05-09-2020, 11:34 AM
2eme ANNÉE avant Pâques (Dernière partie) : (105/150) (Samedi six heures du matin) (Antonin)
« Il faut absolument que je trouve quelque chose à manger »
C’est ce que pense Antonin après la crampe douloureuse qui vient de lui traverser l’estomac et le garçon vacille, sentant ses jambes ne plus lui obéir.
Antonin n’a que juste le temps de s’asseoir le long d’un mur qu’un étourdissement le prend, lui amenant une peur panique en comprenant que son corps n’aura certainement plus la force de tenir une journée de plus.
Sa tête se pose sur ses genoux tenus entre ses bras, un long sanglot dénotant son immense désespoir le prend alors et le laisse exsangue, proche de l’évanouissement.
Pourquoi le monde s’acharne-t-il contre lui ? Il ne demandait qu’à vivre comme tout le monde et il y a fallu ce destin qui s’est acharné contre lui et sa famille depuis si longtemps qu’il ne se souvient plus avoir été heureux un jour, conscient qu’il ne vivra plus très longtemps dans ces conditions inhumaines.
Il a compris depuis longtemps que le regard des gens porté sur lui n’amenait que le dégoût dans leur cœur, au début pourtant il n’était pas rare que des personnes s’arrêtent et lui donnent une pièce ou un peu de nourriture, semblant troublés de voir un si jeune garçon dans une telle misère.
Depuis plusieurs semaines ces bonnes âmes ont complètement disparu, le laissant la plupart du temps mort de faim à traîner dans les rues la nuit et dormir quelques heures le jour quand le froid est suffisamment moins mordant pour qu’il y parvienne.
L’odeur qu’il dégage lui fait plisser les narines de dégoût, lui qui n’a jamais supporté la saleté se retrouve dans un état tellement dégoûtant qu’il a l’impression que ses vêtements ne tiennent plus que par la crasse qui fait comme une croûte épaisse sur eux.
Ses larmes finissent par se tarir faute de l’humidité nécessaire pour que ses glandes lacrymales en produisent, sa tête lui tourne et il n’aperçoit même pas l’ombre de l’homme qui vient de le recouvrir en s’approchant à quelques centimètres de lui.
***/***
Wanek observe l’épave humaine qu’il a sous les yeux, il se souvient pourtant de l’excitation de sa première rencontre avec ce jeune homme blond si mignon semblant perdu et regrette presque de ne pas l’avoir abordé à ce moment-là, ce qu’il a maintenant sous les yeux lui amenant plutôt de la répulsion qu’autre chose.
Il sait qu’il va devoir attendre qu’il se soit réalimenté avant de profiter de lui comme il en a toujours eu l’intention, cette perte de temps l’agace et seul le souvenir du physique avantageux du jeune garçon l’empêche de s’éloigner pour trouver une autre victime à sa déviance.
Il s’accroupit en plissant le nez de dégoût sous les effluves nauséabondes qu’il dégage, sa main se pose sur son épaule et le secoue doucement, sa voix prenant alors le ton juste qu’il sait faire l’effet escompté sur tous ces jeunes en perdition qui tombent innocemment sous ses mains.
- Vous allez bien monsieur ? Je peux peut-être vous aider ?
Antonin entend cette voix comme dans un songe, il arrive toutefois à relever suffisamment la tête pour voir qui s’adresse à lui avec autant de gentillesse.
La chaleur de cette main sur son épaule lui fait du bien, un faible sourire épanoui alors son visage couvert de crasse et ses yeux bleu pâle fixent cet homme comme s’il s’était agi d’une bouée de sauvetage alors qu’il est perdu au milieu de l’océan, l’espoir lui disant que peut-être il allait cette fois encore pouvoir s’en tirer.
- J’ai… faim… s’il vous plaît… Aidez-moi !!
Wanek retient la lueur prédatrice qui pourrait encore le trahir, même s’il pense que ce ne serait pas suffisant pour se faire repousser.
- Je n’habite pas loin, à peine quelques minutes à pied et si je vous aide, pensez-vous avoir assez de force pour me suivre ?
Antonin frissonne de froid, ses yeux ne lâchent pas ceux de cet homme qui lui apporte l’espoir d’un bon repas et de pouvoir enfin réchauffer son corps, ses mains se posent sur le bitume du trottoir en soulevant son buste de ses bras tremblants.
Wanek malgré le dégoût qu’il éprouve à le tenir, l’aide à se relever et passe ensuite son bras autour de sa taille pour le soutenir, comprenant qu’il serait bien trop faible pour y arriver seul.
- C’est bien !! Un petit effort et vous pourrez dormir au chaud après un bon repas et une bonne douche dont vous avez le plus grand besoin.
- Merci… Mon… sieur !!
C’est plus le portant que le laissant marcher seul que Wanek arrive devant le porche de sa maison avec son fardeau, il n’a pas ouvert la porte de la maison qu’il le sent s’évanouir dans ses bras.
- Décidément !! Tu me facilites les choses, gamin !! Attends-toi à une grosse surprise à ton réveil Ha ! Ha ! Ha !
Ce que ne voit pas Wanek, ce sont les deux matous qui les ont suivis jusque-là et qui observent la scène de leurs yeux perçants, semblant jauger ses intentions envers celui qu’ils doivent surveiller.
2eme ANNÉE avant Pâques (Dernière partie) : (106/150) (Samedi matin) (Petite matinée entre amis) (suite)
« Pendant ce temps-là, retrouvailles chez Yuan »
L’étreinte de nos amis nous fait un bien fou à Thomas tout comme à moi et nous éclatons de rires devant autant de frénésies amicales.
Raphaël s’accroche à moi comme si j’étais la chose la plus précieuse qu’il soit, je remarque malgré tout qu’Éric nous observe avec attention et je comprends bien pourquoi, aussi je le prends lui aussi par la taille pour l’embrasser avec un plaisir si évident qu’il en retrouve immédiatement le sourire.
Thomas reste accrocher à Yuan en ne semblant faire attention à rien ni personne d’autre que lui, me démontrant une fois de plus que je ne me suis pas trompé quand à ce qu’ils ressentent tous les deux l’un pour l’autre.
L’instant finit par passer et son regard s’accroche alors au mien avec un sourire resplendissant qui me donne chaud partout et me fait vibrer d’un bonheur peu commun d’être enfin tous réunis.
C’est vers Éric qu’il s’approche ensuite, son meilleur ami et aussi celui avec qui il a découvert ses premiers émois d’adolescent et qui aura toujours une place particulière dans son cœur, tandis que je m’approche de mon bel asiatique sans lâcher mon « Raphi » dont la chaleur tout comme la souplesse de son corps m’amène un bien-être peu courant.
J’embrasse Yuan avec avidité pendant un temps qui m’échappe complètement, quelle n’est pas ma surprise quand les lèvres de Raphaël rejoignent les nôtres dans un nouveau baiser tout aussi passionné et qu’à mon plus grand plaisir, Yuan y répond avec la même ardeur que moi.
Voulant être certain que je ne me fais pas de fausses idées, j’attire mon « Riquet » jusqu’à nous en approchant son visage de celui de Yuan et soude mes lèvres aux siennes en attendant les réactions de mon ami.
Celui-ci me regarde les yeux brillants, ses lèvres rejoignant une fois de plus les miennes en alternant avec le même plaisir évident sur celles d’Éric comme il vient de le faire avec mon beau rouquin.
Thomas nous regarde avec un sourire épanoui alors que Raphaël arrive derrière lui pour l’enserrer par la taille et l’embrasser dans le cou, faisant frissonner mon chéri comme à chaque fois qu’il est en contact avec notre ami si sensuel.
***/***
Yuan se rappelle soudainement le pari perdu par Thomas, il nous quitte pour le prendre par la main et l’emmener avec virilité jusque sur le canapé où il s’allonge sur lui en reprenant ses lèvres en otage, son corps tout entier se frottant sur celui du grand blond qui devient très vite rouge d’une excitation incontrôlable.
Leur comportement devient vite torride, les premiers vêtements commençant à s’envoler dans la pièce en découvrant petit à petit les corps musclés et déjà luisant de passions de ces deux garçons partis dans leurs trips trop longtemps inassouvis.
Je sens mon tee-shirt remonter jusqu’à ma tête et je lève les bras par réflexe pour que celui qui l’a attrapé puisse l’ôter sans problème.
Deux corps nus viennent se plaquer contre le mien et m’entraînent vers la chambre, laissant ainsi Thomas et Yuan seuls en parfaite communion, profiter de leurs passions qu’ils ont l’un pour l’autre.
Une petite partie de mon esprit s’échappe alors dans celui de mon « Thom Thom », tout comme une partie du sien entre dans le mien et c’est avec un grand sourire cette fois que je me laisse entraîner par mes deux autres amis vers le grand lit qui déjà nous attire irrépressiblement.
« Conversation mentale »
- Profite de Yuan mon chéri, un peu de moi reste avec toi !!
- Je suis avec toi aussi, c’est magique !!
Pendant qu’Éric s’allonge avec moi sur le lit, Raphaël déboutonne mon pantalon et l’enlève en même temps que mon boxer, il fait ensuite la même chose à son compagnon et nous rejoint lui aussi nu comme un ver, son corps chaud me couvre alors entièrement pendant qu’Éric lui caresse les reins et descend doucement vers ses fesses à la blancheur d’albâtre tout comme les miennes mais en beaucoup plus musclées soit dit en passant.
J’attire le visage d’Éric vers le mien pour un baiser fougueux alors que mon sexe tendu à l’extrême se frotte contre celui de mon beau rouquin qui commence à geindre à mon oreille.
Je perds alors tout contrôle sur moi-même, la sensualité de Raphaël me faisant toujours cet effet qui m’amène vers des horizons où plus rien ne compte que le partage de nos corps.
Les yeux d’Éric se révulsent sous le frisson incontrôlable qui le tétanise quand ma langue virevolte dans sa bouche alors qu’une de mes mains passe entre ses cuisses pour effleurer son anneau qui s’ouvre et laisse entrer un de mes doigts conquérants et toujours autant avides de découverte, à l’intérieur de son intimité plus que consentante.
2eme ANNÉE avant Pâques (Dernière partie) : (107/150) (Samedi matin) (Petite matinée entre amis) (suite)
Ma symbiose avec Thomas me délivre un double plaisir, celui de mon chéri pénétrant avec volupté la caverne accueillante de Yuan qui se pâme sous les sensations et en simultané celui du sexe bouillant de Raphaël qui me pénètre tout en douceur, me faisant pousser un cri de pur bonheur de l’avoir enfin en moi après ces longues semaines de privations.
Éric change de position, ses jambes viennent de part et d’autre de ma poitrine en présentant son sexe humide de désir à ma bouche qui ne demande que ça de l’engloutir voracement alors que Raphaël profite de cette position pour lui pénétrer la rondelle de sa langue fureteuse tout en continuant ses va-et-vient rythmés qui me massent les parties les plus sensibles à l’intérieur de mon corps.
Mon sexe se frotte contre ses abdos durcis par l’effort, divinement caressé par cette peau douce, chaude et musclée qui m’amène très vite au point de non-retour, tellement l’envie que j’ai de lui est puissante.
Mes muscles internes qui se resserrent en saccades sur son sexe lui font comprendre que je suis à deux doigts de jouir, ses muscles abdominaux s’écrasent encore plus et font rouler ma queue entre ses plaques fermes qui déclenchent l’orgasme tant attendu, alors que le sien tout comme celui d’Éric me remplissent de leurs jus épais que je déguste pour l’un et que je sens jaillir en moi pour l’autre.
Les sons venant du salon nous prouvons bien que nos amis ont eux aussi connu un plaisir libérateur, la journée s’annonce formidable et nos sourires prouvent qu’aucun de nous n’a l’intention d’en rester là, ne serait-ce la sonnette de l’entrée qui vient jouer les trublions.
« Ding ! Dong ! »
***/***
J’entends Yuan pousser un grognement de contrariété dans l’autre pièce en même temps que je vois bien le visage faisant une moue dépitée de Raphaël, toujours allongé sur moi de tout son long et peu enclin à se redresser pour se rhabiller.
Par les yeux de mon Thomas, j’assiste à l’instant de panique où tous deux cherchent leurs vêtements du regard en espérant que l’opportun va s’en retourner sans plus insister.
« Ding ! Dong ! »
Plutôt rater pour ce coup-là, heureusement qu’il y a quelqu’un d’autre dans l’appartement qui va répondre à leur place et c’est « Coco » qui actionne le bouton de l’interphone.
- Rhaa !!! Qu’est-ce que c’est ? Rhaa !!!
- C’est moi « Coco » !! Ouvre !! Je sais qu’ils sont tous là !!
L’oiseau jette un œil brillant de malice à son maître toujours nu sur le canapé allongé sous son ami, il reporte ensuite son attention sur le petit écran vidéo où les têtes d’Antoine et de Jonas sont en gros plan, attendant qu’on leur ouvre la porte.
« Coco » actionne le bouton d’ouverture en les prévenant d’un ton moqueur.
- Rhaa !! Dépêchez-vous si vous ne voulez pas rater le spectacle !! Rhaa !!
Un chausson vole dans les airs dans sa direction et l’évite de très peu, le faisant protester à sa façon en s’envolant vers la cuisine.
- Rhaa !! À l’assassin !! Rhaa !!
C’est le branle-bas de combat dans le salon, Yuan se rhabillant en quatrième vitesse pour aller ouvrir la porte pendant que Thomas ses vêtements sous le bras se rue dans la chambre rejoindre ses amis qui le voient arriver le sourire moqueur aux lèvres.
- (Éric) Tu ressembles à l’amant qui s’échappe au retour du mari Hi ! Hi !
***/***
Yuan ouvre la porte juste au moment où Jonas allait sonner, son habillage à la va-vite n’échappe pas aux deux garçons qui lui en font la remarque en se moquant de lui.
- (Jonas) Houlà !! J’ai comme l’impression que nous n’arrivons pas au bon moment !!
Antoine regarde derrière son épaule s’il aperçoit quelqu’un.
- Ils se cachent où les autres ?
Yuan sourit et les laisse entrer en refermant la porte derrière eux, il ouvre en grand l’autre porte donnant sur la chambre avec le sourire de circonstance en constatant qu’ils sont toujours dans la tenue d’Adam.
- Ils sont tous là si vous voulez les voir c’est le moment Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques (Dernière partie) : (108/150) (Samedi matin) (Petite matinée entre amis) (suite)
Antoine et son grand rouquin passent la tête dans l’ouverture et leurs yeux s’arrondissent de stupeurs devant le tableau qu’ils découvrent de leurs amis nus comme le jour de leur naissance et qui deviennent rouges comme des pivoines de honte pour certains en les apercevant derrière Yuan.
Jonas découvre alors pour la première fois Éric et Raphaël qui il doit bien le reconnaître, non rien à envier question physique aux deux autres énergumènes.
Ceux-ci, les premières secondes de stupeur passées, reprennent suffisamment d’aplomb pour les accueillir comme il se doit et c’est Florian qui le premier se lève en se séparant de ses amis pour venir embrasser son cousin, ainsi que Jonas qui en a les yeux sortant de sa tête devant l’ampleur de la chose en plein émoi qu’il fixe sans pouvoir y détacher le regard.
- Wouah !!
Antoine n’en revient pas d’une telle impudeur de la part de son cousin et ses amis, il attire son petit copain vers le couloir non sans jeter bien malgré lui un dernier coup d’œil vers les quatre garçons à la plastique si parfaite.
- Rengainez vos « guns » les gars !! On n’est pas venu ici pour ça Hi ! Hi !
Malgré tout, il sent bien que tout ne reste pas bien sagement en place dans son pantalon et s’en trouve troublé plus qu’il ne voudrait se l’avouer, sa conscience pourtant lui dit bien que la situation n’est pas et de loin celle qui correspond à l’éducation stricte où il a été élevé.
Ce n’est que quelque temps plus tard quand tous une fois vêtus se retrouvent dans le salon, qu’il sent le calme revenir dans ses émotions et qu’il décide d’avoir une explication franche avec son cousin et ses amis.
- À quoi vous vous amusez les gars ?? Vous ne vous trouvez pas assez nombreux qu’il vous faille mettre tous vos amis dans votre lit ??
- (Yuan livide) C’était juste une plaisanterie de ma part, si je n’avais pas ouvert la porte de la chambre rien de tout ça ne serait arrivé !!
- Pfff !! Des plaisanteries comme celles-là, tu peux les garder crois-moi !!
Antoine se tourne vers son cousin en le fixant dans les yeux.
- J’espère juste que ce n’était pas dans le but d’attirer « Jo » dans tes filets !! Je me rappelle de ce que tu m’as dit sur lui, il a fait son choix alors ne t’avise plus à refaire un truc pareil si tu veux qu’on reste ami !! Ai-je été assez clair ??
Tous les visages se tournent vers Florian qui prend les remontrances d’Antoine en pleine poire sans s’y attendre le moins du monde et de toute évidence l’effet qu’ont ses paroles sur lui, ne laisse aucun doute sur les véritables intentions qu’il a eu quelques minutes plus tôt.
Thomas s’approche de lui pour le prendre par la taille et le réconforter de son mieux, il reporte ensuite son attention sur Antoine le regard exprimant tout ce qu’il en pense de cette première dispute marquant le caractère entier du garçon qui les fixe toujours sans aménité.
- Calme-toi Antoine !! Tu te fais un film là crois-moi, tu n’as qu’à bien regarder l’effet qu’ont eu tes paroles sur ton cousin pour comprendre que ce n’était pas du tout son intention d’aguicher Jonas !!
L’ambiance est pesante, chacun observant les autres pour comprendre ce qu’il arrive soudainement dans cette poussée de colère qui monte et c’est Yuan une fois de plus qui tente d’apaiser les esprits par un renouvellement d’excuses sur sa plaisanterie que même lui trouve maintenant déplacée.
- J’ai fait le con et je m’en excuse une fois encore, vous n’allez pas vous fâchez pour ça quand même !! Jonas ?? Dis quelque chose !! Tu ne vas pas les laisser se disputer sans rien dire quand même !!
Jonas est d’abord surpris qu’on lui demande d’intervenir, depuis le début de ce qui ressemble à une dispute entre son petit copain et ses amis, il n’a d’yeux que pour Antoine qui lui démontre par ses paroles combien il tient à lui au point de se fâcher avec son cousin.
Le petit sourire espiègle qui fronce sa lèvre supérieure n’échappe à personne et surtout pas à Antoine qui prend son regard si spécial quand il montre sa surprise devant tout le monde.
« Il faut absolument que je trouve quelque chose à manger »
C’est ce que pense Antonin après la crampe douloureuse qui vient de lui traverser l’estomac et le garçon vacille, sentant ses jambes ne plus lui obéir.
Antonin n’a que juste le temps de s’asseoir le long d’un mur qu’un étourdissement le prend, lui amenant une peur panique en comprenant que son corps n’aura certainement plus la force de tenir une journée de plus.
Sa tête se pose sur ses genoux tenus entre ses bras, un long sanglot dénotant son immense désespoir le prend alors et le laisse exsangue, proche de l’évanouissement.
Pourquoi le monde s’acharne-t-il contre lui ? Il ne demandait qu’à vivre comme tout le monde et il y a fallu ce destin qui s’est acharné contre lui et sa famille depuis si longtemps qu’il ne se souvient plus avoir été heureux un jour, conscient qu’il ne vivra plus très longtemps dans ces conditions inhumaines.
Il a compris depuis longtemps que le regard des gens porté sur lui n’amenait que le dégoût dans leur cœur, au début pourtant il n’était pas rare que des personnes s’arrêtent et lui donnent une pièce ou un peu de nourriture, semblant troublés de voir un si jeune garçon dans une telle misère.
Depuis plusieurs semaines ces bonnes âmes ont complètement disparu, le laissant la plupart du temps mort de faim à traîner dans les rues la nuit et dormir quelques heures le jour quand le froid est suffisamment moins mordant pour qu’il y parvienne.
L’odeur qu’il dégage lui fait plisser les narines de dégoût, lui qui n’a jamais supporté la saleté se retrouve dans un état tellement dégoûtant qu’il a l’impression que ses vêtements ne tiennent plus que par la crasse qui fait comme une croûte épaisse sur eux.
Ses larmes finissent par se tarir faute de l’humidité nécessaire pour que ses glandes lacrymales en produisent, sa tête lui tourne et il n’aperçoit même pas l’ombre de l’homme qui vient de le recouvrir en s’approchant à quelques centimètres de lui.
***/***
Wanek observe l’épave humaine qu’il a sous les yeux, il se souvient pourtant de l’excitation de sa première rencontre avec ce jeune homme blond si mignon semblant perdu et regrette presque de ne pas l’avoir abordé à ce moment-là, ce qu’il a maintenant sous les yeux lui amenant plutôt de la répulsion qu’autre chose.
Il sait qu’il va devoir attendre qu’il se soit réalimenté avant de profiter de lui comme il en a toujours eu l’intention, cette perte de temps l’agace et seul le souvenir du physique avantageux du jeune garçon l’empêche de s’éloigner pour trouver une autre victime à sa déviance.
Il s’accroupit en plissant le nez de dégoût sous les effluves nauséabondes qu’il dégage, sa main se pose sur son épaule et le secoue doucement, sa voix prenant alors le ton juste qu’il sait faire l’effet escompté sur tous ces jeunes en perdition qui tombent innocemment sous ses mains.
- Vous allez bien monsieur ? Je peux peut-être vous aider ?
Antonin entend cette voix comme dans un songe, il arrive toutefois à relever suffisamment la tête pour voir qui s’adresse à lui avec autant de gentillesse.
La chaleur de cette main sur son épaule lui fait du bien, un faible sourire épanoui alors son visage couvert de crasse et ses yeux bleu pâle fixent cet homme comme s’il s’était agi d’une bouée de sauvetage alors qu’il est perdu au milieu de l’océan, l’espoir lui disant que peut-être il allait cette fois encore pouvoir s’en tirer.
- J’ai… faim… s’il vous plaît… Aidez-moi !!
Wanek retient la lueur prédatrice qui pourrait encore le trahir, même s’il pense que ce ne serait pas suffisant pour se faire repousser.
- Je n’habite pas loin, à peine quelques minutes à pied et si je vous aide, pensez-vous avoir assez de force pour me suivre ?
Antonin frissonne de froid, ses yeux ne lâchent pas ceux de cet homme qui lui apporte l’espoir d’un bon repas et de pouvoir enfin réchauffer son corps, ses mains se posent sur le bitume du trottoir en soulevant son buste de ses bras tremblants.
Wanek malgré le dégoût qu’il éprouve à le tenir, l’aide à se relever et passe ensuite son bras autour de sa taille pour le soutenir, comprenant qu’il serait bien trop faible pour y arriver seul.
- C’est bien !! Un petit effort et vous pourrez dormir au chaud après un bon repas et une bonne douche dont vous avez le plus grand besoin.
- Merci… Mon… sieur !!
C’est plus le portant que le laissant marcher seul que Wanek arrive devant le porche de sa maison avec son fardeau, il n’a pas ouvert la porte de la maison qu’il le sent s’évanouir dans ses bras.
- Décidément !! Tu me facilites les choses, gamin !! Attends-toi à une grosse surprise à ton réveil Ha ! Ha ! Ha !
Ce que ne voit pas Wanek, ce sont les deux matous qui les ont suivis jusque-là et qui observent la scène de leurs yeux perçants, semblant jauger ses intentions envers celui qu’ils doivent surveiller.
2eme ANNÉE avant Pâques (Dernière partie) : (106/150) (Samedi matin) (Petite matinée entre amis) (suite)
« Pendant ce temps-là, retrouvailles chez Yuan »
L’étreinte de nos amis nous fait un bien fou à Thomas tout comme à moi et nous éclatons de rires devant autant de frénésies amicales.
Raphaël s’accroche à moi comme si j’étais la chose la plus précieuse qu’il soit, je remarque malgré tout qu’Éric nous observe avec attention et je comprends bien pourquoi, aussi je le prends lui aussi par la taille pour l’embrasser avec un plaisir si évident qu’il en retrouve immédiatement le sourire.
Thomas reste accrocher à Yuan en ne semblant faire attention à rien ni personne d’autre que lui, me démontrant une fois de plus que je ne me suis pas trompé quand à ce qu’ils ressentent tous les deux l’un pour l’autre.
L’instant finit par passer et son regard s’accroche alors au mien avec un sourire resplendissant qui me donne chaud partout et me fait vibrer d’un bonheur peu commun d’être enfin tous réunis.
C’est vers Éric qu’il s’approche ensuite, son meilleur ami et aussi celui avec qui il a découvert ses premiers émois d’adolescent et qui aura toujours une place particulière dans son cœur, tandis que je m’approche de mon bel asiatique sans lâcher mon « Raphi » dont la chaleur tout comme la souplesse de son corps m’amène un bien-être peu courant.
J’embrasse Yuan avec avidité pendant un temps qui m’échappe complètement, quelle n’est pas ma surprise quand les lèvres de Raphaël rejoignent les nôtres dans un nouveau baiser tout aussi passionné et qu’à mon plus grand plaisir, Yuan y répond avec la même ardeur que moi.
Voulant être certain que je ne me fais pas de fausses idées, j’attire mon « Riquet » jusqu’à nous en approchant son visage de celui de Yuan et soude mes lèvres aux siennes en attendant les réactions de mon ami.
Celui-ci me regarde les yeux brillants, ses lèvres rejoignant une fois de plus les miennes en alternant avec le même plaisir évident sur celles d’Éric comme il vient de le faire avec mon beau rouquin.
Thomas nous regarde avec un sourire épanoui alors que Raphaël arrive derrière lui pour l’enserrer par la taille et l’embrasser dans le cou, faisant frissonner mon chéri comme à chaque fois qu’il est en contact avec notre ami si sensuel.
***/***
Yuan se rappelle soudainement le pari perdu par Thomas, il nous quitte pour le prendre par la main et l’emmener avec virilité jusque sur le canapé où il s’allonge sur lui en reprenant ses lèvres en otage, son corps tout entier se frottant sur celui du grand blond qui devient très vite rouge d’une excitation incontrôlable.
Leur comportement devient vite torride, les premiers vêtements commençant à s’envoler dans la pièce en découvrant petit à petit les corps musclés et déjà luisant de passions de ces deux garçons partis dans leurs trips trop longtemps inassouvis.
Je sens mon tee-shirt remonter jusqu’à ma tête et je lève les bras par réflexe pour que celui qui l’a attrapé puisse l’ôter sans problème.
Deux corps nus viennent se plaquer contre le mien et m’entraînent vers la chambre, laissant ainsi Thomas et Yuan seuls en parfaite communion, profiter de leurs passions qu’ils ont l’un pour l’autre.
Une petite partie de mon esprit s’échappe alors dans celui de mon « Thom Thom », tout comme une partie du sien entre dans le mien et c’est avec un grand sourire cette fois que je me laisse entraîner par mes deux autres amis vers le grand lit qui déjà nous attire irrépressiblement.
« Conversation mentale »
- Profite de Yuan mon chéri, un peu de moi reste avec toi !!
- Je suis avec toi aussi, c’est magique !!
Pendant qu’Éric s’allonge avec moi sur le lit, Raphaël déboutonne mon pantalon et l’enlève en même temps que mon boxer, il fait ensuite la même chose à son compagnon et nous rejoint lui aussi nu comme un ver, son corps chaud me couvre alors entièrement pendant qu’Éric lui caresse les reins et descend doucement vers ses fesses à la blancheur d’albâtre tout comme les miennes mais en beaucoup plus musclées soit dit en passant.
J’attire le visage d’Éric vers le mien pour un baiser fougueux alors que mon sexe tendu à l’extrême se frotte contre celui de mon beau rouquin qui commence à geindre à mon oreille.
Je perds alors tout contrôle sur moi-même, la sensualité de Raphaël me faisant toujours cet effet qui m’amène vers des horizons où plus rien ne compte que le partage de nos corps.
Les yeux d’Éric se révulsent sous le frisson incontrôlable qui le tétanise quand ma langue virevolte dans sa bouche alors qu’une de mes mains passe entre ses cuisses pour effleurer son anneau qui s’ouvre et laisse entrer un de mes doigts conquérants et toujours autant avides de découverte, à l’intérieur de son intimité plus que consentante.
2eme ANNÉE avant Pâques (Dernière partie) : (107/150) (Samedi matin) (Petite matinée entre amis) (suite)
Ma symbiose avec Thomas me délivre un double plaisir, celui de mon chéri pénétrant avec volupté la caverne accueillante de Yuan qui se pâme sous les sensations et en simultané celui du sexe bouillant de Raphaël qui me pénètre tout en douceur, me faisant pousser un cri de pur bonheur de l’avoir enfin en moi après ces longues semaines de privations.
Éric change de position, ses jambes viennent de part et d’autre de ma poitrine en présentant son sexe humide de désir à ma bouche qui ne demande que ça de l’engloutir voracement alors que Raphaël profite de cette position pour lui pénétrer la rondelle de sa langue fureteuse tout en continuant ses va-et-vient rythmés qui me massent les parties les plus sensibles à l’intérieur de mon corps.
Mon sexe se frotte contre ses abdos durcis par l’effort, divinement caressé par cette peau douce, chaude et musclée qui m’amène très vite au point de non-retour, tellement l’envie que j’ai de lui est puissante.
Mes muscles internes qui se resserrent en saccades sur son sexe lui font comprendre que je suis à deux doigts de jouir, ses muscles abdominaux s’écrasent encore plus et font rouler ma queue entre ses plaques fermes qui déclenchent l’orgasme tant attendu, alors que le sien tout comme celui d’Éric me remplissent de leurs jus épais que je déguste pour l’un et que je sens jaillir en moi pour l’autre.
Les sons venant du salon nous prouvons bien que nos amis ont eux aussi connu un plaisir libérateur, la journée s’annonce formidable et nos sourires prouvent qu’aucun de nous n’a l’intention d’en rester là, ne serait-ce la sonnette de l’entrée qui vient jouer les trublions.
« Ding ! Dong ! »
***/***
J’entends Yuan pousser un grognement de contrariété dans l’autre pièce en même temps que je vois bien le visage faisant une moue dépitée de Raphaël, toujours allongé sur moi de tout son long et peu enclin à se redresser pour se rhabiller.
Par les yeux de mon Thomas, j’assiste à l’instant de panique où tous deux cherchent leurs vêtements du regard en espérant que l’opportun va s’en retourner sans plus insister.
« Ding ! Dong ! »
Plutôt rater pour ce coup-là, heureusement qu’il y a quelqu’un d’autre dans l’appartement qui va répondre à leur place et c’est « Coco » qui actionne le bouton de l’interphone.
- Rhaa !!! Qu’est-ce que c’est ? Rhaa !!!
- C’est moi « Coco » !! Ouvre !! Je sais qu’ils sont tous là !!
L’oiseau jette un œil brillant de malice à son maître toujours nu sur le canapé allongé sous son ami, il reporte ensuite son attention sur le petit écran vidéo où les têtes d’Antoine et de Jonas sont en gros plan, attendant qu’on leur ouvre la porte.
« Coco » actionne le bouton d’ouverture en les prévenant d’un ton moqueur.
- Rhaa !! Dépêchez-vous si vous ne voulez pas rater le spectacle !! Rhaa !!
Un chausson vole dans les airs dans sa direction et l’évite de très peu, le faisant protester à sa façon en s’envolant vers la cuisine.
- Rhaa !! À l’assassin !! Rhaa !!
C’est le branle-bas de combat dans le salon, Yuan se rhabillant en quatrième vitesse pour aller ouvrir la porte pendant que Thomas ses vêtements sous le bras se rue dans la chambre rejoindre ses amis qui le voient arriver le sourire moqueur aux lèvres.
- (Éric) Tu ressembles à l’amant qui s’échappe au retour du mari Hi ! Hi !
***/***
Yuan ouvre la porte juste au moment où Jonas allait sonner, son habillage à la va-vite n’échappe pas aux deux garçons qui lui en font la remarque en se moquant de lui.
- (Jonas) Houlà !! J’ai comme l’impression que nous n’arrivons pas au bon moment !!
Antoine regarde derrière son épaule s’il aperçoit quelqu’un.
- Ils se cachent où les autres ?
Yuan sourit et les laisse entrer en refermant la porte derrière eux, il ouvre en grand l’autre porte donnant sur la chambre avec le sourire de circonstance en constatant qu’ils sont toujours dans la tenue d’Adam.
- Ils sont tous là si vous voulez les voir c’est le moment Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques (Dernière partie) : (108/150) (Samedi matin) (Petite matinée entre amis) (suite)
Antoine et son grand rouquin passent la tête dans l’ouverture et leurs yeux s’arrondissent de stupeurs devant le tableau qu’ils découvrent de leurs amis nus comme le jour de leur naissance et qui deviennent rouges comme des pivoines de honte pour certains en les apercevant derrière Yuan.
Jonas découvre alors pour la première fois Éric et Raphaël qui il doit bien le reconnaître, non rien à envier question physique aux deux autres énergumènes.
Ceux-ci, les premières secondes de stupeur passées, reprennent suffisamment d’aplomb pour les accueillir comme il se doit et c’est Florian qui le premier se lève en se séparant de ses amis pour venir embrasser son cousin, ainsi que Jonas qui en a les yeux sortant de sa tête devant l’ampleur de la chose en plein émoi qu’il fixe sans pouvoir y détacher le regard.
- Wouah !!
Antoine n’en revient pas d’une telle impudeur de la part de son cousin et ses amis, il attire son petit copain vers le couloir non sans jeter bien malgré lui un dernier coup d’œil vers les quatre garçons à la plastique si parfaite.
- Rengainez vos « guns » les gars !! On n’est pas venu ici pour ça Hi ! Hi !
Malgré tout, il sent bien que tout ne reste pas bien sagement en place dans son pantalon et s’en trouve troublé plus qu’il ne voudrait se l’avouer, sa conscience pourtant lui dit bien que la situation n’est pas et de loin celle qui correspond à l’éducation stricte où il a été élevé.
Ce n’est que quelque temps plus tard quand tous une fois vêtus se retrouvent dans le salon, qu’il sent le calme revenir dans ses émotions et qu’il décide d’avoir une explication franche avec son cousin et ses amis.
- À quoi vous vous amusez les gars ?? Vous ne vous trouvez pas assez nombreux qu’il vous faille mettre tous vos amis dans votre lit ??
- (Yuan livide) C’était juste une plaisanterie de ma part, si je n’avais pas ouvert la porte de la chambre rien de tout ça ne serait arrivé !!
- Pfff !! Des plaisanteries comme celles-là, tu peux les garder crois-moi !!
Antoine se tourne vers son cousin en le fixant dans les yeux.
- J’espère juste que ce n’était pas dans le but d’attirer « Jo » dans tes filets !! Je me rappelle de ce que tu m’as dit sur lui, il a fait son choix alors ne t’avise plus à refaire un truc pareil si tu veux qu’on reste ami !! Ai-je été assez clair ??
Tous les visages se tournent vers Florian qui prend les remontrances d’Antoine en pleine poire sans s’y attendre le moins du monde et de toute évidence l’effet qu’ont ses paroles sur lui, ne laisse aucun doute sur les véritables intentions qu’il a eu quelques minutes plus tôt.
Thomas s’approche de lui pour le prendre par la taille et le réconforter de son mieux, il reporte ensuite son attention sur Antoine le regard exprimant tout ce qu’il en pense de cette première dispute marquant le caractère entier du garçon qui les fixe toujours sans aménité.
- Calme-toi Antoine !! Tu te fais un film là crois-moi, tu n’as qu’à bien regarder l’effet qu’ont eu tes paroles sur ton cousin pour comprendre que ce n’était pas du tout son intention d’aguicher Jonas !!
L’ambiance est pesante, chacun observant les autres pour comprendre ce qu’il arrive soudainement dans cette poussée de colère qui monte et c’est Yuan une fois de plus qui tente d’apaiser les esprits par un renouvellement d’excuses sur sa plaisanterie que même lui trouve maintenant déplacée.
- J’ai fait le con et je m’en excuse une fois encore, vous n’allez pas vous fâchez pour ça quand même !! Jonas ?? Dis quelque chose !! Tu ne vas pas les laisser se disputer sans rien dire quand même !!
Jonas est d’abord surpris qu’on lui demande d’intervenir, depuis le début de ce qui ressemble à une dispute entre son petit copain et ses amis, il n’a d’yeux que pour Antoine qui lui démontre par ses paroles combien il tient à lui au point de se fâcher avec son cousin.
Le petit sourire espiègle qui fronce sa lèvre supérieure n’échappe à personne et surtout pas à Antoine qui prend son regard si spécial quand il montre sa surprise devant tout le monde.
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