanche.
***/***
- Bonjour toi !! Bien dormi ?
- Il y avait longtemps que je n’avais été aussi bien.
Repensant à ma participation passive aux ébats de mes amis qui m’a apporté beaucoup de plaisirs mais a laissé mon corps en manque « d’affection ».
- Moi aussi !! Du coup j’en tiens une bonne Hi ! Hi !
Voyant qu’il n’a pas compris le sens de mes paroles, je fais voler la couette pour qu’il percute en voyant la bosse déformant mon pantalon et je suis surpris de découvrir qu’il est dans le même état que moi.
- Waouh !! Toi aussi on dirait bien !!
Antonin remet la couette en place, visiblement gêné de s’exhiber ainsi devant quelqu’un.
- Heu !! C’est normal, je viens juste de me réveiller !!
- Relax mec !! Je ne vais pas te sauter dessus Hi ! Hi ! Laissons-nous le temps de faire connaissance !!
- On t’a déjà dit que tu étais drôle comme garçon ?
- Très souvent, pourquoi ?
- Parce que c’est le cas Hi ! Hi !
Un grognement vient alors de son estomac, son visage redevient sérieux voire même triste tout d’un coup et je comprends que ses pensées viennent de lui remettre les pieds sur terre en se demandant ce qu’il va devenir, un deuxième grognement de son estomac me fait me lever en lui tendant la main pour qu’il me suive.
- Tu dois être mort de faim ? Suis-moi jusqu’à la cuisine, nous trouverons bien quelque chose dans le frigo pour toi en attendant mieux.
Antonin retrouve un faible sourire, il se lève en me faisant admirer le magnifique chapiteau que forme la serviette qu’il a gardée autour de la taille depuis sa sortie du bain.
- Va falloir que tu calmes la bête Hi ! Hi ! Sinon ça va faire tache devant les gars de la DST qui doivent toujours être en bas.
Antonin devient rouge de honte jusqu’à ce qu’il s’aperçoive qu’il n’y a pas que lui dans cet état.
- Ben dis donc !! C’est pas du chiqué pour toi non plus !! Où sont mes vêtements ?
Je remets de l’ordre dans mon pantalon en plaçant le plus discrètement possible l’objet de sa remarque.
- Je crains bien qu’ils soient irrécupérables !!
2eme ANNÉE avant Pâques (Dernière partie) : (125/150) (Samedi début d’après-midi) (Antonin) (fin)
- Comment je vais faire pour sortir alors ? Je n’avais que ceux-là !!
- Pas de soucis !! Des amis à moi vont t’en apporter d’ici pas longtemps, recouche-toi si tu veux pendant que je vais nous chercher quelque chose à manger et voir où en sont les recherches de la police.
Le visage d’Antonin devient d’une pâleur qui me fait peur, sa voix tremble d’appréhension quand ses paroles sortent de sa bouche et quand il me pose la question qui l’a mis dans cet état de panique.
- Tu… vas… revenir… hein ?
Je comprends alors ses craintes, celles d’être encore une fois abandonné seul dans cette maison pour finir par se retrouver une nouvelle fois à la rue.
Sa main s’accroche désespérément à la mienne comme si sa vie en dépendait, je n’ai jamais vu de ma vie un tel désespoir dans un être humain et mon cœur cogne fortement dans ma poitrine quand je tente de l’apaiser.
- C’est fini Antonin !! Tu ne seras plus jamais seul maintenant, je te le promets.
Je détache ma main de la sienne et commence à faire un pas vers la porte pour aller chercher de la nourriture, quand une voix presque imperceptible m’arrête net.
- S’il te plaît… ne t’en va pas…
Je me tourne de nouveau vers lui, de le voir ainsi perdu, debout le regard braqué sur moi avec une telle détresse dans les yeux qui me donne une soudaine envie de le prendre et de le serrer contre moi pour le réconforter et ce même si c’est moi le plus jeune des deux.
***/***
- Ne le laisse pas comme ça « Flo » !! Tu vois bien qu’il est en panique !! Reste avec lui, nous arrivons bientôt le temps de lui trouver de quoi se mettre sur le dos. Je sais ce que tu ressens pour lui, sache que je ressens la même chose. Je suis avec toi « Flo » !! Je t’aime !!
***/***
La voix de Thomas me conforte dans ma décision, je tends les mains à Antonin qui s’approche en tremblant et je le prends par la taille en avançant mon visage vers le sien pour l’embrasser avec le plus de douceur possible sur le coin des lèvres.
- Reste derrière moi si tu veux !! Je vais juste ouvrir la porte pour appeler quelqu’un, d’accord ?
Je lui tourne lentement le dos, sentant ses mains tremblantes me prendre à la taille en se croisant sur mon estomac et me serrer très fort pour être sûr que je reste contre lui, j’entrouvre alors la porte en me retrouvant quasiment nez à nez avec un des hommes de Maurice qui de toute évidence surveillait la chambre, assis sur une chaise dans le couloir.
Il est tout d’abord surpris de nous voir aussi imbriqué l’un à l’autre, un léger sourire de compréhension quand il surprend ma main se poser sur les bras du jeune garçon blond visiblement troublé par tout ce qu’il lui arrive.
- Tu as besoin de quelque chose Florian ?
- Tu peux descendre nous chercher quelque chose à manger ?
- Pourquoi n’y allez-vous pas ? Ce serait plus pratique tu ne crois pas ?
Je caresse doucement les bras qui se sont resserrés encore plus fort contre moi.
- Antonin n’est pas prêt à voir trop de monde pour l’instant tu comprends ? En plus il n’a pas de vêtements à se mettre et en attendant que mes amis nous en amènent, nous préférons rester dans cette chambre.
L’homme sourit amicalement au jeune garçon plaqué derrière Florian, ce qu’il a entendu de son histoire suffit pour qu’il comprenne de quoi il retourne.
- Je vais voir ce que je peux vous rapportez les garçons !!
- Merci !! Tu es un chef !!
***/***
« Chez Yuan »
Plusieurs choses se produisent chez Yuan depuis que Florian les a quittés mentalement, déjà il y a fallu aux quatre amis prendre une bonne douche après ces heures passées à se donner l’un à l’autre dans un plaisir sans cesse renouvelé et même si la présence de Florian leur a manqué, ils ont bien ressenti sa présence à tour de rôle quand son esprit était avec eux aux moments les plus chauds de la matinée.
2eme ANNÉE avant Pâques (Dernière partie) : (126/150) (Samedi début d’après-midi) (Imbrications)
Au début c’était assez troublant et ils ont mis un certain temps avant de se lâcher complètement, ensuite ça n’a plus été qu’un déchaînement de soupirs et d’orgasmes qui a fini par avoir raison de leurs forces en les laissant enlacés tous les quatre sur le lit à reprendre leurs souffles.
Dans la chambre d’à côté, il y a eu Antoine et Jonas qui quoique non participant, n’en ont pas moins ressenti les effets sur leurs libidos respectives et se retrouvent eux aussi sur les genoux après une matinée entière à se donner du plaisir.
C’est donc avec des cernes sous les yeux que tous se retrouvent dans le salon au moment même où la sonnette retentit alors qu’ils étaient prêts à prendre la route pour faire les magasins pour acheter les vêtements dont a besoin le fameux Antonin qu’ils ne connaissent que de nom par Thomas et le rejoindre ensuite ainsi que Florian une fois chose faite.
« Ding ! Dong ! »
- (Yuan) Qu’est-ce que c’est encore ?
- (Thomas amusé) Ouvre si tu veux le savoir !!
Yuan va droit vers le vidéophone et enclenche celui-ci pour voir apparaître deux hommes bien connus d’eux tous.
- Oui ??
- Excusez-nous les gars !! C’est le patron qui nous envoie, il voudrait savoir si Antoine veut bien nous suivre pour rejoindre Florian.
- Dites-lui que c’est ce que nous nous apprêtions à faire !!
- Ah !! Très bien alors, vous voulez qu’on vous dépose là-bas ?
- Non merci, déjà parce que nous sommes trop nombreux et ensuite parce que nous avons quelques courses que nous a demandées de faire Florian avant de le rejoindre.
- Très bien dans ce cas !! Mais ne tardez pas trop, le patron avait l’air pressé de voir Antoine !!
- Il vous a dit pourquoi ?
- D’après ce que nous en savons, ce serait au sujet d’un croquis qu’aurait fait Florian et que Maurice voudrait faire identifier par Antoine.
Antoine se raidit soudainement en entendant les paroles de l’agent, Jonas s’en aperçoit et se resserre contre lui pour le rassurer de sa présence.
- (Antoine) Sacha ??
- Justement !! C’est ce que le patron voudrait bien savoir !!
- J’arrive !! Attendez-moi, je descends !!
- Entendu !!
Antoine se tourne vers ses amis le visage encore tout pâle d’avoir entendu une nouvelle fois parler de Sacha.
- Faites les achats sans moi les gars, on se retrouve là-bas de toute façon pas vrai ?
- (Jonas) Je viens avec toi !!
Antoine sourit à son chéri devenu subitement tout rouge de colère, sa crête rousse lui donnant un air de « skinhead » qui fait chaud au cœur d’Antoine, le trouvant encore plus magnifique dans son rôle de macho protecteur et y trouvant là matière à déclencher une nouvelle fois sa libido.
Eric tout comme Raphaël, admirent eux aussi ce garçon qu’ils viennent à peine de découvrir et qui déjà leur inspire à tous une énorme amitié, voir un réel plaisir d’être en sa compagnie.
- Rhaa !! Moi aussi !! Rhaa !!
Éclat de rire général quand « Coco » vient se percher sur Jonas et que ses plumes se dressent à l’identique des cheveux du jeune rouquin, formant tout comme pour lui, une magnifique crête au-dessus de ses yeux pétillants d’intelligence.
- (Antoine) Et bien !! Nous voilà sous bonne garde maintenant !! De vrais chefs indiens ces deux-là Hi ! Hi !
***/***
« Dans la cuisine, dans la maison de Wanek »
Maurice ordonne le repli de ses troupes maintenant que la demeure a été fouillé de fond en comble ainsi que la cave nettoyée et débarrassée de ces sinistres ossements, il ne reste plus à part lui que deux hommes et celui qui garde la chambre où Florian et son protégé doivent se restaurer en ce moment même.
Les premières données des services scientifiques commencent à lui parvenir sur son PC, il est encore trop tôt pour faire le bilan de cette affaire et surtout avoir les preuves qu’il n’y a pas d’autres complices impliqués, auquel cas il sera difficile de remonter jusqu’à eux.
2eme ANNÉE avant Pâques (Dernière partie) : (127/150) (Samedi début d’après-midi) (Imbrications) (fin)
Deux informations lui parviennent néanmoins qui pour une le fait sourire de satisfaction, mais qui pour l’autre le laisse dans un profond désarroi, ne sachant qu’en penser mais surtout si c’est lié comme ça le semble l’être à l’affaire.
La première étant l’arrivée imminente d’Antoine accompagné d’un des fils de Victor et du fameux « Coco » qui il n’en doute pas un instant, sera d’une aide précieuse pour changer les idées du jeune Antonin dont il a appris par son subalterne descendu pour chercher quelques nourritures, que cela n’allait pas très fort niveau moral.
L’autre venant de leur central d’écoute, qui a enregistré une conversation intéressante entre un homme qu’ils soupçonnent depuis un certain temps de faire partie de la CIA et dont la ligne téléphonique est sous surveillance depuis lors.
Maurice réécoute à plusieurs reprises la bande-son, sa conviction est maintenant faite qu’il s’agit bien de ce à quoi il pense, déjà parce que le nom de De Bierne est arrivé en fin de conversation et ensuite à cause de cette extradition qui ne serait pas vu d’un bon œil par son gouvernement.
Cet homme ne se rend pas compte du danger dans lequel il se met, il se croit sans doute aussi malin que n’importe quel espion et ne s’imagine pas qu’il a en fait à faire à un dément de la pire espèce qui a eu l’opportunité d’entrer au FSB pour mettre en pratique ses déviances sous le couvert d’un gouvernement qui ne s’arrête pas à ce genre de chose pour embrigader des hommes leur semblant prometteurs à leurs desseins de puissance.
La rapidité de tous ces événements s’enchaînant les uns après les autres, mettent Maurice dans un état d’excitation qu’il n’avait plus connu depuis bien longtemps et il doit bien reconnaître qu’au-delà de l’aspect criminel tout autant qu’horrible de toute cette affaire, il adore ce jeu de chat et de la souris où les rebondissements inattendus peuvent inverser à tous moments la donne.
Un bruit d’aile le fait sortir de ses pensées, un perroquet gris bien connu de lui maintenant se tenant sur le dossier de la chaise lui faisant face et le regarde avec les yeux pétillants qui annoncent encore une fois la vanne du siècle à un Maurice fortement demandeur et se mordant déjà les lèvres par avance.
- Rhaa !!! Capitaine, mon capitaine !! Rhaa !!!
- Tu devrais moins regarder la télé Hi ! Hi ! Il y a des choses plus intéressantes pour t’instruire tu sais ??
- Rhaa !!! Comme quoi !!! Rhaa !!
- Qu’est-ce que j’en sais moi ? Regarder comment vivent les gens autour de toi par exemple !!
- Rhaa !!! Ah oui !!! Encore !!! Mets la moi profond !!!Rhaa !!!
- Stop !! J’ai compris Hi ! Hi ! C’est vrai qu’avec toute la bande Hi ! Hi ! Enfin passons !! Va plutôt faire un tour du côté de Florian, il y a quelqu’un avec lui qui aimerait certainement faire ta connaissance.
- Rhaa !!! C’est qui !!! Une coquine pour « Coco » !!! Rhaa !!!
Maurice les yeux humides de larmes va pour répliquer, quand il se rappelle soudainement à qui il parle et l’étonnement de se laisser prendre au jeu à lui faire la conversation comme à un être humain le laisse une fois encore sur le cul.
- Vas-y tu verras bien et parle en à Yuan si tu as besoin de compagnie ?
L’oiseau le regarde fixement un assez long moment, semblant réfléchir à ses paroles avant de s’envoler et quitter la pièce, tandis qu’Antoine apparaît à son tour accompagné de son copain avec qui décidément il est devenu inséparable et réciproquement.
- Comment vont, les amoureux ?
- (Antoine) Très bien !! Tu voulais me voir ?
Maurice sort la feuille de calepin de son porte-documents et la glisse sur la table en direction des deux garçons.
- Dis-moi si mes doutes sont bien réels !! Florian a dessiné de mémoire le type que nous prenions pour une victime avant qu’il ne nous échappe.
- (Jonas) Voua !! C’est du travail d’artiste ça !!
Il se tourne vers Antoine qui est devenu blanc comme un linge en reconnaissant Sacha.
- Pas besoin de te demander qui c’est ?
- (Maurice) J’en étais sûr !!
- (Antoine) Mais… comment ??
Maurice lui retrace rapidement l’affaire et il en vient à cette fameuse photo avec l’inscription au dos qui lui a mis la puce à l’oreille.
- (Jonas) Tu parles d’une famille !! En fait je le plains, comment voulez-vous que derrière ça il n’en reste pas des séquelles ?
- (Antoine) Que veux-tu dire ?
- (Jonas) Eh bien oui quoi !! Quand on a un meurtrier de cette espèce dans la famille, il ne faut pas s’étonner que les enfants tournent mal !!
- (Antoine) Ça n’a rien à voir, allons !!
- (Jonas) Tu crois ça toi ? Et bien pas moi !!
- (Maurice) Antoine a entièrement raison, nous-même sommes obligés parfois d’en arriver à ces extrémités et ce n’est pas pour ça que nous ou nos enfants nous devenons des fous meurtriers, ce n’est ni génétique, ni une fatalité.
Jonas regarde fixement Maurice, ses paroles résonnent comme un tocsin dans sa tête et c’est d’une voix tremblante qu’il lui demande.
- Mon père a déjà tué quelqu’un ?
C’est à la fois la faim et l’étrange bien-être d’avoir un corps chaud contre le sien qui réveille Antonin qui ne s’était plus senti aussi bien depuis un temps qui lui semble très lointain.
Il ouvre les yeux en se tournant doucement vers celui qui est allongé près de lui dans son lit, il sourit en découvrant qui c’est et fixe avec tendresse les cheveux rebelles d’un roux ardent qui sortent de sous la couette.
Il semble faire un rêve agréable car des petits sons gutturaux sortent presque imperceptibles de sous le drap, sons qui d’ailleurs remuent étrangement Antonin qui presque malgré lui se resserre contre son tout nouvel ami, au risque de lui troubler son sommeil et d’avoir ensuite des explications à donner sur son comportement.
Le problème reste pourtant bien là car plus son corps entre en contact avec celui de Florian et plus son envie de se resserrer encore plus contre lui devient impérieuse, mettant Antonin dans une gêne manifeste devant les pulsions toutes nouvelles pour lui, qu’impossible apparemment à refréner même en y mettant, comme il tente vainement de le faire, toute sa volonté.
Le corps chaud de Florian lui amène un bien-être total, Antonin sent son sexe qui pourtant ne s’est pas manifesté à lui depuis bien longtemps, se tendre avec vigueur au grand dam de son propriétaire qui se demande ce qu’il lui arrive soudainement.
Un sursaut de pudeur et de honte le fait s’écarter de son ami, du moins à ce niveau-là de son corps car pour le reste il en va tout autrement et son bras vient enlacer tendrement la poitrine du petit rouquin qui geint encore une fois en se retournant contre lui et en le serrant à son tour dans ses bras, faisant s’emballer le cœur d’Antonin n’osant plus respirer pour le coup.
Le visage grêlé de Florian est tout près du sien quand Antonin par il ne sait encore quelle envie le poussant à le faire, lui dépose un baiser sur le front et reste ensuite un long moment à admirer ce visage tellement craquant, qu’il ne se fait même pas la remarque qui pourtant devrait lui venir automatiquement à l’esprit, que c’est celui d’un garçon alors que jusqu’à présent il ne se souvient pas s’y être d’une quelconque façon jamais intéressé.
Maintenant il se dit que ce n’est sans doute qu’un élan de reconnaissance pour l’avoir sauvé d’une fin horrible, qui le fait frissonner d’horreur rien que d’y repenser.
Pourquoi alors une telle excitation qui durcit son sexe comme jamais il ne l’a été ? C’est dans cet état de questionnement que le trouve Florian en ouvrant les yeux, un sourire illumine son visage quand il se rend compte qu’il n’est qu’à quelques centimètres de celui d’Antonin dont les yeux pâles le fixent avec intensité et qu’il le sent frissonner sous sa main lui recouvrant toujours la hanche.
***/***
- Bonjour toi !! Bien dormi ?
- Il y avait longtemps que je n’avais été aussi bien.
Repensant à ma participation passive aux ébats de mes amis qui m’a apporté beaucoup de plaisirs mais a laissé mon corps en manque « d’affection ».
- Moi aussi !! Du coup j’en tiens une bonne Hi ! Hi !
Voyant qu’il n’a pas compris le sens de mes paroles, je fais voler la couette pour qu’il percute en voyant la bosse déformant mon pantalon et je suis surpris de découvrir qu’il est dans le même état que moi.
- Waouh !! Toi aussi on dirait bien !!
Antonin remet la couette en place, visiblement gêné de s’exhiber ainsi devant quelqu’un.
- Heu !! C’est normal, je viens juste de me réveiller !!
- Relax mec !! Je ne vais pas te sauter dessus Hi ! Hi ! Laissons-nous le temps de faire connaissance !!
- On t’a déjà dit que tu étais drôle comme garçon ?
- Très souvent, pourquoi ?
- Parce que c’est le cas Hi ! Hi !
Un grognement vient alors de son estomac, son visage redevient sérieux voire même triste tout d’un coup et je comprends que ses pensées viennent de lui remettre les pieds sur terre en se demandant ce qu’il va devenir, un deuxième grognement de son estomac me fait me lever en lui tendant la main pour qu’il me suive.
- Tu dois être mort de faim ? Suis-moi jusqu’à la cuisine, nous trouverons bien quelque chose dans le frigo pour toi en attendant mieux.
Antonin retrouve un faible sourire, il se lève en me faisant admirer le magnifique chapiteau que forme la serviette qu’il a gardée autour de la taille depuis sa sortie du bain.
- Va falloir que tu calmes la bête Hi ! Hi ! Sinon ça va faire tache devant les gars de la DST qui doivent toujours être en bas.
Antonin devient rouge de honte jusqu’à ce qu’il s’aperçoive qu’il n’y a pas que lui dans cet état.
- Ben dis donc !! C’est pas du chiqué pour toi non plus !! Où sont mes vêtements ?
Je remets de l’ordre dans mon pantalon en plaçant le plus discrètement possible l’objet de sa remarque.
- Je crains bien qu’ils soient irrécupérables !!
2eme ANNÉE avant Pâques (Dernière partie) : (125/150) (Samedi début d’après-midi) (Antonin) (fin)
- Comment je vais faire pour sortir alors ? Je n’avais que ceux-là !!
- Pas de soucis !! Des amis à moi vont t’en apporter d’ici pas longtemps, recouche-toi si tu veux pendant que je vais nous chercher quelque chose à manger et voir où en sont les recherches de la police.
Le visage d’Antonin devient d’une pâleur qui me fait peur, sa voix tremble d’appréhension quand ses paroles sortent de sa bouche et quand il me pose la question qui l’a mis dans cet état de panique.
- Tu… vas… revenir… hein ?
Je comprends alors ses craintes, celles d’être encore une fois abandonné seul dans cette maison pour finir par se retrouver une nouvelle fois à la rue.
Sa main s’accroche désespérément à la mienne comme si sa vie en dépendait, je n’ai jamais vu de ma vie un tel désespoir dans un être humain et mon cœur cogne fortement dans ma poitrine quand je tente de l’apaiser.
- C’est fini Antonin !! Tu ne seras plus jamais seul maintenant, je te le promets.
Je détache ma main de la sienne et commence à faire un pas vers la porte pour aller chercher de la nourriture, quand une voix presque imperceptible m’arrête net.
- S’il te plaît… ne t’en va pas…
Je me tourne de nouveau vers lui, de le voir ainsi perdu, debout le regard braqué sur moi avec une telle détresse dans les yeux qui me donne une soudaine envie de le prendre et de le serrer contre moi pour le réconforter et ce même si c’est moi le plus jeune des deux.
***/***
- Ne le laisse pas comme ça « Flo » !! Tu vois bien qu’il est en panique !! Reste avec lui, nous arrivons bientôt le temps de lui trouver de quoi se mettre sur le dos. Je sais ce que tu ressens pour lui, sache que je ressens la même chose. Je suis avec toi « Flo » !! Je t’aime !!
***/***
La voix de Thomas me conforte dans ma décision, je tends les mains à Antonin qui s’approche en tremblant et je le prends par la taille en avançant mon visage vers le sien pour l’embrasser avec le plus de douceur possible sur le coin des lèvres.
- Reste derrière moi si tu veux !! Je vais juste ouvrir la porte pour appeler quelqu’un, d’accord ?
Je lui tourne lentement le dos, sentant ses mains tremblantes me prendre à la taille en se croisant sur mon estomac et me serrer très fort pour être sûr que je reste contre lui, j’entrouvre alors la porte en me retrouvant quasiment nez à nez avec un des hommes de Maurice qui de toute évidence surveillait la chambre, assis sur une chaise dans le couloir.
Il est tout d’abord surpris de nous voir aussi imbriqué l’un à l’autre, un léger sourire de compréhension quand il surprend ma main se poser sur les bras du jeune garçon blond visiblement troublé par tout ce qu’il lui arrive.
- Tu as besoin de quelque chose Florian ?
- Tu peux descendre nous chercher quelque chose à manger ?
- Pourquoi n’y allez-vous pas ? Ce serait plus pratique tu ne crois pas ?
Je caresse doucement les bras qui se sont resserrés encore plus fort contre moi.
- Antonin n’est pas prêt à voir trop de monde pour l’instant tu comprends ? En plus il n’a pas de vêtements à se mettre et en attendant que mes amis nous en amènent, nous préférons rester dans cette chambre.
L’homme sourit amicalement au jeune garçon plaqué derrière Florian, ce qu’il a entendu de son histoire suffit pour qu’il comprenne de quoi il retourne.
- Je vais voir ce que je peux vous rapportez les garçons !!
- Merci !! Tu es un chef !!
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« Chez Yuan »
Plusieurs choses se produisent chez Yuan depuis que Florian les a quittés mentalement, déjà il y a fallu aux quatre amis prendre une bonne douche après ces heures passées à se donner l’un à l’autre dans un plaisir sans cesse renouvelé et même si la présence de Florian leur a manqué, ils ont bien ressenti sa présence à tour de rôle quand son esprit était avec eux aux moments les plus chauds de la matinée.
2eme ANNÉE avant Pâques (Dernière partie) : (126/150) (Samedi début d’après-midi) (Imbrications)
Au début c’était assez troublant et ils ont mis un certain temps avant de se lâcher complètement, ensuite ça n’a plus été qu’un déchaînement de soupirs et d’orgasmes qui a fini par avoir raison de leurs forces en les laissant enlacés tous les quatre sur le lit à reprendre leurs souffles.
Dans la chambre d’à côté, il y a eu Antoine et Jonas qui quoique non participant, n’en ont pas moins ressenti les effets sur leurs libidos respectives et se retrouvent eux aussi sur les genoux après une matinée entière à se donner du plaisir.
C’est donc avec des cernes sous les yeux que tous se retrouvent dans le salon au moment même où la sonnette retentit alors qu’ils étaient prêts à prendre la route pour faire les magasins pour acheter les vêtements dont a besoin le fameux Antonin qu’ils ne connaissent que de nom par Thomas et le rejoindre ensuite ainsi que Florian une fois chose faite.
« Ding ! Dong ! »
- (Yuan) Qu’est-ce que c’est encore ?
- (Thomas amusé) Ouvre si tu veux le savoir !!
Yuan va droit vers le vidéophone et enclenche celui-ci pour voir apparaître deux hommes bien connus d’eux tous.
- Oui ??
- Excusez-nous les gars !! C’est le patron qui nous envoie, il voudrait savoir si Antoine veut bien nous suivre pour rejoindre Florian.
- Dites-lui que c’est ce que nous nous apprêtions à faire !!
- Ah !! Très bien alors, vous voulez qu’on vous dépose là-bas ?
- Non merci, déjà parce que nous sommes trop nombreux et ensuite parce que nous avons quelques courses que nous a demandées de faire Florian avant de le rejoindre.
- Très bien dans ce cas !! Mais ne tardez pas trop, le patron avait l’air pressé de voir Antoine !!
- Il vous a dit pourquoi ?
- D’après ce que nous en savons, ce serait au sujet d’un croquis qu’aurait fait Florian et que Maurice voudrait faire identifier par Antoine.
Antoine se raidit soudainement en entendant les paroles de l’agent, Jonas s’en aperçoit et se resserre contre lui pour le rassurer de sa présence.
- (Antoine) Sacha ??
- Justement !! C’est ce que le patron voudrait bien savoir !!
- J’arrive !! Attendez-moi, je descends !!
- Entendu !!
Antoine se tourne vers ses amis le visage encore tout pâle d’avoir entendu une nouvelle fois parler de Sacha.
- Faites les achats sans moi les gars, on se retrouve là-bas de toute façon pas vrai ?
- (Jonas) Je viens avec toi !!
Antoine sourit à son chéri devenu subitement tout rouge de colère, sa crête rousse lui donnant un air de « skinhead » qui fait chaud au cœur d’Antoine, le trouvant encore plus magnifique dans son rôle de macho protecteur et y trouvant là matière à déclencher une nouvelle fois sa libido.
Eric tout comme Raphaël, admirent eux aussi ce garçon qu’ils viennent à peine de découvrir et qui déjà leur inspire à tous une énorme amitié, voir un réel plaisir d’être en sa compagnie.
- Rhaa !! Moi aussi !! Rhaa !!
Éclat de rire général quand « Coco » vient se percher sur Jonas et que ses plumes se dressent à l’identique des cheveux du jeune rouquin, formant tout comme pour lui, une magnifique crête au-dessus de ses yeux pétillants d’intelligence.
- (Antoine) Et bien !! Nous voilà sous bonne garde maintenant !! De vrais chefs indiens ces deux-là Hi ! Hi !
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« Dans la cuisine, dans la maison de Wanek »
Maurice ordonne le repli de ses troupes maintenant que la demeure a été fouillé de fond en comble ainsi que la cave nettoyée et débarrassée de ces sinistres ossements, il ne reste plus à part lui que deux hommes et celui qui garde la chambre où Florian et son protégé doivent se restaurer en ce moment même.
Les premières données des services scientifiques commencent à lui parvenir sur son PC, il est encore trop tôt pour faire le bilan de cette affaire et surtout avoir les preuves qu’il n’y a pas d’autres complices impliqués, auquel cas il sera difficile de remonter jusqu’à eux.
2eme ANNÉE avant Pâques (Dernière partie) : (127/150) (Samedi début d’après-midi) (Imbrications) (fin)
Deux informations lui parviennent néanmoins qui pour une le fait sourire de satisfaction, mais qui pour l’autre le laisse dans un profond désarroi, ne sachant qu’en penser mais surtout si c’est lié comme ça le semble l’être à l’affaire.
La première étant l’arrivée imminente d’Antoine accompagné d’un des fils de Victor et du fameux « Coco » qui il n’en doute pas un instant, sera d’une aide précieuse pour changer les idées du jeune Antonin dont il a appris par son subalterne descendu pour chercher quelques nourritures, que cela n’allait pas très fort niveau moral.
L’autre venant de leur central d’écoute, qui a enregistré une conversation intéressante entre un homme qu’ils soupçonnent depuis un certain temps de faire partie de la CIA et dont la ligne téléphonique est sous surveillance depuis lors.
Maurice réécoute à plusieurs reprises la bande-son, sa conviction est maintenant faite qu’il s’agit bien de ce à quoi il pense, déjà parce que le nom de De Bierne est arrivé en fin de conversation et ensuite à cause de cette extradition qui ne serait pas vu d’un bon œil par son gouvernement.
Cet homme ne se rend pas compte du danger dans lequel il se met, il se croit sans doute aussi malin que n’importe quel espion et ne s’imagine pas qu’il a en fait à faire à un dément de la pire espèce qui a eu l’opportunité d’entrer au FSB pour mettre en pratique ses déviances sous le couvert d’un gouvernement qui ne s’arrête pas à ce genre de chose pour embrigader des hommes leur semblant prometteurs à leurs desseins de puissance.
La rapidité de tous ces événements s’enchaînant les uns après les autres, mettent Maurice dans un état d’excitation qu’il n’avait plus connu depuis bien longtemps et il doit bien reconnaître qu’au-delà de l’aspect criminel tout autant qu’horrible de toute cette affaire, il adore ce jeu de chat et de la souris où les rebondissements inattendus peuvent inverser à tous moments la donne.
Un bruit d’aile le fait sortir de ses pensées, un perroquet gris bien connu de lui maintenant se tenant sur le dossier de la chaise lui faisant face et le regarde avec les yeux pétillants qui annoncent encore une fois la vanne du siècle à un Maurice fortement demandeur et se mordant déjà les lèvres par avance.
- Rhaa !!! Capitaine, mon capitaine !! Rhaa !!!
- Tu devrais moins regarder la télé Hi ! Hi ! Il y a des choses plus intéressantes pour t’instruire tu sais ??
- Rhaa !!! Comme quoi !!! Rhaa !!
- Qu’est-ce que j’en sais moi ? Regarder comment vivent les gens autour de toi par exemple !!
- Rhaa !!! Ah oui !!! Encore !!! Mets la moi profond !!!Rhaa !!!
- Stop !! J’ai compris Hi ! Hi ! C’est vrai qu’avec toute la bande Hi ! Hi ! Enfin passons !! Va plutôt faire un tour du côté de Florian, il y a quelqu’un avec lui qui aimerait certainement faire ta connaissance.
- Rhaa !!! C’est qui !!! Une coquine pour « Coco » !!! Rhaa !!!
Maurice les yeux humides de larmes va pour répliquer, quand il se rappelle soudainement à qui il parle et l’étonnement de se laisser prendre au jeu à lui faire la conversation comme à un être humain le laisse une fois encore sur le cul.
- Vas-y tu verras bien et parle en à Yuan si tu as besoin de compagnie ?
L’oiseau le regarde fixement un assez long moment, semblant réfléchir à ses paroles avant de s’envoler et quitter la pièce, tandis qu’Antoine apparaît à son tour accompagné de son copain avec qui décidément il est devenu inséparable et réciproquement.
- Comment vont, les amoureux ?
- (Antoine) Très bien !! Tu voulais me voir ?
Maurice sort la feuille de calepin de son porte-documents et la glisse sur la table en direction des deux garçons.
- Dis-moi si mes doutes sont bien réels !! Florian a dessiné de mémoire le type que nous prenions pour une victime avant qu’il ne nous échappe.
- (Jonas) Voua !! C’est du travail d’artiste ça !!
Il se tourne vers Antoine qui est devenu blanc comme un linge en reconnaissant Sacha.
- Pas besoin de te demander qui c’est ?
- (Maurice) J’en étais sûr !!
- (Antoine) Mais… comment ??
Maurice lui retrace rapidement l’affaire et il en vient à cette fameuse photo avec l’inscription au dos qui lui a mis la puce à l’oreille.
- (Jonas) Tu parles d’une famille !! En fait je le plains, comment voulez-vous que derrière ça il n’en reste pas des séquelles ?
- (Antoine) Que veux-tu dire ?
- (Jonas) Eh bien oui quoi !! Quand on a un meurtrier de cette espèce dans la famille, il ne faut pas s’étonner que les enfants tournent mal !!
- (Antoine) Ça n’a rien à voir, allons !!
- (Jonas) Tu crois ça toi ? Et bien pas moi !!
- (Maurice) Antoine a entièrement raison, nous-même sommes obligés parfois d’en arriver à ces extrémités et ce n’est pas pour ça que nous ou nos enfants nous devenons des fous meurtriers, ce n’est ni génétique, ni une fatalité.
Jonas regarde fixement Maurice, ses paroles résonnent comme un tocsin dans sa tête et c’est d’une voix tremblante qu’il lui demande.
- Mon père a déjà tué quelqu’un ?
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